Frozen Past - FB | Khalön

Trop longtemps. Tu as marché trop longtemps dans les contrées gelées de Freljord. Tu t’es perdu, et tu as trop de peine à imaginer que tu aurais dû écouter les conseils des dernières âmes qui vivent que tu as croisé. Tu voulais explorer, chercher des endroits différents, pourquoi pas des objets à ramener. Mais cette fois ce fut plus dangereux, quitant le climat plus doux de la cote tu t’étais aventuré vers le nord, et ce n’est pas les couches qui te recouvrent qui empecherent le froid de t’amocher.

S’il n’y avais eu que le froid, non, des loups t’avaient surpris, et s’ils ne t’on pas tué, c’est seulement car tu as su fuir et te défendre assez pour t’en sortir avec seulement la jambe sanguinolente. Blessé, tu as vite perdu tes repères à courir. Blessé, tu as fini par t’effondrer. Tu as beau aimé et maitriser le froid qui t’entoure, ta blessure te lance tellement que marcher est une épreuve, ton baton ne peut supporter ton poids plus longtemps,ta fatigue non plus. Tu as fait demi tour, tu le sais, mais cela ne suffit pas.

Freljord a manqué de te tuer plusieurs fois, mais sur le moment, tu es certain que c’est la dernière fois que tu verras la neige. Le jour s’enfuit, la lumière du soleil commence à s’échapper, et tu es dans la neige, ta moustache entièrement gelée et ton manteau recouvert d’une légère couche de neige. Tu n’as pas envie de mourir, pas du tout, alors tu regarde ta jambe dont le saignement ne semble vouloir s'arrêter malgré le froid.

Humpf  

Ta main appuie sur la blessure, comme un espoir un peu stupide de réussir à faire quelque chose. Tu es mage, tu es un aventurier  poussiéreux et antiquaire, tu n’as rien d’un médecin. Cependant tu relève doucement la tête, assis dans la neige, tu entends des pas non loin. Salut ou mort définitive, c’est la seule chose que tu ne sais pas vraiment. La fièvre est la, tu te sens brûlant, tu t'inquiètes encore plus alors. Est-ce ton imagination ? La folie ? La mort ? Un loup qui vient te dévorer ? Un marcheur blanc ? Tu sais pas trop, tu as envie de fermer les yeux, ta main quitte ta blessure pour se poser sur ton arme, tu n’as pas vraiment la force de te défendre non. Clairement pas.

Je ne me laisserais pas tuer.

Ce que tu ne sais pas, c’est que pour une fois, la vie ne met pas sur ta route une énième personne qui souhaite te tuer.

A travers les flocons, ta vision un peu trouble, tu distinguais de mieux en mieux la silhouette qui s’approchait, tu ne lacha pas ton baton et ton sac pour autant alors que ta voix traversais le froid pour aller à son encontre.
Tu avais vu tant de meurtrier, de gens mauvais sur ses contrées glacées que tu as appris à te méfier avant d’accorder quelconque confiance.
Décliné son identité ? Epargné ? Etait il devenu un criminel à traqué ? Un rire le secoue quelques secondes avant qu’il ne se redresse un peu mieux, lancant à la volée :

Je m’appelle Dimitri, je suis un simple marchand..

C’était une forme de vérité, tu ne mentais pas totalement en disant cela. L’arc est bandé contre toi et ton coeur se stoppe un peu plus. Tu n’as pas envie de mourir ici, tué par une flèche après avoir survécu à tellement plus. Cependant tune t’attendais pas à sa question après tant d’hostilité, tu restas un instant pantois, la fixant :

Ai-je l’air d’aller bien ? .

Ton cynisme était peut être futile en ce moment de détresse, mais tu te demandais sur quelle genre de tribu, personne, tu étais tombé. Laissant échapper un juron alors que ta jambe te lance, un “putain de loups” t’échappe alors qu’elle s’approche un peu plus. Tu ne peux t’empecher de la détaillée, ses yeux cachés par sa tenue pour lutter contre le froids, sa peau claire et sa silhouette. Jeune, jolie aussi. Tu arrêtes de la fixer lorsqu’elle te pose une question qui te semble plus que pertinente :

Ma jambe a rencontré de trop prêt les crocs de loups. .

Montrant ta blessure à la jeune femme, tu ne peux t’empecher de la regarder avec une curiosité qui n’appartient qu’à toi.

Si vous avez un abri pour cette météo, ce serait avec plaisir..

En vain tu essayes de te redresser, avec ton baton, mais ta jambe te fais trop souffrir, alors après un essai peu fructueux et quelque peu comique tu finis par lancé à l’encontre de l’inconnue :

Et de l’aide pour me lever. S’il vous plait. .

Ta dernière phrase est moins incisive, plus douce. Tu n’aimes pas montrer tes faiblesses aux gens, mais entre mourir dévoré par les loups et le froid, et te taper la honte devant cette personne, le choix est vite fait.

La morsure du froid n’avait rien de drole et pourtant le marchand restait aussi désinvolte et stupide que s’il faisait un temps vivable. Il avait beau connaitre cette région, il en oubliait parfois la froideur de ses habitants.

Lorsqu’elle se mit à regarder sa jambe, il se retint de faire une reflexion, se contentant de demander si elle aurait un abri, même une grotte aurait suffit à l’imprudent pour survivre à la nuit et il le savait.

Mais elle semblait ailleurs, lointaine, avait elle entendu quelque chose ? Il tendit l’oreille, mais n’entendit que le vent et la neige, que le craquement des branches sous le poids de cette dernière, et les battement de son coeur.

– Y a pas de mal.

Des excuses dont il n’avait pas besoin, et il vit la grimace, s’empressant de rajouter :

– Suis je si lourd ? Ou une autre pensée vous intime à faire cette tête ? Est ce m’aider qui est contraire à vos principes ?

Un fin sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’il était de nouveau sur ses pieds. Il attrapa ses affaires, tenant d’un bras son baton alors que de l’autre, l’inconnue l’aidait à avancer. Il grimaca de douleur au premier pas, soufflant par le nez une buée brulante mais nécessaire pour ne pas crier.

– Je pense que courrir n’est de toute manière pas une option.

Il tint le rythme de la jeune femme, admiratif de la force qu’elle avait et de sa détermination. Dimitri laissa cependant un rire traverser ses lèvres lorsqu’elle parla d’hostilité :

– Ce n’est pas ma première rencontre avec des Freljordiens. J’ai vécu avec des membres de la griffe, et suis né ici. Je me doute que l’arrivée d’un inconnu au village ne sera pas vu d’un bon œil.

Oui, il fit exprès de mentionner ses deux détails. Oui c’était dangereux et potentielement stupide si la tribu de la chasseuse était aggrssive à la griffe. Mais cela pouvait aussi, dans le cas contraire, amadoué et il le savait mieux que quiconque.

Ne connaissant pas le nom de la tribu de la jeune personne qui ne mentionna pas son nom, il écoutait attentivement. Une énième tribu nomade, comme il s’en doutait, comme la majeur partie de ce peuple.

– J’essaierai de montrer patte blanche. Dois je avoir plus peur des loups, ou de votre matriarche ?

Son trait d’humour camouflait à merveille un pic de douleur dans sa jambe. Mais il tenait bon. Au fond de lui il était rassuré, il n’allait pas perdre sa jambe, même si elle décidait de le balancer dans le fossé la maintenant.

– Pas de soucis. Vous êtes ma guide, ou ma sauveuse. Je vais vous appeller ma sauveuse.

Il se contenta d’un sourire alors qu’il appercut au loin les prémicses d’un camp. La neige tombait encore plus fort et plus froide, l’air devenait plus froid et la vision fatiguée de dimitri n’aidait en rien.

– On devrait se dépêcher. Je suis un boulet mais accélérons le pas si nous ne voulons pas finir enneigé.

D’un geste il cala son bras contre la jeune femme, en tout honneur avant de se redresser, forcant sa posture a être plus droite, mais ainsi pouvoir marcher sans trainer la patte. Si elle pensais être tomber sur un touriste, elle allait être déçue. Mais il était surtout en train, dans sa tête, de se répéter que tout allait bien pour s’en convaincre.