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where did it go wrong ? — iris

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Lun 29 Nov - 12:25
Sjaël Gil'Vargen
SHURIMA
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« Donne ton sac la surfacienne, t’as rien à faire la. » « Je peux toucher ton baton ? » « Mais c’est une jolie breloque que tu as la, tu ne vois pas d’objections à ce que je la touche n’est ce pas ? » Quelques visages se succedent, se riant de toi, ou tentant de provoquer une quelconque echauffourée, et c’est avec une moue semblable au dégout mesuré que tu repousses une main qui se rapproche de toi. « Ne me touche pas. » Le ton est ferme, ta voix est claire, et tu serres la machoire en fixant l’outrecuidant plaisantin qui a tenté d’attraper un des bracelets que tu portes à ton poignet. Tes doigts recouverts de vieilles runes se serrent sur ton baton et tu le claque sur le sol, avant de fixer les trois gredins. « Laissez moi passer. » Yeux bleus aussi clairs que la neige, qui se fixent sur l’un des vastayas des bas quartiers qui a tenté de te voler, et tu secoues la tête. « Je ne suis pas ici pour me battre. »   Malheureusement, tu as beau le dire, dans quel monde est ce que cela se passe ? Dans quel monde est ce que trois brigands des bas quartiers se laissent intimider par une simple phrase diplomatique ? Probablement aucun. Même les rues de Shurima ont quelques fois étaient plus agréables que ça. Zaun a bien changé oui, depuis la dernière fois que tu y es venu, et un soupir de lassitude te prends à cette idée.

Tu n’as néanmoins pas le temps de penser davantage a un bon vieux temps revolu, quand Zaun n’était encore qu’un morceau de Piltover au Nord de Shurima, qu’un des gourgandins tire sur ta besace. Passivité du conteur totalement inexistante, tu le repousses d’un coup d’épaule, psalmodiant déja quelques mots alors que de ta main libre tu traces des symboles dans l’air devant toi, les repoussant d’une bourasque. De manière generale ceci est suffisant, deux d’entre eux décampent d’ailleurs en grognant quelque chose contre les mages, ne te laissant que face à cet énorme et visqueuse créature, un vastaya un brin… particulier oui, qui te menace. […]

Et si le reste de l’affrontement restera sous silence, tu te redresses quelques minutes - est-ce une heure - plus tard, ramassant ces quelques babioles que tu as protegé au péril de ta vie, essuyant ton pantalon, et passant les doigts sur ta lippe blessée d’où s’écoule quelques gouttes de sang. La suite de la rencontre n’est pas quelque chose qu’un conteur se doit de conter, et tu te reserves le droit poétique de taire le passage a tabac dont tu te relèves quand même. Grognement de ta part quand tu essayes de te redresser, douleur dans les côtes, et air un peu plus désabusé que de manière usuelle. « … »  Le soupir qui s’échappe de tes lèvres te fait mal également, mais tu es satisfaite tout de même de te retrouver seule dans ces rues, du moins l’espères tu, un témoin à cette scène pathétique où tu t’es écrasée sur le sol a cause d’un bol de tentacule renversé par terre, permettant au Goliath que tu affrontais de te passer à tabac, aurait fait quelque chose à ton égo, n’est ce pas ? « Bon, trouvons un endroit pour boire. » Et quoi de mieux au fond, que d’en ressortir à cela.


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Mar 30 Nov - 13:58
Iris
ZAUN
Iris
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Where did it go wrong ?
feat Sjaël & Iris
Si le Blind Rat est devenu son domaine, Iris aime à croire que les environs sont aussi son territoire. Souvent, elle se poste dans les ruelles adjacentes pour observer les passants, surveiller les habitués à la longue ardoise ou accueillir les livreurs en leur servant des reproches. Parfois, aussi, pour s'ouvrir l'appétit. Ou calmer les plus vindicatifs ivrognes ou drogués du coin venus faire du mal à son chiffre d'affaires.

Iris a l'œil d'aigle, et à l'oreille tendue, c'est bien ce que l'on dit d'elle, et que l'on attend. De loin, elle apprécie le spectacle d'un passage à tabac comme on en voit des dizaines dans les profondeurs de Zaun. Elle ne s'en est jamais émue, son empathie naissante ne le lui a encore jamais imposé. Mais elle ne s'en amuse pas vraiment, cette fois. La routine semble s'inscrire dans son quotidien, de quoi l'agacer durablement.

Puisque la victime du jour, une surfacienne un peu naïve à première vue, semble avoir encaissé l'affrontement sans abandonner sa vie et ses possessions, la curiosité et une vague pointe de respect invitent le démon à l'approcher. Après l'avoir observée, jaugée, avoir analysé ses gestes, compétences, et possessions, Iris l'approche par l'arrière, se délectant déjà de la surprise et la douleur qu'elle pourrait causer par une interaction pourtant innocente, et lui lance quelques mots d'une voix doucereuse. "Tu sais, pour te faire respecter ici, il vaut mieux compter sur les insultes que les politesses." La dépassant, elle la détaille de son regard écarlate sans faire grand cas de son éventuelle pudeur. "Et frapper en premier. Fort. Ils ne comprennent que la peur, ce qui est déjà pas si mal."

La douleur de l'inconnue pulse autour d'elle, comme une délicieuse aura. La faim d'Iris n'est pas éveillée, mais il y a là de quoi ouvrir l'appétit des plus rassasiés des démons. Le sourire aux lèvres, elle n'attend pas pour ajouter, les yeux rivés sur la blessure à la lèvre de l'intruse. " J'ai un genre de taverne, pas loin. Si tu te sens capable de boire, je peux te bricoler un truc qui va te désinfecter de l'intérieur." L'oeil amusé, elle observe les alentours, comme pour garder un semblant de contrôle sur le quartier qui ne lui appartient pourtant pas.

Quelques pas de plus en direction du Blind Rat pour l'inviter à la suivre, avant de se retourner, les bras croisés. "J'ai pas mal de bourrins dans mes clients, mais plus de contrôle que les ivrognes du Local Squid d'en face."
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Jeu 2 Déc - 12:50
Sjaël Gil'Vargen
SHURIMA
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L’état dans le quel tu te trouves est somme toute assez pathétique, et pour une fois tu es satisfaite que ton apprentie ne soit pas la pour voir ça. Tu n’aurais pas voulu qu’elle soit blessée par l’un de ces hommes désagréables et fort peu esthétiques aprés tout. Et surtout peut être, que tu n’aurais voulu aucun témoin d’une telle humiliation. Zaun a changé depuis la dernière fois que tu y es venu, la cité s’est crée dans les ruines et déchets de Piltover, et tu ne penses pas que les personnes qui la peuplent soient de bonne compagnie. Pourtant, tu n’es ni mauvaise, ni belliqueuse, et si de manière générale ta magie ou un coup de bâton suffisent à te protéger, tu n’es pas celle en general qui frappe en premier. C’est la raison pour la quelle tu t’es retrouvée dans cet état probablement. Le sang coule encore de ta lippe brisée, et tu secoue la tête, reprenant peu à peu tes esprits jusqu’a ce que ne surgisse une voix, douceâtre, presque enjôleuse, te faisant froncer les sourcils et tourner la tête en vain dans sa direction. En vain, car déja la créature se rapproche et te dépasse, te fixant de deux yeux vermeils qui semblent lire ton ame. Un démon ? Un mage de sang qui serait tombé trop bas ? Créature adepte du shimmer que les secrets du monde ne connaissent pas encore ? Les questions se succèdent en toi, mais si la curiosité prime, c’est une espèce de sourire qui se glisse sur tes lèvres. « Frapper en premier, voila bien longtemps que je n’ai plus fait cela. » Si il y’eut un temps où tu cherchais un combat, ou un bon coup dans ta machoire pour remettre tes idées en place, il est révolu. Et peut être es-tu un brin suicidaire, à répondre ainsi à une créature qui pourrait te glacer le sang et dont tu ignores tu, peut être es-tu simplement toi même, aux idées libérées d’entraves de bienséance ou d’instinct de survie.

La proposition vient, et c’est un sourcil qui se arque sur ton visage, tandis que de ta main libre tu passes dans tes cheveux, arrangeant quelques mèches volages. Tu as mal, les côtes sont touchées, et quelques runes pourraient te remettre en place, mais tu n’as ni le temps ni l’envie de les pratiquer ici. Le sang pulse encore, provoquant une coulée vermeille de ton arcade et de ta lèvre, et tu sais que le spectacle que tu offres est loin d’être le plus charismatique ou rassurant qui soit. En un sens, avec tes cheveux hagards, les tatouages marquant ta peau, les cicatrices et les coupures, avec ce bleu menaçant de devenir presque noir au niveau de ta pommette, t’es pas si différente des gueules cassées qui semblent peupler Zaun. La proposition vient oui, et si tu es curieuse, mue par cette passion des secrets qui habitent le monde, qui le hantent parfois, tu ne peux finalement que hocher la tête. « Je te suis. » Il ne te faut pas plus quelques fois qu’un sourire, une présence esthétique et chargée de charisme, et une soif du danger.

Tes pas emboitent les siens, et si tu la regardes de haut en bas, pour tenter de deviner ce qu’elle peut être, la solution ne t’es pas offerte encore. « Je supposes que la proposition en demeure tentante, que sont quelques bourrins de plus ou de moins aprés tout. » Tes yeux se plissent doucement, et alors que tu marches d’un pas que tu veux assuré — mais qui ne l’est pas vraiment tant dois -tu t’appuyer sur ce baton qui est le tien — tu reprends la parole. « Contrôles tu ces rues ? » Une simple question, pour tenter de percer le mystère d’une femme qui t’intrigue. « Sjaël. Je suis conteuse. » Et il pourrait y’avoir davantage de mots, mais tu n’es pas non plus femme à abattre toutes tes cartes de suite. Le vieux vastaya que tu cherches est peut être connu, mais chaque secret ici a probablement son lot d’or qui l’attend en retour.


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Ven 3 Déc - 17:31
Iris
ZAUN
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feat Sjaël & Iris
L'œil curieux, Iris se prend à parcourir les détails des blessures de celle qui vient à se présenter comme Sjael. Une conteuse. Si le démon n'a jamais vraiment compris le besoin qu'ont les humains à se réduire à une activité par laquelle ils s'asservissent pour toute leur courte vie, ce détail éveille en elle un certain intérêt. Pour qui aime créer sa propre légende par ses faits d'armes et multiples massacres, les poètes, troubadours et autres conteurs sont une ressource enviable. Eux qui ont souvent le chic pour transformer un banal affrontement en fresque épique sont une aubaine pour l'ego toujours en quête de miel d'Iris. Et puis, il y a la curiosité. Presque aussi insatiable que sa recherche de puissance, d'ascendant et de reconnaissance. Une nouveauté.

Elle s'y perd presque, peu coutumière des blessures et du sang humain. Étonnée de constater le fonctionnement de ces êtres faibles mais déterminés. On ne peut pas leur enlever ça. Y songer fait naître un nouveau sourire en coin, et un étrange ronronnement. "Crois moi, mes bourrins sont les plus recommandables. Je les choisis avec soin." Et ils la craignent. Source de fierté pour celle qui se prend parfois à rêver de dominer Zaun - faute d'avoir le monde au creux de sa paume. La question de Sjael tombe à pic pour nourrir sa folie des grandeurs, mais Iris tente de se contenir. "Possible. Personne d'autre n'en est capable, en tout cas." Si elle s'écoutait, le démon chanterait déjà ses propres louanges, noierait la blessée sous les récits de ses exploits et des batailles menées dans les profondeurs de la ville basse pour se faire sa place au milieu de tous ces ingrats. Mais elle se maîtrise. Pour une fois. Pour cette fois.

"Je suis Iris." Ajoute-t-elle simplement, l'écarlate de ses yeux pétillant de nouveau. "Propriétaire du Blind Rat, que voilà." D'un signe de main, elle invite Sjael à entrer dans l'établissement dont les limites semblent mangées par les structures environnantes. Une chance que l'enseigne lumineuse soit flambant neuve et à nouveau fonctionnelle, car le reste de la façade ne laisserait jamais soupçonner qu'un endroit si fréquenté, festif et populaire se dissimule sous les couches de constructions rouillées et sommaires ajoutées d'année en année pour colmater les brèches d'une structure bancale.

Longtemps pesante et envahissante, l'ambiance du Blind Rat est devenue comme un cocon pour Iris. Elle en apprécie le spectaculaire, voit le grossier plancher de la grande salle comme sa scène personnelle où chacun est forcé d'admirer la performance. Et, quand elle n'est pas d'humeur à profiter d'un bain de foule, le comptoir en demi-lune jouxtant l'accès aux cuisines au fond de l'établissement est un observatoire de choix pour qui aime garder l'oeil et le contrôle sur chacun des clients.
Les lumières froides de l'ancienne décoration ont laissé place à des ambiances plus chaleureuses et tamisées, parfois intimistes des recoins de la pièce principale. Les plus chanceux profitent de la cheminée et des appétissantes odeurs émanant des cuisines tandis que les retardataires et les perturbateurs s'entassent à proximité de l'entrée ou du "coin de soulagement", un renfoncement dans la façade arrière surmonté d'une fenêtre mal placée mais toujours ouverte où s'alignent les ivrognes en quête d'une zone loin des regards pour vidanger, et se préparer au second round.

Malgré l'occupation quasi-totale des lieux, l'ambiance reste plutôt calme et bon enfant. De temps en temps, le rire puissant et rauque d'un habitué vient couvrir les discussions formant le tapis sonore de la grande salle. Le fond musical est peu envahissant à cette heure de la journée. Iris prend une longue inspiration satisfaite en dessinant la route à suivre pour son invitée, jusqu'au comptoir où elle intime à deux clients de laisser leur place. Du bout des ongles, elle tapote sur le bois tressé de métal du bar pour indiquer la place à Sjael, avant de disparaître. Elle saisit deux bouteilles dans l'espace creux du meuble où s'amassent une partie des stocks, et les pose sur le plan de travail. "J'imagine que tu voyages beaucoup. Qu'est-ce qui t'amène dans le coin ? Il y a sans doute un public plus accueillant à trouver chez les bourgeois d'à côté." Iris s'amuse de ce contraste, et de l'opposition parfois absurde entre deux groupes d'humains qui ont bien plus en commun qu'ils ne voudraient l'admettre. Intoxiqués et cadavériques ou bourgeois noyés dans l'embonpoint, ils nourrissent de la même façon.

Les gestes du démon sont assurés. Elle a vite appris à profiter de sa curiosité et ses intérêts pour développer de multiples compétences humaines auxquelles elle n'aurait jamais songé auparavant. La cuisine et la mixologie en font partie. Iris ne prend même pas la peine de vérifier les dosages. A l'instinct, elle vient ajouter quelques ingrédients personnels, avant de terminer le mélange qu'elle fait ensuite glisser sur le comptoir. Elle ajoute alors une petite bille fluorescente qui, une fois plongée au fond du verre, fait naître un petit tourbillon effervescent. "Ce n'est qu'une variante de sucre." Précise-t-elle, anticipant l'éventuelle réaction que de nombreux touristes ont déjà eu face aux singularités de ses mixtures. "Je trouve ça plus festif."

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Lun 6 Déc - 11:38
Sjaël Gil'Vargen
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« Ça je n’en doutes pas. » Ce n’est pas tant que tu puisses chercher à flatter la jeune femme - qui n’est peut être pas si jeune - c’est surtout une verité que tu ne peux t’empecher d’assener. Quelqu’un qui puisse prétendre gerer des pochtrons violents, ne peut qu’avoir de bonnes raisons de choisir ceux ci, et qui es-tu au fond pour juger, toi qui aimes t’entourer de personnages hauts en couleurs, de personnes que la vie et la societé a quelques fois cassée, de rebelles, comme tu as pu l’être il fut un temps lointain. Le sourire s’agrandit sur ton visage, tirant sur cette lèvre dont du vermeil s’écoule, et tu arques un sourcil on ne peut plus interessé. Si personne d’autre n’est capable de gerer sur ses rues, tout est bon pour pretendre qu’elles lui appartiennent, ce monde est fait de ceux qui subissent et de ceux qui choisissent de ne pas le faire, la femme, tout comme toi dans des mesures differentes, etes de la seconde catégorie.

Une curiosité est revelée néanmoins, et tu hoches la tête en prenant note de l’établissement qu’elle vient de te montrer. Enseigne lumineuse flambant neuve, endroit un peu branlant aux structures rouillées qui laisse néanmoins entrevoir une ambiance plus agréable et chaleureuse que l’on pourrait l’imaginer. Quelques instants le silence se fait dans ton esprit, et tu te sens presque relaxée d’être dans un tel endroit. C’est familier pour toi sans l’être vraiment, les lumières partout, les personnes intoxiquées qui dansent et qui bougent, qui parlent fort. C’est l’ambiance de certaines tavernes que tu as pu voir dans les pays du Sud, ou quelques fois à Noxus aussi, c’est l’ambiance de la vie que l’on trouve ici, malgré les gueules cassées et brisées, les visages émaciés et brisés par le shimmer et les autres drogues que certains peuvent s’envoyer ici.

« Bel etablissement. » Docile quelques fois tu t’installe à la place que l’on te montre, et regarde avec fascination ton bon samaritain - oh, tu es sure qu’elle est loin d’en être un - préparer une boisson. Tes yeux glissent sur ses doigts habiles, sur les couleurs des alcools et des liquides qui se mélangent, mais tu n’en oublie pas ce qu’elle dit. « Tu dois avoir une main de fer pour garder tout le monde sous controle ainsi ici. » Simple constatation. Sa question en te surprends guère, n’importe qui serait en droit de se la poser, aprés tout quelle personne censée serait ici à Zaun, plutot que dans les hauteurs de Piltover où tu as d’ailleurs laissée ton apprentie. « Peut on dire que des bourgeois dodus cachés derrière leurs faux semblants sont plus acceuillants que des personnes qui parlent avec leurs poings peut être, mais avec sincerité ? » un sourcil se relève sur ton visage, un peu amusé, mais néanmoins sincère, et ce malgré la lancinante douleur qui vient te frapper un peu. « J’avais à faire par ici. Une personne à retrouver, quelques informations à glaner, un vieux vastaya a sortir de son sommeil probablement trop profond. » Ça parait comme une histoire, le début d’une grande quête, c’est toujours ton talent au fond d’enrober les fragments de vérité.

Le verre est poussé devant toi, et c’est avec interêt que tu vois le tourbillon fluorescent se créer. « C’est fascinant. » Tu ne pourrais dire le contraire, et pour quelques secondes tes yeux sont ceux d’une enfant qui découvre un cadeau, ou qui découvre son don.  « Merci. » Le sourire est sincère lui aussi, alors que tes doigts glissent sur les bords du verre, prenant le temps d’observer le tourbillon qui décidément te fascine. « Mais pour répondre avec plus de précision, ce n’est pas tant un public que je cherchais ici, mais plutot des histoires à ajouter à mon panel. De préfèrences celles qui viennent sans douleur, mais je suis prête à en endurer un peu plus si le resultat est interessant. » Tacle envers toi même et l’experience passée, tu finis par pencher la tête sur le coté, attrapant ce verre que tu tends comme pour trinquer avec elle avant de le porter à tes lèvres. « Je suis sure que les personnes comme toi ont masse histoires à offrir. » Et toi, tu es prête à payer. Toujours.


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Lun 6 Déc - 18:29
Iris
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Tout compliment porté au Blind Rat est comme un compliment pour Iris. Quand bien même elle sait être réaliste et n'est toujours pas satisfaite de son domaine, le démon prend toutes les louanges et toutes les pommades pour nourrir son ego encore trop blessé par son unique mésaventure. Pour qui ne rencontre jamais l'échec, une défaite ne s'accepte jamais vraiment. Et pour un orgueilleux …

"Une main de fer, oui. Et peu de scrupules. Mon prédécesseur en avait trop. Tout le monde en a trop, même ici. Mais quelques-uns en ont encore dans le ventre." Un sourire se dessine alors qu'elle s'appuie sur le bar en jetant un rapide coup d'œil aux alentours. Les émotions négatives vont et viennent, mais ne s'installent jamais vraiment. Au Blind Rat, les gens trouvent un remède sur mesure dans la carte et sur les tableaux noirs. Et si ce qu'ils recherchent n'est pas offert, la solution se trouve quelques ruelles à l'Est.

La remarque visant les bourgeois ne peut que la faire ricaner. Elle ne les fréquente que peu, hormis lorsqu'ils viennent s'aventurer dans les environs. Pour les humains, ils sont certainement à craindre. Puissants à leur façon, inatteignables également, comme invincibles. Mais quiconque se tient à l'écart des affaires des Hommes et peut saisir au vol les variations des psychés mortelles en revient désabusé. Iris peut comprendre cette crainte, elle y est bien forcée. Elle soupire, cependant, en songeant à ce que les humains sont leurs propres ennemis qui rendent la vie des êtres dans son genre bien plus facile en se tirant dans les pattes et en se vautrant dans leurs pires travers.

L'intérêt d'Iris grandit avec sa curiosité à mesure que la Conteuse semble choisir ses mots à la perfection. Elle en dit peu mais assez, flatte par ses réactions les pendants humains de l'ego multiple du démon qui finit par se servir, à son tour, un breuvage particulièrement corsé aux accents fumés. Un fond de verre aux arabesques rougeoyantes, légèrement échauffé par les réactions chimiques qui rappellent une certaine idée des Enfers. Mélangeant machinalement le cocktail du bout d'une cuillère de bois, Iris écoute sans rien dire, et tente de saisir les intentions de Sjaël à travers ses mots couverts. "De toute façon, je ne suis pas certaine que les gens d'ici soient nombreux à s'émerveiller des récits de contrées lointaines et fantastiques. Le quotidien est déjà si surprenant. Il y a de quoi devenir aigri." Pas que ce ne soit son cas, et lorsqu'elle hausse les épaules, c'est peu ou prou ce qu'elle sous-entend. "Tout le monde a beaucoup de choses à offrir par ici. Mais il faut savoir leur tirer les vers du nez. C'est ça, le plus difficile. On en revient aux scrupules." Une chance qu'Iris n'en ait généralement pas. Et qu'elle n'ait jamais perdu de temps à tenter d'autres alternatives que celles qui ont fait d'elle le démon qu'elle se targue d'être aujourd'hui.

Une gorgée du liquide fumant vient taquiner le palais et les papilles d'Iris sans la moindre retenue. Elle sourit de nouveau, détendue, sans perdre pour autant l'attention nécessaire au contrôle de salle. Deux femmes bien bâties ont l'air de lever la voix au fond de la salle, et en viennent au menaces. Mais le chaos semble se réguler lui-même, et la situation s'apaise en une bonne gifle. De quoi arracher un nouveau petit rire à la propriétaire. "Tout dépend du genre d'histoires que tu aimes raconter. Ici, elles viennent rarement sans douleur et se finissent souvent dans le sang ou les choix regrettables. Enfin. Ce n'est pas moi qui vais les regretter."

Une nouvelle gorgée avant de s'occuper les mains. Ranger les bouteilles, nettoyer quelques verres, pour garder le focus. Les émotions positives continuent de l'agacer, la titiller, et l'ambiance festive ne fait que les cultiver. "Tu préfères vivre les histoires que tu racontes ou les colporter ? Tu n'auras sans doute pas à te promener bien longtemps dans le coin pour avoir des choses à dire, tu as dû t'en rendre compte. Sinon, on aime bien les ragots, par ici. Il y a toujours une part de vérité et quelque chose à vendre." Un nouveau sourire. Les voyageurs ne sont jamais vraiment là par hasard, et ceux qui terminent dans ce coin particulier de Zaun ont toujours une idée derrière la tête. Comprendre les humains a quelque chose de gratifiant, finalement. "Tu ne te trompes pas, mais tu dois bien te douter que ce n'est pas gratuit. Cet endroit ne s'est pas construit sur de bons sentiments."

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Mar 7 Déc - 13:18
Sjaël Gil'Vargen
SHURIMA
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La flatterie est sincère sur tes lèvres, et si ces deux termes s’opposeraient pourtant, ils n’en demeurent pas moins vrais. Parce que tu sais manier ta langue pour qu’elle énonce des vérités flatteuses, et que si quelques fois tu sais mentir, c’est uniquement pour arriver à tes fins. Avec l’age peut être Sjaël que tu prends beaucoup moins de risques aussi, peut être parce qu’il y’a cette petite apprentie qui t’attend dans un coin de la haute ville et que tu ne voudrais pas qu’elle vienne s’effondrer ici, dans les rues de Zaun où la magie serait loin d’elle. Ce n’est pas le sujet, et tout ce qui compte ce sont les mots qui sortent des lèvres de la personne qui n’est pas réellement humaine. Tu ne peux pas vraiment le sentir, mais il y’a une magie étrange qui semble crépiter autour d’elle, et tu voudrais en savoir plus. Alors tu souris avec douceur, le coin de tes lèvres bougeant sous les mots tandis que tes yeux brillent d’une plus grande lueur toujours aussi bleutée. « Les scrupules, je suppose qu’il faut savoir les mettre de coté quelques fois pour avoir ce que l’on désire. » Evocation simple d’un fait. Toi aussi, même si tu demeures une bonne personne, quelque part au plus profond de ton âme, tu as néanmoins cette capacité à oublier les limites des bonnes intentions pour avoir ce que tu veux. Bien sur, tu ne fais pas grand chose de répréhensible, du moins personne ne peut le prouver, et c’est bien tout ce qui compte n’est ce pas ?

Quelques mots s’echangent encore, et si tu doses ce que tu dis, tu n’en dis pas moins que ce qu’il faut. Tes yeux virevolent sur le verre qui remue devant toi, et si la fumée te captive, tu gardes un air léger, presque enfantin pendant quelques instants. « Le monde n’est malheureusement plus vraiment apte à s’emmerveiller, mais même au creux des heures les plus sombres, une histoire bien choisie peut faire renaitre une certaine lueur. » Tu es sure de toi, mais comment pourrais-tu ne pas l’être quand tu as l’avantage d’une longue histoire derrière toi, les années t’ont endurcies, mais elles t’ont également porté un lot de connaissance. Une gorgée est portée à tes lèvres, et tu fermes les yeux quelques instants pour savourer le gout, la joie d’un liquide bien dosé se faisant voir dans la lueur de tes yeux qui se rouvrent. Bleu métallique qui se perd dans les pupilles de la barman, puis sur sa silhouette. Rêveuse.

Une rixe s’élève dans les tréfonds de l’établissement et tes yeux bougent doucement vers celle ci, alors qu’un sourire nouveau joue sur tes lèvres. « Ce genre de dispute fait parfois de bons débuts d’histoires. » La moue amusée, les yeux palpitants d’une énergie renouvellée tu bois à nouveau avant de reprendre la parole. « Je raconte tout type d’histoire. Certaines ne sont que des fragments de vie passés à la correction d’une licence poétique pour tout enjoliver, d’autres viennent du plus profond des ages. Toute histoire est bonne, tout dépend simplement de la voix qui la transmet. » Un brin d’orgueuil dans tes paroles, un rire qui suit ces quelques mots alors que tu passes les doigts sur ton arcade d’où coule encore un peu de sang, jouant quelques instants avec ce liquide vermeil. « Comme tu peux le voir, ce ne sont pas les risques qui me font reculer. Et si j’aime les grandes envolées fantastiques, j’aime aussi celles plus terres à terres dont j’ai été témoin, ou dont j’ai été actrice. » Ton air cependant devient bien plus serieux maintenant et tandis que tu fronces les sourcils quelques instants, tu évoques un fait, une réalité.

« Est ce que je te donnes l’air de quelqu’un qui fuit le paiement d’une belle histoire ? Je n’ai qu’une question alors, quel serait ton prix ? » Et bien sur, quels qu’il soit, tu sais déja que tu feras tout pour faire parler cette femme, parce que la curiosité coule dans tes veines plus forte que ton sang.


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Mar 7 Déc - 14:59
Iris
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L'espoir, les lueurs, que semblent évoquer Sjaël sont de plus en plus rares à Zaun. Sans doute est-ce ce qui a attiré Iris dans le coin en premier lieu. Mais c'est également la nature de la ville qui rendent ces sentiments si curieux. S'il y a bien une chose contre laquelle les siens ont toujours lutté, c'est l'espoir. La force de caractère, et toutes ces "lueurs" qui maintiennent leur tête hors de l'eau et des profondeurs d'où s'échappent les démons. Alors Iris ne peut s'empêcher de tiquer, et laisser paraître sa curiosité. Son dédain, lui, reste bien caché. Il y a comme une forme de jalousie, au fond, de les voir développer et nourrir une contre-attaque. Mais Iris se fiche bien de la réussite des "siens". Il n'y a que sa propre survie, sa propre grandeur qui comptent. En l'état, elle n'a pas grand chose à craindre d'une optimiste.

Il y a une richesse dans la capacité d'adaptation des Hommes et assimilés. Richesse qu'Iris ne voudrait pas se laisser aller à admirer. Mais qu'elle tente néanmoins d'acquérir à leur contact. La créativité de Sjaël la rend envieuse. Jusqu'à ce que son ego vienne poindre à travers ses mots. De quoi rendre le sourire au démon qui se complait dans cette aura familière. Pourrait-il y avoir là une ouverture ? Elle perçoit tant d'émotions dans la salle, ce pourrait-être celle d'un poivrot affalé un peu plus loin, ou d'une des deux bagarreuses du fond dont l'orgueil viendrait à gonfler artificiellement sous l'influence d'Iris.

"Vois-tu, je ne fais payer matériellement que ceux qui n'ont rien d'autre à m'offrir pour une petite histoire. Mais je n'ai pas tant d'intérêt que ça pour l'argent ou les matériaux précieux si d'aventure je pouvais avoir quelques exclusivités à rajouter à ma collection." Iris aime les histoires. Mais elle les aime authentiques, juteuses et aisées à commercialiser. Des noms, des adresses, des secrets. De quoi s'attirer les faveurs des habitants utiles de Zaun et des hauteurs, plutôt que de les tuer inutilement. "Je n'ai pas souvent l'occasion de partir à la découverte des environs, surtout ces derniers temps. Ce qui ne m'empêche pas d'aimer me tenir au courant des choses importantes. Une histoire pour une histoire, voilà mon prix. Mais la poésie ne me suffit pas." Le regard d'Iris répond à celui, si différent, de la conteuse. Elle se plonge dans ses billes bleutées avec la volonté de convaincre autant que de la curiosité. Iris est avide, l'un de ses nombreux défauts si l'on croit tout regard extérieur. Et faute de pouvoir aisément parcourir le monde à la recherche de sa grandeur perdue, chaque nouvelle pierre ajoutée à l'édifice de son royaume naissant est accueillie avec la même satisfaction.
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Mer 8 Déc - 9:07
Sjaël Gil'Vargen
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Depuis toujours Sjaël tu t’es sortie de mauvais pas avec une phrase bien sentie, avec quelques mots trouvés aux grés des inspirations ou des vents, frayant un chemin loin des soucis, ou pour y atterir la tête droit devant, tout dépend du point de vue. En réalité oui, tu as cette propension à transformer la boue en or avec les mots que tu choisis, et tu sais que plus que tout, ce qui fait se mouvoir les hommes c’est l’espoir. L’espoir d’une bonne nuit, d’une soirée agréable, l’espoir de grandes richesses ou d’une guerre qui s’arrête, qu’ils soient minimes et que tu doives jouer sur des choses triviales, ou qu’il s’agisse d’espoirs fabuleux qui te font insister sur les anciens héros et les guerres qui ont pris fin depuis des siecles maintenant, tu te juges assez bon juge de ton public. Aujourd’hui pourtant, tu hésites un peu, la personne en face de toi est on ne peut plus dure à discerner, à deviner. Tu ne sais rien de ses buts si ce n’est qu’elle semble aimer son etablissement - et tu peux comprendre pourquoi - et que même si elle est particulierement belle pour l’endroit dans le quel elle vit, il ne faut jamais se fier sur un livre à sa couverture.

Pourtant, la proposition est faite, et tu offres tout ce qu’elle peut demander. Un sourcil se arque sur ton visage un peu cassé, et tu sais que tes yeux brillent de la lueur de la comprehension. Quand bien même les choses deviendraient compliquées ici, tu sauras trouver le moyen de t’enfuir, mais étrangement, ce n’est pas du tout ce que tu désire non. La proposition est honnête, histoires contre histoires. « Des histoires vraies alors. » La réponse est donnée, avec toute la sincérité que tu peux avoir, le regard plus serieux que jamais dans cette situation.  Le verre quasi vide désormais emet encore quelques lueurs du tourbillon qui t’a tant fasciné, et tes yeux passent sur ce comptoir étrangement propre, mouvant vers les quelques badauds enivrés qui discutent non loin. «  Le monde regorge d’histoires et de faits interessants. » Cette fois c’est fini, tu sais que tu es ici pour un long moment, à lui conter ce qu’elle désire, ou à lui offrir des informations sur des choses qu’elle ne peut pas savoir.   « Le tout est de savoir si il y’a une région qui t’attire davantage. Je crains que les révoltes internes aux rakkors ne soient pas à ta convenance, et cela me va, je n’avais pas une réelle envie de parler d’eux. » Sincérité encore, certaines choses ne changent pas.

« Je pourrais te parler d’une enfant Noxienne, croisée l’autre jour à peine alors que je marchais dans leurs immenses forêts. » Cela l’interessera t’elle ? Yeux fixés aux siens, en attente d’un signe, tu reprends la parole. « Ou je pourrais te parler des moeurs étranges d’un vieillard de la Haute Ville et de ses promenades fréquentes dans le Bordel le plus célèbre de Zaun, et des pourboires qu’il semble laisser en échange de ses moeurs particulieres » Quelque chose te dit au fond, que cette histoire en particulier en est une qu’elle pourra offrir à ses clients, si c'est ce qu'elle cherche. Tu cherches encore à bien la deviner toi.


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Jeu 9 Déc - 14:01
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Quelques instants, la déception semble s'installer, et Iris fronce les sourcils, le regard s'assombrissant de seconde en seconde. En l'état, les allées et venues d'inconnus Noxiens, ou autres individus au sort trop éloigné du sien n'ont pas de véritable intérêt. Avant de penser au monde, il lui faut voir petit, même si ça lui coûte. Éventuellement, des informations concrètes sur la nature de la brume auraient pu éveiller son intérêt. Mais le démon reste pragmatique.

Elle prend quelques pas de distance, se montre presque distraite en observant la salle de plus en plus bondée à mesure que la journée s'avance. Mais son attention revient à son invitée lorsque le hameçon vient enfin à l'accrocher. Iris ne cache pas son intérêt. Elle n'a pas vraiment besoin de prendre des précautions, elle est chez elle, et ne cache pas son aisance. Un large sourire aux accents carnassiers se dessine sur son visage encore doux. Quelque chose pétille dans ses yeux, reflets de sa boisson encore animée dans le verre qu'elle se met à caresser du bout des doigts discrètement ornés d'une couleur sombre qui vient seulement d'apparaître, progressivement.

"Voilà quelque chose qui m'intéresse." D'autant qu'elle connaît bien les bordels de la ville. Solidarité féminine exploitée comme simple coïncidence, Iris a des accointances avec tout ce qui se fait de luxure dans les environs. Loin d'un commerce qu'elle est forcée de fréquenter, le démon y trouve des personnalités appréciables et des langues aisément déliées en recherche de réconfort et de sécurité. Ses "filles" comme ses "jeunes hommes" lui appartiennent autant qu'à leurs propriétaires officiels et viennent trouver en elle une oreille attentive autant qu'une protectrice à l'empathie sélective.

Cependant, cette histoire pourrait bien lui être inédite. "Tu éveilles ma curiosité. Quel genre de mœurs ? On en voit passer de toutes les couleurs par ici. Il en faut pas mal pour surprendre les Petites." Le simple intérêt se mue en curiosité malsaine. Il y a savoir, utiliser l'information, et trouver un certain plaisir à constater le vice dont les hommes font preuve. Le démon ne se refuse rien et plonge dans tous les écarts. "Le nom m'intéresse aussi, tu t'en doutes. Les bizarreries des bourgeois font fureur ici." À plus forte raison si le bourgeois en question est un homme de pouvoir. Ils sont si prévisibles. L'on pourrait deviner les cadavres dans les placards de chacun, avec un peu d'application et de patience.

"C'est la première fois que tu viens ici ?" Question tout sauf innocente. Il y a plus que de l'intérêt à présent. Une curiosité à voir agir quelqu'un revendiquant une telle capacité à s'accaparer l'histoire d'autrui, et en faire son gagne pain. Pour Iris qui use quotidiennement de ses différents pouvoir pour arriver à cette fin, il y a là comme une nécessité de survie autant qu'une Envie naissante.
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Ven 10 Déc - 10:47
Sjaël Gil'Vargen
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Tu aimes jouer quelques instants Sjaël, proposer des choses sans interêt direct pour toucher droit dans le mille, et c’est exactement ce que tu viens de faire. Le désintérêt que t’a montré la femme quand tu as évoqué les Noxiens est tel que même un « Non » catégorique n’aurait pas été plus clair, et au fond de toi, il y’a cette étincelle qui s’en amuse. Parce que tu es toujours cette femme qui mettrait la main dans les flammes parce que ça serait amusant d’être brulé. Tu as quelques soucis peut être Sjaël, mais ceux ci ne sont ils pas présents pour rendre la vie plus agréable ? L’hameçon est lancé, le sujet interesse, et cette fois tu peux voir l’etincelle de curiosité naitre dans les yeux inhumains de la femme en face de toi.

Sans malice tu attends quelques instants avant de reprendre la parole, laissant la femme parler à son tour et t’annoncer ce qu’elle désire savoir. Des détails croustillants bien entendu, des noms également. Si la curiosité est malsaine elle ne te dérange pourtant pas, et tu es de ces personnes que plus grand chose ne choque. Chaque chose à un but, une fin bien précise, et quels que soient les moyens que tu peux user pour y arriver, tu sais pourquoi tu le fais. Alors tu attends quelques instants encore, jouant avec la bordure de ton verre, alors qu’un sourire se glisse sur tes lèvres, où tu ne sens déja plus la plaie qui y était, causée par ta mésaventure précedente. Les runes de soin sur ta peau se montrent utile en toute circonstance, un des avantages d’être ce que tu es, fort probablement.

« Je parles ici de mœurs qui seraient décriées par la plupart des morales. L’homme pansu et grossier cherche les faveurs de personnes plus jeunes que la morale n’approuverait, jeunes enfants si il en est encore des innocents dans les couloirs de Zaun. Tout s’achète ici semblerait il, et certains n’ont pas toute l’éthique de refuser de l’argent quand les bizarreries sont des plus amorales. » Serait-ce suffisant. Tu en rajoutes néanmoins, tentant de garder l’air neutre, quand ce que tu racontes te rempli d’amertume et d’un dégout certain. « L’homme, Achille Tariost, neuveu de conseiller, semble possèder un don pour convaincre les gens. Magie, argent ? Je ne sais que des rumeurs sur sa persuasion. » Mots offerts, parole respectées. « Certaines bizarreries comme tu le dis, devraient être punies. » Sous entendu lancé.

Tu pourrais t’arrêter la Sjaël, et la questionner simplement sur ce que tu veux savoir, mais il y’a quelque chose qu’elle te demande, et si tu n’aimes pas parler de toi, tu peux faire un effort. « Oui et non à la fois. J’ai connu Zaun avant la Chute, avant l’Independance quand la basse ville n’était encore qu’un morceau de Piltover, une ville dans le Nord Shurima. C’était il y’a trente ans ? Vingt ans peut être. Les choses n’étaient pas si différentes, mais l’indépendance à fait souffler un vent de liberté et de terreur à la fois. Ou peut être que de nouvelles têtes ont pris les rennes de la cité? » Une question suggerée, une réponse attendue.


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Ven 10 Déc - 17:05
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L'intérêt se mue en quelque chose d'étrange qu'Iris ne parvient pas à définir clairement. Si le sentiment exact lui est complexe, elle reconnaît immédiatement ce goût amer d'inconnu. Le sortilège du maudit mage fait encore des siennes, et fait bouillir en elle une forme de colère dont l'origine ne fait aucun sens. Si les actes ou la morale de l'homme dont parle Sjaël ne seraient pas de nature à écœurer Iris qui en a beaucoup vu à travers les siècles, c'est l'impunité qui lui retourne l'esprit. Voilà un individu qui lui donne faim. Qui la pousserait presque à sortir de ses confins pour le déchiqueter à sa manière. Serait-elle devenue justicière, ou l'empathie dont on l'a affublée se mêle si bien à ses pulsions originelles ?

L'oeil pétillant de ce mélange de rage et d'envie mais les lèvres pincées, elle pousse un court soupir. "Eh bien." Se contente-t-elle seulement de commenter, songeant déjà à qui pourrait faire bon usage de ces informations. Et si elle ne trouvait pas preneur, qui sait, peut-être pourrait- elle agir elle-même. Il n'est pas si commun de constater que ses deux Facettes s'entendent aussi bien. Et si cet Achille Tariost était voué à devenir un sujet de valeur pour expérimenter sa nature multiple ? "Peut-être qu'il nous faudra constater tout ça de plus près …" Le sourire revient. Brièvement.

Parce que ce que sous-entend le discours de Sjaël remet en question la perception première de sa nature. Iris relève les yeux vers la conteuse, et se met à la détailler tandis qu'elle s'explique plus en détail. Son apparente jeunesse se met en opposition à son discours et, instinctivement, Iris vient à sonder ce que certains nommeraient son "aura" ? Le démon parlerait plutôt d'odeur. Comment a-t-elle pu passer à côté d'une âme si singulière ? "Tu en sais probablement plus que moi sur cet endroit alors. Je ne suis ici que depuis un an … environ." On perd le compte, dans les profondeurs de Zaun. Eternelle, Iris n'a de toute façon jamais pris le parti de compter son âge, ou de mesurer la moindre durée. Impatiente, tout lui paraît long à présent.

"Les têtes tombent et apparaissent régulièrement, ici. C'est l'avantage et l'inconvénient d'un endroit pareil. On ne s'ennuie pas, les choses bougent tout le temps. Mais si je te donnais quelques noms, ils pourraient avoir changé dans deux jours. Mais il n'a jamais été difficile de les trouver." Si Iris était honnête, elle admettrait certainement qu'elle est au moins partiellement responsable de quelques-uns de ces changements. Les Chem-Barons ne semblent pas se soucier des être de sa nature, ni s'en méfier. Ils jouent avec l'information et viennent la chercher chez elle, sans avoir l'air de se questionner sur son allégeance non plus. L'information qu'elle donne au premier, elle la vendra aussi au second. Cette idée la fait rire. Discrètement, mais sans vraie retenue. "C'est quelque chose, les alliances, n'est-ce pas ? Tiens… Quand on parle du loup."

Les yeux rivés vers la porte d'entrée, Iris désigne d'un signe de tête un duo difficile à ignorer. Un homme assez petit, dont le visage est orné de multiples tatouages dorés et autres arabesques couleur Shimmer parcourant une couche inférieure de son épiderme. La femme qui l'accompagne affiche un visage plus discret, mais sa tenue l'est bien moins. Tant par les couleurs criardes que par le bruit de ses bottes ornées de métal, elle attire les yeux et les oreilles de ceux qui sont encore bien réveillés. "Je ne sais pas à quoi ressemble leur escorte, mais si tu cherches un responsable de la cité, ils pourraient certainement t'en présenter un. Enfin. A tes risques et périls."

D'un signe de tête, Iris répond silencieusement aux nouveaux arrivants qui s'installent au fond de la grande salle. Elle commence alors à préparer deux boissons assez similaires à celle servie à Sjaël un peu plus tôt. "Si c'est autre chose que tu cherches, par contre, je veux bien te guider. Ou au moins te donner des pistes."
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Mer 15 Déc - 9:28
Sjaël Gil'Vargen
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Tu es loin d’être une justicière Sjaël et pourtant cette histoire dont tu énonces des faits te fait mal au coeur, et même si ton coeur et ta voix tentent de rester neutre, même si tu tente d’offrir tout cela de manière objective, tu sais qu’il y’a les fremissements de ta lèvre, et le bleu de tes yeux qui se fait un peu plus sombre. L’information est offerte cependant, et si la femme semble contenir tout ce qu’elle peut en penser, seuls ses yeux exprimant quelque chose que tu aurais presque peur de lire, tu arques un sourcil au retour de son sourire. « Je ne doutes pas que tu sauras faire bon usage de cette information. » Parce que cette femme reveille tant de questions à l’interieur de toi, elle qui semble si vieille et si jeune à la fois, chargée de tant d’émotions que tu ne saurais lire.

Mais il y’a autre chose, il y’a cette question à la quelle tu répond avec une sincerité déroutante pour toi même. Toi qui aimes mentir et te frayer un chemin dans des histoires dont tu es quelques fois le héros, quelques fois le témoin, toi qui fuis les questions qui touchent à ton réel. Il y’a autre chose oui, et pourtant tu lui offres des renseignements sur un age qui serait bien plus vieux que tu ne le laisses paraitre, sur des voyages que tu ais pu faire par le passé. Tu lui offres oui, une part de toi, mise à nue sous un regard qui pourrait te disséquer. Aprés tout Sjaël ? N’as tu pas toujours eu le gout du risque et des brulures ?

« Disons que j’en sais assez, ou peut être, que ce que j’ai su n’a plus d’impact désormais. » Tu es curieuse quand elle admet n’être ici que depuis un an, et tes sourcils se froncent avec curiosité. « En un an, tu sembles avoir dressés ces hommes et cet endroit d’une façon admirable. » Sincère flatterie, alors que les mots continuent d’être echangés. Quelques banalités sur les changements qui demeurent en cet endroit, Zaun, les Chem-Barons, les multiples morts et ceux qui les remplacent. Tu es curieuse quand elle montre un duo on ne peut plus étrange, nain gravé de Shimmer et femme à l’allure d’un paon, tu arques un sourcil en les regardant quelques instants, reportant ton regard sur la femme en face de toi.

« La compagnie actuelle me suffit amplement. Je ne suis ici pour mener aucune croisade aprés tout, neutralité d’un conteur, mais curiosité d’une femme. » Et si tes yeux se plissent en un regard mutin, tu laisses encore dans ces tics gestuels se mouvoir tes doigts sur le haut de ton verre. « M’en diras-tu davantage sur toi ? »


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Jeu 16 Déc - 18:10
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Les gestes assurés, Iris termine petit à petit la préparation des boissons de ses deux nouveaux clients. "Est-ce un exploit s'ils ne demandaient qu'à être dressés ?" S'amuse-t-elle. Elle glisse dans l'un le même type de sucre effervescent servi un peu plus tôt à la conteuse et, dans le second, une petite pastille violine, teintant le mélange d'une couleur proche de celle du Shimmer. De quoi se faire déjà une idée de la répartition des breuvages. "C'en est-un." Ajoute-t-elle en adressant un clin d'oeil à Sjaël. La femme entrée un peu plus tôt approche avec impatience du bar et ne lâche qu'un petit sourire et un son peu articulé à l'attention d'Iris avant de repartir, verres en main. "Passez un bon moment parmi nous !" Lâche le démon d'un ton mielleux qui ne trompe personne, avant de reporter son attention sur celle qui la mérite déjà plus.

" Très bon choix." Commente-t-elle en songeant à l'état dans lequel il faudrait s'attendre de retrouver les curieux prêts à se faire "escorter" par ce genre d'individus. Malheureusement pour eux, la plupart des habitants de Zaun sont totalement désarmés et à la merci de tous. Y compris d'Iris.

La curiosité de Sjaël à son égard ne fait que flatter un peu plus le démon. Une chance qu'elle soit parvenue à se défaire de ses pulsions primaires d'orgueil pour s'assagir au contact des humains, ou tout stratagème l'aurait piégée depuis longtemps. De quoi inspirer une réponse encore mesurée. "Tout dépend. Tu n'es pas la première à vouloir en savoir plus, et je ne suis pas convaincue que ce soit bon, ni pour toi, ni pour moi." Mesurée, mais de nature à éveiller la curiosité du plus indifférent des hommes. " Pour prendre le risque de me dévoiler, il me faut y gagner quelque chose. Mais je suis sûre que tu as déjà quelques idées à ce propos." Fière, le menton haut, Iris sent pourtant monter comme une légère bouffée de chaleur quand sa respiration se fait plus profonde. L'intérêt d'une personne singulière, c'est l'occasion de faire une démonstration de sa grandeur. Mais l'agaçant fond d'humanité reste méfiant, presque peureux.

" Je veux bien te laisser faire, s'il te venait l'envie de chercher des réponses à mon propos comme tu le fais pour le reste, tu as l'air de savoir y faire. Je ne lutterai pas. Enfin, pas trop. Tant que je peux en retirer quelque chose." Quelques secondes de silence avant qu'elle ne soupire en observant la salle. Même l'apparition de quelques privilégiés de la hiérarchie de Zaun ne sont pas de nature à égayer un travail parfois trop routinier. Il ne lui reste alors qu'à tenter de sonder Sjaël. Ses émotions, ses peurs, quelque chose pour éclaircir sa nature ou tout simplement s'amuser. Les autres ne sont que des livres, grand ouverts et ne demandant qu'à être explorés.

Le regard fuyant de temps en temps vers l'extérieur, Iris se met à tapoter des doigts sur le bar. "Hm." Simple soupir, alors que le bruit ambiant se fait presque étouffant. Les iris rougeoyants du démon viennent rencontrer à nouveau, brutalement, ceux de la conteuse. "Que dirais-tu d'un tour de mon fameux royaume ? Tu auras peut-être l'occasion de trouver ce que tu cherches, en plus encore." Il a bon dos, le fameux royaume. Iris n'est propriétaire que du Blind Rat et, pour les habitants les plus éloignés de sa taverne, elle n'est que la cible de rumeurs mêlant crainte et superstitions. Ce qui n'est pas pour lui déplaire, mais n'est pas encore assez.
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Mar 21 Déc - 10:50
Sjaël Gil'Vargen
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Les mots sont lâchés au gré de cette conversation que tu trouves on ne peut plus interessante, tes yeux captivés par les mouvements des mains de la démone - dont tu ignores d’ailleurs encore toute cette nature de démon, ce qui ne te rends que plus curieuse encore de tout ce qu’elle peut être - tes yeux rivés sur les lueurs causées par les sucres effervescents et les vapeurs de l’alcool. Le choix n’est pas difficile cependant Sjaël et si d’un hochement de tête tu approuves ses quelques mots amusés, tu sais que la compagnie de cette femme est plus enviable que les deux hulluberlus à pouvoir qui sont rentrés et qui attendent désormais leurs doux et colorés breuvages.  Elle éveille tes sens et ta curiosité, elle éveille l’envie d’en savoir plus, et l’envie peut être de découvrir tous ces secrets qu’elle ne semble pas prompte à dire. Ton choix est il bon ? Sa reflexion te fait sourire, et si tu réprimes l’envie de lui faire remarquer que tu ne les fais pas toujours, tu la regarde néanmoins.

Elle semble avoir tant à cacher, et tant de mystère derrière ses grands yeux rougis. « Mais peut être serais-je la première à avoir des réponses ? » Le ton est charmeur, tu ne pourrais être autrement, et si c’est de la peur que tu penses déceler en elle, toutes ces années à lire les humains et humanoides, avec qui tu as pu t’entretenir, ne te trompes que rarement. « Autant te rassurer alors, si tant est que je puisse avoir quelques pouvoirs, ils ne me permettent de sonder ni les coeurs ni les esprits, je reserve cela a l’entière force de mon talent de persuasion. » tes doigts jouent un peu avec eux même, puis glissent sur le comptoir, tandis que tes iris bleu glacés ne la lachent plus vraiment.   « Qu’en retirerais tu ? Qu’aimerais tu en échange ? Des histoires sur moi que personne n’a jamais su ? Des verités au propos de la plus grande menteuse de tous les temps ? » Tu pourrais te mettre à nue pour la revelation de quelques mystères, lui offrir une histoire qui n’a rien d’interessant mais qui est ce que tu es vraiment, tu pourrais simplement lui offrir la richesse de toutes ces informations que ton esprit possède.

Mais un soupir arrache ta contemplation, et tes sourcils se froncent alors qu’elle semble perturbée, non, perplexe. Des iris de feu rencontrent les tiens, et un sourcil se relève sur ton doux visage marqué par les quelques coups recus plus tot. « Un tour du royaume ? Il faudrait être fou pour refuser. » Ou peut être faut il être folle pour accepter ? Attrapant ton baton - qui te sert à marcher, mais dont les runes brillent plus que jamais dans l’obscurité et les néons de Zaun - tu quitte ce siège où tu étais installée. « Tu n’as que quelques mots à dire fascinante créature, et je te suivrais. » Le charme au bout des lèvres, le ton agréable, et le regard vif, tu es aprés tout ce genre de personne qui inspire la confiance, ou du moins l’espère tu ?


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Jeu 23 Déc - 14:05
Iris
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"Des histoires vraies, monnayables, ou un spectacle vraiment divertissant me conviendraient. Je te laisserai prendre les devants et te récompenserai au fil de l'eau." S'amuse Iris en songeant au contexte de leur rencontre. Il y a cet air étrangement encourageant, ce soutien involontaire qu'elle accorde parfois aux âmes perdues dont le destin tragique a quelque chose de séduisant. Et puis il y a le goût du malheur, des émotions négatives qu'il cause. Le malheur aime la compagnie, dit-on, et c'est encore plus vrai pour les démons.

"Parfait, suis-moi." Son ton est autoritaire, mais ses gestes fluides, grâcieux, apaisent la brutalité de son caractère. "Tu en prendras plein les yeux." L'ironie est évidente, si Iris est extrêmement orgueilleuse, elle n'en reste pas moins réaliste et insatisfaite. A peine a-t-elle mis le pied hors de son bar qu'elle voit déjà deux ivrognes - ou drogués, difficile de faire la différence dans ces coins-là - à moitié conscients contre la façade des maisons bordant le Blind Rat. Elle ne dit rien, mais n'en pense pas moins, songeant qu'à son retour, elle les bougera elle-même dans une ruelle où son bar n'aura pas à souffrir de ce manque d'hygiène.

"Bien. Si on descend cette rue là, on devrait arriver vers le quartier des plaisirs, dirons-nous." Tout est question de perspective. Il n'y a rien de très reluisant dans ces plaisirs-là, et ils manquent un peu de finesse. Mais Iris a développé une certaine affection pour quelques malheureux coincés là-bas. "Si jamais il te vient des envies de chaleur humaine." Le démon ne peut réprimer un discret ricanement. Les anecdotes de Sjaël sont d'ores et déjà de nature à contredire cette proposition mais certains n'ont simplement pas le choix.

Les odeurs de Zaun se mêlent aux ombres dans lesquelles Iris et la conteuse se plongent un peu plus à chaque pas. "J'aime bien cette ville. C'est un mélange de cocon toxique et de spectacle sordide permanent. Et chacun y trouve un peu son compte." Un peu trop fière d'elle-même et de ses accomplissements, séduite par les compliments et les mots sucrés de Sjaël, Iris se trouve alors plus bavarde, et certainement un peu plus humaine, également. "J'ai jamais choisi de m'installer nulle part, c'est pas dans ma nature. Mais j'imagine qu'on trouve de l'intérêt dans toutes les fatalités. Un peu comme eux.". Elle désigne du menton trois prostitués affalés sur un vieux coffre en métal, devant un bar bien plus malfamé que le sien. Deux femmes, et un homme, le regard vide, rougi par le manque de sommeil et le shimmer consommé pour tenir éveillé. Elle approche d'une des deux jeunes femmes et lui murmure quelques mots à l'oreille, effleurant son épaule de la paume de sa main et, tranquillement, la prostituée semble se détendre, un sourire fatigué s'installant sur son visage apaisé.

Revenant vers Sjaël, elle reporte son attention sur celle-ci. "Tu as déjà fréquenté ce genre d'endroits ? Ce genre de personnes ? Je m'y connais assez peu en moeurs et en morale. En as-tu seulement une ?"
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Mar 4 Jan - 11:14
Sjaël Gil'Vargen
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« Tu auras tes histoires et tout ce que tu voudras. » Le sourire sur tes lèvres ne disparait pas. Mais ce n’est pas parce que tu souris Sjaël que tu n’as pas conscience du serieux du moment, ou de la chance que tu as que de pouvoir suivre cette femme, cette personne dans ce royaume tout aussi fascinant qu’elle. Lui emboitant le pas tu arques un sourcil à la vue de ces deux soulards qui hantent et embaument la rue devant l’établissement. Zaun a définitivement bien changé et si la ville n’a jamais été des plus nettes, si il s’est toujours agit de bas quartiers où se passaient diverses exactions guère enviables, tu trouves les rues encore plus sales que dans tes souvenirs. Un de tes sourcils fins se redresse sur son front, alors que tu secoues la tête en négation de sa proposition. « Je crois que je m’en passerais. » Si tu n’es pas femme pure, fuyant quelques plaisirs où ils puissent se trouver, ce n’est pas dans les bas fonds de Zaun que tu trouveras ton bonheur.

Le baton ne quitte pas ta main émettant une fine lueur celeste et bleutée qui s’oppose aux couleurs vertes et mauves de la basse ville, et vos pas se mélent dans le rythme d’une découverte qui ne cesse pas. Cette ville est une surprise à chaque changement de rue, à chaque tournant, et toutes les révélations  qui te sont offertes t’emmerveillent au plus haut point. Toujours. Tu as cette candeur enfantine aimant les découvertes, qui se cache sous des années d’existence et de sagesse.  

Iris semble avoir des pouvoirs, des capacités d’apaisement peut être, et tes sourcils se froncent quelques instants alors que tu la regarde faire avec la prostituée. « Parfois le destin nous pose à un endroit dont l’on cherche à fuir, d’autres fois en s’en satisfaisant on déjoue les méfaits que sa toile pourrait nous causer. Le tout est de savoir utiliser ce qu’il offre en le tordant pour qu’il nous convienne, c’est la toute l’adresse de flirter avec la fatalité et de ne pas s’y soumettre. » Ça te rappelle d’autres conversations, d’autres mots echangés dans un passé plus ou moins propre. « J’imagine que tu aurais pu choisir d’autres endroits que Zaun pour construire un royaume, mais donner de la lumière à ces lieux chaotique n’en est au fond que plus gratifiant. Quelle que soit l’origine de la lumière. » Lumière démoniaque ? Mage contrôlant les esprits ? Les questions se succédent à l’intérieur de ton crâne, mais tu ne sais que les suggérer.

Une question t’es néanmoins offertes, et c’est avec un léger sourire et un regard a demi plongé vers le passé que tu reprends la parole. «  Peut on vraiment se targuer d’avoir une morale, quand cette notion même fluctue selon les individus ? » Le sourire demeure, un peu plus grand néanmoins, mais tes yeux eux redeviennent sérieux. « J’ai connu mon lot de plaisirs et de découvertes durant certains moments de mon passé. » La réponse ne coute rien au fond, et si elle savait que des moments de verité sur ta vie sont si rares, elle se sentirait peut être heureuse, tu ne sais pas. Rien n’est cependant monnayables dans l’histoire que tu as vécu. Rien n’est cependant interessant pour d’autres que toi. «  C’était une époque différente, des lieux différents, Shurima, Noxus, Bilgewater.»  

Tes yeux passent une nouvelle fois sur les travailleurs du sexe qui semblent attendre devant ce bar malfamé, et tu reviens fixer ton guide. « Pour te répondre néanmoins, la morale qui me guide est celle du respect, et de la découverte. Je sacrifierais beaucoup pour des renseignements et pour de belles histoires, comme je te l’ai déja dis, mais je n’heurterais pas des innocents. » Une simple evocation, une revelation. « La drogue qui règne ici, est elle crée à Zaun ou vient elle d’ailleurs ? » Simple question dans vos visites.


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Dim 9 Jan - 14:20
Iris
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Force est de constater qu'après un certain temps passé chez les humains, Iris commence à s'attendre à certains discours. Même à Zaun, il est commun de considérer le respect comme une notion importante, une règle à suivre. Mais malgré cette connaissance, elle ne parvient pas à s'y faire. Elle reste toujours assez surprise des carcans dans lesquels se mettent les habitants de Runeterra. Comme autant d'obstacles que personne n'impose vraiment. La curiosité est une chose, mais le démon n'a certainement pas envie de se fondre à ce point dans leur culture, tant qu'elle n'y sera pas forcée. "C'est une façon de voir les choses. Quand bien même votre vision de l'innocence me semble un peu réductrice."

Le regard que porte Iris sur le monde n'est pas si complexe. Pour elle qui perçoit et se nourrit de tout ce qui se fait de plus négatif dans les âmes mortelles, le prisme est assez simpliste, et elle s'en contenterait bien si le mage ne l'avait pas affligée d'une empathie bien trop encombrante. Même les pauvres victimes d'un système qui les écrase sont incapables d'innocence de son point de vue, puisque faillibles, pour son plus grand plaisir. Alors, accoler une valeur à ce mot là lui paraît bien étrange. Mais Sjaël n'est pas la première personne à évoquer cette valeur là avec certitude. Iris hausse les épaules, comme d'habitude, acceptant sans trop de blessure à l'orgueil pour une fois qu'elle n'est simplement pas capable de le comprendre.

Elle continue sa route en accueillant la question de la conteuse, un sourire aux lèvres. "Qui d'autre aurait pu créer une chose pareille ? S'il y a bien un produit qui représente Zaun, c'est le Shimmer." Il y a comme une forme de respect et d'affection dans la voix d'Iris. Contrairement à certains parangons de vertu qu'elle s'est fait un plaisir de dévorer en son temps, le démon ne juge pas les travers parfois extrêmes des humains, bien au contraire. Elle se sent même forcée de respecter la créativité avec laquelle ils sont capables de repousser les limites du vice. "Pur produit Zaunien, une spécialité locale s'il en fallait une. Je ne sais pas si ça s'exporte, mais je sais que beaucoup de gens y tiennent, ici. Je peux les comprendre." Sans doute pas pour les bonnes raisons, mais Sjaël n'a pas besoin de les connaître. "Les deux paons que tu as pu croiser au Blind Rat tout à l'heure font partie des hautes sphères du réseau de distribution. Si jamais ta curiosité te menais à la source de tout ce bordel." Son ton est empreint de bonne humeur. Tout ça est si divertissant à observer.

Arrivée au bout d'une suite de rues et ruelles assez courtes et plutôt similaires, un croisement semble inviter à plonger plus en avant dans les profondeurs de la ville. D'un bref geste, le démon désigne deux des options offertes. "Suivant ce qui t'intéresse, on peut tomber dans ce que Zaun fait de plus respectable, moyennant de savoir un peu se faufiler - je ne doute pas que tu en sois capable - ou alors dans le franchement sordide. C'est à toi de voir."

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Ven 14 Jan - 10:08
Sjaël Gil'Vargen
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« Peut être l’est-elle vraiment. Aprés tout le cerveau humain n’est pas apte à comprendre trop de variables, et l’humanité a cette fâcheuse tendance à coller des étiquettes sur la plupart des choses et des personnes. » Toi tu es fluide Sjaël, c’est quelque chose qui peut ressortir de tes paroles peut être, et pourtant malgré toute la fluidité que tu peux avoir, il y’a cette notion d’innocence qui t’importe. « Mais considérez cela comme un sentiment, un pressentiment peut être, ceux qui ne sont pas coupables de leur sort. Et peut être que beaucoup de personnes ne considereraient pas les Zauniens comme innocents, mais être né ici fait il forcément des coupables ? » Si on te laissait partir dans de longs débats, les conversations deviendraient bien trop philosophiques, alors finalement tu te fends d’un leger sourire, et tu hausses les épaules. La conversation sur ce sujet semble s’étioler sans aucun problème, et le focus de vos dialogues change pour le Shimmer.

Tu es curieuse Sjaël, de cette drogue qui regne en maitresse ici, il y’a des années quand tu étais venue elle n’était pas encore la, et forcément, quelqu’un comme toi ne peut pas ne pas vouloir en savoir plus. Alors tu regardes la femme qui te parles, et avec une lueur dans les yeux tu hoches la tête finalement. « Tous les moyens sont bons pour fuir une réalité qui ne leur convient pas. » Les paradis artificiels reglent les problèmes ou donnent l’illusion de les régler, et ça, tu ne le sais que trop. Tu ne peux que les comprendre. « J’en prends note merci. » Et qui sait ? Tu n’exclue pas la possibilité d’y gouter aprés tout. Tu es la aussi pour vivre des aventures.

Et des aventures elle t’en propose une, alors que vous arrivez vers un croisement, dont la vue te fait arquer un sourcil. « Optons pour le respectable. De manière générale, même quand j’essaye de suivre des sentiers battus, le sordide me rattrape toujours. Le tout est de savoir comment se sortir de tout ça. » Est ce que tu parles davantage pour toi que pour la femme ? Probablement oui. Mais la réponse est donnée, et tu n’as pas peur de devoir affronter quelques défis pour te faufiler a des endroits interdits, tout comme tu n’as pas peur des conséquences que tout cela peut avoir. Ton apprentie est a l’abri à Piltover, et sur le moment c’est tout ce qui compte, elle continuera ton oeuvre si le besoin s’en fait sentir.


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Sam 15 Jan - 18:12
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Si elle laisse volontiers le dernier mot à Sjaël, l'estimant plus à même d'expliquer l'inutile complexité de l'esprit humain qu'elle-même, Iris ne peut s'empêcher de noter sa tendance à les distancier toutes les deux de cette condition. Comme si elle l'avait percée à jour et les posait en observatrices peu concernées par la question. Si le démon ne craint pas vraiment la révélation involontaire de sa nature, elle ne peut s'empêcher d'afficher un air légèrement contrit. Doit-elle se méfier ?

Elle penche la tête sur le côté, haussant les épaules, comme pour admettre le flou de toute la question. Les humains semblent se complaire dans leur illusion de complexité. Grand bien leur fasse, sa tâche n'en est que plus aisée. Le monde n'est pas si difficile à appréhender, selon elle. Mais, là encore, quelle est son expérience exacte de celui-ci ?

Sans trop de regrets, elle prend note de la décision de Sjaël et la guide dans une partie de la ville qu'elle n'ose pas toujours admettre apprécier. Cultivair, et ses allures de nature dans laquelle on se plongerait pour oublier ce qui fait l'identité de Zaun. Mais avec le temps, Iris a fini par comprendre que c'est cette dualité qui fait de cet endroit ce qu'il est. "J'aime assez cet endroit." Glisse Iris à voix basse avant même qu'elles ne parviennent jusqu'aux grandes Serres. Tout démon qu'elle est, elle admet sans mal qu'il y a de la beauté dans ce que la nature peut offrir, et parfois, parcourir le monde lui manque. Seulement quelques fois. Alors, se faufiler dans les Serres à l'insu de ceux qui y mettent leurs hommes et leur argent est un bon remède.

Toutefois, reste en son esprit la phrase qui la fait sourire. "Le sordide me rattrape toujours." Il lui faut se retenir de faire un commentaire tant la remarque semble à propos. "Faute de toujours l'éviter, tu sembles au moins avoir de quoi l'encaisser." Se laisse-t-elle tout de même aller à plaisanter en jetant un oeil à la lèvre de la conteuse. Elle ne semble pas s'émouvoir plus que ça de sa mésaventure, ce qui ne fait que confirmer son expérience du monde. Iris ne peut pas prétendre avoir autant de recul et, quelque part, cela la vexe un peu.

Elle invite néanmoins son hôte à contourner les grandes structures de Cultivair pour parvenir jusqu'à un accès plus ou moins officieux qu'Iris emprunte régulièrement depuis le fiasco de sa première visite. Sans doute prend-elle trop ses aises, mais les habitués et autres propriétaires autoproclamés sont beaucoup trop rigides pour leur propre bien. "Bienvenue dans la back-alley de Cultivair." Murmure-t-elle d'un air satisfait. "Le coin le moins accessible et le plus interdit des Serres. Je suis sûre que tu trouveras des choses poétiques à ajouter à tes histoires. Ou au moins quelques sources d'inspiration." D'un geste assuré, témoignant également d'une force que son gabarit ne laisserait pas présager, elle tourne une large valve déverrouillant un sas d'accès dont s'échappe immédiatement un air chaud et légèrement plus humide que celui des rues de l'Entresol. "Après vous."
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Jeu 20 Jan - 11:55
Sjaël Gil'Vargen
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Pour toi, le monde est une vaste carte à explorer nimbée de mystères, de peuples, et de découvertes. Le monde est en un sens un terrain de jeu, un livre ouvert, quelque chose que tu prends plaisir à découvrir et étudier sans cesse. Car même si tu n’es pas encore trés vieille, tu sais qu’il y’a ces runes gravées dans ton corps qui te permettront de vivre encore, de connaitre encore des désillusions et des changements, qui te permettront d’en voir davantage, et de continuer d’agir comme tu l’as décidée depuis bien des décennies maintenant, comme un témoin objectif qui ne se mêle plus aux affaires du monde, si ce n’est pour en élucider des mystères et des secrets. C’est une posture qui te plait Sjaël, tu oeuvres pour un pseudo équilibre, en respectant une justice qui t’es propre, et quelques fois si tu dérapes, ça n’en rend les choses que plus amusantes, plus agréables. Aprés tout, tu as toujours été maladroite. C’est un dérapage probablement encore qui t’entraine ici, dans les bas quartiers de Zaun, dans cette terre dévastée par la drogue et la pauvreté. Un dérapage en bonne compagnie — Est elle vraiment une bonne compagnie ? Finiras tu presque morte dans une ruelle parce que tu as fait confiance trop tot ? L’exaltation de ce mystère te fait néanmoins vibrer dans tes attitudes de funambule — avec ce guide qui t’entraine vers des endroits inespérés.

Autour de vous des semblants de nature se dressent, et tu t’émerveillais quelques instants de cette bulle qui semble volée à un espace qui ne lui appartient pas. « C’est fabuleux. » Exclamation murmurée, rêverie sur tes lèvres, alors que tu te faufile à sa suite, contournant de grandes structures, résistant à l’envie de poser trop de questions et de laisser une marque qui n’aurait pas lieu d’être. C’est magnifique, le beau dans le sordide, l’opposition de deux mondes qui semble trouver un point culminant dans des cultures probablement clandestines.

Le sourire sur tes lèvres, les yeux vibrants d’un émerveillement presque enfant qui contraste lui aussi avec tes paroles sages, tu reviens à la réalité de vos propos et tu gardes cet air presque mutin, à l’aise avec tes paroles, avec la conversation. « C’est quelque chose que l’on apprend avec le temps je présume. » Une légère lassitude de l’existence peut être, une semi révélation sur ce que tu peux être et sur ce que le temps a pu t’arracher ou t’offrir. La route continue néanmoins, et tu glisses avec aise derrière la femme, remarquant l’aisance avec la quelle elle passe de lieux en lieux. « Tu sembles bien connaitre l’endroit. » Moue amusée, lueur brillante dans tes grands yeux pales, tu admires les mouvements de tes bras ouvrant la valve qui t’offres un air chaud et humide. « Quoi de plus poétique et inspirant qu’une nouvelle aventure dans un endroit volé au temps et à l’espace. » Clin d’oeil chargé de cette humeur aventureuse, tu n’attends plus avant de t’insérer dans la zone qui t’es offerte. Penetrant dans les serres jonchées de feuillages, et de plantes que tu n’attendais pas. Alors quelques instants tu figes à deux pas de l’entrée.

« C’est magnifique. » Tu ne saurais avoir les mots, et pourtant tu es femme qui en joue.


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Sam 29 Jan - 14:06
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Le démon sait cet endroit séduisant pour ceux qui, contrairement à elle, sont sensibles aux changements d'environnement. Pour Iris, il y a Runeterra, et il y a les profondeurs. Les nuances des territoires qu'elle a pu parcourir ne représentent pas grand chose tant leur souvenir est flou. Comme si sa vie, jusqu'à l'arrivée de sa malédiction, n'était qu'un souvenir flou, dénué de toute sensorialité. Si elle a la connaissance objective du monde, de ses lieux et des espèces qui le peuplent, elle n'a jamais ressenti quoi que ce soit à son égard.

Et puis il y a eu le Mage. Le Corps. La deuxième Iris et les émotions sauvages qui, encore à cet instant, s'imposent à la grandeur du Démon enfermé. Peut-être a-t-elle appris à aimer certaines choses comme une mortelle. Peut-être apprend-elle encore à le faire, et découvre-t-elle la synthèse de ses deux êtres. La fascination d'Iris pour la serre est certainement multiple.

L'émerveillement de Sjaël la percute avec une violence qu'elle n'attendait pas, et l'Iris qui aime tant s'écouter parler est forcée au mutisme un moment. Elle l'a bien amenée ici pour lui en mettre plein les yeux, et s'élever du même coup, mais ne s'attendait pas à quelque chose d'aussi authentiquement positif. Crispée, elle reçoit le coup en plein ventre silencieusement et tente de se ravoir. De quoi lui rappeler son sort et la rendre amère. Alors, elle se faufile entre les grilles couvertes de plantes grimpantes avant de plonger les doigts dans un bac d'eau où flottent des nénuphars.

"Je me doutais de cette réaction." Finit-elle enfin par prononcer, d'un ton amusé. "Je sais qu'il y a beaucoup de belles choses, dehors. Je n'ai jamais pu en juger mais c'est ce que l'on dit. Mais quel mérite y a-t-il à fleurir et s'élever là où la nature est faite ainsi ?" Iris aime se voir comme les plantes de la serre. Capables de grandir, briller, alors qu'on ne leur offre que si peu de choses. "J'aime bien cet endroit, parce qu'il ne devrait pas être là. Il a du mérite."

Retirant finalement sa main de l'eau, elle prend une grande inspiration et sort de sa cachette, regard pétillant et sourire aux lèvres. "Je crois que cet endroit appartient à des gens qui n'apprécient pas les visiteurs. Mais je ne les ai jamais vus ici. Ils ne savent pas qu'ils ont de l'or au bout des doigts." De sa manche, elle sort quelques feuilles volées à une des plantes grimpantes. "L'un de mes ingrédients préférés. Si l'on ne sait pas le doser, il peut être mortel, mais mélangé aux bonnes épices, cuit de la bonne façon, c'est une explosion de saveurs." Elle fait glisser les feuilles entre ses doigts tout en parcourant lentement les allées de la serre où les ventilateurs posent ce son répétitif, apaisant, comme un battement de coeur à chaque fois que les vieilles hélices frottent sur leur support.

"Tu disais parcourir le monde, je crois, et tu as l'air curieuse de tout, capable de voir de l'intérêt et du beau partout, non ? J'imagine que tu dois encore avoir peur, parfois. Non ?" Iris questionne, le regard semblant distrait, alors qu'elle effleure du bout des doigts la terre humide des larges jardinières de la serre. "Si le monde n'a pas su endormir ton émerveillement, tu dois bien avoir peur de quelque chose ?"
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Lun 31 Jan - 11:30
Sjaël Gil'Vargen
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Pour toi qui a vécu plus de vies que de raison dans un monde où les être ne vivent pas si vieux et qui vivra peut être encore plusieurs d’entre elles par la grâce d’un pouvoir qui t’a heurtée enfant et dont tu as usée pour des fins personnelles, il devient de plus en plus rare de découvrir des lieux qui t’émerveillent encore, quand le monde tend à se ressembler de part en part, mu par la soif humaine de conquérir et détruire. Et pourtant tu es stupéfaite par cette zone volée au temps et à l’espace, cette bulle de verdure au milieu de la perdition et de la décrépitude. Et pourtant oui, tu ne peux que t’extasier devant un tel lieu, un peu comme si tu étais devant une bulle de fantasme au milieu des limbes. Alors tu prends le temps d’une contemplation silencieuse, d’un moment de calme et de quiétude dans cette contemplation, et c’est plus fort que toi peut être, cette qualité à t’émerveiller comme ça, c’est tellement humaine, même si tu les transcende dans une certaine mesure.

Si il y’a un silence finalement durant le quel ta guide de ce soir se faufile vers un bac de nénuphars, tu restes silencieuse toi aussi, ne te souciant pour l’heure que du lieu féerique qui t’es offert, et de tout ce que tu pourrais en écrire, en conter. Il y’a l’intérêt du conteur, mais la fascination de la femme, et les deux se mêlent alors que tu offres une réaction sincère. Quelque chose que tu n’as pas souvent, quelque chose qu’il est dur d’obtenir de toi. « Et les plus belles découvertes sont celles que l’on fait dans des endroits où l’on ne les attend pas. » Ton regard s’illumine quelque peu, d’une lueur que tu n’as pas souvent. La voix peut être un peu charmeuse cependant toujours dans ce dialogue inné que tu ne sais qu’offrir.

« Ou peut être le savent ils, et comme la plupart de ceux qui hantent ce monde, ils le gardent pour eux. Satisfaction personnelle de posséder un lieu idyllique sans même en profiter. » Tes doigts glissent de plantes en plantes, et tu aimerais dire que tu en connais les qualités, mais exception faite de quelques plantes de soin, d’une botanique rustique utile en voyage, tu n’as jamais été portée sur la flore de Runeterra. Alors tu regarde les épices qu’elle te montres, et tu arques un sourcil. Le danger. « Et je suis certaine que jouer avec un ingredient potentiellement léthal n’en est que plus amusant lors du processus de cuisine. Qui sait, peut être aurais-je la chance d’en gouter ? »

Le serieux pourrait revenir néanmoins avec la question qu’elle te pose, brisant presque l’idylle de ce moment et ce lieu. Pourtant, tu gardes tes pupilles bleu glace un peu partout autour de vous, admirant un lierre qui virevolte au dessus de vos têtes, causant une arche verte et rouge. « Peut être. » Ta main marquée de runes passe dans tes cheveux que tu arranges quelque peu en un tic qui t’appartient. « Qui pourrait se targuer de ne point avoir peur ? Du plus obscur des chembarons, à l’oeil de Noxus en passant par les prêtres Targonniens, chaque individu à cette peur inhérente, de l’inconnu, de l’infini, ou simplement parfois des insectes ou de l’eau ? » Une pirouette peut être, comme tu le fais souvent pour te sortir de questions personnelles. « Je pourrais te parler noyer ta question par une belle histoire, mais il y’a quelque chose en toi qui appelle à ma sincerité. » Et à l’honneteté de toi même avouer que tu mens bien souvent. « J’ai peur d’être oubliée, de ne pas avoir laissé sur le monde une empreinte assez forte pour que mon nom soit connu dans des siècles de ça, peur de n’être qu’une poussière dans l’histoire du monde et de ses habitants. » Et tes yeux se plissent un peu, alors que tu les porte sur elle, mus de cette sincerité, de cette verité brutale. De quoi aurais-tu peur si ce n’est cela au fond, ou peut être pourrais-tu offrir une seconde verité, en echange du lieu, en echange de vos conversations. « Peur aussi que l’intolérance propre aux être vivants principalement bipède ne mène le monde à sa ruine et continue de détruire les merveilles qu’il pourrait pourtant offrir. »

Trop de mots, trop de sérieux, pour le moment qui s’offre a vous peut être, et finalement tu hausses les épaules, fermant les yeux tout en caressant une feuille piquante. « Et toi ? De quoi as -tu peur ? » Juste retour des choses. Simple question dont tu accepteras la fuite.


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Ven 18 Fév - 23:23
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Petit à petit, à chaque nouvelle conversation, Iris apprend à concevoir que les mots de Sjaël ne sont pas faits pour la clarté. Ses airs de bienveillance renferment quelque chose d'un peu plus sournois, probablement, dans sa tendance à tout immerger dans de bons mots. Pour elle qui n'a longtemps communiqué que par fusion des instincts, terrifiantes émotions imposées, cela reste assez perturbant. Mais elle s'accroche, tenue au silence par le travail que demande l'analyse à la fois des mots, de l'éventuel sous-texte, et de sa propre réaction à ceux-ci.

"Quel intérêt à l'art, si on ne prend pas quelques risques au passage. Mais je n'en ai jamais souffert." Et pour cause, peut-on vraiment craindre les poisons mortels, dans sa condition ? Quelques clients se sont sans doute éclipsés un peu plus tôt que prévu. Mais ils reviennent presque toujours. Ceux qui survivent, en tout cas. Iris apprend vite, et a su maîtriser la discipline culinaire avec une rapidité providentielle.

"Il y a bien des êtres qui n'ont peur de rien parce qu'ils incarnent la terreur, non ?" Une pensée à ses comparses pour lequels elle entretient un mélange de mépris bouffi d'orgueil et d'attachement mélancolique. Comme un souvenir qu'elle ne parvient plus à figurer totalement. Évocation inspirée par la vision d'un assortiment de plantes carnivores dont certaines formes lui rappellent une légende, même parmi les démons. Comme un modèle, inspiration et aspiration pour une iris aux ambitions démesurées.

Plus le temps passe, plus la conversation avance, et plus l'orgueil d'Iris prend son envol. Elle songe à tous ceux que Sjaël énumère, ces pseudo-puissants qu'elle ne connaît que trop bien. Ses repas favoris, auparavant. Instinctivement, elle crée autour d'elle cette atmosphère singulière de confiance injustifiée. Généralement créée consciemment, manipulée par la faim ou l'envie de se divertir dans la chasse, le démon est forcé d'admettre qu'elle ne l'a pas totalement voulu ni contrôlé lorsque Sjaël confesse son sentiment.

Ses doigts glissant sur la terre s'y enfoncent brutalement, cachés néanmoins par les hautes bordures métalliques des jardinières, lorsque la conteuse confesse sa première peur. Dans le fond de ses mots point l'orgueil ambitieux, même discret, qu'elle connaît si bien. Un terreau fertile pour la déchéance des âmes semblant si pures et bien intentionnées. Le besoin de reconnaissance, d'être quelqu'un, un nom important pour toujours. Iris l'entend si bien que ses yeux se mettent à briller de nouveau. Mais la seconde confession la force finalement à un apaisement superficiel. "Voilà qui est plein de bons sentiments." Plaisante-t-elle, le premier aveu toujours ancré dans un coin de son esprit. A quoi pourrait bien ressembler Sjaël si elle venait à nourrir artificiellement ce bourgeon de vice ? Si elle n'en serait pas à sa première expérience en la matière, il faut tout de même admettre que les autres étaient dotés d'âmes bien moins nuancées, résistantes. Et qu'il n'était pas difficile de leur inspirer une folie des grandeurs digne des pires rascals des tréfonds des failles.

" Moi ? Je n'ai peur de rien, voyons. Je vis à Zaun." Peut-on avoir peur, quand on est un démon ? Ou bien a-t-elle hérité, en même temps que son empathie, d'une capacité à craindre ce dont elle ne peut pas vraiment souffrir ? Son regard se perd dans le vide un instant, comme éteint, alors qu'elle songe avec frustration à ce piège intellectuel qu'elle s'est elle-même tendu. Ses doigts relâchent la terre dans laquelle ils se sont plongés, petit à petit. "J'imagine que j'ai peur de perdre ce pourquoi je me suis battue. Ou de ne jamais parvenir à prouver …" Prouver quoi, et à qui ? Iris est déjà convaincue depuis des siècles de qu'elle est. De sa puissance, et de son rang. Alors à qui devrait-elle prouver quoi que ce soit ? "Je dois simplement avoir peur de l'ennui, et de la fin. Mais elle ne viendra sans doute jamais. Peut-on avoir peur de quelque chose dont on sait très bien que ça ne peut se produire ?" Qui pourrait lui faire perdre quoi que ce soit ? Qui pourrait la remettre en question ?  
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Ven 4 Mar - 10:20
Sjaël Gil'Vargen
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Quel intérêt à l’art, si on ne prend pas quelques risques au passage. Voila les mots que venait de prononcer la femme à tes cotés, arrachant sur ton visage un sourire on ne peut plus sincère, et pour la première fois depuis bien des années, le sourire de quelqu’un de presque apaisé par une rencontre et la comprehension qui en émmanait. Parce qu’il y’avait en toi cette femme qui avait des pulsions, cette envie de mettre ta main dans les flammes pour que tu puisses raconter à quel point elles brulaient. Tu comprenais oui, et si Iris n’en avait jamais souffert, toi tu ne pouvais pas en dire autrement. Tu aurais été telle cette figure de légende qui avait volé trop haut, et tu le serais encore si la vie te le permettait. Il était dur de changer un être Sjaël, il était encore plus dur de le changer quand il était aussi vieux et borné que toi. Tu te contentas de hocher la tête cependant, gardant ce leger sourire sur tes lèvres fines, et cette lueur dans tes yeux clairs. De simples actions en disait parfois bien plus que des mots. Tu serais ravie de gouter à sa cuisine si elle te le proposait.

Et tu étais ravie de partager ce moment avec elle, d’échanger des idées, des avis sur des êtres emplis d’orgueils, et sur l’essence même qui fait vivre les êtres. La peur. L’envie. Il semble y’avoir comme un défi dans les mots qu’elle prononce, et qui serais-tu si tu ne relevais pas des indices, si tu ne saisissais pas quelques perches. « Je ne sais pas.  voila des mots que tu ne prononcais pas souvent, et qui présageaient fréquemment autre chose Il y’a une différence de termes. La question est bien plus profonde qu’elle ne pourrait en avoir l’air, mais je suis persuadée que même les démons car c’est d’eux dont il s’agit pour toi, selon ce qu’elle dit que même les êtres les plus sombres ont des peurs intrinséques. Ne serait-ce que la peur elle même de ne plus terroriser les autres, de perdre ce qui fait qu’ils existent ? De se perdre tout simplement. » Des mots visant à débattre, à simplement exprimer un avis que tu peux avoir. Le monde entier a peur selon toi, la peur change simplement de nature selon les personnes qu’elle peut toucher, selon les créatures qui peuvent la ressentir.

Mais le temps passe oui, et tu l’avoues toi même Sjaël, tu as peur toi aussi. Pas une peur de perdre, ou une peur banale, mais la peur d’avoir existé pour rien. Et tu sais qu’il y’a un être en toi empli d’orgueuil, qui tache l’héroïsme dont tu pourrais faire preuve. Alors tu parles encore, de ce monde qui court lui même a sa perte, et c’est un rire délicat qui s’echappe, au milieu de ce paradis de vert et d’oxygène. « Il faut bien en avoir quelques fois. Mais est ce vraiment un bon sentiment si j’ai envie que le monde reste tel qu’il est parce que je n’ai pas encore fini de le découvrir et de le chroniquer ? » Il y’a toujours cette sincerité, et ça te fait étrange. Tu n’as jamais été si ouverte. Peut être jadis, avec une personne, mais tu étais bien moins nuancée à l’époque, bien moins teintée de ce gris sombre qui s’empare désormais quelques fois de toi.

Secouant la tête, tu restes sur ce ton léger et presque taquin néanmoins, tes yeux se plissant néanmoins quand elle avoue elle même être dotée de peur. Qui ne le serait pas ? Tes mots précedents resonnent entre vous comme une alarme peut être ? Tu arques un sourcil néanmoins, et puis finalement tu hoches un peu la tête, tes doigts marqués de runes jouant avec un pan de ta tunique. « Tout dépend de la manière dont tu la considères. Il y’a plusieurs façons de considerer la fin. » Tu sais au fond que la question est plus réthorique qu’autre chose. Que c’est juste ainsi. Ça ne t’empeche pas d’avoir envie d’en parler. « Je ne t’ai pas fait l’offense de te demander quel genre de créature tu étais. Je ne le ferais pas même si je ne suis pas assez bête pour ne pas saisir des indices la où ils se trouvent.  Et ton air restait léger. L’immortalité n’était pas un don que nombre de créatures possedaient. Néanmoins, quoi que tu puisses être, la peur de ta fin ne se trouve t’elle pas justement dans le fait de craindre que l’inimaginable se produise ? Tout ce qui a été crée un jour trouve une conclusion a un moment ou un autre. Certains, le font tout simplement beaucoup plus lentement. Et à echelle humaine, ils ne le font jamais. Mais qu’est ce que l’echelle humaine aprés tout ? Quand même des gens comme moi arrivent à tromper la mort ? » Quelques runes avaient bien suffie a prolonger ta vie. Elles le feraient encore. Tant que tu n’avais pas ton oeuvre.


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