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Convergence - Loreleï

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Dim 28 Nov - 14:11
Zaïvan Medarda
PILTOVER
Zaïvan Medarda
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Convergence

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Dans les draps de soie c'est un esprit embrumé qui émerge des songes agités, corps comme endolori alors que lentement tu reprends conscience de l'univers t'entourant, étire et craque alors que ton corps s'allonge sous le réflexe d'une habitude, léger grognement alors tu relâche la tension de tes membres étirés pour doucement te redresser. Sommeil troublé qui agite et perturbe tes nuits depuis de trop nombreuses années, iris dorés où flotte cet étrange air d'inhumanité pour contempler la baie vitrée où l'aube pointe sur la cité du progrès.

Soupire fatigué pour s'extirper de tes lèvres alors qu'après quelques minutes tu te lève enfin, nudité qui se dégage des draps luxueux pour arpenter le sol froid dans un frisson qui finit de tirer de ta léthargie. Un miaulement qui retentit alors que la vibration d'une énergie très familière vient caresser tes mollets, précieux déjà en activité, suivant ton rythme alors que déjà tu rassembles tes pensées. Besoin de s'occuper, esprit préoccuper par une quête qui n'a déjà que trop duré, recherche d'un mythe auquel tu t'accroches dur comme fer malgré les années à le chercher sans succès. Cambrure naissant dans un dernier étirement alors que tu t'engouffres dans la salle de bain, contact de l'eau pour finir de vivifier ton esprit de son contact chaud et rassurant, pureté que Piltover avait gagné au détriment de là d'où tu venais, de cette ville devenu marée de résidu toxiques et pollués, corps décharnés que les effluves et le schimmer rongent un peu plus à chaque instant.

Une pensée pour t’écœurer alors que tu secoues la tête, conscience de la chance qui t'avais bercé, une pointe de culpabilité pourtant pour te caresser, plusieurs semaines maintenant alors que c'était à corps perdu que tu avais arpenter les rues de ta cité natale. Monstrueuse Zaun avalant les âmes. Questions posées en quête d'informations, des informations bien maigres, inexistantes même alors que si nombre saluez et priez la protectrice de Zaun de leur venir en aide, tu n'avais rien appris de plus que ce que tu savais, noyé dans ses effluves t'empêchant difficilement de capter quoi que ce soit de plus que la putrescence, des visites espacés de quelques jours à chaque fois alors que tu étais bien incapable de supporter trop longtemps l'air pollué. Précieux s'étant bien vite acclimaté à la riche Piltover, précieux à l'image de l'esprit avec lequel tu étais lié, félin maître d'indépendance et d'arrogance mêlées.

Tes sens spirituels affaiblis alors que cela faisait des années que tu n'avais pas quitter les cités rivales que tout opposait, un échec que tu refusais d'accepter alors qu'encore aujourd'hui tu y retournerais, nécessité d'une volonté guidée par un tourbillon de curiosité et d'ambitions mêlées. Et si tu étais bien incapable de te priver de cette hygiène durement gagné c'est dans des vêtements de pauvre facture que tu dois te résigner à évoluer malgré ta profonde appétence pour le luxe et le doré, te délestant de tes bijoux dorés avec un profond goût d'amertume, pétasse féline que le luxe habite pour la noyer. Tons ternes et sans saveur pour venir couvrir ton humanité, ample et pratique alors qu'il te fallait rester un minimum discret, car de tout ces piltoviens inconscients des réalités, toi plus que personne connaissait les dangers de la souterraine où tu étais né, bas fond où le danger guette à chaque intersection, un simple baluchon contenant des vêtements de rechange, précaution que tu devais prendre au cas où tu n'aurais pas le choix de te laisser aller à ta seconde nature. Secret bien gardé alors que dans les rayons du soleil naissant tu émerges dans les rues de la cité du progrès, gonflant tes poumons d'air pur tant que tu le pouvais, peu de monde dans les rues alors qu'il est encore tôt, capuche rabattu sur ta crinière brune alors que frontière se dessine déjà, un sourire que tu adresses aux félins bleutés évoluant à tes cotés, une caresse perdue que tu leur donnes, pure réflexe que l'habitude porte pour toi qui les voyait depuis toujours dans une ville où personne -ou presque- ne le pouvait.

Un soupire, préparation d'une mise en condition alors que déjà tu attends la transition, convergence de deux mondes si différents alors que tu montes dans l'un des convoyeurs servant à la jonction, descente entamé pour l'entresol où déjà tu peux ressentir l'air vicié dérangeant ton nez délicat ayant perdu l'habitude de le côtoyer. Une grimace pour se dresser sur ton visage, crachote même doucement par pure réflexe, t'attirant les regards interloqués des quelques âmes descendant à tes côtés. Un temps comme suspendu alors que finalement la destination se dessine, tes pas quittant les convoyeurs pour se mêler à la foule bien plus vivante des entresols, une discrétion pour te mener à une cachette que tu avais pris l'habitude d'utiliser, recoins d'une crevasse dans les falaises où tu prends soin de dissimuler ton baluchon sans attirer l'attention. Une attention que ignores pourtant avoir déjà attiré alors que tu t'élances dans la foule des bas fond, te noie dans la masse des âmes désespérées où gronde la misère d'une cité convergence.

Convergence de deux mondes sur le point d'entrer en collision dont tu ignores l'imminence, triste ignorance que Piltover inflige à ceux qu'elle choisit d'enrober de ses délices.
A ceux qui vendent leur âme au diable.


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Dim 28 Nov - 16:58
Lorelei
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Sueur, moiteur confortable et souffle chaud. Les yeux encore lourds de sommeil, l’esprit toujours délicieusement embrumé, la baronne caresse du bout des doigts le torse de son compagnon d’une nuit. Plaisir sensuel qu’un acte si simple à l’égard d’un quasi inconnu. Rencontre hasardeuse, la nature impertinente et provocatrice de l’homme l’avait séduite et, elle ne s’était pas refusé un tel plaisir. Elle ne se refusait aucun plaisir lorsqu’elle pouvait se le permettre. Acte imprévus, imprudents d’aucuns diraient. Mais à Zaun elle était puissante, refusait de craindre quoi que ce soit, vivant pleinement. Sans aucune concession. Le luxe n’était pas un plaisir ni un besoin. Non, Lorelei n’avait que faire du luxe, vivait sans celui-ci. Mais elle était une baronne de la chimie et, refusait de laisser ses choix être guidés par qui que ce soit. Alors, pour une nuit, comme cela lui arrivait régulièrement, elle n’avait pas hésité un instant.

Quelqu’un frappe à la porte. Immédiatement sa main se porte sur son pistolet tandis qu’elle, se dirige prestement, sans un bruit dans l’encadrement de la porte. Elle ne craignait rien, son instinct la guidant toujours, peu importe l’état dans lequel elle pouvait être. La torpeur laissant place à l’adrénaline. Désolé du dérangement patronne mais, l’fouineur est r’descendu..  La tension disparaît alors qu’elle entend la voix de ses hommes, un sourire se dessinant sur son visage. J’arrive. S’habillant rapidement, elle ne jette même pas un regard à son partenaire d’une nuit. Il s’agissait d’une nuit et la baronne ne comptait pas aller plus loin, n’allait jamais au-delà. Se laisser aller au plaisir était une chose mais,  la banalité d’une relation régulière l'écœurait au plus ou point.

Vraiment, tu pue l’sexe. Eclats de rire. Marchands dans les rues, quelques regards s’attardaient sur la femme et les quelques gros bras qui l’accompagnaient. Sans dec’! J’ai pas pris l’temps d'me rincer! Rires goguenards. L’odeur musquée de la sueur et du plaisir tendait à coller à la peau si l’on ne s’en débarrassait pas. Et Lorelei n’y accordait aucune importance. Après tout le fiel de Zaun collait aussi à la peau, odeur de métal, d’huile et de produits chimiques. Et impossible de s’en débarrasser. Alors le parfum d’une nuit sensuelle? Pourquoi y prêter attention. Son compagnon d’un soir avait au moins la chance qu’elle emmène avec elle un souvenir de lui, aussi éphémère soit-il. Mais st’imbécile est redescendu alors… Levant les yeux au ciel, la question se posait sérieusement. Était-il inconscient? Savait-il ce qu’il faisait vraiment? Agissait-il pour les Medarda? Cherchaient-ils à la provoquer? Qu’est-ce qu’ils désiraient?

Le gars est vraiment chelou par contre… Ou alors il agissait de son propre chef. Voulait-il jouer les justiciers? Ou alors cherchait-il à déterrer les sales petits secrets de Glimer Industries pour en profiter? Dommage pour lui, ils ne dissimulaient rien de compromettant qui pouvait menacer Piltover. Lorelei n’était pas assez idiote pour ça. Après tout, la baronne avait profité de certains vides provoqués par la cité rivale. Elle avait conscience que les piltis étaient tout aussi coupables, voir plus, que les zauniens, prêts à tout pour se protéger. Pour ne pas à avoir à assumer leurs crimes passés. Alors rien n’était jamais écrit quant à ses véritables objectifs. Ni les autres barons ni les piltis ne devaient découvrir ce qu’elle cherchait vraiment, à quel point elle tissait sa toile depuis vingt ans. Ouais j’ai lu les rapports. Encore un qu’a pas toutes les lumières la haut.


Et il s’agissait là d’un euphémisme. Déjà, c’était pas juste un pilti. C’était un pilti originaire de Zaun. Les profils avec lesquels elle avait toujours le plus de mal. D’aucuns diraient des traitres. Pour elle, il s’agissait généralement de lâches. Trop heureux de troquer la crasse du puisard contre le stupre de la cité du progrès. Puis il y avait les exceptions. Les idéalistes naïfs, qui l’exaspéraient au plus au point, lui donnant envie de les cogner pour les réveiller de leur bêtise. Et les infiltrés, ceux qui se fondaient dans la société pilti, parfaits fantômes. Ceux-là, elle en avait quelques-uns au sein de sa tribu. Des informateurs, des yeux et des oreilles, voyant et écoutant pour elle, l’informant de tout ce qu’ils pouvaient apprendre, du moindre détail. Elle les respectait. Exposés à la tentation corruptrice d’une cité à la paix illusoire, restant fidèle à leur véritable ville. Ayant sacrifié des années pour s’intégrer tout en protégeant leur cœur.

Et si l’homme qu’elle traquait était un de ces fantômes? Au service d’un autre baron… Si tel était le cas, ce serait la guerre car, cela voudrait dire qu’un baron avait dépêché un infiltré pilti jusque chez elle, un infiltré chez les Medarda. Lorelei était patiente, ne s’en était jamais pris aux autres barons encore en vie, cherchait à s’accorder avec eux autant que possible. Elle ne les menaçait pas, évitait de trop les concurrencer, cherchant à s’entendre au mieux avec eux…

Mais le type était bizarre. Ses yeux et ses oreilles en haut lui avaient rapporté des comportement anormaux. Il parlait seul, semblait caresser des fantômes lorsqu’il était seul. Lorsqu’il croyait être seul. Soit quelque cases manquaient, soit il y avait véritablement quelque chose. Le monde était grand, étrange. La possibilité qu’il puisse être un mage n’était pas à exclure. Toujours envisager toutes les possibilités. Dans tous les cas, elle était bien décidée à se charger du cas elle même. Elle guidait par l’exemple et refusait d’exposer un de ses hommes à la colère des Medarda. Au pire, elle pourrait seule assumer les conséquences de ses actes. Protéger la tribu avant tout.

Là. Un de ses hommes lui désigna celui qu’elle cherchait, marchant dans une rue passante tranquillement. Habillé avec des vêtements parfaitement adaptés à l’Entresol. Ca n’était pas stupide, il y avait suffisamment de monde pour calmer les envies de kidnapping en général. L’endroit où certains piltis aimaient aller s’encanailler. Après tout, l’Entresol était un endroit relativement sûr lorsque l’on ne s’égarait pas dans les ruelles sombres. Dommage pour lui, la baronne n’avait aucun problème avec ce type d’action bruyante. Au contraire.

Se fondant dans la foule, ses hommes déjà dispersés, elle se dirigea vers lui sans hésiter, se déplaçant au rythme typique d'un individu pressé. Invisible dans la foule, capuche sur la tête pour ne pas se dévoiler trop tôt. Arrivée juste derrière lui, légèrement décalée comme pour le doubler, elle fondit sur lui. Coup de pied brusque derrière les genoux, il bascule en avant. Son bras droit s’enroule autour de sa gorge tandis qu’elle l’accompagne, plaçant un genou dans son dos, appuyant. Circulez! La baronne Lorelei à deux mots à dire à ce type! Avec habitude elle resserre sa prise, l’étouffant tandis qu’arqué au sol il ne peut reprendre son souffle. De son autre main, elle bloque sa vue, ne lui laissant aucune chance de comprendre ce qui se passe.

Quelques secondes passent alors qu’il tente de se débattre en vain. Muscles bandés Lorelei pèse sur lui de tout son poids. Ignorant tout ce qui peut se passer, concentrée sur une tâche simple mais exigeante. Le neutraliser sans le blesser de manière trop marquée. Personne n’ose réagir suite à la mention de la baronne. Connue pour faire un exemple de ceux qui menacent sa tribu et, habituée aux actions directes aux yeux de tous. On la sait impitoyable lorsqu’il est question de tout ce qui lui appartient, ne s'arrêtant devant rien. Puis le corps se fait inerte, elle maintient la pression quelques secondes. Le relâche. Alors qu’il s’effondre, tandis qu’elle se redresse, la baronne lui donne quelques légers coups dans les côtes. Sans réaction, assurée qu’il ne fait pas semblant elle siffle, ses hommes arrivant.

Alors seulement Lorelei prend conscience de quelque chose d’anormal. Des sifflements… Non... Des feulements… Alors c’était vraiment un magicien? Tendue, prête à réagir à la moindre menace, elle reste aux aguets, attendant une attaque qui ne vient pas. Après quelques instants, voyant que rien ne se passe elle décide alors de ramasser le corps, le mettant sur une de ses épaules. Inutile d'essayer de comprendre qu'elle que chose sans information viable, elle se contente de ne pas oublier ce détail étrange. Merci à vous pour votre non intervention! J’ose espérer n’avoir bousculé personne! Et impassible, elle s’en va tandis que deux de ses hommes interviennent pour calmer les zauniens surpris. Des coups à boire seront payés, des invitations au Playground offertes, les esprits rassurés et apaisés.

Moins d'une heure plus tard la voilà dans les tréfonds de Zaun, dans les égouts. Lieu insalubre ou vapeurs toxiques et chimiques empoisonnent l’air ambiant. Ici la plupart de ses hommes portent des masques à gaz, s’assurant de ne pas trop souffrir de la pollution. Le fouineur aussi, la baronne ne tenant pas à trop l’empoisonner avant qu’il ai parlé. Attaché à une chaise, des liens étroits et serrés, dans une position peu confortable, il commence à se réveiller. Quelques instants plus tard, il a repris connaissance. La pièce est étroite, sombre, la seule sortie gardée par deux hommes à la stature imposante. Face à lui, une autre chaise vide.

Bien! Vu que notre invité surprise s’est réveillé, on va pouvoir bavarder! La baronne surgit de derrière lui avant de s'asseoir en face, le carmin de ses yeux brillant avec intensité sous l’effet de la pollution. Son regard se plantant de celui de son interlocuteur, Lorelei lui retire alors son masque, l’exposant aux vapeurs toxiques. Alors, à qui avons nous affaire?

Bien que sa posture soit désinvolte, il est difficile de ne pas remarquer qu’elle ne porte pas de masque. Difficile d'ignorer ses tatouages luisants alors que les manches de sa chemise sont relevées. Il est aussi compliqué de louper le couteau papillon avec lequel elle semble jouer distraitement d’une main. Manœuvre d’intimidation classique.


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Jeu 2 Déc - 16:23
Zaïvan Medarda
PILTOVER
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Dans les foules tu t'engouffres, pas te portant pour te noyer dans l'immensité, de ces anonymes qui foulent le sol d'une terre qui n'en que faire, âmes damnées au profit de la glorieuse cité du progrès. Nostalgie et remords pour t'assaillir dans les relans nauséabonds d'une cité qui t'avais vu grandir. Un vague pour perdre ton esprit que seul les feulements soudain de tes pressions viennent briser, trop tard alors que la douleur vient brutalement s'abattre au niveau des genoux, brutal et violent alors que tu vacilles sous son impulsion, chute en avant, genoux pour heurter violemment le sol sans que tu n'aies le temps de comprendre le pourquoi du comment.

Quelques secondes avant que le corps étranger s'impose, bras venant enserrer ta gorge aussi brutalement que tu avais chuter, incompréhension et panique pour s'emparer de ton être, instincts de survie s'éveillant alors que tes iris se fendent du jaune iridescent, topaze se fendant d'une nature féline alors que ton souffle vient à manquer, t'empêche de feuler sous la violence de l'agression. Feulements retentissant pourtant à l'unisson alors qu'il s'élève de la foule s'écartant, nul âme pour intervenir, nul âme pour te sauver de ce qui vient te frapper alors que tes précieux s'agitent, bien incapables de se manifester physiquement en cette terre que les esprits ont abandonné depuis longtemps. Le sentiment d'une fin imminente, instincts débordant alors que tu te débats, furie déchainée dont les mains tentent d'agripper, que les ongles tentent de lacérés, ersatz de griffes naissants n'ayant pas le temps de s'achever alors que déjà l'inconscience te happe, faut d'air à respirer. Métamorphose n'ayant pas le temps de s'opérer dans la violence d'une opération savamment orchestrée.

Silence et obscurité, néant d'une vision qui se trouble pour finalement s'en aller. Un temps bien incapable d'être compté alors que c'est vaseux, le corps encore endolori de l'assaut qu'il a subit que ta conscience émerge à nouveau, faiblement flou pour te noyer, sensation d'un quelque chose emprisonnant ton visage alors que le doré de tes iris s'impose faiblement. Une voix féminine pour retentir, mots troubles que tu ne comprends pas vraiment alors que ta conscience émerge à peine, nouvelle violence pour te marquer alors que la gêne sur ton visage disparait, masque que l'on t’ôte et que s'infiltre la putrescence d'une odeur te donnant la nausée, réveil des plus brutales si il en est alors que ta vision s'éclaircit pour découvrir le visage te faisant face dans une quinte de toux brutale. Inhumaine alors que tes yeux topazes croisent le carmin sanglant de celle qui se tient assise devant toi. Des yeux pour la détailler une fois l’asphyxie passé, une accoutumance difficile à gérer alors que tu es à deux doigts de vomir les restes de ton dîner, une accoutumance de celles que l'on supporte à peine alors que mots s'imposent à tes oreilles. Panique et perdition que tes précieux viennent chasser alors que leur vision s'impose à ton regard, qu'ils sont là, prêt de toi malgré leur silence.

Émerge définitivement alors que la lame papillon se distingue, feulement comme instinctive réaction pour s'échapper de ta gorge alors que tes iris se fendent pour révéler leur nature féline sous l'impulsion des instincts t'enserrant. Survie pour s'imposer alors qu'elle reste là à te fixer, humanité pour reprendre le pas sur ton animalité camouflé depuis de si nombreuses années alors que ta voix s'élève enfin, rauque et enrouée par la toxicité de l'air qu'on t'impose de respirer.

" Zaïvan... Zaïvan... Medarda... "

Un léger silence pour flotter, un léger silence pour s'imposer alors que la question tombe, ton corps entier prêt à libérer cette nature qui t'avais jadis sauver, prêt sans se laisser aller à la stupidité d'une action trop rapide, un simple constat, si elle avait voulu te tuer tu le serais déjà. Une curiosité pour te guider, une intelligence pour te sauver, celle des valeurs d'un clan auquel tu appartenais depuis plusieurs années.

" Qui... êtes... vous ? "

Respiration difficile et saccadée alors que la toxicité qui s'infiltre vient prendre ta gorge et ton nez, qu'elle infecte de sa corrosion putride ta trachée, sentiment d'urgence que la cruelle situation provoque, celle d'une vérité pourtant débordante de simplicité au rythme de la sensation de brûlure dans ta trachée, bientôt tu seras bien incapable de répondre à la moindre question. Délicatesse d'un air pur trop longtemps respiré alors que les grognements retentissent à nouveau autour de toi, esprits impuissants et pourtant bien décidés à tout faire pour te protéger.



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Ven 3 Déc - 10:03
Lorelei
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Encore ces feulements. Des esprits? Même en s’étant renseignée, la baronne ne peut que supposer. Et même ainsi ses connaissances étaient plus que limitées, pouvant se résumer à “la nature toxique de Zaun est nuisible pour la plupart des esprits”. Autant dire qu’elle n’était pas plus avancée et, ses chance d’être dans l’erreur étant aussi élevée que ses chances d’être dans le vrai. Juste une supposition hasardeuse sur laquelle elle n’aurait pas misé. Une supposition tentante alors qu’elle aperçoit l’espace d’un instant les yeux du Medarda changer, prendre une nature bestial. Mais hors de question de considérer qu’il est un individu qui peut interagir avec les esprits, se fixer sur cette idée serait le moyen parfait de se tromper. L’idée est donc repoussée, seul est gardé le fait qu’il n’est pas normal.

Lorsqu’il s’exprime, sa voix est celle de ceux qui subissent de plein fouet la toxicité des égouts. Aucun doute, aucun besoin d’en faire plus, aucune raison de la violenté plus que de nécessaire. Les vapeurs de Zaun resteront toujours ses plus grandes alliées de Lorelei. Ce poison pervers et malveillant pour toute forme de vie. Pourtant, dans cette atmosphère que même les zauniens endurcis craignent, elle, est à son sommet. Elle perçoit son coeur, battant avec force et vigueur, dans ses veines, le fiel de Zaun qui l'apaiserait presque.

Point positif, il ne tenta pas de mentir, révélant qu’il était un Medarda. Était-il honnête? Ou Idiot? Les deux n’étaient pas incompatibles. Ou alors, souhaitait-il mettre en avant son appartenance à un clan majeur de Piltover? Un choix qui aurait pu être utile. Après tout, s'attaquer aux clans d’en haut n’était pas forcément la solution la plus sure pour quiconque venait de Zaun. Eternelle preuve que Piltover était loin de reconnaître la valeur de Zaun en tant que cité indépendante. Toujours était-il qu’il avait donné son véritable nom. Bien! En considérant que tu dis la vérité, j’ai au moins le plaisir de savoir à qui j’ai affaire. Si tu mens par contre… Elle ne termina pas sa phrase, arrêtant de jouer distraitement avec son couteau, menace silencieuse et explicite. Elle savait qu’il était au moins honnête sur ce point.

La question de Zaïvan cependant déclencha chez elle un rire, amusé. Amusé mais menaçant. Vraiment? Il ne savait pas qui elle était? Il s’était promené sur son territoire sans avoir la moindre idée de qui elle était? Ou alors peut-être n’avait-il pas fait ses devoir correctement. Peut-être qu’il ne savait pas à quoi pouvait ressembler la baronne. Après tout, la baronne ne portait pas cette fois le genre de tenue attendu d’une personne de son… statut. Certes une chemise mais, celle ci reste basique, simple. Inutile après tout de souiller un habit de qualité dans les tréfonds de la cité. Tu peux m’appeler Lorelei. Son regard était fixé sur celui de son interlocuteur. Il était plutôt mignon malgré la souffrance manifeste qu’il ressentait. Dans d’autres circonstances elle en aurait bien fait son goûter.

Alors, je sais que ça va te paraître douteux mais, t’as d'la chance l’air de rien. Je sais pas encore qui t’as envoyé fouiller dans nos affaires mais… on est pas les pires. Voyant que la pollution des égouts l'assaillait avec force, elle poussa un soupire, se penchant sur lui, lui remettant le masque à gaz avec douceur sur le visage, d’une main habituée. Désolée pour ça, j’ai tendance à oublier qu’en haut, vous avez du mal à tenir plus d’une minute lorsque vous êtes exposés au quotidien des strates les plus basses. Elle se garda bien d’en dire plus, préférant ne pas révéler qu’elle savait qu’il était originaire d’ici. Sa voix, compatissante, ses manières douces tranchaient avec son attitude un instant plus tôt.

C’est ton clan qui t’a envoyé? Puisque si c’est le cas… Piltover joue à un jeu dangereux. Et même si, tout ça était juste ton initiative, ça fait pas un peu double standard? Les zauniens n’ont pas le droit de fouiller dans les affaires des gros bonnets d’en haut mais, l’inverse devrait être toléré? Expliques moi, j’aimerais comprendre.” Elle n’apprécierait pas de comprendre, d’une manière ou d’une autre elle saurait de quoi il en retourne. Lorelei devait savoir à qui elle avait affaire. Elle devait savoir si un autre acteur se mêlait de ses affaires ou non. Qu’elle sache si elle devait se préparer au conflit ou non. Allait-il falloir rappeler qui elle était vraiment? Que contrairement à la plupart des barons elle n’était pas devenue grasse et paresseuse? L'équilibre des forces entre Zaun et Piltover était fragile, elle s'acharnait depuis plus de dix ans à s'assurer que le chaos ne se déchaine pas entre les deux villes. Et, aussi mineur que cela pouvait sembler, un membre du clan Medarda fouillant dans les affaires d'un baron de la chimie pouvait avoir un effet de ricochet dramatique. Garder le contrôle était toujours complexe et dangereux, elle ne pouvait pas se permettre que tout s'effondre. Juste pour un détail.

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Ven 10 Déc - 12:39
Zaïvan Medarda
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Et le rire s'abat, émerge du visage de cette femme qui n'a plus grand chose d'humain, étais-tu drôle ? Une question qui te traverse alors que ce qualificatif n'avait jamais fait partie de tes qualités, une chose qu'on ne t'avais jamais glorifié d'être, au contraire même, question fugace d'un esprit sur le déclin alors que ta gorge en feu ne te permet pas de t'y attarder davantage. Un nom qui est lâché, Loreleï, un bien joli nom pour une femme qui n'avait pourtant rien de charmant au vu de son comportement, un écho familier qui dans le trouble du moment ne te reviens pas pour autant. Respiration bruyante et difficile ponctuée des feulements, tu restes là, immobile alors que la toux te prend, tes instincts primaires en état d'alerte alors que tu dois contenir ta nature animale de jaillir sous la douleur du moment.

Un moment de répit alors qu'enfin ton interlocutrice se décide à reposer délicatement sur ton visage le masque typique des bas fond, ta gorge toujours en feu alors que l'air revient s'engouffrer, un sursaut, un répit gagné alors que tes yeux dorés se posent sur ton interlocutrice, se concentrent alors que c'est un nouveau souffle qui te saisis. Tes pensées retrouvant une forme de constance, se stabilisent alors que cessent les feulements des trois esprits t'entourant. Une concentration nécessaire alors que les mots sont déclarés, conscience pour s'affuter alors que ta posture délicate semble se préciser. Une haute d'en bas, peut-être, probablement alors que tu n'es guère en position de négocier quoi que ce soit ou de faire le difficile. Une gratitude sourde à ce masque te permettant de respirer. Une nouvelle quinte de toux pour dégager ta gorge en souffrance. Un simple mot que tu laisses échapper.

" Merci... "

Formalité mêlée d'une éducation qui n'était pourtant pas la tienne. Une question posée pour venir préciser ce que tu n'avais fais que deviner, elle n'était pas n'importe quelle malfrat des bas fond de la crasseuse et terrible Zaun, non, elle était autre chose, quelqu'un qui apparemment n'appréciait guère que l'on descende dans ses quartiers. Un soupire alors que ta tête se redresse.

" J'agis de mon propre chef, le Clan Medarda est occupé ailleurs et n'a d'ailleurs aucun intérêt à se mêler de vos affaires, quelles quelles soient. "

Réponse sèche et pourtant empreinte de vérité, mais tu le sais, tu le sens, ce que déclares ne suffira pas alors tu poursuis, situation délicate que tu dois maîtriser alors que tu n'as rien à cacher.

" Je suis un érudit du clan. Alors à moins que ces affaires dont vous parlez aient à voir avec la recherche de connaissances anciennes ou la possession d'objets magiques et anciens il n'y a que peu de chance que les Medarda se mêlent un jour de vos affaires, ce n'est pas notre clan dont vous devriez vous inquiéter sur ce sujet. "

Une remarque qui se devait d'être adressé alors qu'enfin le feu dans ta gorge et tes poumons semblent faiblir.

" Quand à moi, ce sont des réponses que je cherche, des légendes que j'entends depuis l'enfance, c'est elle que je suis venue trouvée, celle que je cherche n'a rien d'humain et est le dernier rempart protégeant Zaun de la folie humaine qui l'a toujours plongée dans le malheur et la misère."

Peux t'être en dis-tu trop, peut-être pas, mais la réalité est là, tu n'es guère en mesure de cacher quoi que ce soit dans ta position alors que d'un simplement mouvement de doigts elle peut de nouveau arracher ce masque pour te conduire à une mort des plus certaines.


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Dim 12 Déc - 20:54
Lorelei
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Peu de chance que les Medarda se mêlent de ses affaires? Ce n’était pas d’eux dont elle devait se méfier? La baronne retint un soupir exaspéré. Vraiment? Certes, le centre d'intérêt des Medarda n’entrait pas en conflit direct avec Zaun ou, tout du moins avec Glimer Industries. Après tout, elle était à la tête d’une organisation qui basait le gros de ses ressources dans la production et la vente de drogue mais, aussi dans la production et la pose de prothèses mécaniques. Elle n’était pas versée dans les anciens mystères ni dans les artefacts ésotériques. Des sujets à l’égard desquels elle n’éprouvait aucune curiosité personnelle. Mais vraiment? Ne pas se méfier de ceux qui, avaient fortement contribué à diminuer le transit de marchandises par Zaun? Le rôle des Medarda dans la création des portes du soleil était une raison suffisante pour n’avoir aucune confiance en ce clan. Peut-être que ceux d’aujourd’hui n’en étaient pas à l’origine… Mais ils étaient de Piltover. Pas juste de simples habitants de Piltover mais, un clan de la cité du progrès. Alors faire confiance à des gardiens d'un tel système…

Mais il n’avait pas totalement tort. Les Medarda n’étaient pas un clan qui avait de raison particulière de la menacer directement. Pour autant leur histoire faisait qu’elle ne pouvait faire autrement que de s’en méfier. Ses désirs avaient de quoi être une menace pour le pouvoir des Medarda. C’est pas totalement faux. Sortant une pièce de sa manche, éternel tour de passe-passe, elle jeta celle-ci en l’air. La rattrapant, elle observa la face visible dans le creux de sa main. Sourire. Ton clan n’a pas de raison de venir fouiner dans mes affaires. C’est pas comme si mon entreprise dissimulait la source de son revenu non plus. Si sa tribu ne s’en vantait pas, n’importe qui à Zaun savait qui aller voir pour de la drogue après tout. Mais tu devrais faire plus attention. Comme je l’ai dit, imagine comment serait traité un rat de la basse-ville qui irait fouiner trop près d’un des clans de la haute ville. Haute ville, basse ville. De vieux termes pour parler de Piltover et Zaun. Souvent au détriment de Zaun. Mais si ce terme devait insulter sa ville, elle n’avait aucune raison de se l’approprier comme elle le souhaitait. La baronne n’avait aucune raison de ne pas agir à sa guise.

Se redressant, jouant avec son couteau, elle passe derrière le pilti, se penchant au niveau de ses oreilles. Difficile pour lui de louper la lame s’approchant dangereusement de ses poignets, les effleurant. Mais tu aurais pu plus mal tomber, je n’ai pas pour habitude de m’en prendre aux piltis. Les liens retenant ses mains tombent, tranchés, tandis qu’elle, se baisse, tranchant les cordes retenant ses pieds. Même je ne m’interdit pas de les bousculer un peu. Euphémisme. Lorelei connaît parfaitement la sensation et la panique qu’un étranglement provoque. Excellent outil pour empêcher quelqu’un de réfléchir, limiter l’usage des talents particuliers que nombre d’individus dissimulent. Briser la concentration.

Se rasseyant, la baronne plante son regard dans celui de son interlocuteur. Rubis dilatés et implacables. Je suis prête à croire ton histoire Zaïvan. Elle aussi s’intéressait à la légende après laquelle il courait. Sauf qu’elle n’avait aucun doute quant au fait qu’il ne s’agissait pas d’une légende. Avec l’aide de cet esprit, il serait bien plus aisé de donner un meilleur avenir à Zaun, de se débarrasser de la pollution. Après tout, c’était pour cela qu’elle fabriquait du shimmer en quantité, les déchets toxiques étant la matière première pour cette drogue. Et la raison pour laquelle elle développait des moyens de soigner des ravages du shimmer. Impossible de se passer du shimmer alors autant l’utiliser, faire du problème un élément de la solution non?

Et je vois parfaitement de quoi tu parles. Qu’il s’agisse de cet esprit ou de la folie humaine. Elle n’appréciait pas la manière dont il s’était exprimé sur ces derniers mots. Il était trop facile d’y voir le regard de quelqu’un qui avait pu fuir l’enfer que pouvait être Zaun, qui jugeait à présent la ville. Mais elle ne pouvait pas le contredire pour autant. Elle même était un problème de Zaun. Mais, j’aimerais bien savoir en quoi ça te concerne. Après tout, tu es un pilti. En haut, réfugié au sein d’un clan, pendant que ce sont des zauniens qui meurent dans la pollution. Pendant que les zauniens meurent pour épargner à Piltover la crasse de son industrie…


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Jeu 3 Fév - 11:37
Zaïvan Medarda
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Zaïvan Medarda
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La source de son revenu ? Tu te tais, écoute simplement alors que les choses précisent, ton regard se perdant sur la pièce ayant fait son apparition et avec laquelle celle qui se précisait comme bien plus qu'une simple chef de gang se mettait à jouer. Et ton regard reste figé sur l'objet, le suivant dans ses mouvements, les mots prononcés sont loin de t'échapper alors que la mise en garde voilée est claire et limpide, menace à peine dissimulée et pourtant empreinte de vérité. Tes yeux de topaze passant de la pièce au couteau refaisant son apparition, si il était une chose certaines c'est que cette femme avait le sens du spectacle, ou plutôt de l'intimidation et si tes membres se décrispent légèrement devant le constat évident que la mort t'aurais déjà frappé si elle avait voulu te tuer, tes sens restent pourtant en alerte alors qu'autour de toi tes précieux sont toujours là, impuissants et pourtant rassurants, dissimulés aux yeux du commun des mortels d'une ville où toute spiritualité, ou toute magie semble prohibée au même titre que l'air pur pourtant nécessaire à toute vie sur cette terre. Un sens de l'intimidation et de la mise en scène alors qu'elle disparait, passe ton dos, tes sens aux aguets pour continuer de suivre ses mouvements, sa présence tournant autour de toi, le bruit de ses vêtements frottant, le contact froid de la lame s'approchant dangereusement de tes poignets, une certaine peur toujours présente mais que tu tentes pourtant de dissimuler au mieux alors qu'un nouveau feulement invisible retentit.

Un mouvement sec, une pression qui disparaît alors que les liens restreignant tes poignets tombent, suivis de ceux retenant tes pieds, une tournure prometteuse pour ton avenir, mais méfiance était de mise, jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer alors que tu viens instinctivement frotter tes poignets de tes mains dans un mouvement typique pour tout ceux qui avaient connu pareil situation. Une réponse simple pour une remarque contre laquelle il n'avait rien à redire.

" J'ai en effet eu la malchance de le constater et je vous crois sur parole. "

Prenant garde à tes réactions, à tes mouvements, tu fais le choix de rester assis, pour le moment, faisant simplement craquer ta nuque d'un bruit glauque dans un mouvement de droite à gauche alors qu'elle reprend place devant toi, s'asseyant elle aussi. Un sursaut de lucidité que permet la baisse de la tension et le renouveau de ton air grâce au masque sur ton visage.

" Vous êtes une baronne n'est-ce pas ? "

Une réponse qui n'attends pas réellement de réponse, plus une simple constatation issu d'un sursaut de compréhension.

" Parce que cela devrait concerner tout le monde. "

Un nouveau craquement alors que tu étires tes bras et ta nuque à nouveau, instinctifs alors que tes mouvements rappellent sans le moindre mal les étirements d'un félin au repos depuis trop longtemps.

" Mais il est vrai que là haut la plupart n'en ont que faire, en même temps la plupart n'ont jamais connu Zaun, n'y sont pas nés, n'y ont jamais vécu et parfois n'y sont même jamais allé d'eux-même. Comme si elle n'était pas autre chose qu'une poubelle restant un vaste problème qu'on laisse éloigné. Je suis peut-être un pilti, mais contrairement à eux je suis né ici, mes parents ont vécu ici, sont morts ici, de cet endroit et de sa toxicité qui détruisent tout. Je ne suis plus un zaunite, mais je ne serai jamais vraiment l'un l'un d'eux pour autant, je viens de la pestiféré, c'est une chose qu'on ne peut effacer que Piltover se fera un malin plaisir de toujours nous rappeler, plus encore je ne veux ni le renier, ni l'oublier, plus maintenant, j'en suis incapable et pourtant je mentirai si je disais que je n'avais pas essayer. On n'oublie jamais d'où l'on vient, surtout quand là où l'on vie on prospère sur la putrescence et la misère de ceux qui nous ont vu naître."

Une réalité comme une autre, après tout à quoi cela aurait servi de mentir ici et maintenant alors que l'honnêteté était la seule chose qui pouvait accorder ne serais-ce qu'un peu de valeur à ta vie. Un léger silence avant que tu ne poursuives.

" Mais ce n'est pas la seule raison. Contrairement au reste du monde, ici, comme à Piltover nous avons perdu quelque chose de fondamentale que notre industrie et notre pollution ont détruit, notre terre est faible et presque infertile et a perdu la plupart des êtres qui la protéger jadis, la présence des esprits et de la magie est si faible qu'elle en est presque indétectable, sauf elle, elle est encore là et je sais que je peux la trouver, que je pourrai la sentir si je m'en approchais et j'espère que peut-être, je dis bien peut-être, elle serait la clef pour mettre fin à tout ça et restaurer ce lien qu'on a amputer, qu'un jour peut-être nous puissions retrouver la force et la protection d'une terre que les royaumes spirituels n'ont pas déserté. "

Quitte à y aller franco, autant y aller jusqu'au bout alors que tes yeux de topazes restent figés dans ceux de Loreleï, peut-être te prendra-t-elle pour un fou, après tout à Piltover l'existence même de la magie est parfois même nier par les plus grands savants, une folie bien particulière née du progrès sans but ni discernement.


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Lun 14 Fév - 9:44
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Pour seule réponse quant à la nature de son statut, Lorelei offrit à Zaivan un simple signe de tête. Un mot amusant que celui de baron. Comme pour manifester une forme de noblesse, héritée ou méritée. Encore plus amusant était l’autre mot qui l’accompagnait à Zaun. Chimie. Elle siégeait au conseil des barons de la chimie, caste dirigeante décidant de l’avenir de Zaun, elle en avait connu les débuts. Un conseil nobiliaire et entrepreneurial fondé sur la chimie. Il y avait une ironie dans ce parallèle avec Piltover qui ne pouvait que la faire sourire. Avaient-ils adopté des titres similaires en signe de défi ou, dans le but de se rendre légitimes? Tous avaient leur avis, plus ou moins assumés. Mais il y avait eu mimétisme. Car à la fin, les barons de la chimie avaient pour unique légitimité de s’être imposés par la force, de s’être hissés au sommet dans le sang. Une institution par les rapports de force. Un contrat social signé avec le sang.

A la fin, ils étaient des brutes, des manipulateurs, des tueurs… Et pourtant, ils avait plus de légitimité que le conseil de Piltover à ses yeux. Qu’elle en déteste certains, qu’elle en apprécie d'autres, qu’elle en méprise les derniers… Ils n’avaient pas hérité d’une position au sein d’un clan ou, n’avaient pas été élevés par d’autres clans. Il s’étaient battus, alliés, trahis. Ville de création débridé, de liberté impitoyable… Les fondations de Zaun étaient faites de sang de produits chimiques. Barons de le chimie… Un plutôt beau terme nom? Sans le moindre doute n’était-il pas élégant, subtil et gracieux… aux yeux des autres.

La baronne de la chimie prit alors conscience que pendant un instant, suite aux paroles du pilti qui lui faisait face, elle s’était tu, immobile. D’un geste toujours désinvolte, sa lame se replia sur elle-même, semblant d’un mouvement habile, disparaître dans sa manche. Comme si le couteau n’avait jamais été présent. Elle tendit la main à son interlocuteur. Appels moi Lorelei. Et épargne moi le vouvoiement au passage. Baronne ou pas je reste une fille de Zaun. Comme toi. Quoi qu’elle puisse penser de lui et de quel côté il pouvait bien se trouver, Zaun était sa mère. Restait à voir s’il choisissait de saisir cette main tendue. Car s’il disait vrai et, ne roulait pour personne d’autre à Zaun… Tous deux avaient au moins cette volonté de retrouver l’esprit dont ils parlaient. Pour des objectifs légèrement différents mais qui allaient dans le même sens.

Léger sourire sur son visage. Mais tu devrais faire attention à qui tu parles. Se saisissant de sa pipe, elle alluma celle-ci. Mêlant dans ses poumons un air putride et toxique au shimmer et au tabac. Crachant une fumée aux teintes étrangement violacées. Et ce que tu viens de dire… tu viens de me donner une bonne raison en tant que baronne de vouloir t’éliminer. La pollution disparaîtrait si ce que tu désires avait lieu. Ou ce serait une nécessité. Si ce que je sais des esprits est bel et bien vrai bien sûr. La pollution est une de nos sources stable de richesse après tout… Elle maintient un silence l’espace de quelques secondes. Tu vas devoir apprendre à mentir un minimum ici. Si bien sûr tu n’as pas cherché à me donner une vérité incomplète. Et, si c’est le cas, tu vas devoir apprendre à arranger la vérité car tu n’as pas choisi le meilleur sujet.

Elle avait des raisons de le croire. Après tout, elle savait depuis le début qui il était et d’où il venait. Il lui avait dit les choses sans les embellir, avouant qu’il avait auparavant souhaité oublier d'où il venait. Puis il était spiritualiste apparemment vu son discours et les… anomalies autour de lui. Qu’il cherche effectivement le dit esprit était parfaitement logique. Avait-il d’autres objectifs? Si oui, que pouvait-elle bien lui reprocher? Elle allait se servir de lui pour assurer un meilleurs avenir à Zaun. Heureusement pour toi, je mène mes affaires pour éliminer ou, ne serait-ce que diminuer la pollution. Son emprise sur la production de shimmer augmentait petit à petit, de plus en plus doucement à présent malheureusement. Mais ralentir était nécessaire pour rester discret. Elle finirait par contrôler la quasi entièreté de la production un jour cependant. Et alors elle contrôlerait Zaun. Alors que dirais tu qu’on travaille ensemble? Elle ne comptait pas juste travailler avec lui, elle se servirait de lui pour se glisser discrètement dans les affaires de Piltover.

Avec la shériff elle pourrait mettre un pied chez les Kiramman. Chez les Kiraman et aussi au sein de la police de Piltover. Et si elle se débrouillait bien avec lui… Pourquoi pas avoir un accès aux Medarda? Aux Medarda et donc aux portes du soleil. Deux familles et deux aspects importants de Piltover. De cette manière, elle n'aurait plus vraiment besoin que d’avoir un véritable accès à la technologie hextech…

Tenté par l’offre?

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Ven 25 Fév - 14:36
Zaïvan Medarda
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Et si dans un premier temps tes muscles s'étaient figés à la confirmation de son statut, ton pari s'avérait finalement payant. Une longue hésitation alors que la main est tendue devant toi, les mots trônant dans l'air quelques instants, une fille de Zaun hein ? Comme toi.... Un soupire avant de finalement l'accepter, ta main entrant au contact de la sienne pour finir de dérider une situation pourtant bien mal engagé. Des mots pour percuter, mise en garde voilée alors que la fumée toxique s'élève dans les airs, te fascinant quelques instants, regard doré pour la fixer alors que le chat est toujours là, tapis au fond de toi pour finalement sourire, ton regard se plongeant dans le siens.

" Malgré mon jeune âge et mes nombreux défauts, le manque de sagesse n'en fait pas partie. On dit même que je suis plutôt avisé, mais il y'a des situations où tenter de masquer la vérité ne servirait qu'à nous faire tuer et je crois que vous avez plus qu'apprécié ma sincérité. "

Une assurance que tu reprends, félin malicieux au charisme certains alors que l'offre est ouvertement proposée. Une offre dont tu doutes de la complète sincérité, car effectivement qu'avait-elle vraiment à y gagner ? Un regard vers l'invisible alors que les trois chats aux teintes bleutés se mettent à tourner autour de la baronne avant de te fixer en hochant la tête. Une confiance aveugle que tu leur fais alors que cette fois c'est toi qui lui tend la main, tes yeux se fendant pour révéler leurs éclat félin sous l'impulsion de la décision. Yeux de chat la fixant alors que ta voix s'élève.

" Deal "

Un ronronnement pour s'élever dans l'air autour de la baronne, trois ronronnement unis en un même son qui traverse la pièce. Maigres traces de mysticisme d'une terre malade que les royaumes ont abandonnés.

" Malheureusement je tiens tout de même à vous prévenir.... Zaun et Piltover ont tellement dénaturé la terre que la présence des esprits et des royaumes y ai faible... Vraiment faibles... Une faiblesse qui nous atteint nous aussi, dans les terres premières je pourrai sentir sa présence à des kilomètres si elle entrait en action... Ici je ne peux guère que vaguement ressentir son influence, parfois. Il me faudra une réelle aide pour la trouver... Et je doute que vous soyez en mesure de me la fournir.... "

Un bémol à leur accord, un moyen de rappeler qu'elle avait autant, si ce n'est plus à gagner que lui dans ce partenariat.
Car après tout il restait un enfant de Zaun, là où le troque et les rappels de pouvoir sont une qualité essentielle de survie.


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