Piltover la grande. Piltover l'avancée. Piltover la demeure des idées. L'exemple constant du savoir menant à un futur radieux par et pour la science, aux immenses tours de verre chatouillant le ventre des nuages, aux rues pavées serpentant selon les plans complexes d'un éminent érudit, aux cerveaux gorgés d'une technologie à nulle autre pareille: l'Hextech.
L'éminente cité côtière, riche de sa position stratégique et de sa prestigieuse académie, se dresse fièrement au-dessus de Zaun sa siamoise, polluée, sombre, méprisée. Malgré la crise mondiale liée à la Brume noire, et le bubon industriel que sont les usines souterraines, rarement Piltover s'était aussi bien portée... en apparence. Car souvent, c'est de ça qu'il est question quand on parle de cette "bien-portance": un vernis, coûteux, technique, merveilleux. Rares sont ceux qui s'en rendent compte; pour cela, il faut regarder au cœur, et ne pas détourner les yeux. Un exploit que peu peuvent accomplir, par manque de temps, de moyens, ou de courage. Parfois les trois.
Et s'il défend encore le Progrès comme source d'amélioration de l'Humanité, Jayce Talis a vu ces choses, toutes ces choses, et elles l'ont changé. En profondeur. Plus qu'il ne l'aurait voulu. Assez pour qu'il en vienne à douter. A douter de l'absolutisme de sa vision des choses. Aujourd'hui, le Protecteur du Futur se veut moins optimiste au fond de lui, ce qu'il compense en public avec une dose prononcée de grands mots, d'attitudes théâtrales et de mise en danger constante de sa propre vie. Parce qu'il faut au moins ça pour satisfaire les petites gens, sans perdre le sens qu'il veut donner à son existence.
Le reste de son temps, quand il ne joue pas aux héros, il le passe aux laboratoires, soit ceux des Ferros quand il s'agit d'affaires commerciales, soit ceux de l'Académie quand Faith a besoin de son maître, ou pour expérimenter sans l'œil inquisiteur de ses employeurs. Une situation qui lui pèse de plus en plus, d'ailleurs. Une situation qu'il entend bien régler... sauf qu'il lui manque encore quelques éléments pour avancer, pour gagner sa liberté.
Mais parfois, il ne fait rien de tout ça. Parfois, comme ce matin, avant que les premiers rayons ne viennent réchauffer la pierre blanche typique du coin, il envoie tout balader et file avec son marteau sur les toits, grisé par la puissance que lui procure la gemme shurimienne. Et alors, là, il va s'installer bien en vue du lever de soleil, pour profiter, tout simplement.
Plein d'un plaisir presque enfantin, il laisse alors l'astre lumineux chauffer son visage, briller par-delà ses paupières fermées. Seul, les pieds ballant dans le vide, il prend quelques instants pour lui, et uniquement pour lui, cerveau déconnecté, muscles détendus. Et c'est bon.
Dim 28 Nov - 15:48
VI
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Vi s’étira, pour une fois elle avais accepter de travailler aussi tot le matin, pour compenser des… casses dans la ville. Elle avait accepter, le matin, c’était tranquille, c’était calme. La ville dormait encore, seuls les commercant qui commencaient à ouvrir leurs étals donnaient un semblant de vie à la ville.
L’odeur d’une boulangerie, un piltovien qui se promène. La Zaunite salue tout les gens qu’elle voit dans la lueur pâle de l' aube naissante. Ses bras lui semblent lourd alors que ses gants laissent échaper un léger bruit métallique. C’était un peu une signature visuelle, mais à cette heure la, croiser des gens qu’elle connaissait était improbable.
Cependant, alors qu’elle sifflotait un air vague, un éclat attira son attention. Levant les yeux vers le ciel. Voila une silhouette qu’elle connaissait, et si un fin sourire étira ses lèvres, elle attendit un instant avant de choisir ce qu’elle allait faire.
Un regard sur l’immeuble/maison, elle s’approcha doucement, grimpant à l’immeuble comme elle l’aurait fait Ado. Aucune casse, mais pourquoi choisir le chemin normal quand on peut grimper sur un batiment.Il lui fallut une ou deux minutes pour monter. Arrivant derrière l'inventeur.
- Bon matin Talis.
Sa voix était forte alors qu’elle s’approcha de ce dernier, scrutant l’horizon. La lumière dorée de l’aube, une certaine chaleur douce et revigorante. Vi comprenait bien pourquoi il était la. Elle avait bien fait de monter pour le voir. Elle posa son regard sur ce dernier, il avait vraiment la gueule du bel homme Piltovien, tout en lui pourrait plaire à n’importe quelle noble de cette cité, et pourtant, la policière ne le portait pas autant dans son coeur.
Je t’aurais cru encore dans ton lit à cette heure-ci.
Dim 28 Nov - 18:04
Jayce Talis
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Vi
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Ce moment de simplicité est bon, oui. Mais il ne dure pas. Complètement absorbé par ce petit fragment de liberté, Jayce n'a pas eu le loisir d'entendre le grincement du métal, le chant des gemmes shurimiennes, le tapotement des pas sur la pierre et le métal du toit. Et cela se voit, quand il sursaute totalement au son de la voix de la zaunienne.
- OUAH ! Mais que...
Pris par surprise, mais pas en danger pour autant, il pivote tant bien que mal sur ses fesses et se redresse d'un bond, pour faire face à...
- Vi ? Ca pour une surprise.
Il n'aime pas ça. Être pris au dépourvu. C'est lui qui fait ça, d'habitude.
Le rose de l'aurore se fond à merveille dans celui des cheveux de la jeune femme. Cela pourrait la rendre bien plus séduisante que d'ordinaire, en adoucissant la brutalité de ses traits, en ajoutant à son air de zaunienne renfrognée une touche de douceur... cela pourrait, oui, si Jayce ne s'en fichait pas. Les élans du cœur, très peu pour lui, surtout en ce moment. Et puis Vi, franchement ? Non. Elle l'agace plus qu'autre chose, et elle ne l'aime pas. Ca se sait. Ca se sent.
Un peu perturbé dans son moment de solitude, il vient refermer une poigne solide sur son marteau, et marmonne une réponse, une politesse de plus dans un monde qui en comporte déjà trop:
- Oui, oui, bon matin.
Mais il ne commente pas plus les paroles de la Cogneuse: cela fait bien des semaines que son lit prend la poussière, pour diverses raisons. Rien ne serait plus énervant que de devoir se justifier: sa tâche est bien trop grande pour se laisser arrêter par le sommeil, ou au moins par les petits trajets chronophages entre ses divers laboratoires et sa chambre. Et puis, c'est une pique ça. Parce qu'il est piltovien, il se lève tard, flemmarde, et prend son temps ?!
Après un petit silence grognon, encore engourdi par les rayons du soleil renaissant, Jayce réactive son énorme cerveau, ce qui lui permet d'à nouveau faire preuve d'un brin de sarcasme. Amusé, pas agressif pour un sou, mais du sarcasme quand même. Après tout, c'est ce que les Zauniens comprennent le mieux.
- Je ne savais pas que les pacifieurs faisaient leurs patrouilles sur les toits, de nos jours. C'est nouveau ?
Lun 29 Nov - 21:50
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La réaction disproportionné du Piltovien amusa plus la jeune femme qu’elle ne l’aurait cru.
Je sais je sais, je suis une surprise de choix.
Un léger rire alors qu’elle plissait les yeux, fixant dans la lumière dorée de l’aube le visage constipé de l’inventeur. A sa tête, la Zaunite pouvait dire qu’il n’avais pas trop aimé cette surprise. Qui pourrait lui en vouloir, se faire surprendre comme cela, en haut des toits, il y a de quoi tomber des nues non ? Elle adorais prendre la tête de cet homme, car leur passé n’est pas amical, parce qu'ils ont des points communs mais préfèrent se concentrer sur leurs différences. Et pourtant votre duo avait bien marché à cette époque. Explosif, destucteur.
Tu as l’air d’une humeur de merde.
Directe ? Oh juste un peu. Elle ne comprenait pas ce qui le turlupinait, il semblait contrarié et si cela amusait Vi, cela l’intriguait aussi.
J’ai que trop souvent grimpé ici petite. Tu sais, quand j’étais encore une vermine d’en bas.
Un clin d’oeil alors qu’elle posa ses poings sur ses hanches :
Puis ça donne un point de vue remarquable.
Fermant les yeux un instant, Vi se fit la remarque que voir la ville d’en haut, c’était bien aussi. Après des années à l’avoir vue d’en bas, et avoir serpenté dans les ruelles qu’elle connaît maintenant comme sa poche. Si son allégeance restait pour Zaun, son coeur tombait de plus en plus amoureux de Piltover et de ses habitants.
Rouvrant les yeux pour fixer l’inventeur elle sourit :
Matinal ou… pas dormi ?
Lun 29 Nov - 23:28
Jayce Talis
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Jayce ne sait pas pourquoi, mais il ne se serait jamais attendu à ce que Vi commente une telle évidence. D'ordinaire, et c'est qui fait une partie du charme de la demoiselle, c'est Caitlyn qui met les pieds dans le plat, qui pose des mots sur ce qui saute aux yeux. Mais pas ce matin. Peut-être a-t-il surestimé la force des frappes de la Zaunienne ? Ou peut-être, et c'est même sûr, Jayce cherche-t-il à dissimuler sa profonde gêne d'apparaître aussi négatif par de l'agressivité ? Quoi qu'il en soit, un peu pris de court, le scientifique secoue la tête avant de répondre:
- Comment ne pas être d'une humeur de merde, avec tout ce qui se passe autour de nous ?
Outch.
Il y est allé un peu fort.
C'est ce qu'il ressent réellement, oui, mais de si bon matin, face à ce soleil éclatant, avec une telle vue sous les yeux, c'est trop. Beaucoup trop. La honte le gagne en même pas une seconde, lorsque son regard embrasse l'immensité de Piltover, en long, en large et en travers. Le monde va mal, oui. Il s'inquiète pour sa ville, oui. Des menaces rôdent à l'horizon, oui. Mais là, pas besoin d'être violent, désagréable. Une telle vue, et en compagnie de quelqu'un... qu'il aime bien détester, ça mérite mieux.
- Oui, c'est vraiment magnifique.
Les toits ont beaucoup de charme, surtout en cette période de l'année. Lorsqu'il peine à trouver le sommeil, c'est le soleil qu'il vient rencontrer, ainsi que ses rayons merveilleux. Et Vi, du coup, ce matin. Avec toutes ses remarques, et ses questions.
- Hrm ? Oh, pas dormi. Comme trop souvent.
Mais... pourquoi vient-il de dire ça, comme ça ?! Ce n'est certes pas un secret, mais il n'a pas envie que Caitlyn s'inquiète pour lui, elle a déjà tant à faire avec ses propres soucis... Vi, c'est autre chose. Quelque part, elle comprend bien plus que quiconque que pour améliorer les choses, il faut parfois faire des sacrifices. Alors d'un regard complice échangé avec elle, Jayce espère lui faire passer que ce qu'il vient de lâcher ici ne doit pas sortir de la conversation. Ce sera, en quelques sortes, leur petit secret.
- Heureusement qu'on a changé ça... "vermine d'en bas", qu'est-ce que je déteste cette expression.
La séparation entre Piltover et Zaun n'a pas marqué la fin des hostilités. Ceux d'en haut sont toujours des nantis pourris embourgeoisés, ceux d'en bas de violents toxicos kleptomanes. Ainsi vont les choses, ici. Les clichés ont la vie dure. Pour autant, les chiffres sont clairs: couper les ponts a permis de réduire quelque peu la violence, et les rancoeurs. Le trafic, en revanche, n'a jamais été aussi florissant.
Un moindre mal.
Mar 30 Nov - 11:56
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Vi ne s'attendait certainement pas à cette réponse de la part du politicien. Si elle avait l’habitude et la fâcheuse manie de dire les choses sans aucun tact, habitude partager par sa partenaire, elle ne s'attendait pas à ce qu’elle entendit.
Son sourire disparu aussi rapidement qu’il n’était apparu, un air sombre traversa le visage de l'exécutrice.
Pas facile en effet.
C’était pas un réconfort comme phrase, mais c’était pourtant la réalité, ils devaient tous vivre avec des démons, plus ou moins intenses, plus ou moins compliqués, plus ou moins violent, et si la brume n'empêchait pas encore Vi de dormir elle pouvait comprendre que le Piltovien sois troublé.
Et pourtant il appréciait tout comme elle le lever du petit jour, et elle pouvait voir à son regard cet amour pour les toits de la cité, pour cette cité. Et si elle connaissait ce regard cela lui serra le coeur.
Et bien, vous allez de paires…
Ce murmure lui échappa alors qu’elle lui lança un regard compatissant. C’était une manie chez les gens d’en haut ? De ne pas dormir ? certes la technique de Vi pour s’endormir pouvait être un peu… rustre, boire pour dormir n’était jamais la solution.
Qu’est ce qui hante tes pensées et t'empêche de dormir ? Une nouvelle invention révolutionnaire pour aider tout le monde ?
Son regard interrogateur se porta finalement sur les gants qu’elle portait. Cadeau qu’elle lui devait et qui la fit sourire doucement. Vi espérait en son fort intérieurement que ce ne serait que cela, qu’il ne dort pas parce que son travail le noie, et pas autre chose.
Promis je ne dirais rien.
Il avait bien vu la détresse dans son regard, ne rien dire à Caitlyn ? Ce sera difficile, mais elle essaiera, ou elle oubliera juste que ce moment a eu lieu. Et la perche tendue est prise à pleine main par le jeune homme, et un regard de défi alors qu’elle s’étire.
Pourtant beaucoup l’utilisent encore. Tu le sais aussi bien que moi.
Tapant dans le dos de Jayce avec “douceur” elle soupira. Il n'était peut-être pas si différent de Caitlyn ou bien d’elle. Comment sauver tout le monde ? Comment être un héros sous mourir sous le poids que cela comporte ? Etait-ce avoir la plus grosse arme ? En y pensais Vi lança un regard sur le marteau de ce dernier :
Tu ne le quitte plus alors ?
Sam 4 Déc - 0:10
Jayce Talis
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Rarement Jayce aura ressenti un aussi franc élan de reconnaissance envers son interlocutrice. Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'ils s'épaulent l'un l'autre, dans de pires situations, où la vie et la mort ne se jouent qu'à un fil. Sans doute est-ce la fatigue qui parle, ce matin là, lorsqu'il vient poser une main ferme sur la solide épaule - quelle musculature ! - de la Cogneuse, à qui il adresse également un chaleureux:
- Merci Vi. Vraiment.
Mais cela ne peut durer. Le soleil a beau perdre de seconde en seconde sa timide roseur, pour briller toujours plus, Talis se rembrunit; ses vives pensées reprennent leur cours habituel, et avec lui ce sentiment de menace persistante, comme si une énorme épée de Damoclès pesait au-dessus de Piltover.
- Je préfèrerais que ce soit ça, très franchement... mais non. Non. Non. Toute autre chose m'occupe l'esprit. La Brume. Cette fichue Brume. Et j'ai l'impression d'être le seul dans cette fichue ville à m'inquiéter de ce qu'elle pourrait nous faire !
Non, il n'est pas le seul. Il s'en doute bien. Seulement, comment ne pas ressentir cela, quand rien ne semble se faire pour préparer l'arrivée de ce mal rampant ? Le Conseil prend les choses à la légère, l'Académie continue d'œuvrer pour le confort de la population sans se projeter beaucoup plus loin... A son tour, plus pour se rassurer que s'interroger, son regard glisse sur l'énorme bijou de technologie Hex qui fait une part de sa renommée. Sans même s'en rendre compte, ses doigts enserrent plus solidement encore le manche de cuir et de métal.
- C'est pour ça qu'il reste près de moi. Les cartes sont face cachée. Le jeu est brouillé. Tout peut arriver, désormais. Nous sommes sur la sellette.
Soutenir le contraire, un mensonge ? Pire que ça: un crime. Car ici, il n'est aucunement question d'une conquête militaire ou politique, qui rebattrait simplement les cartes, pour rester dans la métaphore. Piltover a à cœur de demeurer indépendante, et elle le restera, mais à choisir entre la peste de devoir résister à une nation belliqueuse, le choléra d'accepter pareille occupation et l'annihilation totale, la décision est vite prise. Même si, sur ce point, Jayce doute que ceux d'en haut et ceux d'en bas seraient bien d'accord.
- Alors il serait temps pour les Piltoviens et les Zauniens de se rendre compte qu'on est tous dans le même bateau.
Mais il parle, il parle... On le trouve souvent imbu de lui, égocentrique, incapable d'empathie... cela lui arrive, oui. Parce que son esprit va trop vite, il pense à trop de choses. Cependant, lorsqu'il tient à quelqu'un, il sait se mettre un peu de côté pour s'enquérir de l'autre. Là, Vi semble préoccupée. Elle réfléchit, se creuse les méninges, s'enquiert de son état... il est normal qu'il lui retourne la politesse.
Cela veut-il dire qu'il tient à Vi ?
Grande question que voilà.
- Et toi alors ? Qu'est-ce qui nous vaut une Vi levée avant 10h30 du matin ?
Sam 4 Déc - 11:37
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Vi manqua de chanceler sous le geste de Jayce, ne s’y attendant pas vraiment. Ils étaient pourtant d’accord sur une chose, ne pas inquiéter Caitlyn plus que cela, ils avaient cette même envie de protéger la Pilto au péril de leurs vies, de protéger les choses en général au péril de leurs vies.
Comme d’habitude Jayce, tu sais que tu peux compter sur moi pour ça.
Et la suite, rappela Vi à cette discussion avec Caitlyn.
Je me doute que tu préférerais une invention. Cette menace est un fléau.
Soupire qui travers ses lèvres alors qu’elle sourit timidement :
Jayce, tu es loin d’être le seul à y penser.
Pourtant nombreux sont les pacifieurs à ne voir que devant leurs nez, nombreux sont les membres du conseils à ne penser qu’à leurs profits. Nombreux sont les gens pensant que “danger que l’on ne vois pas n’existe pas”.
Beaucoup font l’autruche, imaginant qu’on ne craint rien. Que l’Hextech suffira à nous sauver. Ou pire, que l’argent suffira.
Attachée à cette ville, la perspective de la voir brûler à nouveau la fit frissonner.
Chaque seconde compte, nous devons êtres prêt à chaque éventualité… je ne te pensais pas si réactif Jayce, toi qui prends habituellement du temps pour te mettre en marche.
Fixant le scientifique de son regard, ne pouvant reprimer un rire quand à l’idée de voir Zaun et Piltover unies.
Ne prends pas tes rêves pour des réalités.
C’était se mentir que de dire cela, Vi imaginait mal les deux cités s’entraider.
Les barons profiterontdu chaos, piltover subira, et on se battera sur 2 fronts car tout le monde est stupide.
Sa voix était un grondement, une colère latente alors qu’elle secoua sa tête :
Je ne parle pas de toi évidemment. Excuse moi.
Et les criminels ? Jinx ? Ekko ? Son cœur se serra un instant alors qu’elle tourna son regard vers l’astre en éveil. Perdue dans ses pensées et sa colère, elle ne cache pas sa surprise à la question posée.
Je traine trop avec Cait pour avoir gardé l’habitude d’attendre l’après midi pour me lever.
Une confession ? Peut être un peu.
Je suis aussi inquiète, j’ai peur que si je ne suis pas là, dehors, lorsque ça arrivera… je…
Sa voix se brisa un peu alors que son regard se posa sur le marteau illuminé par la lumière solaire.
Dormir c’est pour les autres.
Mer 8 Déc - 3:01
Jayce Talis
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Bref soupir. Amère constatation. Bien que littéralement opposés sur le spectre de leurs domaines de prédilection, Jayce se rend bien compte qu'il partage avec Vi le fait d'être l'un des meilleurs dans ce qu'il fait. Cette espèce de don-malédiction, comme il pourrait l'appeler, fait que parmi tous, un lourd devoir pèse sur leurs épaules, celui de la sécurité de ceux qui ne peuvent se défendre. Ainsi, comme l'assène à merveille l'ancienne zaunienne:
- Dormir, c'est pour les autres...
Tous ces autres, aux vies plus simples, plus légères, qui ne prennent pas pleinement mesure de ce qui approche. L'inventeur ne leur en veut pas: la nature, le destin et toutes ces choses auxquelles croient beaucoup de monde l'ont gâté, lui ont fourni des clefs uniques, des armes exceptionnelles pour agir plus fort, plus loin. Et bien qu'il soit mort d'inquiétude à l'heure actuelle, Jayce n'échangerait sa place pour rien au monde.
Les quelques propos sur son ordinaire lenteur ne le vexent pas pour un sou, étonnamment; l'écho de profondes vérités résonnent encore assez en lui pour que son ego ne prenne pas le dessus, cette fois. Ces mots, ces savoirs, ils lui viennent de son mentor, désormais occupé à accomplir de grandes choses ailleurs. Face à une situation impossible, il y a des années de cela, il reconnaît s'être fourvoyé, avoir oublié ses objectifs premiers. Mais depuis qu'il fait attention à soupeser chaque situation, une forme de sérénité scientifique s'est installée en lui. Et c'est elle qui lui permet de répondre avec tant de conviction, ici:
- Et je suis réactif. Simplement, j'essaie d'appliquer un peu plus les sagesses du Pr. Heimerdinger: laisser du temps au temps, vérifier les chiffres, les revérifier encore, puis s'assurer que personne n'aura à souffrir de ce qu'ils signifient. Cela dit, aujourd'hui, il me faut réaliser toutes ces étapes en moins de temps que je n'en ai.
Sans la considérer comme une idiote aveugle, loin de là, Jayce a toujours trouvé que Vi prenait trop de choses par dessus la jambe. Sa nonchalance de façade, au moins aussi solide que ses poings, a longtemps troublé le scientifique, au point de lui faire croire en l'indifférence de sa coéquipière. C'est donc avec une très agréable surprise qu'il accueille ses peurs, ses inquiétudes, auxquelles il répond:
- Vi. Tu sais cogner des choses à merveille, plus que quiconque dans cette ville. Mais...
Mais tu n'es qu'une femme parmi plusieurs milliers d'habitants. Voilà ce qu'il voulait dire. Voilà ce qui lui passe par l'esprit. Voilà ce qu'il garde pour lui. Car oui, au final, chaque citoyen est bien peu pris indépendamment des autres. Ce qu'il oublie bien volontiers, en revanche, c'est le travail de groupe, la force atteinte par le truchement des efforts de chacun. Alors il se stoppe net, et reformule complètement ce qu'il comptait sortir.
- Non, pas de mais. Tu as... raison. Reste dans les rues, défends les avec tout cet acharnement qui te caractérise. Cela fera la différence.
Il sait que mathématique parlant, c'est faux. Toute puissante que soit Vi, jamais elle ne pourra régler les problèmes de Piltover. Mais ce n'est pas ça qui est important. Ce qu'il faut, c'est améliorer ses poings, organiser ses rondes pour les faire traverser un maximum de points stratégiquement intéressants.
Cela dit, il n'est pas réellement en état de mettre ça sur papier: une autre frustration, qui se termine toutefois par un sourire empli de détermination, vient le cueillir au vol, lorsqu'il perçoit ses concitoyens autour de lui pour ce qu'ils sont.
- Pffff... ce monde est stupide. Mais c'est le seul que nous avons, alors autant le bichonner un peu.
Un silence se fait, pour permettre aux deux de profiter des splendides rayons solaires, presque une carte postale à cette heure-là de la journée. Reposant ses fesses d'athlète super-intelligentes sur le rebord de l'immeuble, il vient ensuite tapoter légèrement la place à côté, pour inciter son interlocutrice à faire de même. Contemplation du soleil
- Caitlyn fait du bien à tous ceux qu'elle touche.
Jeu 9 Déc - 10:43
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Elle parle peut-être un peu trop qu’à son habitude la zaunite, mais il est difficile de ne pas parler de tout cela quand on sait que la personne en face a les mêmes sombres pensées clouées aux lèvres.
Si tu tombes de fatigue, ca devient aussi dangereux…
Vi ne pu s'empêcher de sortir la même phrase qu’à Caitlyn Ils sont bien amis ces deux la.. tout en secouant la tête.
Où trouveras tu la force de porter ton armes si tes muscles crient de fatigue après tout Jayce ? Tu n’es pas un super héros aux pouvoirs magiques.
Une pique de trop peut être mais fondée. Combien de Zaunites étaient tombés pour moins que ça ? Combien de leader s’étaient fait tuer pour des raisons semblables ? Combien de personnes ont pensé pouvoir atteindre le soleil en volant et revenir vivant ?
Une course contre la montre dont on ne connait pas le chrono. Amusant non ?
C’était toujours de l’amertume dans ses lèvres mais elle comprend néanmoins ce que disait le Piltovien.
Peut etre pourrait il nous aider ce yordle. Une idée de où il se cache?
Sujet sensible ? C’est pas grave, Vi enfonce les portes ouvertes comme fermées, avec l’épaule, le poing ou sa tête. Son regard se posa à nouveau sur Jayce qui semblait intriguée par les inquiétudes de cette dernière. Grisée par son regard elle le détourna, écoutant simplement
Mais quoi ?
C’était de l’agacement alors qu’elle le regarda avec un air plus mauvais qu’elle ne l'aurait voulu.
J’ai pas le droit de m’inquiéter pour Piltover ?
Un léger rire lui échappa alors que la suite tombait finalement, elle s’était peut être énervé trop vite comme à son habitude, mais hors de question de s’excuser.
Je ne suffirait pas à faire la différence.
Même si elle le voulait. Après tout cette ville était malade de bien des maux auxquels ses poings ne suffiraient pas.
Mais t’inquiète, je les attends.
Tapant dans ses poings avec une rage non dissimulée elle ne pouvais cacher toutes ses frustrations dans ce simple geste. Combien de fois avait-elle manquée de propulser un noble contre un mur pour ses remarques sur Zaun ? Combien de fois avait-elle frôle la syncope à entendre des enfants parler de ce monde qu’ils ne connaissent pas.
C’est malheureusement vrai.
Un seul monde, vicié, perdu peut-être. Mais un seul monde. Le silence enrobe la phrase d’un côté si solennel, c’est peut être le seul monde qu’ils ont, mais c’est dans ce monde qu’ils aiment, vivent. Fixant l'horizon, elle détourne la tête vers lui alors qu’il l’invite à s’asseoir. Caitlyn criserait de voir cela, pourquoi quand cette dernière est là ils ne peuvent s'empêcher de se crier dessus ? Si elle voyait qu’ils pouvaient s’entendre sans se mordre, qu’elle tête ferait-elle ? C’est perdue dans ses pensées vis à vis de sa partenaire qu’elle entend finalement son nom.
Elle voudrait cacher le sourire qui étire ses lèvres, mais il est trop tot.
Pourquoi dis-tu ça ?
Elle se retient de faire une blague vaseuse sur la notion de toucher, sur les idées un peu inavouables qui l'ont traversé à l’idée que Caitlyn la touche. Vi avait totalement compris la phrase, elle était loin de se douter cependant que tout le monde puisse remarquer l’effet qu’elle avait sur l'exécutrice.
Mer 15 Déc - 1:53
Jayce Talis
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Non, effectivement. Vi a raison, comme souvent. Il n'est pas un super-héros au sens où la majorité des gens l'entend. Ses exploits n'égalent pas ceux du grand Braum de Freljord, par exemple, réputé au point d'être mythique jusqu'à Piltover. Réputé malgré les milliers de kilomètres de distance. Jayce Talis n'est pas encore un nom de légende, pas à ses yeux en tous cas. Pourtant, rares sont ceux à avoir autant accompli que lui, en une brève vie humaine. Inventeur révolutionnaire, politicien renommé, protecteur acharné... les qualificatifs élogieux s'empilent doucement mais sûrement, alors qu'il n'a pas encore le moindre cheveu blanc dans son épaisse tignasse châtain.
Ce n'est pas assez. Ce ne le sera jamais. Sans doute mourra-t-il d'épuisement avant seulement de se sentir digne de cette grande cité qu'est Piltover, avant d'estimer être à la hauteur d'autres des grands noms qui l'ont façonnée.
Ce qui ne l'empêche pas d'être piqué au vif, là sur ce toit, au point de répondre, vexé comme pas permis:
- Mes pouvoirs sont ici...
Il désigne son petit bijou de marteau, inactif tant que la situation ne le demande pas. Puis sa tempe, derrière laquelle turbine un cerveau dont beaucoup rêveraient.
- ... et ici. Rien d'autre ne compte.
Derrière sa réaction purement égotique, un masque parfait pour protéger le flot ardent de ses émotions, Jayce se sent maladroit, troublé, comme durant le bon vieux temps à l'Académie, quand il n'était qu'un apprenti bien trop heureux d'avoir été accepté au sein de l'élite scientifique du monde. Plus le temps passe, plus il se rend compte que cette période a été l'une des plus heureuses de sa vie: tout était encore possible. La science n'était que science, et le savoir un objectif absolu vers lequel tendre.
Aujourd'hui... tout est plus compliqué.
A l'image de sa relation avec l'excellentissime maestro yordle.
- Je n'ai pas besoin d'Heimerdinger pour me dire quoi faire. Nul n'a à le déranger durant ses expérimentations, surtout pas pour des questions aussi... futiles.
Un respect sans bornes vibre dans la voix du scientifique. Cela se sent, cela se ressent, impossible de passer outre. Le maître moustachu marque encore Talis, malgré les années et l'éloignement. C'en est presque... mignon.
Cela ne dure pas. L'agacement de la jeune femme vient fortifier encore la carapace qu'érige Jayce autour de lui, et durcit sa voix, son ton, ses mots. Sur ce point, il se veut intransigeant, solide, inébranlable; s'il n'a pas prononcé certaines paroles, c'est qu'il a voulu ne pas les prononcer. Insister n'y changera rien, ni le jour même, ni le lendemain, ni jamais.
- Mais rien, Vi. Ne me force pas à dire des choses qui nous ferons du mal à tous les deux.
Là, posé sur ce toit à sentir la chaleur du soleil, il ne veut pour autant pas se refermer complètement, surtout avec ce grand sourire béat qui naît chez Vi lorsqu'est mentionné le nom de CAITLYN. Moins rude, plus gourmand et rendu un brin admiratif par le parcours de Miss Cheveux Roses, il reprend, radouci:
- Parce que bon... tu t'es vue ? D'ancienne détenue zaunienne de Stillwater à agent de police piltovienne, il y a un monde que peu de gens a su franchir. C'est exceptionnel. Mais rendons à Kiramman ce qui est à Kiramman: sans elle, tu serais encore dans les Bas-Fonds, à frapper sur de pauvres chem-barons innocents.
Voilà ce qu'il entend par "Caitlyn fait du bien à tous ceux qu'elle touche.". La Shérif a en elle cette force du bien, cette faculté de mettre les points sur les i et les barres sur les t de sorte que tout paraisse plus limpide. Mais ici, ce n'est pas ce qu'a perçu Vi. Ce n'est pas ce à quoi elle pense. Alors au nom de la sacro-sainte boutade, il est temps de sortir le grand jeu, d'armer les plus gros canons et de faire feu de tout bois !
- D'ailleurs, c'est pour quand les fiançailles ? Mon smoking est prêt depuis des lustres déjà, vous trainez trop.
Jeu 16 Déc - 10:01
VI
PILTOVER
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La lumière réchauffe, illumine, et si c’est ce qui manque le plus dans les bas-fonds, Vi ne se lasse pas de voir l’astre se lever sur la ville du progrès. Et cela baigne leur discussion dans une atmosphère douce, ou presque. Vi a ce même problème, de vouloir sauver tout le monde, sauf elle. Mais elle n'a pas l’esprit de l’inventeur. Elle suis du regard son geste, regardant l’arme avec lequel elle l’a vu tant de fois se battre.
Surtout ici.
C’est taquin, un peu. Un sous entendu qu’il se bat mieux avec son cerveau qu’avec son marteau. Mais rien de bien méchant. La suite des mots de Vi semblent perturber plus qu’elle ne l’aurait voulu l’inventeur. Une gaffe parmi tant d’autres et dont la réponse ne plait pas à la pacifieuse.
Futiles ? On ne doit pas avoir la même définition.
Sifflant entre ses dents elle commence à s'énerver. Ce n’était peut être pas une bonne idée de monter ici, de parler avec cet homme. Ou alors était-ce juste son sang froid qui avait fondu comme neige au soleil. C’est un schéma classique entre ces deux la, si leurs barrières peuvent se baisser un peu, elles s’érigent plus vite que leurs mots.
Ouais, tu as raison. Dis rien.
Visage fermé, regard froid. Vi est prête à redescendre, à partir peut être, pour ne pas le frapper, pour oublier des sous entendus qu’elle imagine par pur jalousie et peur. Mais il y a un prénom prononcé. Il y a cette personne qui les lient plus qu’elle ne le voudrait, cette petite pointe de jalousie étrange qui enflamme un peu plus son cœur et qui fait naître ce fichu sourire qu’elle écraserait bien sur ses propres lèvres. Pourquoi faut il qu’il ai raison ? . Alors qu’il parle ce sont d’étranges et douloureux souvenirs qui remontent, des années étranges que personne ne questionne et cela pour le plus grand plaisir de la zaunite.
Je serais toujours à Stillwater plus exactement. Mais est tu sure qu’il existe des chem-barons innocents ?
Si la fin de sa tirade laisse perplexe Vi, elle a eu le mérite de la calmer un peu, assez pour qu’elle pense aux yeux de sa partenaire en voyant le ciel. Jayce à raison, et ca agace la jeune femme. Caitlyn était un bouffée d’air pour tout, pour Piltover, Jayce, Vi et peut-être même Zaun. Et si elle s’était calmée. Elle ne put s'empêcher de se figer à la remarque du fringuant Piltovien. Son sang n’avait fait qu’un tour alors que c’était un regard meurtrier qui lui venait. Elle avait parcouru le peu de distance qui les séparait en un instant record, le toisant un peu, se retenant de juste lui mettre une claque, piquée au vif.
Laisse donc ton smoking au placard je ne vois même pas pourquoi tu parles d’en sortir.
Elle se trahissait si facilement, si aisément, sans même le savoir. Elle l’attrapa par le col, et s’il était plus grand qu’elle, elle n'avait pas vraiment peur.
Tu veux dire quoi Jayce? M’énerver ? Tu veux vraiment qu’on se batte ?
Terreau fertile que sa présence à l’inventeur pour énerver Vi. Il pouvait si facilement la faire sortir de ses gonds. S’il lui dit quoi que ce soit je le tue. Deux fois.
Ven 21 Jan - 16:14
Jayce Talis
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Vi
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Apparemment, les mauvaises ondes de Vi sont un mal bien contagieux. A l'agacement succède l'énervement, puis la colère, larvés depuis toujours au creux de leur relation, dévoilé et redévoilé à la vue de tous au moindre accrochage, à la moindre anicroche. Et, plutôt que d'en parler, Jayce préfère jouer à l'escargot émotionnel, avec comme seule solution viable le repli. Pour autant, la Zaunienne n'est qu'à moitié coupable de cette situation: le scientifique porte lui aussi sa part d'erreurs, de silences et de mots mal placés.
Ici, ce jour, au lieu de s'expliquer pour apaiser la situation, il choisit de rentrer dans sa coquille. S'il n'était pas un adulte respectable, bien ancré dans la société naître, sans doute croiserait-il les bras de frustration enfantine, pour montrer plus encore son désappointement.
- Grumpf.
Un désappointement qui le bloque, qui le crispe, qui vient bloquer toute réaction aux propos de Vi. Evidemment qu'aucun chem-baron n'est innocent. Ils manipulent la nature, jouent avec les citoyens de Zaun, et tout ça pour leur propre profit. L'association de ces deux idées ô combien contradictoires relevait de l'ironie, de l'humour. Cela passe au dessus du sens critique de la pugiliste, apparemment. Jayce l'aurait crue plus... vive.
- Voyons, Violet. C'est aussi évident que le nez au milieu de la fig...
Mais toujours moins vive que ça !
A la simple mention d'une relation entre Caitlyn et elle, celle qui a troqué l'uniforme de bagnarde pour celui d'officier de police réagit, surréagit même, en empoignant le scientifique au col. La prise est puissante, la poigne est de fer. Rien ni personne ne saurait forcer la combattante à lâcher son adversaire.
Surprise, inquiétude et colère se mélangent en un cocktail glacial en Jayce, dont les exhalaisons se font immédiatement sentir au ton de sa voix. Comme un leitmotiv dans sa vie, il assène chaque mot comme un marteau-pilon, sans précautions, sans gants.
- Lâche. Moi. Tout. De. Suite.
Qu'elle accepte ou non de le libérer, il enchaîne ensuite, avec un discours de logique où transparaissent malgré tout ses émotions, la crainte soulevée par cette soudaine escalade de violence, la déception de voir Vi réagir si mal à quelque chose de si évident, la rage naissante de n'être pas respecté par ses "proches", d'être si peu apprécié malgré des efforts, malgré un dévouement constant. Piltover l'aime, oui. Mais la gloire ne l'intéresse pas. Elle ne l'intéresse plus, en tous cas.
Sans pouvoir le contenir, bien qu'il sera facile à retenir contre lui, il parle donc, sans concession, pour briser la glace à coups de marteau, pour éclaircir la situation à l'aune de ses propres préoccupations.
- Si tu veux te battre avec moi, il te faudra prendre rendez-vous: je n'ai pas le temps de gérer un à un tes enfantillages. Ne m'as-tu donc pas écouté ? Nous devons encore gérer la Brume avant qu'elle ne nous touche, avant que nous ne devenions une seconde Démacia. Avant que des gens ne meurent. Je suis en première ligne, Violet. Ici, et dans les laboratoires. Je n'ai ni repos, ni loisir d'en avoir. Sauf là, sauf maintenant. Et toi, tu trouves bon de me menacer parce que j'essaie de prendre des pincettes avec notre évident manque d'impact individuel sur le cataclysme qui couve ? Ou bien est-ce parce j'évoque franco les sentiments que tu éprouves pour Caitlyn, c'est ça ?
Plus il avance dans ses propos, plus il se parle, autant qu'il parle à Vi.
- La grande dure que tu es ne supporte pas d'avoir des émotions, hein. Ca rend confus, et c'est dur de comprendre ce qui se passe, n'est-ce pas ? Plutôt que de t'en prendre à moi, va parler à notre amie. Lâche toi un bon coup, et tu verras ce qui se passe.
Ses derniers mots sont moins virulents, plus doux, plus tristes aussi.
- Mais ne t'en prends pas à moi quand je ne l'ai pas mérité. Ça n'arrive pas souvent, il est vrai, alors n'en rajoute pas une couche, d'accord ?
Enfin, il conclut, avec une forme de sévérité étonnamment pas pédante pour un sou. Ici, Talis ne s'exprime pas en tant que professeur, ce n'est pas une élève qu'il a en face de lui. Ses mots sont ceux... d'un ami, ou en tous cas d'un camarade, d'un frère d'armes, aux objectifs proches, si proches qu'ils convergent souvent en une mission commune.
Grincheux, à raison vu sa situation, il rajoute pour finir un petit:
- La prochaine fois, excuse ou pas, je te mets un coup de marteau.
Sam 29 Jan - 17:57
VI
PILTOVER
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Elle était si facile à provoquer, si facile à énerver. Elle avait une faille, un point faible qu’ils connaissaient tous les deux si bien. Elle s’en veut immédiatement, d’avoir réagi de la sorte et elle lève les yeux au ciel à l’utilisation de son nom complet, resserrant son emprise sur le col bien plié du Piltovien.
Son cœur bat vite alors que son regard ne quitte pas le visage placide de Jayce. Il ne trahis quasiment aucune émotion. Et si lui l'avait vu, était il possible que Caitlyn… non. Secouant la tête, elle le lâcha aussi rapidement qu’elle ne l'avait attrapé. Écoutant les phrases avec l’air d’une enfant boudeuse. S’il attendait des excuses, il ne les aura pas sur l’instant. De toute manière il parle encore, incapable de se taire ?
JE SAIS. JAYCE TU ES LE HÉROS DE PILTOVER ET TU N’AS PAS LE TEMPS.
Elle le cria alors qu’il continuait de parler, “en première ligne” comme si elle ne l’était pas elle non plus. Elle s’en pris une, mentale, violente. Reculant d’un pas, elle secoua la tête. Il avait dit cela avec une telle simplicité, une telle facilité. Le prénom est lancé encore et elle remonte son regard sur lui, mauvaise, mais au fond, ce n’est pas contre lui qu’elle en a, mais contre elle, contre son impulsivité, sa couardise.
Arrête.
Mais il n’arrête pas, il continue, et ça fait mal dans le fond. Pourquoi fallait-il que lui dise cela, elle voulait juste disparaître et ne pas entendre les vérités si dures. Croisant les bras, boudeuse mais surtout écarlate de honte Vi baisse les yeux.
Je te présente mes excuses.
Ces mots semblent lui arracher la bouche oui, elle n’aime pas être désolée, elle n’aime pas s’excuser. Mais il a raison sur toute la ligne et elle ne peut le nier. Elle aurait pu envoyer tout valser d’un geste, partir comme elle en avait la fâcheuse habitude mais elle ne pouvait décemment pas. Remettant la veste du Piltover dans sa position initiale d’un geste, elle n’ose cependant pas croiser son regard.
Tu as raison je n’avais pas à m’en prendre à toi. J’aime pas quand tu as raison Jayce. Ça me donne envie de te faire avaler ton marteau.
Il la menace un peu avec ce dernier, et peut être est ce qu’il faut pour relativiser le moment et la chose. Comment sait il ? Comment . Incapable de penser que cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, impenssable même pour elle. Elle aurait pu prendre tout cela plus à coeur, avec violence, mais elle connaissait bien Jayce, depuis des années ils se chamaillent pour différentes raisons plus stupides les unes que les autres, sans pourtant avoir de réels différents l’un avec l’autre. Et pourtant la jalousie revient un peu.
Je suis pas sûre que ce soit une bonne idée d’en parler en ce moment, avec tout ce qui se profile.
Non, elle n'était pas assez courageuse, pour le moment. Mais peut-être était-ce nécessaire au fond. Il n’y a jamais de “bon moment” et elle l’apprendra à ses dépends.
M’assomer avec ton engin non plus d’ailleurs.
Son rire ne peut s'empêcher de se faire entendre alors qu’elle replonge son regard sur la vue que leur offre la ville en éveil.
Tu sais quoi Jayce ? Nos prises de bec et disputes me manqueraient. J’aime bien me battre avec toi. Dans tous les sens du terme.
Un aveu matinal, ponctué d’une légère jalousie.
Même si tu as peur de te battre contre moi
Le sourire qui accompagnait cette phrase était provocateur, un peu, mais elle cherchait surtout à oublier ce qui venait de se passer, ce qui l'avait secoué. Vi cherchait au fond à montrer que malgré le discours qu’elle avait plus qu’entendu et intégré, rien ne change.
Jeu 3 Fév - 8:37
Jayce Talis
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Vi
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Le moment est venu de se taire. Jayce le sent, Jayce le ressent. Ajouter quoi que ce soit pourrait faire exploser la poudrière qu'il a lui-même pris la peine de remplir à ras-bord. Ce n'est pas ce qu'il veut. Alors plutôt que d'ouvrir sa grande bouche, il la garde close; Vi a encaissé, c'est son tour de se vider. Ce qu'elle fait avec une rage incroyable, et beaucoup d'émotions. Les mots de la jeune officière sont puissants, portés par un profond mal-être, par la sensation partagée de ne pas être capable, de ne pas être assez. Cela ne dure guère, mais a de quoi impressionner.
Un nouveau silence fait suite, caressé par les courants d'air chauffés au soleil matinal. D'ordinaire, si quelqu'un venait le saisir au col pour tenter pareille intimidation, Jayce se serait braqué. Pas beaucoup, puisqu'il comprend le besoin de chacun d'extérioriser ses soucis, surtout en des temps aussi stressants. Mais assez pour mettre fin à toute conversation.
Ici, ce n'est pas le cas. Ici, le scientifique trouve qu'il n'y aurait pas de meilleur moment pour percer ce vilain abcès qui gonfle entre eux. Purifier la situation, nettoyer les chairs meurtries de leur relation, et permettre une belle cicatrisation à l'ensemble.
Pour ça, il n'y a pas vingt mille solutions.
- Allez, viens là.
L'affection et l'intimité. D'ami à ami, parce qu'au final, c'est ce qu'ils sont l'un pour l'autre, même s'ils ne se l'avoueront jamais. Même si ce sera toujours différent des relations "normales" avec Caitlyn, par exemple. Là, baigné par la lueur encore rosée du matin, Jayce écarte les bras et agite les mains.
Une proposition de gros câlin, autant pour Vi que pour lui. Il sait que la zaunienne n'est pas quelqu'un de très doux dans sa manière d'être tactile. Elle est du genre à mettre deux coups de poing pour montrer sa sympathie, et un coup de tête lorsqu'elle est amoureuse. Mais là, le scientifique ne lui laisse pas beaucoup de choix. Pour sortir de cette situation lourde à vivre, c'est l'embrassade ou l'embrassade, point.
- J'ai été rude moi aussi, pardonne moi.
Il ne s'excusera pas d'avoir dit la vérité, oh ça non. La taire a causé trop de problèmes, jusqu'alors. La manière de l'avoir énoncée aussi brusquement, en revanche, pourrait avoir été plus douce, moins guidée par les émotions. Cela, il le regrette un peu. Même si ça ne l'empêche pas d'insister sur son point, pour le bonheur commun de ses deux drôles de dames.
- Il n'y a pas meilleur moment pour en parler que les situations de crise, Vi. Avant, les choses vont bien. Après, on ne peut pas être sûr d'en être encore capable. Et... cela a tendance à apaiser l'esprit, aussi.
Un souvenir remonte, semblant appartenir à une autre vie, à un autre Jayce. La première fois qu'il a autant aimé. La première fois qu'il s'est senti autant aimé. Mel. Une larme roule sans qu'il s'en aperçoive. La blessure est ancienne, mais toujours sensible. Vite, un moyen de changer de sujet.
- Qui sait, ce sera peut-être toi qui trouvera la solution à tous nos problèmes, une fois débarrassée de ce poids, hé !
Ce serait étonnant, mais qui sait ? Les idées de génie ne sont pas propres aux gros cerveaux. Une simple fulgurance pourrait suffire à sauver le monde, peu importe sa provenance. Toutes sont bonnes à prendre, même si imaginer Vi en blouse devant un grand tableau noir a de quoi amuser. Alors il lâche un petit rire, encore renforcé par le sacré sous-entendu qu'il saisit au vol.
- Le poids de ce que tu as sur le cœur, hein, pas celui de mon "engin".
Il ne l'avouera bien sûr pas ici, mais ces chamailleries... il y tient lui aussi. C'est toujours bon enfant, simple, sans complications dans un monde qui en amène de plus en plus au fil des jours qui passent. Violet est une bouffée d'air frais, chose assez ironique s'il en est. Pis elle est sympathique derrière ses atours d'ours bourru, la boxeuse. Même si prompte à prendre la mouche pour tout et n'importe quoi. Une source inépuisable de divertissement, en somme !
- Peur de me battre, moi ? Contre toi ? Noooooon, ma mère m'a juste assez bien éduqué pour ne pas frapper les handicapées, c'est tout.
Ven 15 Avr - 10:24
VI
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Elle a tout dit, balancé. Les barrières sont tombées et les paroles ont affluées sans vraiment qu’elle réfléchisse aux conséquences qu’elles pouvaient avoir. Si des gens entendaient leur discussion cela pourrait avoir un impact désastreux, encore un causer par l’enforceuse. Mais non. Son souffle est en peine, et son regard ne quitte plus Jayce dont l'arrière-plan rend la scène quelque peu magique. L'abcès était crevé, et comme on aurait pu s’en douter, il n’y avait rien. Rien qui expliquait leurs luttes enfantines.
Son regard quitte finalement le Piltovien quelques secondes alors que ses mains tiennent sa nuque, elle s’en veut un peu. Mais son air coupable disparaît bien vite lorsqu’elle voit le geste de Jayce, et ses mots. Un fin sourire étira ses lèvres et elle s’approcha, le serrant dans ses bras avec toute sa force brute. De toute manière, elle n’avait pas le choix.
- Je ne te pardonne pas. Tu va faire quoi ?
Au fond, il n’y avais rien à pardonner, rien à dire pour ce qui venait de se passer. Ils avaient peut être passer trop de temps à ne pas dire les choses, et la soupape avait été ouverte. Une odeur de café, de poussière et de papier, cela lui allait bien au jeune homme, c’était presque réconfortant, même si elle n’était pas embrassade et étreinte, il n’étais pas si désagréable de prendre son ami dans ses bras. Bien sur elle n’avouera jamais qu’il est son ami. Mais c’est une autre histoire.
Une chose ne changera jamais, l’agacement de Vi pour ce dernier. Il avais raison. Il n’y a jamais de meilleur moment, jamais de “bon” moment pour parler des choses.
Je ne suis pas sure que cela pourrait apaiser tous les esprits.
Non, Vi a du mal à imaginer son esprit en paix, mais il est vrai que leur discussion a été au fond bénéfique, alors malgré ses mots elle hoche la tête. Et heureusement que le sujet change, et même si c’est une phrase totalement improbable qui passe les lèvres de Jayce, elle a le mérite de les faire sourire tous deux.
- Qui sait. Rien n'est impossible.
Non, rien n’est impossible. Mais pourtant Vi cherche la fuite à ces sujets douloureusement trop sérieux et le sous entendu est parfait.
Non, je laisse ca pour d'autres. Mon coeur est déjà pris et trop lourd pour avoir à supporter encore ton engin.
Le clin d'œil est facile, et le sourire anodin.Et pourtant c’est dans ses poings qu’elle tape alors qu’elle lance une énième pique. Se battre, ils savaient si bien le faire, taper Jayce ? Un plaisir rien que d’y penser, même pour un entraînement, tant qu’il reste dans son camp car elle n'aurait pas envie de devoir lui faire face, à lui et son engin Hextech.
- Tu sous-entends que je suis une handicapée ?
Elle n'oserait pas faire une remarque sur la “bonne éducation”, ce serait se tirer une balle dans le pied. Mais en quoi était elle handicapée ? Du coeur, certainement, mais elle ne le vois pas.
Je suis certaine, qu’au combat, j’aurais un avantage sur toi. L’éduqué.
S’étirant un peu, elle recule finalement, toisant le combattant. Il fallait faire ça, un jour.
Mais ce n’est ni l’endroit, ni le moment. Peut-être une prochaine fois ?
C’était une réelle proposition, un entrainement, un moment de défoulement différent, loin des toits de la ville et plus proche de la normalité.
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Jeu 9 Juin - 14:19
Jayce Talis
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Vi
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L'embrassade aurait de quoi perturber le plus stoïque des hommes. Même Darius, la Main de Noxus, réputé pour sa sévérité, serait ébranlé par pareille effusion venue de Vi. Jayce l'avait proposé sans trop y croire, et doit maintenant la subir. L'instant est beau, surtout sur ce toit, surtout sous ce soleil renaissant, oui. L'instant est bon ? Rien n'est moins sûr, tant la poigne de la policière se révèle brutale.
- Ce que je vais faire ?
Heureusement qu'elle ne dure guère, rompue par quelques mots propices à un petit rire, auxquels l'académicien répond dans la foulée, sans s'abandonner à la tendresse, sans oublier leurs petits tacles ô combien divertissants.
- Ne pas m'habituer à tes câlins, déjà. Un autre suffirait pour tordre définitivement ma colonne vertébrale, outch.
Puis il s'écarte un peu en pouffant, un sourire enthousiaste aux lèvres. Enthousiaste non pas à l'idée de perdre toute forme humaine à cause de l'étreinte d'ours de son amie (qui n'est officiellement pas son amie, tenons le nous pour dit), mais à cause de ce qu'il lâche ensuite, ravi comme tout.
- Et te pousser à ouvrir ce cœur déjà pris, bien sûr !
Vi et Cait, c'est évident comme le nez au milieu de la figure, n'en déplaise à certaines Zauniens cyborgs surmodifiés. L'une est calme comme l'eau, l'autre enragée comme le feu, mais elle partagent au creux de leur poitrine un cœur similaire, forgé par un courage exemplaire, par une inébranlable volonté.
Alors Jayce répond tant au doute voilé de son amie qu'à sa propre proposition: caser ses deux plus proches amies ensemble, avant qu'il ne soit trop tard.
- En effet, rien n'est impossible. Surtout à Piltover. Surtout avec l'Homme de Demain.
Un peu de fausse vanité, ça fait toujours rire le marteleur, même si, au fond de lui, il croit autant en son génie qu'en son inutilité. Zaun, Viktor, la criminalité, la menace de Noxus, les limites de ses inventions... autant d'épines dans son flanc, de raisons de tempérer son ego. Quand il y parvient, bien sûr.
- Handicapée émotionnelle, ça, c'est une certitude. Regarde toi, on croirait que tu vas exploser de l'intérieur ! Pour le reste, en revanche... j'ai l'impression que tu te débrouilles pas si mal. Assez, sûrement, pour que le match que tu me promets ici soit intéressant.
Mer 29 Juin - 10:59
VI
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Haussant les épaules aux mots de Jayce, un sourire carnassier et amusé étira cependant ses lèvres. Il avait voulu un câlin,avait-il oublié que ses poings, et bras par extension, étaient fait pour taper plus que pour étreindre ?
Je suis certaine que tu ferais un magnifique fauteuil Hextech pour l’occasion.
Mais en vrai, l’instant étrange et à ne pas raconter qui venait de se produire avait relâché la tension qui envahissait ses épaules. Et cela même après la remarque de l’académicien qui a le don de faire disparaître un instant son sourire.
Voila une quête pour un homme d’envergure alors.
Non, elle ne dira plus rien sur son coeur, n’avouera pas qu’elle en a un non plus, faut pas rêver. Et pourtant ils gagneraient tant à être des amis, des vrais, à l’avouer déjà. Mais ce n’est pas le programme prévu pour cette matinée ensoleillée. Le soleil brille de plus en plus fort, nimbant le toit d’une lumière réconfortante. Et pour un peu ce n’est plus Jayce à côté d’elle, mais ces affiches que l’on voit partout avec son portrait. L’homme de demain, ne peut empêcher le rire de franchir ses lèvres en le regardant parader ainsi.
Me ferais-je arrêter si je te bats alors ?
Aie. Outch. Pire qu’un uppercut la remarque de Jayce. Pire qu’un démon dans son armure dorée.
Aie.
Son air outré ne reste pour autant pas longtemps.
Cela fait longtemps qu’on repousse ce match. Il faudra qu’on le fasse.
Quittant du regard le piltovien elle lance un regard vers la rue en contrebas. De plus en plus animée, de plus en plus remplie et animée. Peu à peu le silence matinal se remplit du bruit ronronnant et ronflant de la ville. Elle ignora consciemment le reste de la phrase, mais c’était entendu entre eux.
Mais un autre jour. Et certainement pas sur un toit.
Le temps avait passé plus vite qu’elle ne l’aurait cru, et si à son grand étonnement elle aurait bien passer plus de temps à échanger des piques avec celui qu’elle appelait ennemi, elle avait aussi d’autres missions et personnes à retrouver.
Crois tu que je survive longtemps si j’arrive avec beaucoup de retard ?
Lui lançant un regard amusé, la cogneuse s’étire un peu avant de s’approcher du bord du bâtiment. Caitlyn allait-elle réellement faire une remarque ? Peut être, elle le saurai en arrivant.
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