Jadis, dans des temps qu'aujourd'hui beaucoup ont oublié, trois soeurs gouvernaient sur le royaume de glace et de sommets. Alors qu'elles étaient attaquées, que le néant arrivait à leurs portes, les trois soeurs conclurent un pacte avec les esprits dieux. De ce pacte scellé naquirent les sublimés, altérés par une ancienne magie des glaces entre ombre et lumière. Une forteresse fut construire, recelant tout les trésors cachés des sublimés, une forteresse qui finit par tomber, laissé à l'abandon en même temps que les trois soeurs se détruisaient. Une ancienne légende de contrées lointaines, mais pour toi Maria que la magie attire et excite, c'est en cette forteresse aujourd'hui à l'abandon et mainte fois pillé que se trouverait le fameux Miroir hurlant, un miroir qui si l'on en croit les anciens textes que tu as pu étudier permettrait à son détenteur de voir dans l'abime hurlant en le regardant. Relique d'une magie ancienne et perdue, as-t-il même existé ? De ce que tu as trouvé il n'en fait nul doute et sa magie pourrait te permettre des avancées exceptionnelles en vers ton but.
Mais la forteresse en ruine est dans les contrées nords de la terrible et glacée Freljord, territoire hostile et pleins de dangers, un voyage de plusieurs semaines qui se doit être préparé alors que fait appel aux services d'une mercenaire, une mercenaire dont la réputation n'est plus à faire : Samira
HRP : • Les préparatifs sont terminés et le point de rendez-vous a été donné, au Nord de Noxus, proche de la frontière alors que tu ne voulais pas éveiller les soupçons en quittant la capitale avec une mercenaire. • La forteresse se trouve à deux semaines de routes à cheval loin dans le Nord de Freljord, mais les chevaux capables de naviguer dans les terres de Freljord ne sont pas nombreux. • Le miroir hurlant est un objet de légende lié à l'histoire des trois soeurs, il n'a pas été aperçu depuis des siècles et si certains apprenaient que vous le cherchez il pourrait attirer la convoitise. • Des modérations auront lieu aléatoirement dans votre rp, votre mdj vous préviendra quand il vous modérera. • Atteindre la forteresse y pénétrer et vérifier les informations sur le miroir. • Ressortir de la forteresse.
Ven 25 Fév - 0:19
Maria Athoris
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Ce voyage dont elle ne voulait pas ébruiter l’objectif, était tout de même su par les principales personnes qui la connaissaient. Bien entendu, à travers ses supérieur -ou bourreaux,- la Rose Noire fut la première au courant. Après tout, elle ne pouvait pas leur échapper et à dire vrai, c’était elle qui leur avait expliqué les tenants et les aboutissants de ce déplacement sans pour autant révéler les véritables intentions qu’il impliquait. Pour eux, ce qu’elle devait récupérer n’était qu’un artefact ancien et supplémentaire qui permettrait de comprendre davantage certaines parties de la magie occulte qu’avait pu regrouper Mordekaiser. Or, ce dernier avait délibérément éparpillé ou fait éparpiller certains d’entre eux, voire, il en avait laissé à leur place d’origine, ou même les avait ignorés, considérant les rumeurs qui tournaient autours bien trop risibles pour s’y intéresser. Quoi qu’il en fût, l’origine de cet intérêt envers ce miroir naquit du Revenant en personne.
Son époux, Ludovic, savait simplement qu’elle était en déplacement vis-à-vis de ses fonctions et n’avait pas cherché à savoir ce qu’elle ne pouvait lui dire, après tout, sa femme aussi agissait pour l’empire, et c’est ce que penserait quiconque s’intéresserait de son absence. C’est-à-dire les domestiques de la famille Athoris. Les préparatifs faits en amont furent réalisés alors qu’elle était à la surface, proche de l’homme qui lui rappelait ses devoirs conjugaux. Ainsi, ses yeux purent recouvrer la vue, et son corps retrouver quelques plaisirs chaleureux, cela ne fut pas d’une grande utilité, si ce n’était la rendre moins pitoyable par un ‘‘handicap’’ normalement visible. Équipée de vêtement plus épais qu’à l’accoutumé, la servante du culte s’était mise en route, non sans remercier l'homme qui la soutenait.
Arrivant aux portes nord de Noxus, Maria admira un instant les murs colossaux de la capitale qui les séparaient de l’extérieur, avant de s’avancer en direction d’un des gardes. Le choix de ce dernier ne s’était pas fait au hasard, non. Un signe bien distinctif lui fit comprendre qu’il était de son côté, tout particulièrement. Une brève référence à une fleur fatalement épineuse dans la conversation lui permit de s’informer sur la situation que seul son interlocuteur possédait : les montures et autres préparatifs furent bien en place, parés pour le voyage. Quant à celle qui devait faire la route en sa compagnie n’était pas bien loin malgré l’avance qu’avait pris l’altérée runique. Tout était donc en place.
Rejoignant une écurie reculée, Maria atteignit enfin le point de rendez-vous donné à celle qu’elle avait engagé. Légèrement en avance, la jeune femme prit une lanterne accrochée au bois qu'elle alluma d'une mince flamme de sa création, ainsi, elle profita du moment afin de vérifier que rien ne manquait, s’assurant également que rien ne fut trafiqué, bien que cette idée ne fût pas la plus encrée dans son esprit. Ce dernier étant plus concentré à travers les différentes informations qu’avait pu lui fournir ses ouvrages, la Rose Noire et surtout le Tyran de fer. Dans l’une des nombreuses sacoches de la première monture, elle vit un mot qui indiquait comment s’occuper de ces animaux afin que le voyage soit uniquement perturbé par des facteurs extérieurs à leurs montures, ce que ne souhaitait pas l'auteur du mot. Il semblait que Ludovic l’appréciait plus encore qu’elle ne pouvait le croire. À l'attention, un fin sourire naquit difficilement sur son visage avant de disparaître presque aussitôt.
Le vent battant langoureusement à travers les steppes, laissait entendre des pas qui ne cherchaient pas à se camoufler. Restant silencieuse, l’idée d’une patrouille lui semblait la plus plausible bien que cela pouvait aussi venir du mercenaire qu’elle avait engagé. Ce dernier n’étant pas un espion, il pouvait ne pas être aussi discret que ces derniers. Voulant s’assurer de l’identité de l'individu qui s’approchait, Maria ne quitta pas les bêtes, faisant mine de s’en occuper tout en gardant son attention sur celui qui approchait jusqu’à pouvoir le cerner.
-Je suis ravie de voir que cette mission vous intéresse toujours.
Une voix douce, presque enjouée, accompagnait le sourire bienveillant qu’arborait son visage, alors que son regard ambré se perdait sur la nouvelle venue. Bien qu’elle vouât une certaine admiration pour cette tête brûlée capable de tout, l’altérée n’était pas aussi candide qu’elle pouvait le laisser paraître.
-Tout est prêt pour notre voyage.
La flamme dansait doucement, au rythme du vent lancinant, rendant les ombres hypnotisantes de par leurs mouvement.
Ven 25 Fév - 13:11
Samira
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Indari avait été claire sur la mission qu’elle lui avait proposée. Il s’agissait de longues heures de routes, d’une espèce de temple et de la compagnie d’une noble qu’elle ne devait pas réellement froisser. Mais plus que tout il s’agissait de grands dangers dans les territoires hostiles et gelés, il s’agissait aussi d’aller plus loin que les Portes Noxus, et d’affronter des ennemis terribles et immenses, d’affronter le froid, et des périls dont personne ne revenait en général. Ce n’étaient pas les richesses qui l’interessaient et en toute honnêté elle se fichait bien des artefacts maudits, ou d’autres joyeusetés du genre, non, ce qu’elle voulait c’était le frisson, l’idée de réussir ce que d’autres n’avaient jamais réalisés. Parce qu’elle était la meilleure mercenaire que Noxus ait pu connaitre, la meilleure mercenaire de tout Runeterra, et si personne n’avait ses talents, personne surtout n’avait son gout du risque et de l’aventure. Indari le lui avait dit, elle était la personne parfaite pour ce role, et si elle ignorait presque tout de la femme qu’elle allait accompagner, et de ses réelles motivations, ça n’avait pas spécialement d’impact sur sa mission.
Besace sur l’épaule, armes accrochées dans le dos, il ne lui fallut guère trop de temps pour arriver aux écuries reculées où le rendez vous avait été donné. Petits secrets et manigances en tout genre ne la derangeaient pas, elle comprenait que certaines personnes ne pouvaient ou ne voulaient se montrer. Ça n’influencait pas sur ses choix et ses avis.
Le vent était fort à travers les paysages qu’elle traversait, mais son pas était determiné, presque féroce, et quand soudain elle vit les écuries en question, elle ne put s’empecher de lacher un petit rire. — Pittoresque. Ça l’était entièrement, elle ne le nierait pas. Etait-ce dérangeant ? Non, pas le moins du monde. L’ambiance un peu mysterieuse et mystique de la mission qui s’offrait à elle n’en rendait les frissons que plus intenses.
D’un regard elle analysa la situation, deux chevaux se trouvaient la avec des sacoches accrochées à leurs flancs, et une femme aux mains peut être un peu trop douce, semblait s’en occuper. La Shurimienne se targua d’un sourire, et arqua un sourcil dans la direction de la personne dont la voix semblait bien trop douce pour une mission de la sorte. Elle avait l’habitude des autres mercenaires, des soldats, mais cette femme la, était de ces nobles qui passaient rarement dans les rues quand elle et sa famille se produisaient à Shurima, c’était un tout autre morceau. Ah. Ça ne la derangeait pas ! — Je n’aurais manqué ça pour rien au monde ! Si on pouvait lui reprocher beaucoup de choses, y compris de ne pas avoir la langue dans sa poche, on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être franche et sincère. Si elle était la, c’était qu’elle le désirait.
Abandonnant sa contemplation de la femme qu’elle tentait de sonder un peu plus, elle admira les chevaux aprés ça. Leurs sacoches semblaient remplies d’objets utiles, et des couvertures se trouvaient accrochées à leurs selles. Ils en auraient besoin. Elles en auraient besoin aussi. Les regions où elles allaient n’étaient pas les plus hospitalières. Machinalement attirée par le canasson le plus sombre des deux, elle se surprit quelques instants à passer ses doigts dans la toison noire, caressant son col. — Ils semblent bien en forme, nous ne devrions pas avoir de mal à atteindre notre but. Déja elle y accrochait sa besace, rajoutant un fardeau à la monture qui semblait capable de le supporter.
— Alors ? On procède comment ? J’imagine que vous avez une route en tête, quelques directives ? Pas qu’elle ne soit prête à obéïr à des ordres, mais ça ne coutait pas grand chose de savoir n’est ce pas ?
Sam 26 Fév - 3:55
Maria Athoris
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Voyant la célèbre mercenaire se diriger vers l’animal le plus sombre, Maria alla déposer sa lanterne non loin, et attacha sa propre besace au plus clair. Tout du moins, elle dû attendre que son cheval finisse de secouer sa crinière, caressant d'un geste rassurant la créature avant d'enfin pouvoir attacher sa sacoche. N’ayant eu aucune préférence pour les deux montures, elle n’eut aucun mal à lui laisser le choix, au contraire, elle préféra que sont accompagnatrice se sente le plus à l’aise afin que le voyage se déroule dans les meilleures conditions. Il était primordial qu’elle reste au mieux de sa forme pour que les deux jeunes femmes puissent mener leur mission à bien.
-Leur propriétaire est un très bon éleveur, nous assurant également que les toundras enneigées ne leur poseront aucun problème. Ce qui était une faculté indéniable vu leur destination.
Caressant la crinière du cheval d’une main, elle écoutait les interrogations de sa partenaire, réfléchissant aux réponses qu’elle pouvait et voulait lui donner. L’altérée observa un instant la flamme qui dansait dans la lanterne, suspendue à l’un des supports conçut pour, et sortit une carte de la besace qu’elle avait confié à son destrier. Dépliant cette dernière, elle montra de son index le chemin qu’elle souhaitait emprunter tout en l’énonçant de vive voix. Enfin, d'une voix calme et douce, serait plus juste.
-Dans un premier temps, suivre le fleuve le long des plaines me semble être le plus direct afin d’éviter les montagnes qui nous ralentiraient plus qu’autre chose. Suivre le cours d’eau nous permettrait également de ne pas en manquer, de préserver et refaire nos ressources si nécessaire. Nous pourrions aussi trouver du gibier en cas de besoin, à moins que cette trajectoire ne soit bien trop périlleuse.
Ses études parmi la Rose Noire lui avait fait prendre connaissance d’une large gamme de créature qui pouvait exister au sein de Runeterra sans forcément toutes les retenir, il y en avait bien trop et cela n’était pas vraiment de son ressort. Il fallait dire que l’occulte était bien plus primordial en ce qui concernait ses fonctions. En revanche, Ludovic l'avait quelque peu informé sur les créatures du nord de l’empire, tout du moins, sur les espèces recensées vu qu'il était encore difficile de les localiser précisément.
-Nous pourrons faire une halte à Drugne, si le Yordle meurtrier ne nous trouve pas avant ou si vous arrivez à lui faire la peau. Quant au Monts Pic-de-Fer, j’ai bien peur qu’on ne puisse pas les contourner sous peine de perdre énormément de temps. Delverhold pourrait très bien nous accueillir suite à notre ascension afin de nous reposer un moment. Pour peu que les gardes et les dirigeants de la forteresse iraient les accepter.
L’un des chevaux s’exprima par un hennissement. La jeune femme peu habituer à parler aussi longuement en profita pour marque une pause, laissant ainsi la mercenaire donner son avis et ses suggestions en cas de besoin quant au chemin qu’elle pensait parcourir. Dans un même temps, si la tête brûlée n'avait pas besoin de la carte, Maria la replia afin de la ranger à sa place et monta sur son destrier. La route n’attendait plus qu’eux que Samira souhaitait changer leur parcourt ou non. Peu importait les modifications, pourvu qu’elles étaient nécessaires, l’altérée runique les suivrait sans broncher. Cependant, avant de lancer sa monture au galop, elle attendit que son compagnon de route soit prêtre et que leur échange soit également terminé.
Lun 28 Fév - 10:25
Samira
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Quand elle disait qu’elle n’aurait manqué ça pour rien au monde, elle était sincère Samira, cette mission lui avait été lourdement reccomandée, et elle était arrivée à point nommée, à un moment où la farouche et fougueuse mercenaire s’ennuyait dans les fastes de Noxus. Rien n’était assez bien pour elle, rien n’était assez motivant, ou assez exaltant. Cette mission l’était. Et si il y’avait des chances qu’elles perdent quelques morceaux, au moins, elle savait qu’elles s’amuseraient. — Je n’en doutes pas, ils ont l’air de bonnes et fortes bêtes. Et surtout, ils leur feraient gagner un temps fou, ça elle n’en doutait pas. Caressant encore un rien la crinière de son fier destrier de choix, elle s’interessa à la femme par la suite, la femme et la carte qu’elle lui montrait. Se rapprochant d’elle par la même occasion, elle regarda le chemin qu’elle traçait de son index, assez captivée par la voix calme qui émanait de la noble.
Hochant la tête, elle notait déja l’itinéraire de choix dans un coin de son esprit. Elle n’avait rien à redire, la femme semblait preparée et motivée, et c’était un point important de l’expedition. — Le parcours me semble convenable. Quant au Yordle meurtrier et aux menaces j’en fais mon affaire. elle espérait clairement croiser le fer avec le dénommé Kled dont les legendes étaient parvenues à ses oreilles, et qui sait ? Peut être que ce serait le moment ou jamais d’en avoir la chance ? On n’était jamais à l’abri d’une bonne surprise lors d’une telle mission.
— On ne sera pas vraiment à l’abri durant notre remontée du fleuve, mais nous n’avons rien à craindre. De un, ce n’est pas comme si nous fuyions quelqu’un ou quelque chose, et de deux, je peux me débarasser de toutes les menaces. Elle n’avait pas peur Samira, elle n’avait peur de rien et c’était peut être au fond le plus grand des dangers. Elle ne dit rien à ce sujet néanmoins, tout comme elle n’évoqua rien au sujet des montagnes et des sorciers et des esprits qui devaient y regner.
Se hissant d’un pieds volontaire sur sa monture, elle s’assura d’être bien installée sur la selle, puis la fit avancer à pas lent vers l’autre femme, sa compagne de route. — Allons y. Nous aurons le soleil dans le dos pendant une bonne partie de la route. Ce qui en un sens était plaisant, elle pouvait déja imaginer la chaleur de quelques rayons nimber leur expedition. D’un mouvement de tête elle fit signe à Maria d’avancer à sa suite, faisant trotter son cheval pour l’epargner un peu, evitant qu’il ne soit trop épuisé par un galop non necessaire.
— Je suis surprise que vous ne vous soyez pas davantage entourée pour cette quête, elle semble importante. Simple conversation. Elle avait son idée de la réponse, mais celle de la femme l’interessait sincèrement.
Ven 4 Mar - 1:48
Maria Athoris
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Attentive aux paroles de son accompagnatrice, Maria lui offrit tout de même un doux et fin sourire qui se voulait une nouvelle fois bienveillant. Cette assurance dont faisait preuve cette mercenaire était en un sens réconfortant, tout en démontrant en partie certaines de ses compétences, il était vrai que la pratique était bien mieux que la théorie, surtout pour faire ses preuves, mais d’autres mercenaires seraient déjà partis face à la mention de certains dangers dont le Yordle meurtrier faisait partie. Parfait, en espérant que ses tripes ne la lâche pas au moment opportun. Or, la réputation de cette rose solitaire lui laisser croire que ce ne serait pas le cas.
-Je vous fais confiance là-dessus. Cependant, si vous pensez nécessaire le fait de changer de route, je vous suivrais, mes connaissances du terrain sont surtout théoriques. Fit-elle du haut de sa monture sans paraître hautaine.
Suite à ses mots, elle l’observa monter sur son destrier alors qu’elle-même y était déjà. L'érudite l’écoutait toujours tout en conservant son doux sourire, avant de se mettre à la suivre lorsque l’aventurière lui fit signe de la rejoindre. Plus en arrière, la lueur qu’offrait la lanterne se mit à vaciller, rendant la danse des ombres plus frénétique lors d’un instant alors que les ténèbres vinrent l’étouffer d’un coup, sans faire le moindre bruit. Au même moment, l’altérée runique senti un petit picotement au bout de son pouce et de son index droit, un fin rappel de l’utilisation de sa magie pour cette malheureuse chandelle maintenant inerte, qu’elle tenta de faire taire en les frottant l’un contre l’autre à trois reprises, cinq, si nécessaire.
Le soleil sera dans leur dos, donc, au moins cela épargnera leurs yeux le temps de l’aller. À peine eut-elle le temps d’y réfléchir concrètement ou même à autre chose, que les nouvelles paroles de Samira l’interpellèrent. Important, oui, d’un point qu’elle pourrait être à même de ne pas comprendre, ou si qui sait ? Après tout, même la Rose Noire ignore jusqu’à l’existence de la raison première qui la pousse à risquer sa vie pour un tel artefact, et dire que ce n’était pas la seule relique et encore moins la dernière à récupérer d’après les renseignements qu’avait pu lui confier le Tyran. Enfin, les informations qu’il avaient donné à Maria furent maigres. Le Revenant avait tu le nombre exact de ces précieux objets, leurs emplacements et les fonctions principales. Il ne fallait pas que la secte qui l’avait fait prisonnier ne sache ce qu’il préparait vraiment à travers cette femme, cela serait compromettant, bien que totalement probable.
-La quantité n’assure pas un travail de qualité, n’est-ce pas ? Donc, pourquoi faire appel à plus d’hommes ou de femmes, lorsque la mercenaire la plus compétente de Noxus accepte une telle mission ? Le timbre employé n’avait toujours rien de hautain ni de condescendant, restant d’une douceur qui lui était propre. À dire vrai, j’envie vos compétences et la façon dont vous servez notre nation. Que cela soit un moyen de gagner votre vie, de défendre nos couleurs ou de combler vos propres désirs, vous êtes au front, sur le terrain, à déchaîner votre style sur ceux qui se mettent en travers de votre chemin.
Maria marqua une pause, se rendant compte qu’elle s’exprimait beaucoup plus qu’à son habitude, trop peut-être, mais surtout sur des points personnels. Ce qu'elle devait éviter afin de ne pas s'exposer, et ainsi, d'empêcher la Rose Noire de lire en elle comme dans un livre ouvert. Abaissant le regard un peu par gêne pour ne pas avoir l’habitude de parler de ses propres ressentiments, mais surtout par cette preuve de faiblesse, elle réorganisa rapidement ses pensées.
-Enfin, vous vouliez peut-être savoir à qu’elle point cette mission est si importante ? Tout du moins, sans aller dans les détails ? Oui, elle s’était dit que son accompagnatrice devait le savoir, sinon elle ne serait pas à ses côtés. Cependant, l’altérée runique se devait de reprendre une conversation plus neutre, ou laisser la mercenaire être la seule à s’exprimer sur ses propres sentiments.
Lun 7 Mar - 10:58
Samira
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Il ne lui fallut pas plus que quelques secondes pour se hisser sur le cheval, lui caressant le col, et s’arrangeant sur la selle, de manière à s’y sentir bien. Elle avait par le passé chevauché toute sorte de choses, y compris un basilic qui s’était montré guère conciliant, et avait tenté de lui arracher une jambe, alors oui, elle se sentait passablement soulagée que pour le moment les montures ne soient que des chevaux, qui plus est des chevaux qui semblaient dociles, et assez épais et forts pour résister aux grands froids de Freljord. En y pensant elle ne put d’ailleurs pas s’empecher de faire une remarque. — Nos montures ne sont pas faites pour des courses rapides, j’espères que si le danger se présente, vous ne penserez pas à fuir, des assaillants montés nous rattraperaient bien vite. C’était un constat, juste un constat. Ni une critique, ni autre chose. Samira faisait confiance à la femme à ses cotés, elle lui énonçait juste des faits. Combien de fois s’était elle retrouvée avec des camarades qui finalement n’avaient pas eu les tripes de mener à bien leur mission, des pleutres qui avaient fini par mourir et dont le sang jonchait les champs de bataille. Elle ne voulait pas que ça arrive à cette femme, premièrement parce que sa mission était de la proteger, et ensuite parce qu’il y’avait soupçon d’interêt en elle, elle la rendait curieuse, c’était suffisant pour garder une flamme.
D’autant que toute noble que Maria Athoris semblait être assez calme et posée, et apte à recevoir des conseils et quelques critiques si le besoin s’en faisait sentir. C’était suffisant pour Samira. Elle ne portait pas la noblesse, ni les instances dirigeantes en haute estime, mais elle croyait quelques fois en l’être humain, et elle espérait ne pas être déçue cette fois. De toute manière elle n’aurait aucun mal à tourner les talons et à abandonner la femme derrière elle si le besoin s’en faisait sentir. C’était bien suffisant. Elle était la rose du désert, elle n’avait de comptes à rendre à personne.
Ce qui ne l’empêchait pas d’etre aux aguets sur tout ce qui se passait, et de remarquer que la lanterne chancelante derrière elles venait de s’éteindre comme par magie. Un fait interessant sur le quel elle s’appesantirait probablement plus tard. Pour l’heure, leur route venait de commencer, et Samira s’assura que sa monture chevauche à la même allure que celle de sa partenaire du jour. La conversation n’allait pas être facile, et elle supposait qu’au moins elle se trouvait loin de graveleuses conversations de tavernes, ou de défi un peu sordides - qui lui plaisaient, elle ne le nierait pas. Pourtant, elle obtint finalement une reponse à sa question, suivie même d’un compliment, voir même de plusieurs, qui la surprirent un peu. Bien entendu, elle savait ce qu’elle valait, et elle savait également que le Haut commandement Noxien devait bien tolérer toutes ses frasques sinon des agents impériaux auraient probablement toqué à sa porte un jour pour la faire cesser. Bien sur, elle les aurait certainement battu, mais les choses étaient la, tout le monde à Noxus savait ce qu’elle valait, et elle espérait qu’un jour Runeterra entier finisse par le savoir et lui fournisse des défis encore plus haut, encore plus grands. Soit, la femme avait donc une bonne estime d’elle, et Samira se surprit à sourire avant de remarquer qu’il y’avait comme une gène, comme si la noble était désolée d’avoir dit tout ça.
— Les compétences sont venues avec le travail acharné que j’ai fourni, mais je suis ravie que vous admiriez mon style. C’était le moins que l’on puisse dire, et si elle ne s’était pas arreté elle aurait pu commencer à lui raconter comment elle était venue à bout d’un elephant de guerre un jour, un peu de fierté et de l’égo ne faisaient de mal à personne, et son égo à elle était de toute façon trés bien placé. Elle se retint cependant, et se contenta d’un grand sourire. — Mais vous savez que je suis davantage interessée par le défi que pose cette mission, plutot que par ce que sa realisation peut apporter à Noxus ? Elle trouva subitement nécessaire de préciser cela. Cependant, il restait un morceau de question qui se posait ? Quelles étaient les motivations de la Noble dame à ses cotés ? Oh, la question viendrait probablement aprés, si Maria voulait noyer le poisson quelques instants, Samira la laisserait faire. Elle était assez arrangeante tant que les choses allaient dans son sens.
— Cependant oui, si vous le proposez, je serais ravie d’en savoir davantage. Car ma connaissance de la tache s’arrête à une escorte jusqu’aux profondeurs de ruines en Freljord. Elle aurait peut être du poser plus de questions, mais dés qu’Indari avait mentionné les dangers, elle avait accepté et avait bu trop de verres pour se rappeler de la suite en fêtant ça.
Lun 14 Mar - 2:21
Maria Athoris
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Le voyage commençait véritablement. L’écurie derrière elles et les montures lancées d’un trop légèrement soutenu afin de préserver leur endurance, les deux femmes chargées de leur mission furent maintenant côte à côte. Les paroles de la mercenaire ne tombèrent pas dans l’oreille d’une sourde qui répondit d’une simple négation quant à l’idée de fuir. Pour tout ce qu’elle avait déjà subi et ce qu’elle subirait par le futur, ce n’était clairement pas les attaques de potentielles assaillants, voir, une mise à mort par ces derniers qui lui offrait la moindre inquiétude. Les supplices qui lui furent offerts par la Rose Noire l’avaient guéri de ce genre d’angoisse, au contraire, sa plus grande peur était d’échouer à sa mission. C’est alors dans ce cas présent que l’optique d’une mort certaine serait bien attrayante. Or, même là, son désir de vengeance et son alliance... inégale, lui interdisaient de se laisser à une telle facilité.
La réponse à ses compliments lui fit arborer un timide sourire qui semblait encore gêné. Un travail acharné, oui, elle aussi connaissait cela, pour des résultats bien différents. Maria ne fit rien paraître, mais elle enviait de pouvoir briller parmi les forces noxiennes, hélas, cela ne lui était pas permis et son accompagnatrice qui ajouta préférer cela pour le danger plus que pour les bénéfices qu’elle apporterait à la nation, faillit déformer son sourire. Or, son expression ne changea pas, laissant le dépit de côté afin de lui répondre simplement.
-Que vous vouez ou non une dévotion sans faille à Noxus, n’est pas le plus important, d’autres s’en chargeront pour vous et sans le moindre doute. Si j’ai fait appel à vous, c’est surtout pour vos compétences, votre goût prononcé du risque et par connaissance de votre réputation qui ne semble pas être exagéré.
Dans d’autres circonstances, et surtout si maria avait été une personne plus extravertie si ce n’était bavarde, elle aurait ajouté bien d’autres mots, si ce n’était bassiner la mercenaire sur le fait qu’elle se devait d'être plus patriote, ce qui ne fut pas le cas. Enfin, son cheval se mit à hennir d’un coup, sans non plus être brusque, pourtant, la noble se figea, semblant fixer l’obscurité qu’elle semblait sonder sans faire le moindre mouvement, si ce n’était caresser doucement la crinière de sa monture qui poursuivait tout de même sa course aux côtés de leur duo.
-Les Ruines de Freljord sont ancrées profondément dans la neige, au point tel que beaucoup pensent qu’il ne s’agit que de légendes. Or, de récentes recherches nous laissent croire qu’un puissant artefact y est encore ensevelit. L’altérée runique tourna son visage en direction de son accompagnatrice. J’ignore si on vous l’a dit, mais je suis une érudite chargée de l’histoire des nations de Runeterra. En m’intéressant à ces dernières, je m’intéresse également à leurs puissances, qu’elles soient magiques, militaires, voir industrielles. Ainsi, j’en informe les hautes sphères qui permettent aux dirigeants d’adapter leurs stratégies lors de leurs conquêtes. C’est pour cela qu’elle était reconnue, pour peu que quelqu’un s’était intéressé à son cas lors des rares fois où la servante de la Rose Noire pouvait arpenter les rues de l'Empire.
Son regard ambré s’en alla retrouver les ténèbres dans lesquelles les deux femmes s’enfoncèrent, éclairé d’une lune camouflée par divers nuages.
-Bien entendu, cette histoire d’artefact ne doit pas s’ébruiter. J’ai cru comprendre que vous aimiez le danger, mais légendes ou non, ce serait bête de nous créer d’autres obstacles alors que le voyage en sera pourvu.
Ses lèvres affichèrent toujours un fin sourire, sans moquerie, celui-ci était toujours empli d’une certaine douceur que sa voix conservait toujours, démontrant qu’elle ne se voulait pas directive, mais plus avenante. Face à quelques secondes potentielles de silence, le vent caressant les steppes vint murmurer à ses oreilles, lui faisant entendre comme des paroles incompréhensibles, après tout, ce n’était que le vent. Pourtant, son esprit essaya de le déchiffrer, à l’image des murmures que ses années passées enfermée dans le Bastion Immortel lui avaient fait entendre encore et toujours. Était-il possible que.. qu'il soit avec elle ? Ou.. était-ce autre chose ?
-Je suis navrée si cela est encore flou, mais nous n'avons pas de réelles connaissances quant aux pouvoirs biens précis qu'il renferme, d'où la nécessité de le récupérer en évitant de divulguer son existence. Maria avait reprit la parole comme si son absence de quelques secondes n'avaient jamais eu lieu.
Dim 27 Mar - 10:46
Samira
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Elle avait préféré être claire Samira, en cas de danger il n’y’aurait ni fuite ni rédition, mais il y’aurait une bataille dont elle sortirait vainqueur, parce qu’elle était faite d’un bois dur qui ne ployait jamais, et qu’il était hors de question qu’elle envisage une possibilité différente. Elle avait preferé être claire aussi sur les motivations qui la poussaient à accomplir une telle quête, et si rien ne semblait changer dans l’expression du visage de sa camarade de route cela n’en était que plus parfait. Elle n’était pas dupe Samira, elle savait ce que certains des plus loyalistes à Noxus pouvaient penser, mais elle était importante pour l’Empire, sinon l’Empire ne la laisserait pas agir ainsi qu’elle le désirait n’est ce pas ? Elle préferait simplement ne pas envisager qu’elle pouvait être elle aussi une marionnette. Que disait le vieil adage ? Heureux les ignorants et les aveugles. Oui, c’était probablement une phrase de ce genre.
Les faits demeuraient la, elle avait été entrainée dans cette aventure par amour du risque, et sa réputation n’était plus à faire. Il ne semblait pas y’avoir de débat qui se tisserait entre les deux pour divergences d’opinion, et c’était tant mieux en un sens, car Samira n’etait pas ce genre de personne qui aimait parler plus que nécessaire. Elle était femme d’action, et laissait aux autres le plaisir de se perdre dans des mots insensés et inutiles. Un hochement de tête fut donc la seule réponse qu’elle offrit à Maria quand celle ci affirma sa connaissance de ses capacités. Un peu de louanges étaient agréables, elle ne le nierait néanmoins pas.
Mais c’est une autre conversation qui se tissait désormais, une conversation de la plus haute importance - ou du moins assez importante pour que Samira ne daigne l’écouter et même y participer - sur les tenants et les aboutissants de leur mission, ainsi que sur les Ruines dans les quelles elles allaient s’enfoncer, à la recherche d’elle ne savait quoi. Etait-ce important ? Probablement. Etait elle prête à y’aller quoi qu’il se passe ? Assurément. Le ferait elle malgré le danger, même si celui ci manquait de lui faire perdre un membre ? Totalement. Elle était ce genre de femme qui foncerait tête baissée et qui serait déja enfoncée dans la neige et la magie de Freljord si elle le pouvait. Pour l’heure néanmoins, au bruit des pas de leurs cheveux, se méfiant de l’obscurité et des causes du hénnissement de l’un d’eux, elle écoutait sa camarade de route et ce que celle ci pouvait apporter à l’édifice de leur aventure.
Lorsqu’on lui avait proposé de participer à cette mission, vantant encore une fois ses talents, comme sa commanditaire savait si bien le faire, Samira n’avait pas reflechi davantage, et vidant sa choppe pour fêter ça elle avait attrapé ses armes et s’était mise en route, s’attelant à prendre des vetements plus chauds pour le voyage. Sa préparation s’était arrêtée à ce point. Elle savait que la route serait longue, et si assaut il devait y’avoir, elle y réflechirait le moment venu.
— On ne me l’a pas dit non, ou alors peut être que je n’ai pas écouté. Desinvolte. Son attitude était désinvolte jusqu’au bout de sa lame, mais c’était ce qui faisait partie de sa fabuleuse personnalité, et c’était aussi ce que l’on aimait - ou detestait - chez elle. Elle hocha la tête cependant, notant dans un coin de son esprit ce que Maria - qui était donc une historienne, ou du moins une érudite - avait à lui dire. Histoire des nations, puissances de celles ci, aide aux conquêtes. Bien, elle s’en rappellerait. Pas que cela ne puisse probablement être utile à un moment ou a un autre, quoi qu’elle était sure que de vieux temples devaient avoir de vieilles enigmes, et si elle était la force brute et l’habileté des meilleurs combatants à elle toute seule, elle n’était pas spécialement faite pour répondre aux défis intellectuels qu’un temple magique pouvait leur offrir. L’un dans l’autre, leur duo serait trés certainement le plus utile et efficace de tous ceux que Noxus aurait pu creer. — Un travail tout à fait noble, si je puis dire. Et la voila, dans ses efforts de sociabilisation, avec cette femme qui était d’un monde totalement différent.
Les chevaux, eux, continuaient d’avancer, et si Samira remarqua que sa camarade semblait inquiête ou du moins perturbée par quelque chose, elle ne dit rien à ce sujet, se contentant de répondre à la conversation. — Bien entendu. Ce n’est pas comme si j’allais crier haut et fort que nous cherchons un artefact magique. Le sourire se fit complice et amusé, alors qu’elle secouait ses longs cheveux, prenant le temps de les rabattre en arrière pour mieux voir la route de son seul oeil valide.
A nouveau néanmoins, la femme semblait avoir une absence, mais Samira fit comme si rien ne s’était passé. Elle n’insisterait pas. A chacun ses fantomes, à chacun ses troubles n’est ce pas ? Elle n’était peut être pas la plus bavarde des camarades, mais quelques fois elle savait se tenir, et son manque d’envie de trop parler, la rendait plus agréable pour les longues routes. Du moins, c’était ce qu’elle pensait, ce qu’en pensaient les autres, elle n’en avait pas vraiment cure. — Et bien, il n’appartient qu’a nous d’aller au plus froid et au plus profond du danger, pour ramener a l’Empire une nouvelle source de puissance alors. Et ces quelques mots étaient sa manière de rassurer Maria sur ses espoirs pour la mission. Elle ne dirait mot de leur tache, et ne jugerait en rien. Elle était la pour aider la noble à ramener l’artefact, et voila ce qui arriverait. Car Samira, n’échouait jamais.
Une pensée néanmoins la prit alors que son cheval marqua une pause, reniflant l’air autour d’elles, l’odeur d’une rivière plus proche qu’elle ne l’avait pensé. — Que connaissez vous de Freljord ? Y etes vous déja allé ? Les montagnes glacées n’étaient pas si loin du Nord Ouest de Noxus, et si Samira n’avait jamais eu l’occasion d’accomplir de missions la bas, cela ne voulait pas dire que ce n’était pas le cas de tout le monde.
Mer 25 Mai - 17:27
Maria Athoris
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L'attitude désinvolte continuait de nourrir ce sourire qu'elle gardait pour son accompagnatrice, telle une mère silencieuse et amusée par son enfant, et que la servante de la Rose noire admirait avec une certaine retenue. Après tout, à quoi aurait servi de lui en vouloir pour un tel affront ? Comme l'auraient certainement souligné d'autres individus de la haute Noxienne. Envenimer une situation qui n'avait pas besoin de l'être ? Ennuyer la seule personne qui pouvait assurer la réussite de l'objectif ? Faire échouer une mission que la secte lui avait confié, lui faisant ainsi risquer des châtiments qu'elle n'osait pas imaginer ? Un double châtiment même, si elle pouvait le penser ainsi. Après tout, cet objectif n'était pas d'eux, mais du Revenant de fer en personne. Maria s'était simplement occupée de trouver une façon de pouvoir aller récupérer cet artefact d'elle-même. Oui... le tyran prisonnier de son monde dont la puissance envahissait son esprit à chacune de ses venues au Bastion Immortel. Pesant sans cesse sur son esprit même éloigné des lieux.
Son compliment, son affirmation et sa compréhension, qui avaient maintenu son sourire, ne furent pas suffisants pour le faire perdurer davantage. Il y avait à travers ce paysage étreint par le voile nocturne et bercé par le vent, quelque chose qui ne semblait pas explicable naturellement. Quelque chose que seul son esprit semblait pouvoir percevoir. À moins qu'elle ne fût pas la seule à voir ces flammes vertes, si ce n'était turquoises, s'élever dans les airs, camouflées en grande partie par quelque chose de solide. Cela... n'était pas possible, il était enfermé au fin fond de sa propre forteresse, son âme plongée dans les abysses de son Mitna Rachnun, son au-delà. Pourquoi... pourquoi serait-il là, alors qu'il l'avait envoyé chercher cet artefact ? Voulait-il s'assurer qu'elle n'allait pas s'enfuir ? Qu'elle respecterait cette nouvelle servitude dans laquelle elle s'était engagée ? Cela n'avait aucun sens.
Ses doigts se crispèrent sur la crinière de sa monture sans pour autant la tirer, n'ayant pas fait attention au fait qu'elles s'étaient arrêtées auprès de cette rivière plus proche que sa camarade n'avait pu le penser. Ces flammes prisonnières, dansèrent d'une rage froide. Des mots... Samira ? Un rire lent, amplis d'une cruelle brutalité. L'érudite secoua légèrement la tête, revenant au moment présent, cherchant à se rappeler des derniers mots qu'elle avait prononcé. Oui, Freljord.
- Je... non. Hélas, je n'ai que des connaissances théoriques sur cette région et il faut dire que des terres enneigées toute l'année depuis des milliers d'années si ce n'est bien plus, attisent ma curiosité sur toutes ces choses qu'elles pourraient bien nous cacher. Son visage s'était de nouveau tourné vers la mercenaire de renom, légèrement gênée de ne pas vraiment connaître l'environnement dans lequel elles allèrent s'enfoncer. J'ai quelques connaissances sur la faune, le bestiaire et des tributs locales. Parmi ces dernières, certaines se trouvent plus hostile que d'autres. Après, au vu des conditions de vie qui semblent bien rudes, nous ne pouvons pas vraiment leur en tenir rigueur.
Maria observait son cheval, dont sa poigne avait relâché la crinière, le caressant avec une certaine douceur, tandis que son regard vint se poser au loin, ne discernant plus ces flammes qui l'avaient faite se questionner, lui laissant alors de nouvelles interrogations. Avait-elle imaginé cela ? Avait-elle subi une sorte de mirage dû à un mental maltraité durant de nombreuses années ? C'était là, la possibilité la plus probable et qui la dérangeait le moins. Comme beaucoup de noxien, la servante de la Rose noire avait appris à redouter le retour du Revenant, bien que sa dernière alliance, ainsi que sa volonté à vouloir faire payer ceux qui l'avaient asservi contre sa volonté, la poussèrent à vouloir sa résurrection parmi ce monde. Pourquoi n'avait-elle pas pu être ce soldat, qui parmi tant d'autres, aurait levé les armes et l’étendard de sa nation au nom de sa patrie ?
- Et vous, avez-vous déjà arpenté Freljord ? Reprit-elle suite à un fin soupir qui manqua de peu de trahir ses dernières craintes.
Quoi que fut sa réponse, elle lui offrit un nouveau sourire, ceux dont l'érudite avait l'habitude de faire, se voulant rassurante par rapport à ses quelques absences dont elle avait dû faire preuve à l’égard de son accompagnatrice. Après tout, ce qu’elle avait vu n'était dû qu'à son imagination. Des chimères qui la hantaient sans qu'elle ne puisse les attraper ni même les affronter.
- Est-ce que vous seriez d'accord pour me conter quelques-unes de vos aventures ou voulez-vous continuer d'échanger sur la mission ? L'invitation était courtoise afin de valoriser la première option, bien que la jeune femme ne forçât en rien. Vu le trajet qu'elles devraient faire, elles avaient le temps de discuter de bien des choses, ainsi que de leur objectif initial.
Ven 3 Juin - 11:12
Samira
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Si sa camarade de route sembla perturbée pendant quelques instants Samira n’insista pas et ne chercha pas non plus à savoir pourquoi elle avait l’air ailleurs. Chacun avait ses problèmes, et la jeune mercenaire désinvolte n’était pas du genre à se mêler des affaires des gens, surtout quand elles ne la concernaient pas. Bien sur, quelques fois il lui arrivait de vouloir protéger quelqu’un, alors elle mettait son nez ou il ne fallait pas, mais ça c’était une autre histoire, une histoire pour plus tard. Bah ! Elles parlaient de Freljord maintenant, et c’est avec un petit rire qu’elle acceuilli les paroles de la noble dame. — Ah ! Ne te turlupine pas pour ça, on découvrira tout ça bien assez tot, c’est aussi ça l’aventure n’est ce pas ? Elle ne rajouta pas qu’elle la protégeait parce qu’elle était grassement payée pour le faire, ça n’avait pas d’interet de toute façon, et puis, si elle devait être honnête elle la trouvait plutot agréable comme compagne de voyage, alors… ça serait suffisant pour s’assurer qu’elle ne clamse pas, sur son cheval, dans la gueule d’un troll, d’un ursidé, ou dans un trou ou autre. Oui bon, son esprit divaguait un peu alors qu’elles continuaient de longer cette fichue rivière. C’était pas qu’elle s’ennuyait, mais un peu tout de même.
— Pas vraiment. C’était le moment où il fallait continuer d’avoir l’air sure d’elle malgré son manque de connaissance. — Mais je sais qu’il fait froid, et qu’il y’a des ennemis valeureux qui attendent de croiser ma lame, ça me suffit. Son sourire restait grand, et elle arrangea un peu la fourrure qu’elle portait sur ses épaules. Ça ne serait pas de trop une fois la bas. — D’habitude je vais plutôt vers Shurima, Ixtal, toutes ces zones où la chaleur fait coller les vêtements à la peau et rend les mouvements compliqués lors des combats, la ça sera autre chose. Elle devait avoir un problème peut être, quelque chose dans sa tête qui fonctionnait pas vraiment comme tout le monde, mais c’était plus fort qu’elle, elle pensait combat, gloire, honneur, plutôt que de penser à des choses plus pratiques ou à ce qu’il se passait sur le moment. Ça ne semblait pas déranger l’érudite, qui soit dit en passant avait un magnifique sourire qui avait un coté rassurant, vraiment c’était plaisant de passer un peu de temps avec elle, ça la changeait des personnes qu’elle côtoyait usuellement. On aurait presque pu dire qu’elle ressentait une once de respect pour elle, ce qui l’empechait de lui donner un coup d’epaule en lui demandant pourquoi elle avait l’air perdue dans ses pensées quelques instants plus tot. Bah, ça viendrait à un moment ou un autre de leur longue route.
Une question vint d’ailleurs, une invitation peut être, et Samira s’arrêta quelques instants pour poser son oeil vif sur la noble Noxienne, avant que son visage ne se fende en un immense sourire. — Oh ! Avec grand plaisir ! Parce que si il y’avait quelque chose que Samira aimait encore plus que la gloire et la reconnaissance, c’était s’écouter parler, et s’écouter parle de ses moments de gloire était encore plus fabuleux ! Alors oui, Maria venait de lui faire un beau cadeau avec sa proposition, elle s’assurerait de lui rendre la pareille un jour.
— Est ce que tu as déja entendu parler de la rebellion des plaines de Rokrund ? Le vouvoiement avait disparu, alors que la mercenaire commencait à raconter l’histoire d’une revolte qui avait été encore une fois étouffée par Noxus, oui, c’était lors d’une des batailles de cette campagne qu’elle avait perdu son oeil et qu’Indari avait perdue ses jambes, mais elle s’assurait de parler de toutes les autres batailles sauf de celle ci qu’elle ne fit qu’evoquer. Et puis de batailles en batailles, elle continuait de raconter ses exploits, comment elle était allée recuperer une gamine dans des ruines, comment elle avait fait exploser une cargaison d’armes pour les Ioniens. Elle parlait, elle buvait dans sa gourde métallique, et le temps passa, passa, jusqu’a ce que les premieres terres gelées ne se firent voir et que les paysages n’aient plus rien de Noxien. Combien d’heures avaient passées ? La nuit commencait à revenir maintenant et la mercenaire fronca les sourcils.
— Ah ! Je crois que j’ai un peu trop parlé, mais regarde le bon coté des choses, on va pouvoir monter le campement par la bas ! Les chevaux devaient être fatigués, elles aussi, et autant s’arreter et reprendre des forces avant les plus grands froids qui les attendaient encore plus au Nord. D’un mouvement d’une main habile elle montra une espece de zone entre des arbres et des rochers. — C’est pas l’idéal, je suppose que ça va te changer mais les rochers nous protegerons du vent.
Attendant l’aval de sa compagne de route, elle sauta finalement à terre, et libera le cheval, pour qu’il puisse aller s’abreuver à la rivière non loin. — Tu sais allumer un feu de camps ? Plusieurs branches se trouvaient à coté elles ne seraient pas trop mal pour la nuit.
Mar 26 Juil - 3:48
Maria Athoris
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Si la Rose du désert lui disait qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter quant à son manque de connaissances pratique sur les terres enneigées de la mystérieuse et glaçante Freljord, la fleur maudite ne se fit pas plus de soucis, lui offrant un sourire en guise de réponse silencieuse sans s'offusquer du fait qu'elle venait à la tutoyer. Après tout, c'était loin d'être la première à le faire et cette femme n’en serait pas la dernière, à moins que sa vie ne vînt à s'arrêter brusquement lors de cette mission, avant même d'avoir rencontré qui que ce soit d'autres. Bah, peu importait, mourir ne faisait pas partie de ses plans, ni même de ceux de son accompagnatrice. Cela n'en faisait aucun doute. Pourquoi avoir engagé la meilleure sinon ? Pour lui offrir un défi à la hauteur de sa réputation ? Mhh... l'était-il vraiment ?
Bien, Samira non plus ne connaissait pas cette région ? Intéressant... Intrigant même, cela lui ôta un instant de réflexion, se disant qu'elles devraient être plus méfiantes encore, parfait. Il n'y avait rien de plus déterminant qu'une quête de ce gabarit afin de faire ses preuves aux yeux de son nouveau... Maître ? Cette perspective ne lui plaisait pas trop, mais c'était là l'un des passages obligés si elle souhaitait pouvoir accomplir sa volonté, ou tout du moins espérer l'accomplir. Enfin, ses mots la rassurent de nouveau, à sa manière. Maria semblait ne pas trop s'en faire, étant en partie soulagée d'un certain poids par le simple fait d'avoir quitté les murs du Bastion Immortelle et de sa capitale que l'altérée aurait pourtant tant aimer servir. Ce même sentiment se renforça alors que la mercenaire de renom accepta avec entrain sa première demande.
- Certainement pas à votre manière. Fit-elle d'un sourire presque gêné.
Pour une érudite, ces histoires avaient dû être relatées à travers des bouquins et des historiens qui pouvaient être aussi passionnés qu'ennuyeux, ou bien aussi hautain que donneur de leçon, alors qu'ils étaient totalement dépourvu de la moindre expérience concrète sur le terrain ; mélangeant certainement les « on-dit » aux vrais récits contés par les survivants et vainqueurs, dont les versions furent assez glorieuses pour redorer le blason Noxien, pourvu qu'ils faisaient part d'une certaine véracité. Parce que là où les hommes d'influence aimaient remettre en doute bien des choses afin d'afficher la gloire de leur nation, leur peuple étaient bien moins tatillons. Cela, la rose déchue le savait bien plus que quiconque, ou presque. Ses études sur la magie de ce Revenant de fer et de bien des ouvrages qui relataient son existence en plus de son occulte et implacable puissance... étaient... bien plus lourd de vérité que tout ce qu'on avait bien pu lui inculquer à travers les mauvaises expériences que lui a fait subir son ordre, ainsi que les mises en garde quant à ce que cela impliquait que de rejoindre le monde de la surface. Tout bon Noxien savait qu'il fallait redouter l'entité pourvue de cette armure gigantesque, encore plus son éventuel retour dont ils n'avaient pas conscience. Mais surtout, ils ignoraient tout ce qu'il avait pu faire durant son règne. Elle-même était loin de tout avoir découvert, car bien des écrits lui restaient inaccessibles, que se fut par la barrière de la langue ou de la maîtresse au visage pâle.
Ainsi, et sans se soucier de tout cela, ou ne le laissant pas forcément paraître, Dame Athoris se laissa entraîner par les contes de sa partenaire. Plutôt taciturne, elle hochait la tête positivement ou négativement en fonction des réponses données. Posant parfois quelques questions quand la curiosité se faisait trop insistante, imaginant des scènes aussi glorieuses qu'horrifique. Oui... cette femme, bien qu'elle ne fût pas pourvue de zèle, l'altérée l'enviait de tout point. Elle aussi aurait souhaité participer à bien des affrontements de ce genre. Hélas, la vie en avait décidé autrement pour cette mortelle. Peut-être que cette mercenaire désinvolte pourrait devenir une confidente. Une personne avec qui partager certains fardeaux afin d'arriver à les surmonter. Un long soupir s'échappa de ses lèvres à cette pensée. Pourquoi croire à une telle chose ? Non, moins elle avait de contact et mieux elle pourrait développer cette aptitude à encaisser. Ainsi, lorsque cette fleur maudite devra rendre ses comptes, elle s'assurerait de rendre bien plus encore. Une purge infiniment grande et flamboyantes, offerte par ses flammes impies, quitte à ce que son propre corps finisse consumé par sa propre magie. Oui, tous devront s'y soumettre avant de finir calciné sans la moindre chance d'en réchapper. Cette foutu secte. Celle qui avait fait de cette enfant leur esclave de misère pour contenir cette magie bien trop puissante pour son corps, l'ayant tué une première fois et détruite tant de fois que Maria eut l'impression d'embrasser la mort un nombre incalculable de fois. Autant qu'un gamin embrasserait ses parents...
Son sang bouillonnait d'une rage maîtrisée, alors que la voix de Samira s'éleva de nouveau, l'apaisant quelque peu.
- Et moi pas assez, sûrement.. Attentive comme toujours, la noble l'écouta, observant également l'environnement, l'état de sa compagne de voyage, ainsi que celui de leur monture. Ce n'est pas ça qui va me déranger. J'ai connu bien pire. Elle lui offrit un nouveau sourire alors que ses pensées allèrent vers son logement désastreux dans les bas-fonds du Bastion. Un lent frisson vint lécher son échine à cette pensée, n'étant clairement pas pressée de les retrouver.
Enfin, la rose déchue imita son accompagnatrice, bien qu'étant plus prudente afin de laisser son cheval rejoindre la rivière également.
- Je m'en occupe.
Sans perdre plus de temps, Maria alla récupérer lesdites branches qui parsemaient le sol, lui donnant l'opportunité de dégourdir ses jambes suite à cette longue chevauchée. L'air frais des lieux était assez important pour commencer à frissonner si l’on n’était pas assez préparé. Or, son équipement fut assez chaud afin de la protéger correctement. Cela lui prit plusieurs minutes pendant lesquelles elle resta silencieuse, écoutant les alentours avec une attention particulière. Bien que l'altérée avait engagé Samira pour les protéger du moindre danger potentiel, cela n'était pas une raison pour ne pas rester à l’affût, surtout que la gardienne de l'occulte avait une aisance à repérer les traces magiques sans même les voir, de quoi prémunir d'un potentiel danger du genre.
Faisant le foyer qui accueillerait le feu à l'endroit qui lui paraissait le plus optimisé pour eux, ou directement indiqué par Samira elle-même, la noble laissa une étincelle s'échapper de ses doigts afin d'embraser le tout, s'assurant que ses flammes furent dépourvues de la moindre magie impie afin qu'elles puissent leur offrir une chaleur similaire aux flammes naturelles, si ce n'était légèrement plus.
- Je me dois de vous remercier pour vos histoires.. j'espère que vous voudrez bien m'en raconter d'autres, par la sutie. Commença-t-elle tout en s'assurant que les flammes prennent en plus d'être celles que l'humaine souhaitait créer. Si vous avez besoin d'aide également, n'hésitez pas, j'ai peu d'expérience, mais je compte bien offrir toute l'aide possible.
Du coin de l’œil, Maria s'assura de la situation de son accompagnatrice, gardant une oreille attentive à ses mots et à leur environnement, la nuit les enveloppant de plus en plus, l'on ne savait jamais à quel danger elles pourraient avoir à faire, ni à quel moment.
Mar 16 Aoû - 21:28
Samira
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Bon elle ne s’était pas spécialement controlée et avait parlé pendant une bonne partie du chemin. C’était plus fort qu’elle en même temps ? Elle était ce genre de personne qui aimait ce qu’elle faisait - même si parfois on l’envoyait dans des missions qui la dépassaient un peu - et elle en sortait toujours victorieuse, avec des belles histoires. Certes bon, il y’avait bien eu cette fois où tu avais laissé un oeil, mais un oeil était-ce si cher payé finalement ? Bref, elle avait beaucoup parlé et maintenant que la nuit commençait à se faire présente et que les étoiles s’illuminaient les unes aprés les autres dans le ciel, Elle commencait à se taire. Avait elle remarqué que la femme semblait perturbée par quelque chose ? Peut être. Est ce que c’était son problème ? Pas vraiment. Si la femme voulait lui parler, elle le ferait ? Et peut être qu’elle s’en voulait de ne pas avoir grand chose à raconter, mais Samira était le genre de personne qui adorait le son de sa propre voix, ce n’était pas un problème. — Ah ! Tu parleras quand tu en auras envie, rien ne va t’y forcer, surtout pas moi. Elle essayait d’être plus ou moins rassurante en tout cas ce qui donnait probablement un coté … plus agréable de sa personalité ? Peut être.
En tout cas elle était curieuse d’une simple reflexion, et tandis qu’elle commencait à installer les couchages sur le sol, s’assurant de trouver un endroit que le vent frapperait moins, elle posa la question qui venait à ses lèvres. — Bien pire tu dis ? Noxus doit il réhabiliter les logements de la noblesse ? Elle, elle avait connu bien pire oui, lors de campagnes militaires, lors de fuites dans es forêts, mais c’était autre chose dont parlait Maria ? Et Samira était… Curieuse.
Tout comme elle était curieuse de ce qu’elle était en train de faire, avec sa magie pour allumer les premières braises. Sourcil intrigué de la part de la mercenaire donc, qui finissait d’installer ce qui serait son couchage pour la nuit, avant de bouger quelques cailloux pour faire une protection improvisée. — Oh, je te raconterais toutes les histoires que tu voudras, notre route est encore longue. . Se relevant et attrapant ses armes elle offrit un sourire à sa compagne de voyage. —Tout comme je serais ravie d’en savoir plus sur cette magie que tu semble manipuler. Sourire toujours un peu charmeur.
— Je reviens. A l’affut de chaque bruit dans cette plaine où elles s’étaient installées, elle se rapprocha d’un petit fourré, et dans un mouvement habile et sur d’elle, elle sauta en poussant un petit bruit. Quelques minutes passerent dans le silence aprés ça, jusqu’a ce qu’elle ne revienne au campement avec un gros lapin qu’elle présenta à Maria. — Je sais que l’on a quelques reserves mais la route est encore longue alors autant manger quelque chose de frais quand on en a l’occasion. Je vais le préparer, tu peux me raconter une histoire à ton tour si tu le désires. Elle avait l’habitude, alors elle se mit à agir. Ça lui semblait un échange convenable.
Mer 14 Sep - 13:40
Maria Athoris
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Réhabiliter les logements de la noblesse. Oui, il est vrai qu'en trahissant clairement le fait qu'elle avait connu pire alors que l'altérée était de cette même caste, qu'elle devait avoir secoué un voile de curiosité si ce n'était d'incrédulité. Ah... heureusement que sa profession lui offrait une couverture parfaite afin de justifier une telle chose.
- Non, ils offrent tout le confort nécessaire et je serais une épouse et une noxienne indigne que d'affirmer le contraire. Or, dans ma profession, je ne suis pas toujours rattaché à mon foyer, cela est même plutôt rare... Elle ne perdit pas plus de salive en ajoutant une nouvelle touche de zèle envers leur nation, sachant que son interlocutrice n'avait pas un tel entrain envers leur pays. ..et je ne compte pas sur ma caste en Noxus afin de me faire séjourner dans des auberges luxueuses lors de mes déplacements et de mes recherches. Me démarquer ainsi ne va pas vraiment de pair avec mes obligations.
Alors que Maria s'assurait toujours que son feu prenne de la meilleure des façons, la rose déchue pouvait observer Samira installer leur bivouac, restant alerte quant au fait qu'elle puisse avoir besoin de main supplémentaire, ce qui ne sembla pas être le cas. En un sens, cela lui convenait, car elle avait besoin d'une certaine concentration afin de parfaire ses flammes. De la pureté.. dépourvue de la moindre trace de corruption, que cela soit pour leur permettre de passer une nuit confortable, que pour lui éviter de trahir sa nature impie.. peut-être qu'il viendrait un moment, lors de leur expédition, où la mage devrait se dévoiler, mais le plus tard serait le mieux. Encore si proche de Noxus, la noble craignait que la Dame au visage pâle puisse encore avoir un œil sur elle, même au-delà. Enfin, son regard suivit le déplacement de sa compagne de voyage, offrant un air légèrement surpris non pas à sa question, mais à son sourie quelque peu charmeur auquel l'humaine lui rendit un plus timide, avant d'opiner à ses mots.
Le temps de sa traque, Dame Athoris arriva à faire un feu des plus naturel, flamboyant au gré du vent, pourtant... son travail n'arrivait pas à la satisfaire, malgré le temps passé dessus, si long pour l'incommoder, il y avait dans celui-ci quelque chose qui clochait, qu'elle seule et d'autres à l’œil aguerrit pourraient constater. Il y avait au sein de ce foyer cette fine parcelle qui trahissait sa vraie nature. La créatrice laissant un fin soupir traverser ses lèvres, sentait sa magie consumer le bout de ses doigts pour avoir fait appel à elle. Cela n'était pas des plus douloureux, étant plus gênant qu'autre chose.
Le retour de son accompagnatrice fut accueilli d'un nouveau sourire de sa part.
- Cela me paraît bon. Fit-elle en réponse à ses premiers mots. Je peux vous aider... au moins pour installer un support pour le faire griller. Pour les histoires, hélas, je crains qu'elles vous endorment plus qu'autre chose. Au contraire de vous, je n'ai pas vécu grand-chose de palpitant. Et puis... la majorité de son existence était basé sur des secrets, de la manipulation et la duplicité. Sinon, je peux toujours vous faire part des légendes qui entourent notre destination, à moins que vous ne souhaitez savoir autre chose.
Dans les deux cas, la jeune femme verrait pour adapter ses récits à la situation, aidant la Rose du désert dans la préparation de leur dîner tout en l'accompagnant de ses paroles afin de rendre le moment plus agréable, peut-être même plus convivial jusqu'au moment où elles devraient aller se reposer afin de mieux reprendre la route le lendemain.
Jeu 10 Nov - 10:48
Samira
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997.
Les yeux de Samira se figèrent un peu sur la jeune femme avec qui elle faisait équipe pour cette fois. Il était assez particulier de se retrouver avec quelqu’un qui ne venait clairement pas du même monde qu’elle, mais ça ne la dérangeait pas non plus. C’était différent, et la curiosité se lut probablement quelques instants sur son visage, avant qu’elle ne comprenne ce que Maria était en train de lui dire. — Bien entendu. Je ne comprends que trop. Elle hocha la tête aprés ça. Samira elle, profitait de l’argent que Noxus lui fournissait pour résider dans les plus belles auberges quand elle en avait l’occasion, mais les logements variaient selon les missions, selon la compagnie, selon de nombreuses choses à vrai dire. Cette pensée la fit sourire doucement, alors qu’elle se perdait dans les souvenirs d’une auberge où elle avait récemment séjourné. Non, elle n’allait pas commencer à penser à cela, même si certains souvenirs tenaient chauds lors de soirées d’aventures.
Heureusement peut être que la chasse lui changea les idées. Elle ne fut pas si longue, et regardant les flammes dans les quelles elle ne vit rien de bizarre, ou du moins rien qui ne la perturba. Peut être guère habituée à voir les natures magiques des choses, ou peut être juste assez désinteressée par le moment qui l’entourrait. — Joli feu au passage. Un compliment qui était on ne peut plus mérité, et elle hocha la tête, appréciant l’idée que Maria lui prodigue un support.
Déja, assise sur le sol devant le brasero, elle avait sorti un couteau pour commencer à s’occuper du gibier, ses gestes bien précis, ses yeux se posant quelques fois sur la femme à ses cotés. — Ah ! Je ne voudrais pas m’endormir avant le repas, mais je serais ravie que tu me contes quelques legendes. Aprés tout, Freljord est terre de tous les dangers, peu d’entre nous peuvent se vanter d’aller la bas hors periode militaire, et peut être d’en revenir. Car elles en reviendraient n’est ce pas ? Samira était assez sure d’elle la dessus.
Sam 8 Avr - 0:32
Maria Athoris
NOXUS
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Samira - Mj
Freljord
997 aprés noxus.
De nouveau, ce fut un sourire quelque peu gêné qui vint barrer le bas de son visage au compliment de Samira, la soutirant de cette insatisfaction quant à sa propre création. Comme dit, elle l'aida dans la tâche tout en l'observant, restant attentive dans tous les cas afin d'offrir la meilleure aide que possible tout en analysant les environs par sa faculté de ressentir la magie autour d'elle. Ainsi, elle ne manqua pas les paroles de sa compagne d'aventure, comprenant la touche d'humour qui ne semblait pas vouloir être méchante, puis sa curiosité quant aux légendes qu'elle proposait. Bien... Voyons voir par laquelle commencer. Avec elle, Maria avait une âme combative qui rêvait de défis. Le Cryophenix lui semblait peut-être trop ennuyeux, un peu comme le Père de la Forge, or... Leur frère, oui, leur frère, pas le Sanglier, mais bien l'Ours.
Lorsque que le repas fut prêt, l'altérée runique remercia la Rose du Désert pour ce dernier, avant de croquer une unique fois dans la viande.
- Connaissez-vous la légende de la Tempête Impitoyable ? Commença-t-elle après avoir avalé une bouchée, n'arrivant toujours pas à la tutoyer. Malgré le nom, cela n'a rien à voir avec le temps, mais bien d’une créature qualifiée de demi-dieu. D'après les récits, ce serait un ours aussi gigantesque que sauvage et adepte du combat. Il aurait donné forme à de nombreux Fjord, vallées, ravins et aussi créée le premier fleuve de Freljord en tuant une créature semblable à un serpent aux dimensions bien trop grande pour être mesurées, sûrement de quoi faire pâlir celui que nous suivons. Marquant une pause, elle s'assura qu'elle n’assommait pas trop sa comparse de mots barbants ou d'une histoire pouvant être monotone.
- Les peuples de l'époque ayant besoin de sa force pour survivre, le vénéraient sans compter, guerroyant à ses côtés pour peu que ce demi-dieu les pensait digne de sa puissance. Ce qui n'était pas trop compliqué étant donné qu'il savourait chaque affrontement, appréciant davantage les victoires les plus difficiles. Les quelques histoires à son sujet n'ont de cesse de relater le côté bestial, sauvage ainsi que sa soif de sang. Il serait le plus brutal de sa fratrie. Or, lors de la venue de trois sœurs au pouvoir afin de contrôler Freljord et d'y faire prospérer l'ordre, l'Ours aux mille piques voulu y mettre un terme, pour la simple raison qu'il voyait ses fidèles perdre la nature même de l’essence de ces terres : leur esprit sauvage.
Malgré divers affrontements, que ce soit contre l'un de ses frères ou contre les tributs des trois sœurs, ces dernières arrivèrent lentement à instaurer de nouvelles croyances, effaçant ainsi celles qui avaient façonné les terres enneigées, faisant enrager la bête qui se tourna vers ses fidèles les plus virulents : les Ursidés. Encore aujourd'hui ces créatures redoutables affronteraient les tributs qui oseraient se montrer à eux.
Ainsi, la Rose Déchue aurait pu poursuivre plus longtemps, mais préféra se taire un moment afin de laisser sa partenaire réagir à ses mots, lui poser des questions, voire même de passer à autre chose, après tous, le repas fut agréable et étrangement rapidement consommé. Il fallait croire que le voyage creusait l'estomac. Il fallait dire aussi, pour elle que c'était bien meilleur que ce que lui permettait la Dame au visage pâle ainsi que ses fidèles serviteurs.
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