L’histoire qui s’apprête à se dérouler remonte à une poignée d’année. Un peu plus d’un demi-siècle pour être exact, au village de Tevasa. La paix régnait encore à Iona et Noxus ne l’avait pas piétiné avec ses désirs revanchards de conquête. Il n’y avait nul démon libéré, nul ailes arrachées. Simplement deux individus qui vivaient paisiblement.
Au cœur des jardins du dojo, un jeune tenait fermement son sabre en bois et terminait son entrainement. Celui-ci était exigeant. Il s’agissait de frapper plus vite qu’une feuille chutant au sol. Son instructeur, silencieux, observait le moindre fait et geste de son élève. « Tu es trop pensif, Muramasa ! Reste concentré. » Ce n’était pas l’envie de rétorquer qui manquait à ce jeune homme ténébreux. La surprise le saisit et il est incapable de répliquer quoi que ce soit. Néanmoins, un vent de frustration l’envahie et pour l’évacuer, ou pour donner tord à son sensei, il se sert de celle-ci pour frapper dès qu’il relâche cette feuille. Son sabre d’entrainement s’abat avec une telle force qu’il s’en retrouve brisé et c’est à son tour de surprendre son maître. Celui-ci ne réplique rien, mais semble très agacé.
- Ça suffit pour aujourd’hui. Tu peux disposer. - Mais, je… - J’insiste. Prends du temps pour toi.
Muramasa accepte. Il s’incline poliment pour remercier son instructeur et lance des excuses soufflées. Il réalise trop tard sa faute. Il avait, encore une fois, manqué de contrôle sur ses émotions. Or, cela fait des lunes qui le lui répète. Peut-être était-il lassé ? Peut-être allait-il changé d’instructeur une fois de plus ?
Des tourments envahissent son esprit, mais il parvient à les chasser. Il s’isole dans son propre domaine et distrait, il use des fleurs sur le chemin réaliser une composition. Il semblait coudre avec les tiges, harmonisant formes et couleurs de ces perles naturelles afin qu’elles soient disposées de manière harmonieuse. Que sa composition représente à elle seule sa philosophie. Si le résultat était plutôt correct, il n’était pas suffisamment égoïste pour garder cette beauté pour lui seul. Il se toilette pour chasser la sueur de l’entrainement, change son kimono pour quelque chose de plus conventionnel et se met en route pour les alentours du village.
Il avait marché pendant plusieurs minutes, voir une bonne heure, pour arriver jusqu’à une clairière entourée d’arbres massifs et possédant un point d’eau en son centre. À côté de celui-ci, il y avait une sorte de petit autel. Muramasa y avait déposé sa composition et avait allumé les bâtonnets d’encens. Puis il s’était agenouillé devant, le dos bien droit et ses mains posées sur ses cuisses. Le noiraud s’était mis à méditer pour entrer en communion avec la nature, espérant secrètement que cette fois-ci, il pourrait voir un esprit de ses propres yeux.
Ce lieu n’avait pas été choisi aux hasards. En effet, les villageois rapportaient très régulièrement ces derniers temps qu’un Vastayas volant y venait régulièrement.
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Muramasa & Asotz
Parcourant les airs comme a son habitude c’est comme un doux vent qui était parvenu jusqu’à Asotz. Une agréable odeur douce et une sensation de leger bien être. Quelqu’un était vraiment en train de lui faire une offrande ? Il n’était pas très loin du lieu il pouvait le sentir, alors … S’il rendait une visite a cette curieuse personne qui avait eu cette idée ? Le hasard faisait bien les choses non puis ce qu’il pouvait etre remercier par le Vastaya en personne. Il se dirigeait donc de quelques battements d’ailes vers sonautel alors que le soleil commencait a se coucher. Et c’est la qu’il avait vu un humain en train de méditer devant son autel entouré par la douce odeur d’encens. Asotz s’eclairait la voix avant de prendre la parole ne voulant pas avoir l’air ridicule.
- Merci pour tout humain. C’est ton jour de chance aujourd’hui, car j’etais justement dans le coin pour te remercier en personne.
Il se posait sur le haut de son autel heureusement assez solide pour supporter son poids avant de repliser ses ailes. L’odeur sucrée de l’encens était tres agréable et il se demandait a quel parfum ce denier était agrémenté. Les fruits peut etre ? Hmm va savoir en tout cas l’humain avait bien tapé pile dans ses gouts et Asotz lui adressait un sourire sincere de tout ces crocs. Ses aliés n’en avaient pas peur mais ca pouvait parfois effrayer ses ennemis. Il n’était peut etre pas le Vastaya le plus majestueux mais il s’efforcait de proteger et de guider tous les mortels qui l’appréciaient.
- Est-ce que tu as une requete a me faire ? Une envie de juste … Parler peut etre ?
Parfois les gens aimaient juste prier et parler sans que personne ne les juges et c’était comprehensible. En tout cas il était attentif et curieux en ce qui concernait cet humain qui … était quand meme sacrément agréable a l’œil on va pas se mentir.
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Sam 26 Mar - 16:51
Muramasa
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Alors qu’il méditait, une voix était parvenue jusqu’à ses oreilles et cela le fit étrangement sourire. Sa réaction était calme, comme s’il s’attendait à une réussite. 『…』Muramasa avait rouvert les yeux et aucun sursaut ne l’avait saisi lorsque son regard se posa devant Asotz. Il resta néanmoins figé l’espace de quelques secondes sur le sourire de ce dernier et en particulier, sur ses crocs proéminents, comme fasciné, intrigué et attiré par ceux-ci. Il s’était écoulé une poignée de seconde et lorsque les questions furent posées, cela avait eu l’effet d’un réveil. Le noiraud se racla la gorge et enterra ainsi au fond de son âme toute trace de malaise ou de honte. Il venait de se faire rabrouer par son sensei à propos de sa fâcheuse tendance à se laisser guider par les sentiments. Voilà une occasion rêvée de se prouver le contraire.
Sans se relever, Muramasa s’incline devant Asotz. Sa tête ne touche pas le sol, car l’inclinaison n’est pas excessive, mais elle suffit à transmettre ses respects au Vastaya qui s’est présenté à lui. « Bonjour Asotz-sama. Je n’ai pas de requête particulière. Ce sont des rumeurs qui m’ont mené jusqu’à vous et je souhaitais vérifier le bien-fondé de celles-ci. » Une nouvelle fois, Muramasa se râcle la gorge. Il n’avait pas été tout à fait honnête, car des questions traversaient son esprit et les poser était une forme de requête, n’est-ce pas ?
Cela dit, il ignorait si ce serait bien vu de l’assommer avec sa curiosité. « Vous faites parler beaucoup de langues, ces temps-ci. Ce n’est pas un reproche. J’ai toujours trouvé ce village trop calme. Ça me fait plaisir de constater qu’ils peuvent se montrer un tant soit peu bavards. » Tout comme lui, d’ailleurs. Cela le trahit et sa conscience le lui dit. Immédiatement, ses joues s’empourprent légèrement, car il venait d’enchainer ce qu’il considérait comme deux fautes de conduite en une poignée de minute seulement.
« Simplement une envie de parler et peut-être de trouver conseil, héhé … » Se sentant acculé, Muramasa se détend. Ses épaules s’affaissent légèrement, tandis que sa main vient frictionner l’arrière de son crâne. Ses muscles se sont détendus et l’envie de sortir un kiseru pour s’accorder le plaisir du tabac se fait sentir. Malheureusement, cela risque de gâcher l’odeur de l’encens qui semble plaire au Vastaya. Il repose sa main sur sa cuisse, puis regarde son interlocuteur sans le quitter des yeux. Inconsciemment, le revoilà à fixer ses crocs et parfois, il se penche pour essayer de voir comment ses ailes s’étaient repliées. Si c’était comme les oiseaux ou plutôt, comme les chauves-souris. « Est-ce que nous autres, les humains, sommes véritablement dangereux si nous nous emportons à cause de nos émotions ? Ma question peut me paraître étrange, mais à mes yeux, c’est ce qui fait notre force. Ai-je tort ? »
Visiblement, trop absorbé dans sa fascination pour la dentition d’Asotz, Muramasa ne trouvait pas sa question si étrange pour un premier échange.
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Muramasa & Asotz
L’humain c’était relevé pour … S’incliner ne le laissant pas admirer son joli visage mais au moins il était tres respectueux. Alors il était venu pour les rumeurs ? Celles du bon coté hein ? Pas celles du coté de ceux a qui il pouvait peter la gueule parfois. Mais il voulait dire quoi par bien fondé ? Ses ailes remuerent un peu.
- Eh bien j’espere que tu n’e pas trop decu ! Moi en tout cas je ne le suis pas cet encens sent super bon et tout. C’est quoi comme senteur ?
Quoi ? Il était curieux. Et puis jouer au Vastaya coincé ne l’interessait pas. Il essayait d’etre sympathique et … Cet humain le rendait curieux. Déjà parce que c’était un humain et puis maintenant Asotz voulait savoir qu’est ce qu’était ces rumeurs.
- Et qu’est ce qu’ils racontent ? C’est vrai que l’endroit est calme de toute façon je ne laisserait personne s’en prendre a la tranquillité de ce village.
C’était ces humains a lui ! Ses petits proteger dont il prenait soin. Il les voyait naitre et mourir dans cet endroit paisible en les aidant contre les déboires de la vie. Mais finalement il en avait bien une de requete. Et Asotz souriait en devoilant un peu plus ses crocs qui semblaient intrigué cet humain.
- Eh bien vas y je t’ecoute et j’espere t’apporter le meilleur conseil possible.
Donc il était preta l’ecouter. Les humains dangereux en proie a leurs emotions ? Oui completement. Ils etaient capable du meilleur mais aussi du pire. Alors non ce n’était pas une question bizarre … Pas totalement. Enfin elle devait peut etre signifier autre chose ?
- En effet ca fait votre force mais ca peut etre dangereux si vous employez cette force pour de mauvaise choses. Si tu me dis ça c’est que tu t’es déjà laissé emporté par des emotions trop fortes non ? Lesquelles ? Et surtout … Pourquoi ?
S’il voulait le conseiller autant qu’il ait tout le contexte apres peut etre qu’il avait de bonnes emotions et qu’il avait peur aussi ? Tout était possible.
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Sam 26 Mar - 19:53
Muramasa
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« Loin de là. » prononce Muramasa, qui n’allait pas prétendre le contraire. Quand bien même l’idée germerait dans son esprit, il ne le dirait pas pour ne pas froisser Asotz. Il reprend très vite pour ne pas laisser sans réponse la question concernant l’odeur de l’encens ; « Du jasmin. Ce sont des bâtonnets qui proviennent de ma région natale. Je crois que … » Le noiraud s’arrête et relève son museau pour se concentrer sur les effluves qui se dissipent dans les airs. « C’est bien ce qui me semblait, il y a une légère odeur de chanvre et de gingembre. Une recette locale du Shon-Xan. Je suis ravi que l’odeur vous plaise. » Muramasa appuie ses propos d’un léger signe de tête. Il fit mine de se remémorer, car ses souvenirs étaient nébuleux. Il avait peut-être pris une coupe de saké en trop et s’était retrouvé enivré lorsque ces rumeurs sont parvenues à ses oreilles. Néanmoins, puisqu’ils s’agissaient surtout de mots provenant de la bouche de vieux grabataire méfiant et pessimiste, Muramasa en était presque désolé à l’idée de combler la curiosité.
« Je ne pense pas que cela va vous plaire. » entame-t-il, en décrochant son regard du visage d’Asotz pour l’éviter. « Les plus âgés affirment que vous kidnappez leurs enfants et que vous êtes à l’origine de leur fugue régulière. D’autres démentent et affirment que vous nous protégez de l’esprit du renard qui rode par ici et de ses caprices. » Sitôt sa confession terminée, Muramasa redirige ses deux rétines dorées vers le Vastaya, sondant celui-ci du regard pour tenter de deviner son ressenti face à cette annonce. « Pour ma part, je ne prends pas parti de l’une ou l’autre de ces versions. Je préfère faire ma propre opinion. » Il voulait le rassurer. Lui indiquer qu’il était plus ouvert d’esprit. Plus curieux également et prêt à écouter, lui-aussi.
Néanmoins, la question se retourne contre lui et il souffle un sourire. « En effet. » avoue-t-il à demi-mot. Il semblait mitigé sur le sujet, mais pour des raisons qu’ils peinent à dire. Le Vastaya ne lui avait pas encore demandé son prénom et peut-être était-ce mieux ainsi. « Aujourd’hui encore, j’ai été réprimandé par mon maître. Il m’a fait remarquer que j’étais trop pensif pendant mon entrainement et cela m’a profondément agacé. J’ai évacué cette colère par les coups, mais j’ai brisé mon bokken. Ce n’est pas la première fois et je ne comprends toujours pas où est le mal. Cela prouve ma force, non ? » Ce serait terriblement injuste de le châtier pour ses progrès au sabre et sur le style Wuju. Parfois, il se demande si ce n’est pas cette prétendue malédiction planant autour de lui qui pousse autant à la méfiance dès qu’il a quelques coups de colère. « Quant au “Pourquoi”, je … Je ne sais pas. C’est plus fort que moi. Enfin, je ne veux pas vous embêtez avec cela, Asotz-sama. »
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Ah il n’était pas decu. Parfait. Faut dire qu’un Vastaya chauve souris c’etait assez … Surprenant. Mais ca existait. Il hochait juste la tete avant de s’interesser aux senteurs de l’encens. Ca curieux melange sentait bien bon ! Mais euh le chanvre ce n’était pas un truc que les humains fumaient ? Oh peut importe lui ca lui plaisait bien ce melange.
- Oh je vois. Eh bien ca sent tres bon j’aime bien !
Il n’irait pas jusqu’à tenter de fumer le baton d’encens non plus hein il n’en était pas la. Même si avec les nouvelles qu’il allait apprendre il aurait bien etouffer des gens avec. Quoi ? Ce n’était pas des bonnes nouvelles ? Hmph qu’est ce que c’était que ces rumeurs, il grimacait un peu en entendant que pour certain il était un kidnappeur d’enfant. La deuxieme rumeur était quand même plus vraie.
- Ah euh … Je n’ai pas comme projet de kidnapper des enfants humains … Parfois je m’amuse juste avec eux. Et peut etre que j’ai conseiller a certains adolescent de ne pas suivre toujours les ordres de leur parents abusif mais … Rien a voir avec du kidnapping !
On dit que les rumeurs avaient un point de depart eh bien le voila. Quand a l’autre il protegeait le village de toutes les eventuelles menaces alors il n’ajoutait rien a ce sujet, les esprits n’aimant pas qu’on parle trop d’eux c’était plus respectueux de ne pas le faire. Il se concentrait ensuite sur son histoire d’emotions. La colere, il connaissait ça, un peu, voir les gens en detresse le mettait en colere en plus de le mettre mal.
- Hmm ca ne m’embete pas mais …
Il essayait de trouver les mots. Quelques chose de percutant. Pas blessant juste pour essayer de lui faire comprendre ce que la colère pouvait parfois engendrer chez les hommes :
- La colère … Elle n’a rien a voir avec la force. La colère peut rendre les gens incontrolable, les empêcher de réfléchir, les pousser a juste détruire. Briser ton Bokken prouve ta force mais sous les coups de la rage ce n’est pas une bonne chose vois tu ?
Il ne savait pas s’il avait été tres clair il l’espérait du moins.
- Tu etais en train de mediter quand je suis arrivé non ?
Oh la question n’était pas anodine.
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Sam 26 Mar - 22:20
Muramasa
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L’odeur plaisait au Vastaya et cela suffit à Muramasa pour être rassuré. L’esprit allégé dénoue sa langue et face à l’embarras de la créature surnaturelle, de cet esprit, il éprouve une forme de malaise. Il se sent comme oppressé, car c’est de sa bouche que les rumeurs sont venues jusqu’à Asotz. Quand bien même il ne les approuvait pas, cela faisait de lui l’ultime colporteur. « Je me doute, mais vous savez ; les humains ont tendance à diaboliser ce qu’ils ne comprennent pas, par peur de cette incompréhension. Ils blessent sans savoir, mais savent s’excuser. Il faut juste du temps pour qu’ils comprennent et réalisent la bêtise faite, comme de grands enfants. » Le noiraud accompagne ses propos avec ses gestes. Il semble les soutenir à l’aide des paumes de ses mains et parfois, il soupèse ceux-ci de manière physique. Lui qui s’est engagé à protéger ses semblables, il s’est aussi porté garant de leur bêtise et l’accepte face à un Vastaya.
« Hm, je vois. Cela dit, je n’ai éprouvé aucune rage en cet instant. Du moins, pas consciemment. » Sa phrase s’arrête, car le doute le saisit soudainement. N’était-ce pas un soupçon de rage, cette force soudaine ? Cette même force qui lui avait permis d’apprendre ? Si tel est le cas, ne s’était-il pas lié à un cercle vicieux ? Ce n’est qu’un humain, après tout. Tout ce qu’il souhaite, c’est devenir un guerrier honorable pour protéger les terres qui l’ont vu naître et rendre fiers ses parents.
Muramasa avait la sensation d’avoir été pris dans un piège quelconque. Son regard, aussi doux qu’un couché de soleil, se pose sur Asotz et un sourire chaleureux s’affiche. « Oui. Ça ne servirait à rien de vous le cacher, Asotz-sama, après ce que je viens de vous confier. » L’humain semblait prêt à recevoir la suite de cette ponctuation. Néanmoins, un bon bretteur doit savoir se défendre par les armes et un bon marchand, par les mots. Aussi, il reprend assez rapidement : « Mon maître m’a congédié, alors il m’a paru sage d’user de ce temps libre confié pour… » Il s’arrête, cherche ses mots avec un petit air malicieux, avant de reprendre : « Calmer mes ardeurs, dirons-nous. Je serais un piètre guerrier si je ne suis pas capable de garder mon sang-froid devant l’échec. Cela dit, vous avez une autre vision des choses en tête, je me trompe ? »
Curieux, Muramasa se permet d’être un peu taquin avec le Vastaya, comme s’il cherchait à le tester.
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Ce n’était pas faux pour les humains. De grands enfants. Bien sur Asotz ne leur en voulait pas le moins du monde. Il esperait juste que pas tout le monde ne croient en de telle rumeurs. Il serait bien triste que les humains aient peut de lui en ne croient plus en lui a cause de betises pareilles.
- Eh bien il ne me reste plus qu’a essayer de dementir cette rumeurs alors. Je serais triste sans offrande et discussions avec mes enfants humains ingrats préférés !
Aucune rage … Mais de la colere quand même ? Ou une rage inconsciente ? C’était vraiment etrange, même pour un Vastaya. Il était un peu perplexe face aux propos du jeune homme avant de dire :
- Alors peut etre inconsiement mais si tu as evacué ta colere ainsi c’était dans doute mu par la rage.
Donc il était bien venu la pour mediter. Calmer ses ardeurs ah ce choix de mots était troublant et pourtant Asotz allait le réutiliser sans sourciller et peut etre qu’il aurait du faire attention a la phrase mais tant pis la il essayait de gerer comme il le pouvait.
- Bon saches que je suis content de pouvoir calmer tes ardeurs !
Non il n’aurait vraiment pas du dire ca parce que l’air taquin de l’humain rendait la conversation vraiment troubmante enfin ca c’était UNE VUE DE L’ESPRIT au sens litteral ca fonctionnait aussi et la c’était a Asotz de tenter d’appliquer ce qu’il voulait lui dire.
- Euh … Ma vision des choses euh … Eh bien ma vision des choses c’est que tu as bien fait mais que si tu es en colere il faut juste que tu fasse le vide dans ton esprit avant de reprendre ton entrainement ?
La il avait bien besoin de se vider l’esprit il se sentait un peu con en esperant que l’humain ne continue pas a essayer de le taquiner comme ça.
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Dim 27 Mar - 16:00
Muramasa
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En voilà une drôle de détermination pensa dans un coin de son esprit Muramasa, qui garde le silence. Il affirme simplement son accord d’un signe de tête, avant de finalement céder à la tentation. La conversation est promise à durer et donc, il se met à ses aises. Il sort cette longue pipe effilée en bois et bourre le petit orifice prévu à cet effet en tabac, qu’il allume ensuite pour imbiber ses poumons du nuage toxique. Il se plonge dans ses songes et médite sur ce semblant de question. Sa conscience refuse qu’il ait pu céder à la rage aussi facilement et pourtant, Asotz avait raison. Murasama avait la rage de vaincre et ce, jusqu’à en perdre le contrôle de soi-même et de ne même plus se souvenir de ses écarts de conduite.
Cela dit, sa réflexion fût coupée courte. La réponse du Vastaya concernant ses ardeurs ne manqua pas de l’étonner dans un premier temps, avant de le faire glousser. La confusion se mue en amusement et bien que ses joues s’empourprent un peu plus que la première fois, Muramasa maintient son calme. « Je ne nie pas que vous ayez probablement eu un impact dans l’apaisement de mes ardeurs, mais n’est-ce pas trop tôt pour le dire ? » Si ses propos étaient motivés par la plaisanterie, il y avait une touche inconnue. Elle était visible dans ses deux pupilles dorées, cette pointe de cachoterie et de mensonge à peine dissimulé.
« Une chose est certaine en revanche ; passer du temps avec vous me fait oublier l’échec qu’est ma journée et je vous en remercie. » Une fois de plus, Muramasa s’incline respectueusement pour apporter du poids à ses remerciements par la gestuelle. Il se redresse bien plus vite que lors des salutations, puis reprend après avoir inspiré une nouvelle bouffée de tabac : « Cessons de parler de moi, parlez moi de vous. Je reconnais que c’est la première fois que je vois un Vastaya de mes propres yeux, comment est-ce ? De voler, par exemple ? »
Toujours aussi curieux, Muramasa accompagne sa question en se penchant un peu sur le côté. Il effectue un aller-retour avec ses yeux entre le dos d’Asotz et son visage. « Je n’ai pas cette faculté, mais je suppose que cela doit être agréable. Je n’en rêve pas pour autant. J’aime bien avec les pieds sur la terre ferme. » À nouveau, il se met à rire nerveusement. Aurait-il le vertige ? Ce n’est pas une possibilité à écarter, en effet.
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Eh ben en parlant de fumer le voila qu’il se met a fumer. C’est pas tres bon pour la santé ca ! Les humains ont déjà la vie courte alors pourquoi la raccourcir d’autant plus avec ça ? Il aimerait bien lui poser la question mais a tout les gouts il va trouver ca glauque et Asotz n’avait pas specialement envie que cette humain le voix d’un mauvais œil surtout que la conversation prenait une drole de tournure. Le Vastaya manquait de s’etouffer aux mots de l’humain.
Bref non il fallait qu’il respire ! Déjà c’était un humain et ensuite il ne pouvait pas y avoir autre chose que de la totale innocence de sa part. Il n’était pas un esprit seducteur non plus alors il n’y avait pas moyen ! Mais peut etre que ca ce voyait que Asotz était géné et troublé sans doute.
- Haha oui ! C’est vrai c’est très tot tu as raison !
Il aurait pu repondre tout autre chose mais… Le stress et la gene lui avait fait dire ça. Heureusement l’humain enchainait rapidement alors Asotz allait profiter de ca pour annuler cette blague qu’il n’aurait jamais du faire. Et un sourire était apparu sur ses levres un sourire sincere car il n’y avait rien de plus important pour lui que d’aider un humain dans le besoin.
- Ah je suis ravi d’avoir pu servir a quelque chose !
Parler de lui ? Ah un petit curieux des Vastaya hein ? Asotz etendait ses ailes clairement fier de les avoir il ne sait pas ce qu’il ferait sans ailes et ne s’imaginait jamais sans.
- Eh bien voler est la plus belle chose au monde ! On a le sentiment d’etre libre on se fait porter au gréé du vent ! Mes ailes sont tout pour moi et sans ailes je ne serais pas grand-chose et un bien pietre esprit de l’air !
Il descendait de l’hotel en se servant de ses ailes comme d’un parachute en atterissant delicatement devant l’humain avant de dire avec un sourire amusé.
- Tu ne veux pas essayer de voler ? C’est ton jour de chance.
Non ce n’était pas une excuse pour serrer cet humain contre lui cest faux.
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Lun 28 Mar - 16:19
Muramasa
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Muramasa ne perdit pas une miette des explications d’Asotz au sujet de voler. Il voila à peine un mouvement de recul lorsque le Vastaya déploya ses ailes, ne manquant pas de les mettre en exergue pour que l’humain face à lui puisse mieux les admirer. Elles étaient très grandes de son point de vue, mais à la juste échelle de son porteur si on se base sur les proportions d’un oiseau. « Être libre ? » releva Muramasa, interloqué. Non pas qu’il ne connaissait pas le sens du mot “liberté”, mais c’est plutôt de ses responsabilités dont il était prisonnier. Cela ne l’empêchait pas pour autant de jouir d’une certaine autonomie.
Il s’estimait, à titre erroné, être libre lui-aussi, bien qu’il n’ait pas d’ailes dans son dos. Jusqu’à présent, si ses parents lui avaient répété leur souhait commun de le voir à la tête du clan, ils ne l’avaient empêché pour autant de suivre ses propres ambitions. « Je vois. Elles sont aussi importantes à vos yeux que le sabre qui se trouve à ma ceinture. » En effet, si Asotz se sentirait bien pathétique sans ses ailes et totalement dénaturé, il en est de même pour Muramasa qui a investi énormément d’énergie dans l’apprentissage du style Wuju, à tel point qu’il y a mis toute son âme. Ce n’est pas qu’une métaphore et elle prendra tout son sens bien plus tard. « Elles ne vous gênent pas pour dormir ? Dormez-vous ceci dit ? » Tout de suite, Muramasa imagine assez bien que Asotz dort la tête en bas, comme les chauves-souris, même s’il possède un corps humanoïde et est bien plus grand qu’elle.
Cela étant, ce que peut observer Muramasa, c’est que ses ailes n’empêchent pas Asotz de faire preuve de grâce. Il reste figé sur cette aura et totalement concentré dessus, à tel point que le physique n’a aucune importance. Il en fait totalement abstraction, laissant tout de même son visage traduire une légère stupeur. « Oh. Eh bien, je … » L’hésitation l’assaille. La part plus téméraire de son esprit meurt d’envie de dire oui, tandis que l’autre plus prudente lui murmure de refuser.
Il s’efforce de garder contenance et de ne pas se décomposer devant Asotz, mais force d’appréhension, on peut néanmoins desceller une touche de nervosité à travers cette perle de sueur sur sa tempe et sa réponse qui peine à être prononcé. « Pourquoi pas, mais comment ? Je n’ai pas le gabarit d’un enfant, je vais vous gêner durant votre vol. À moins que vous ayez une magie quelconque qui permet de contourner la contrainte du portage. Vous maniez la magie ? » Cette fois-ci, Muramasa use de sa diplomatie à des fins plus magouilleuses. Il espère échapper à la question en changeant de sujet ou bien en occupant l’esprit du Vastaya suffisamment longtemps pour qu’il oublie de lui-même cette proposition.
Néanmoins, cette simple idée de l’entourlouper met profondément mal à l’aise l’humain, qui s’en mord la lèvre inférieure tout en détournant son regard, n’apportant ainsi aucun crédit à sa tentative de bluff.
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Les ailes déployées il laissait l’humain les regarder, elles symbolisaient sa liberté oui ! Grace a elle il pouvait tout faire et vaincre n’importe qu’elle menace. Il pouvait voler des heures sans que personne n’ai de compte a lui rendre. Il hochait la tete.
- Oui juste planer avec le vent comme seule compagnie. Pouvoir aller la ou je veux comme je veux sans aucune limite c’est juste grisant !
Aussi importante que son épée … Euh … Disons qu’il n’était pas né avec son épée a la main et qu’il n’avait pas de sensations si on touchait son sabre ? Mais Peut etre psychologiquement parlant alors Asotz n’allait pas non plus le nier. Même s’il pouvait changer d'arme lui. Le Vastaya pouvait difficilement remplacer ses ailes.
- En quelque sorte.
Il rit un peu a la question. Il pouvait dormir la tete en bas enveloppé dans ses ailes oui c’était assez confortable et il faisait ca plutôt l’hiver en verité. L’été il se contentait de somnoler a moitié sur une branche ca faisait tout aussi bien l’affaire. Il pouvait dormir sur le ventre sur un lit mais il preferait la hauteur en general.
- Oh ca ! Ca depends. Mais non elles ne me genent pas je suis né avec alors je sais comment me débrouiller.
Mais maintenant Asotz voulait essayer de voler avec cet humain et le fixait avec impatience, comme un gamin qui attendait l’autorisation de ses parents pour s’amuser. Et finalement il avait accepté alors il se mit a remuer ses ailes en soulevant l’humain grace a sa magie du vent.
- Bien sur que je manie la magie. Le vent et moi nous sommes de vieux amis. Je pourrais raser des villages humains entiers grace a lui.
Mais il ne le ferait pas. Voila comment il utilisait le vent la plupart du temps. Asotz s’envolait avant d’attraper l’humain par la taille en s’elevant dans les airs. Le vent soufflait sous chaque coup d’aile assez … Furieusement. Suffisamment pour que l’humain ne flottent sans peine seulement guidé par le Vastaya.
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Lun 28 Mar - 22:40
Muramasa
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Muramasa ne pouvait croire que sur parole le Vastaya, n’étant pas né oiseau, dragon ou quelques autres créatures capables de fendre les cieux. Devant tout ce qui lui annonçait Asotz, il se sentait incroyablement banal et n’avait pas la sensation d’avoir un quoi que ce soit d’extraordinaire. Cela l’attristait en parti, mais il était intimement convaincu qu’être normal était en soit quelque chose d’extraordinaire. « Je suppose que ça aide aisément, en effet. » lance-t-il avec un léger sourire, amusé par sa propre bêtise. Son amusement fût coupé court lorsque, sous ses genoux, il sentit un très fin courant d’air se glisser entre ses cuisses. D’abord interloqué, accusant la météo de lui faire une blague inopinée, ce même vent frais s’intensifia et il eut un sursaut. Son premier réflexe fut de saisir son sabre pour ne pas en être séparé et de se relever rapidement, maladroit sous l’impulsion de la surprise.
On ne peut pas dire que les mots d’Asotz, qui accompagnent son geste, soient rassurants pour le simple humain. Lui qui était dorénavant comme un chat dans l’eau, ses pieds ayant quittés le sol, il pensa très vite qu’il venait de l’offenser avec toutes ses questions. « At-attendez, vous ne comptez pas raser le village, j’espère ?! Je ne voulais pas être offensant o- ! » Muramasa ne termine pas sa phrase et se tait subitement en sentant les mains du Vastaya s’accrocher à sa taille et l’aider à rester dans le bon sens de la marche. Ou du moins, du vol.
Inutile de dire que son teint pâle prend une couleur vive et qu’il s’étouffe dans ses propres mots. Il ne sait pas de quoi il doit avoir honte. Si c’est d’avoir soufflé l’idée pour alléger la peine du Vastya, si c’est de son échec de s’être échappé ou bien si c’est de son manque de confiance envers son interlocuteur.
Dans tous les cas, un mal, celui de la timidité, le saisit et il espère de tout son cœur, de toute âme même, que personne ne le verra dans cette position. Cela risque de m’être à mal sa dignité, une valse dans les airs en compagnie d’un esprit. Il ne voudrait pas qu’on l’affuble d’une nouvelle rumeur à son sujet. Il a grand mal à se débarrasser de celles déjà présentes. Cela dit, il n’est pas en position de refuser l’aide d’Asotz et encore moins de fuir son invitation, à présent que ses sandales ne touchent plus le sol. Il a donc le réflexe de poser ses mains sur celles du Vastaya, ne serait-ce que pour se rassurer de leur présence et de leur emprise sur son propre corps, car dans le cas échéant, la chute risque d’être douloureuse, voir mortelle.
Une fois qu’il s’est fait à l’idée d’être porté par les vents et en parti par Asotz, il put retrouver la maîtrise de ses émotions et admirer de ses propres yeux la beauté du village de Tevasa sous la lune, vu du ciel. Ses deux pupilles se mirent à refléter les étoiles du voile nocturne au-dessus de sa tête et cette simple vision, qu’il ne pensait pas avoir un jour, suffit à apaiser sa montée de stress. Tout ce que lui avait dit Asotz précédemment prend alors tout son sens. La brise sur son visage, la hauteur, le panorama ; c’est comme si la véritable liberté venait de lui sauter dessus pour lui faire admirer toute sa beauté. « Eh bien, je … En effet, c’est très grisant. C’est magnifique. » Son souffle était court, car la claque qu’il prenait était immensément puissante. « Il n’y a aucune frontière… » souffla-t-il en voyant au-delà de la mer qui entoure l’île, le continent et encore au-delà, les montagnes qui devaient cacher d’autres contrées jamais explorés par ses soins.
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Muramasa & Asotz
Si Muramasa n’avait jamais gouter la joe de voler il était temps d’essayer de changer les choses. Le vent commencait a souffler perturbant l’humain. Raser ce village ? Non ce n’était pas le style d’Asotz au contraire. En tout cas sa réaction était fort amusante. Il ne repondait pas tout de suite se contentant de le saisir par la taille pour prendre son envol. L’humain était un peu crispé et c’était comprehensible, ils n’etaient pas specialement fait pour etre dans les airs il faut dire.
- Ca va aller je ne vais raser rien du tout et tenter de tuer personne.
Ses joues c’etaient peut etre un peu colorées alors qu’il sentait les mains de l’humain sur les siennes mais il se concentrait sur le vol, battant des ailes pour prendre de la hauteur et pour que son compagnon de voyage puisse admirer la vue, en esperant qu’il n’ai pas le vertige. Certains humains vomissaient quand ils etaient en hauteur, c’était assez etranges mais Asotz était plutôt content que ce ne soit pas son cas et qu’il se contente de regarder le paysage tout deux bercé par le vent.
- Oui vraiment et selon les heures de la journée ou de la nuit les couleurs changent on ne s’ennuie jamais en volant.
Aucune frontiere non … Pas de limite. Le Vastaya était convaincu d’avoir herité du meilleur don et du meilleur element ca il en était convaincu. Rien que pour ça oui et plus la puissance que pouvait avoir le vent une fois dechainé.
- Aucune frontiere aucun obstacle rien du tout !
Il continueait donc de voler en passant dans les montagnes. Bien sur il ferait le chemin inverse pour le ramenner chez lui il n’allais pas le deposer n’importe ou.
- Ca va tu as pas le vertige ?
C’était ca le mot non ?
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Dim 10 Avr - 20:53
Muramasa
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Muramasa est nerveux, mais sa nervosité s’essouffle face à ses paysages en entendant les propos d’Asotz qui lui assurent qu’il ne fera rien de tout ça. Il profite de ce vol improvisé pour dévisager les paysages qui s’étendent sous ses pieds, à tel point que celui-ci ne voit pas les rougeurs fleurissantes sur les joues du Vastayas. « Pour le moment, ça va. J’ai de quoi centrer mon esprit sur autre chose. » souffle Muramasa, alors qu’en effet, il ne faisait pas très attention à savoir si l’altitude lui donnait des vertiges ou non, puisqu’il était trop occupé à en prendre plein les yeux. Il commence même à se conforter dans les airs. Ses muscles se détendent, sa main cesse de serrer sa prise sur la garde de son sabre et tout son corps s’assouplit pour s’adapter aux caprices du vent. Il oppose encore un peu de résistance, pour ne pas devenir totalement une poupée de chiffon, mais il est moins tendu.
« À vrai dire, le seul vertige que je ressens actuellement, c’est cette prise de conscience. J’avais lu, à travers les livres, que le monde était vaste. Cependant, je ne pensais pas que c’était à ce point. Je ne sais pas si en une vie, je serais capable de tout explorer et tout voir sans ailes. » Muramasa finit par tourner le regard vers Asotz, au plus près du visage de ce dernier et surtout, de ses crocs qui l’obsédaient. À présent que ses rougeurs étaient dans son champs de vision, il ne pouvait renier trouver son visage adorable et dégageant finalement énormément de sincérité. Autant de sincérité que ce « Merci. » qu’il prononça en regard le Vastaya droit dans les yeux.
Asotz ne s’en rendait sans doute pas compte, mais il venait de glisser dans la tête de Muramasa une idée qui ne le quittera probablement plus jamais. Un Ninjō qui ne s’en ira jamais, même si les responsabilités le rattraperont très vite.
Par respect pour son guide bienveillant, il n’insista pas plus longtemps avec son regard. Il redirigea celui-ci vers une petite colline et soudain, il fût pris d’un mauvais pressentiment. Il vit un bateau arborant un insigne qu’il ne reconnut pas et sur la route menant à son village d’adoption, quelques luminescences embrasées se suivaient. « Qu’est-ce que c’est ? » demande-t-il à voix-haute, comme une pensée qu’il n’avait pas contrôlée. Autant qu’il ne contrôlait pas totalement ses mouvements à l’heure actuelle.
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Muramasa & Asotz
Okay pas de cris de panique humaine dans ses bras alors … Ca aurait été facheux parce que Asotz n’aurait pas su comment faire pour calmer ca. Il n’était pas medecin et pas du tout un Vastaya aux pouvoirs guerisseur et il ne savait pas comment gerer ce genre de choses. Au moins il avait l’air d’apprecier le voyage et c’était tout ce qui comptait.
- Parfait alors on peut continuer.
Tout explorer ? C’est vrai que pour un humain c’était une affaire compliqué. Asotz pourrait mais sa loyauté allait a ce village qui le priait pour qu’il les aide. Il ne pouvait pas se resoudre a les abandonner. Qui sait peut etre un jour sa curiosité le pousserait a aller plus loin que ce qu’il n’avait jamais été.
- C’est vrai qu’il faudrait du temps pour explorer tout le monde et ses secrets en plus d’ailes. Pour ma part qui sait peut etre un jour mais pour le moment je reste fidele a ceux qui prient pour moi.
C’est de la fierté qui s’emparait du Vastaya alors que l’humain le remerciait. Il était vraiment heureux d’avoir pu lui ouvrir les yeux sur la beauté du monde et peut etre lui faire avoir une prose de conscience ? Relacher son esprit par rapport a ses coleres et aux reproches qui lui avaient été fait. Il était et serait toujours la pour ses fideles. Alors il regardait Muramasa aussi arborant un sourire joyeux en devoilant ses crocs.
- Merci a toi d’avoir cru en moi.
Continuant de voler il fit un detour part les montagnes et l’attention de Muramasa fut happé par un bateau qui passait par la. Il regardait l’insigne aussi sans trop savoir de quoi est ce qu’il s’agisait. Des etrangers sans doute. En esperant qu’ils ne veuillent pas de mal a Ionia
- Aucune idée. Je serais aller voir si je n’avais pas un humain dans les bras et donc des responsabilités.
Hors de question de le mettre en danger … Même s’il semblait etre tres apte a se defendre.
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Ven 15 Avr - 19:07
Muramasa
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La rétorque d’Asotz n’avait pas manqué de faire chaud au cœur de Muramasa, même s’il se demandait pourquoi des remerciements. N’était-ce pas normal, de croire en eux ? Peut-être a-t-il une opinion plus respectueuse des êtres surnaturels qui bordent le village et le protègent dans l’ombre. Cela dit, il repense également à ces vieillards, dont ceux qui avaient lancé des rumeurs peu élogieuses d’Asotz et il réalise qu’en effet, il doit être bien plus redevable et à cheval là-dessus que la majorité. « Ne me remerciez pas pour cela, Asotz-sama. C’est normal et si ce n’est pas le cas, alors je ferais de mon mieux pour que cela le devienne. Je ne suis pas bien vu au village, mais cela ne m’empêche pas de dire ce que je pense et de guider. »
Une question lui traverse l’esprit, intime, mais si tôt effleure-t-il la possibilité de la poser qu’il ne se sent réellement à ses aises. Ce n’est peut-être pas le moment de laisser sa langue aller droit au but.
Si bien que finalement, ce bateau qui attire son attention au loin est une véritable aubaine. Sa concentration est figée sur celui-ci et il ne voit pas cela d’un très bon œil. « Et si c’est l’humain en question qui vous le demande ? » Sur un ton un peu taquin, Muramasa adresse un sourire charmeur involontairement à Asotz, sous-entendant ainsi que ses responsabilités ne sauront pas mises à mal si ledit humain est consentant. De toute manière, Muramasa semble bien décider à aller voir cela de plus près et si jusqu’ici, il avait démontré une forme irrévocable de politesse, le Vastaya allait très vite comprendre ce qui rendait fou son maître d’arme et son professeur.
En effet, à peine eut-il le temps de diminuer l’altitude et de le poser que Muramasa avait reconnu un écu noxien. Surement une patrouille ou des voyageurs perdus, mais son réflexe fût immédiatement de poser sa main sur la garde son sabre, prêt à le dégainer. « Qu’est-ce que des noxiens viennent faire ici. Je les pensais trop occuper avec Démacia. » Cela n’augurait rien de bon, d’autant qu’ils étaient armés et avec suffisamment de matériel pour monter un camp.
Impulsif, leur équipement avait suffi pour convaincre Muramasa d’y aller. Il fut si rapide qu’on eut l’impression d’une téléportation. « On nous attaq- ! » lança un homme, mais son épaule fut entaillée avant qu’il ne termine sa phrase, coupant ainsi celle-ci dans son élan. Muramasa, d’un pas très léger, aussi léger que ses coups sont précis, réapparut sur l’épaule massif de l’étranger, gracile. Ce n’était que le temps de reprendre un peu d’élan, mais pour faire une pierre deux coups, sa sandale vint appuyer sur la blessure, ne manquant pas de narguer sa victime. « Chef ! Qu’est-ce qu’on fait ? » - « Attaquez-le, imbécile ! Défendez la cargaison ! » Le guerrier ionien eut un petit sourire amusé. Ils n’avaient pas l’air très fins. Cela dit, ils étaient plus nombreux et leur carrure laissait à penser qu’ils étaient dotés d’une force suffisante pour lui broyer les jambes à grands coup de bec-à-corbin. L’un d’entre eux dégaina le sien d’ailleurs, mais à peine dégaina-t-il son arme que Muramasa réutilisa son style Wuju pour cette fois-ci, aller couper les cordes du chariot et donner des coups pour que la cargaison dégringole la colline et soit semée en contrebas.
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Muramasa & Asotz
Il ne cesserait jamais de remercier les humains pour leur fidelité. Leur relation était donnant donnant apres tout et il ne pouvait pas juste recevoir leurs prieres sans rien faire. Ils l’aidaient a le faire devenir plus fort en quelque sorte. En tout cas il ne pouvait qu’admirer la devotion de cet humain. C’était quand meme beau de croiser de telles personnes.
- Trop tard et je te remercierais quand même pour tout ce que tu fais pour les esprits sache que ca nous aide beaucoup.
Quel tetu cet humain … Asotz levait les yeux au ciel alors qu’il faisait sa demande. Il ne savait pas trop dans quoi ils allaient s’engager mais bon, il allait quand même ceder. Apres tout il était curieux aussi de savoir ce que venait faire des etrangers ici, c’était quand même assez rare mais il esperait qu’ils ne soient pas hostile.
- C’est bien juste parce que j’ai envie d’aller voir aussi.
Il n’avait pas cedé a cause de son sourire charmeur c’était faux … Bon il avait bien été troublé mais il n’en dirait pas plus de toute façon. Les noxiens ? Hmm ce n’était pas bon signe du peut qu’il en savait. Il avait deposé l’humain apres cette revelation sans repondre car il ne savait pas trop. En tout cas Muramasa lui n’aimait pas ces gens et Asotz s’eloignait un peu en volant en cherchant a comprendre.
- Qu’est ce qu’ils font la …
C’était quoi ces cargaisons ? Des armes ? Preparaient il une invasion ? Si oui ils allaient subir le couroux d’un vastaya en colere. Le vent soufflait toujours et s’il pouvait juste faire une tornade pour essayer de tout raser il n’avait pas prevu qu’un humain soit au milieu alors il attendait le meilleur moment pour surgir et l’aider si besoin.
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Mer 25 Mai - 16:04
Muramasa
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Muramasa n’avait pas eu le temps de donner la réplique à Asotz, puisque ce dernier s’était déjà rué dans la mêlée. Le guerrier était impulsif et imprévisible, tel le feu. Quelques étincelles naissaient des coups de sa lame contre les armures qu’elle rencontre, mais rien qui ne puisse créer un incendie. Celle-ci était solide et ne craignait pas d’être brisé. À travers le Hamon en Miroir, on pouvait entrapercevoir la terreur des noxiens, comme si celui-ci était capable de révéler le vrai visage de chacun. Une ombre semblait regarder Muramasa et sourire. Une aura malfaisante qui s’amuse, mais qui reste en retrait. Bien au chaud dans le métal. À la fin de leur chute, les caisses s’ouvrent et crachent une multitude d’arme. Les tonneaux dégueulent de la poudre à canon. Les sacs cessent de conserver des balles. Quelques bagages s’ouvrent sur des provisions, apportant un peu de douceur à cet cargaison hostile. Il y avait de tout ; de la viande séchée, du fromage, du vin, du raisin, du pain, etc…
Distrait parce qu’il voyait, Muramasa avait cessé sa course et le chef, dont il avait entaillé l’épaule, surgit pour le saisir. La pointe de sa hallebarde harponne le guerrier sans scrupule, ni finesse. Le métal s’enfonce au niveau de sa hanche gauche, tandis que la forme de l’arme le coince dans un tranchant étau. S’il cherche à se retirer par la force, nul doute qu’il aggravera sa blessure et provoquera une sévère hémorragie. Son souffle est coupé, mais il s’efforce de garder sa droiture pour ne pas offrir à ces noxiens un spectacle délectable ou quelconque satisfaction. Muramasa n’avait pas lâché son arme. Il avait même resserré son étreinte sur celle-ci, alors que le chef de cette escouade s’esclaffe en s’amusant à tirer sur son arme pour remuer cet énorme couteau dans sa plaie ;
« - Regardez-moi ce joli corbeau, les gars ! Il fait moins le malin avec une aile en moins. - Dites chef, est-ce qu’on ne lui montrerait pas ce qu’en fait des oiseaux dans son genre, à Noxus ? - Hm… Pas tout de suite. Il nous faut un public. On va le mettre en cage et on va le ramener gentiment chez lui. Qui es-tu et d’où tu viens ? »
Muramasa ne répond pas, ce qui agace le chef. Il tire de manière plus sec et en sentant un beau morceau de chaire être taillé, le souffle du ionien se coupe. Il étouffe un juron et s’empêche de vomir un hurlement de douleur, tandis qu’il souffle. « Je m’appelle『…』Muramasa. Je suis un… *dyspnée* un guerrier errant. Je n’ai pas de village. » Muramasa lève le regard vers la dernière branche où il avait aperçu Asotz et il n’en disait pas plus. Il mentait. Il mentait pour protéger Tevasa, car il avait parfaitement compris que ce groupe était là pour semer le chaos et la destruction, grâce à leur convoi.
« Voyez-vous ça ! Il n’a pas de village. Pas de nid ! Ha ha ! Eh bien, moi qui voulais te faire un minimum honneur en t’exécutant à domicile pour l’exemple, je n’ai visiblement pas besoin de m’encombrer de ta présence, petit volatile. » Il renforce sa prise sur sa hallebarde à l’aide de sa seconde main et la pousse sur le côté pour faire tomber Muramasa, qui tenait encore debout jusqu’à maintenant. Il claque le corps de ce dernier contre un tronc d’arbre, comme si ce n’était qu’une poupée de chiffon au bout de sa lance et abandonne sa prise. L’avantage est que désormais, l’humain n’était plus au milieu. Ce dernier se relève péniblement en s’appuyant sur l’écorce, dont son sang avait laissé des traces de son passage et il se remet en garde. « Tu m’en vois dé… Désolé, étranger… Je ne compte pas te laisser aller plus loin. » C’était stupide et incroyablement borné de la part de Muramasa. De toute évidence, il sera incapable de tenir tout seul face à un groupe armé. C’était de la folie.
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Muramasa & Asotz
Asotz se demandait vraiment s’il avait bien fait de conduire l’homme jusque la. Muramasa était plutôt radical et si la tête du Vastaya avait été au depart inquiete il fut vite contrarié en voyant les caisses reveler leur cargaison Il grognait un peu a la vue de tout ca. Des armes ?! Ici ! Hors de question ! Mais il perdit aussi de vu l’humain qui avait été blessé et attrapé par ces ordures. Il les ecoutait parler en comprenant bien leur intention. Il était temps pour eux d’avoir leur chatiment de la part de l’esprit qui s’envolait rapidement vers le bateau en faisant apparaitre une faux dans sa main pour prendre sa part du combat.
- Ne le touchez pas !
Il avait prononcer ces mots d’une voix forte avant de battre des ailes pour faire des bourasques d’air pour debarasser la cargaison du bateau et de faire couler toute ces armes afin de rendre inutiles. Mais il ne debarassait pas seulement les armes chaque battement d’ailes ce faisait plus puissant pour repousser les agresseurs. Et puis il cessait de faire ça et foncait simplement sur celui qui avait attaqué l’humain pour le frapper avec sa faux. Il essayait de profiter de la surprise de ce dernier pour pouvoir l’avoir ce moquant bien de le blesser mortellement ou pas. Ils avaient declenché la colere d’un vastaya et ils allaient le regretter.
Asotz esperait juste que l’humain ne fasse pas de folie vu sa blessure et qu’il se montre prudent, il regrettait déjà assez de l’avoir enmenné et même si ce dernier «était grand et qu’il était un guerrier tout ca pourrait vraiment mal finir et s’il mourrait humain ou pas Asotz ne se le pardonnerait pas.
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Ven 27 Mai - 15:57
Muramasa
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Alors que les vents se soulevaient du côté du navire, il y avait autre chose qui coupait la respiration de Muramasa. Un immense sentiment de honte, face à sa position et à la manière dont il s’était fait avoir. Il n’était pas assez fort. Serait-ce ; à cause de ces brides qu’on essaye de lui mettre ? Sa vue se trouble, sa poigne est faiblarde et son autre main essayait désespérément de contenir l’hémorragie. Il entend Asotz arriver, tel un messie, un sauveur ! Pour les empêcher de le terminer. Les armes furent coulées, leurs équipements détruits et il n’avait plus que leur bateau, réduit à l’état de rafiot à cause des multiples bourrasques subits, pour opérer un demi-tour. Le chef est assailli. Il dresse à la va-vite sa hallebarde en guise de garde, mais la pointe de la faux l’outrepasse et vient aggraver sa blessure à son épaule, qui lâche et permet de très facilement briser la défense. Il pousse un hurlement mêlant douleur et rage. « Fichu créature ! » Jure-t-il, alors qu’il tente de planter Asotz avec son arme, mais ses mouvements sont désordonnés et imprécis à cause de sa blessure.
Muramasa tente de rester conscient et une voix lui murmure : Vraiment ? Tu comptes rester ainsi, à ne rien faire ? Écoute-moi, laisses-moi faire. Laisse-toi faire… Se laisser faire. Par quoi ? Ce sentiment de colère qu’il contient ? Ce brasier qui ne demande qu’à s’embraser et dont les crépitements lui permettent de rester présentement debout ? Ce démon semblait le prendre haut et cela agace l’esprit de Muramasa davantage. « Je n’ai pas besoin de tes conseils. Je sais me débrouiller. » lance-t-il à voix haute, comme si la folie venait s’immiscer dans son esprit, à force de vaciller entre conscience et inconscience.
Nul ne serait capable de dire dans quel bord ses pieds se trouvaient actuellement. Il semblait en avoir un dans chaque, ce qui lui donne une allure bien loin d’être flamboyante et grâcieuse, comme ce fût le cas lorsqu’il s’est présenté à l’autel d’Asotz. Il avait davantage les allures d’un mort-vivant et d’être à deux doigts de débarquer sur les Îles Obscures, prêt à se faire arracher son âme par le gardien de celles-ci.
Son arme s’était mise à briller d’une aura rougeâtre, comme si sa colère et sa frustration étaient en train de la faire réagir. Si Asotz avait espéré qu’il ne ferait rien d’inconscience, c’était mal connaître ses faiblesses. À commencer par être un peu trop à l’écoute de ses sentiments et d’avoir une volonté à toute épreuve.
Il est plus lent que tout à l’heure. Néanmoins, ça ne l’empêche pas d’abattre les sous-fifres de ce chef noxiens un par un, sans aucune pitié. Un, deux, trois, quatre ; ses coups de sabres menaient à la baguette une sordide mélodie faite de râle d’agonie, de souffrance et ce rouge fût bien vite matérialisée sur sa lame à l’aide du sang de ses ennemis.
« Je déteste … *essoufflement* … le travail ba-… » Par orgueil, il avait outrepassé ses limites et le voilà à en payer le prix. Lui qui était resté debout, qui s’était efforcé à rester ainsi du moins, il s’écroule à terre, fiévreux. Son souffle est encore présent, tout comme son esprit à l’instar de ses ennemis, mais ils sont faibles. Très faibles. Aussi faibles que l’estime qu’il a de lui-même. Il déteste les noxiens. Ils détestent leurs grands sabots. Il déteste le chaos et la mort qu’ils sèment derrière eux. Le chef, se rendant compte qu’il était dorénavant seul face à ses ennemis et blessés, fût saisi par la terreur, comme si l’esprit de la peur, Fiddlestick, rodait dans les parages. Il cherche à éloigner Asotz d’un coup de hallebarde et sitôt a-t-il une ouverture, il remonte sur son navire et s’enfuie pour préserver sa vie. Ou du moins, tente de le faire, car le Vastaya n’aura aucun souci à l’en empêcher, compte tenu du fait qu’il a bien du mal à naviguer seul, sans aide ni équipage.
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Créature ? Pffff comment osait il le traiter ! Il n’était pas qu’une créature comme le disait cet espece de gros barbare. Asotz était bien plus que ça ! Et cet homme allait payer non seulement ses mauvaises intentions mais aussi pour le manque de respect et le fait qu’il s’en soit prit au mauvais humain. Sans pitié Asotz continuait d’essayer de frapper l’homme en evitant ses coups grossier.
- Je ne suis pas une créature ! Tu n’es pas tres documenté en plus de t’en prendre aux mauvaises personnes !
Alors qu’il luttait toujours Asotz appercu quelque chose d’inquietant du coin de l’œil. Pas seulement par ne fait que l’humain ait euh en quelque sorte eu l’air de parler a lui-même mais surtout cet eclat qui venait de son épée. Etrange et pas rassurant mais au moins il avait rapidement abbatu presque tout l’equipage sauf le chef.
- Oh non toi tu n’iras nulle part !
Le Vastaya grondait ces mots avant de se servir d’une bourrasque de vent sur des planches de bois pour frapper le type de plein fouet avec un sourire satisfait avant de s’envoler vers lui et de le contourner rapidement pour le frapper violement dans son dos. Une fois a terre le Vastaya fit disparatre sa faux avant de soulever sa hellbarde avec le vent et de la faire atterir avec violence sur le rafiot pour le trouer et qu’il commence a couler.
- Bonne agonie.
Il avait dit ca au chef qui se vidait de son sang avant d’attraper l’humain a terre pour s’envoler a tire d’aile. Il se poserait a un endroit plus tranquille pour parler avec lui.
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Ven 27 Mai - 20:16
Muramasa
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Rapide. Les évènements furent trop rapides pour ce chef d’escouade. Quoi que ; cet homme suffira amplement à le désigner, puisqu’il n’avait plus qui que ce soit à diriger. Il n’avait même plus la force de se diriger lui-même. D’autres blessures s’étaient ouvertes sous les coups d’Asotz. Il avait les allures d’une bête à l’agonie chassant autrui pour s’éteindre dignement. Sur l’eau, quelle honte ! Ce sont les habitants de Bilgewater qui se laissent mourir sur leur rafiot. Pas les noxiens. Ce n’est pas une fin qu’il aurait aimé avoir et c’est peut-être pour cette raison que, malgré le fait qu’il se vide de son sang, que son bateau coule et que son escouade est décimée, il continue de lutter pour vivre. Muramasa en aurait presque de la peine pour lui, mais c’est aux esprits de choisir le sort des étrangers.
Le sien avait décidé de le punir pour son affront. Sans doute n’était-il pas digne de comprendre ce qui animait la paix dans ces terres. Il avait cherché à briser l’harmonie et il devait en payer les conséquences. Jusqu’au bout, il jura encore et encore contre Asotz qui l’avait abandonné. Il ne l’avait pas achevé et le voilà à mourir à petit feu, alors que l’exécuteur de capitaine s’apprête à le chercher. Bien qu’il ait la volonté, il n’a plus la force pour lui jeter son arme une dernière fois. De toute évidence, ce serait bien inutile. Asotz était déjà loin avec son humain devenu précieux. Assez pour qu’il passe en priorité dans ses préoccupations. Un humain. Un simple mortel. Ses doigts continuaient d’étreindre le pommeau de son katana et de le tenir, même dans l’inconscience. S’en était étrange, presque surnaturelle, mais avant tout la force de sa volonté, même sans conscience.
L’envolé avait duré plusieurs minutes. Autant de minutes qu’ils leur avaient fallu pour s’éloigner du village de Tevasa. L’autel, où eurent lieu leurs premiers échanges, était à nouveau dans leurs périmètres et le calme était revenu. Il était d’ailleurs assez étrange. Presque inquiétant à cause de tout ce sang, qu’il en deviendrait un annonciateur funeste. Pourtant plus loin, au village, celui-ci vivait comme s’il ne s’était rien passé. Il y avait toujours des enfants qui jouaient bruyamment, des soulards qui ont un peu trop forcés sur le saké ou encore, des paysans couche-tard qui continuaient de travailler.
Des bruits du quotidien qui témoignent qu’ils étaient parvenus à faire suffisamment peu de bruit pour que cet accident, cette visite impromptue et violente, passe inaperçu. Enfin presque, car il allait falloir faire soigner Muramasa et expliquer de telle blessure à son maître.
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Muramasa & Asotz
Pas de pitié pour des envahisseurs comme eux. Asotz n’était pas connu pour sa clemence au combat et encore une fois il avait laisser sa fureur prendre le dessus pour proteger ce qu’il y avait a proteger. Ces hommes n’avaient peut etre pas eu de chance qu’il n’ai pas utilisé juste le vent pour retourner leur embarcation mais vu ce qu’ils avaient fait a Muramasa il était hors de question de laisser survivre cet homme. De plus s’ils ne revenaient pas de leur expedition paut etre que les autres noxiens réfléchiraient a deux fois avant de souillé Tevasa. Asotz s’eloignait a tir d’aile le plus rapidement possible avant de chercher le village de Muramasa, et il esperait ne p’as s’etre trompé lorsqu’il se posait. De toute façon il n’avait pas trop le choix.
- J’ai besoin de personnes qui peuvent soigner cet homme et vite !
Asotz serait peut etre vu encore une fois comme un vastaya aportant le malheur mais peut importe. Des humains s’agitaient autour de lui recuperant Muramasa inconscient, mais alors qu’il voulait suivre l’un d’entre eux lui disait d’attendre a l’exterieur. Trop de monde n’aiderait pas Muramasa. Alors Asotz attendait a l’exterieur avec l’air assez inquiet, il avait presque envie de regarder par une fenetre les humains qui s’afferaient a la tache mais il allait eviter pour ne pas les perturber.
L’attente semblait durer longtemps surtout que des curieux regardaient le vastaya de temps en temps avec l’air pas rassuré. Normal il avait du sang sur lui et c’était compliqué de passer inaperçu ainsi. Il se maudissait un peu d’avoir accepter la requete de l’humain, surtout que ce qu’il avait vu en plein combat ne le rassurait pas aau contraire ca le faisait plutôt frissonner.
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Sam 28 Mai - 21:01
Muramasa
IONIA
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Ile de Bahrl, Village de Tevasa - 943AN
Quelle entrée fracassante. Personne n’oserait contredire ou aller à l’encontre d’un esprit ou d’un être surnaturel. Alors quand le Vastaya était arrivé en trombe, avec l’un des résidants dans ses bras, aucun n’eut l’audace de poser des questions. Ils s’étaient empressés de se mettre à la tâche et de confier Muramasa aux soigneurs. C’était une très vilaine blessure. La soigner allait prendre du temps et de la patience, car il fallait désinfecter, recoudre, préparer des remèdes pour faire baisser la fièvre, tout en gardant l’ionien conscient. Des minutes s’étaient écoulées, puis des heures. Des heures à attendre à la porte, sous le regard des enfants terrifiés de voir un homme chauve-souris couvert de sang à la porte de la maison de leur guérisseur.
Leur mère respective couvrait leurs yeux et éloigner leurs enfants. Par peur. Peur des potentielles représailles, peur des malheurs qu’il apporte avec lui et peur de son courroux. Néanmoins, l’un d’entre eux, un admirateur de son humain, s’était approché. Il avait un boken dans ses mains et demandait si son Senseï à lui était rentré. Cet enfant s’était auto-proclamé disciple de Muramasa, sans doute parce qu’il y voyait une figure de grand-frère. Il avait déjà vaillamment combattu, en témoigne sa dent de devant cassé et ses bleus. Un bagarreur, à ne point en douter ! Un bagarreur qui n’était pas seul, car derrière lui, il y avait d’autres enfants qui épiaient la conversation. Si bien qu’une fois la première demi-heure passée, Asotz avait un peu de compagnie pour attendre et espérer se changer les idées.
Ce n’est qu’au bout de trois longues heures que les assistants du soigneur étaient ressortis. Eux-aussi avaient du sang sur les mains dorénavant, mais ils semblaient soulager. Ils saluent en s’inclinant légèrement le Vastaya, mais ne s’attardent pas. Ils étaient pressés de se débarrasser de ce sang sur leurs mains. Ce fût ensuite au tour du guérisseur. Il avait l’air éreinté. Une opération ne lui avait jamais pris autant de temps et quelque part, il estimait avoir tout donné sur celle-ci. « Ce n’était pas une mince à faire, mais c’est bon. Vous pouvez aller le voir. Ne le secouez pas trop en revanche et tâchez de faire en sorte qu’il reste couché. Il serait bien capable de saboter lui-même mon travail en écourtant son repos. Ce garçon va me tuer à la tâche. Cela étant ; Je vous remercie de l’avoir ramené, Esprit. Si vous me permettez, je vais aller moi-même me reposer. »
Tout en parlant, il avait frotté sa longue barbe blanche. Elle n’était plus à quelques gouttes de sang près, avec toute cette histoire. Le rapport auprès du chef du village allait attendre demain. L’idée d’une coupe de saké était séduisante et il s’en voudrait de la faire plus attendre.
Il laisse à Asotz le loisir d’entrer. À l’intérieur, Muramasa n’était pas couché. Ça commençait. Il n’était pas debout non plus. Il s’était assis et se chamailler avec une domestique. « Puisque je vous dis que je n’ai pas faim. Laissez-moi, je ne suis pas mourant ! Du moins ; plus mourant. » - « Vous allez manger quelque chose ! Du riz ! Je vais vous faire un bol de riz ! Ne profitez pas que je sois en cuisine et que j’ai le dos tourné pour vous sauver ! » - « Si ça peut vous faire plaisir, Takimichi… » Le noiraud rend les armes. De toute évidence, la vieille cuisinière n’allait pas le lâcher. Cela dit, à travers son regard, on peut y lire un brin de malice. Il louche vers le paravent menant aux jardins et n’ayant pas encore remarqué Asotz, persuadé que celui-ci était retourné à son autel, Muramasa commence à se lever pour : filer à l’anglaise.