Province de Navori, Le Placidium de Navori - 948AN
Ce qui devait arriver arriva finalement. Voilà plusieurs jours que les troupes noxiennes marchaient sur les terres de Ionia, ravageant tout sur leur passage et ne laissant dans leur sillage qu’un paysage de désolation. Derrière lui, le village de Tevasa brulait de milles flammes. La nuit était tombée, mais la lumière des incendies était si forte qu’il était possible de se croire en plein jour. Des corps parsemaient le sol, du sang ruisselait comme des rivières entre ses pieds et il haletait. L’envahisseur pillait, tuait et se servait allégrement, alors qu’il était étourdi par la fatigue, l’épuisement. Il avait la sensation d’être dans un cauchemar. L’équilibre de Ionia, cette paix qu’il aimait tant ; Noxus venait de l’abolir et de mettre un grand coup de pied sans la moindre once de respect sur tout ce qu’ils vénéraient ici.
L’air était irrespirable, même pour les plus aguerris. Des explosions avaient lieu et des bombes relâchaient un gaz nauséabond. La nature flétrissait à vue d’œil, empoisonnée par cette technologie étrangère. Le poison lâché pénétrait jusqu’aux racines elles-mêmes, sous terre et forçait la nature à mourir.
« Y’a plus rien à faire ici, on retourne sur le Placidium ! Le général demande du renfort ! » hurle un homme, le lieutenant de ce bataillon, qui accompagne ses ordres d’un signe de la main. Les soldats obéissent et le guerrier, brulait d’une aura vengeresse. D’une colère noire. « C’était une diversion ? Une distraction ? » murmurait-il, alors que soudainement, il se jette comme un animal affamé. Sa lame se plante dans le torse d’un premier soldat, avec une barbarie sans nom et il enchaine à une vitesse folle. La rage qui l’anime, qui grandit, le pousse à ignorer sa blessure. Il est vif, comme s’il se téléportait et fit tomber des têtes de leurs épaules, bien décidé à ce que ces hommes ne quittent plus jamais les terres qu’il venait de souiller. Le lieutenant regardait ce pauvre diable aux portes de la mort se débattre et étira un sourire arrogant. Il n’en avait plus pour longtemps de toute manière, alors il espérait bien que ce dernier guerrier ionien du village Wuju le suive pour le spectacle, quitte à lui donner ses propres hommes en pâture.
Muramasa n’écoutait plus rien. Il n’entendait plus que cette colère et s’abreuvait de ce second souffle qu’elle lui donnait. Sa lame, luisant d’une aura sanguine, tranchait les membres de ses adversaires, écartelait leurs côtes pour laisser leurs entrailles jaillir comme un feu d’artifice écœurant et réduisait leurs yeux en charpie. Il se couvrait du sang de ses ennemis et ne s’arrêtait plus, au point d’en oublier de rester avec Asotz. Lui-aussi, il ne l’entendait plus, car son humanité était en train de le quitter.
Le guerrier était parti loin. Il avait mordu à l’hameçon, traversé la mer qui séparait son village du continent, jusqu’à arrivée au Placidium où les troupes noxiennes étaient en nombre encore plus grand encore que celles envoyés sur Tevasa.
Ils préparaient quelques choses, surement une offensive, mais même seule face à un millier d’homme, Muramasa continuait d’avancer. Certains soldats noxiens avaient même eu un pas de recul, car en le voyant avancer, ils remarquaient que les yeux de celui-ci étaient révulsés. Sa démarche était celle d’un cadavre que l’on aurait remis debout et il trainait sa lame, comme si elle était devenue trop lourde à porter. Pourtant, il avançait. Il marchait, lentement mais sûrement, jusqu’aux lieutenant et au général qu’il avait rejoint. Dans son sillage, la pointe de sa lame laissait une trace incandescente, comme si les flammes qui avait ravagé son village l’avait suivi pour se venger.
« Qui est-ce ? » lança l’homme, peu impressionné par un mort qui marche. « Un cas qui promet d’être intéressant, mon général. Il a décimé tout mon régiment et même inconscient, il semblerait que sa haine envers nous soit tenace… » Le général afficha un air septique, alors qu’il empoigne le manche de sa lance et se prépare à accueillir le tenace guerrier comme il se doit. Il s’avance à son tour pour aller à sa rencontre et dès l’instant où Muramasa lève son sabre pour lui trancher la tête, son souffle se coupe, ses râles cessent et le temps semble s’être suspendu pour lui. « Pourquoi tu ne te rends pas ? Je pensais que les ioniens n’étaient que des trouillards qui refusaient de se battre. Tu ne pourras protéger personne, tu es un imbécile. » Dans le dos de Muramasa, la pointe de la lance était ressortie recouverte de son sang. Celle-ci l’avait transpercée par son torse et le général soulevé le guerrier de Wuju au-dessus du sol, comme s’il ne s’agissait que d’une poupée de chiffon au bout de sa branche.
Encore.
C’est vrai, pourquoi fais-tu cela ? Tu le sais, je le sais ; avoues-le. Tu aimes ça. Cette rage qui t’anime à chaque combat. Tu l’aimes, tu en veux plus, tu as besoin de combat. Ce n’est pas une honte, pourquoi serait-ce honteux ?! Ce qui est honteux, c’est de le renier ! Une pression se fait dans son esprit et une larme finie par perler aux recoins de ses yeux, fatigué de perdre. Son village, ses amis, sa famille, sa patrie ; c’est vraiment à cause de lui ? N’est-il pas à la hauteur ? Laisses-moi faire, je vais t’aider. Je vais réveiller cette force et te prouver que ta colère est ta meilleure lame. Fatigué. Fatigué de dire non et désespéré sans doute, ces mots, ces pensées, ravivent cette haine et soudaine, une colonne de flamme s’élève dans le ciel, force le général à lâcher son arme en la laissant plantée dans le ionien et s’éloigne en dressant sa cape.
Elle perce les nuages, dissimule l’humain, ou du moins ce qui en reste, derrière son ardent rideau. Seule sa silhouette se contorsionnant et ses hurlements de douleur parviennent à percer, alors que tous les noxiens se mettent en position d’attaques, prêt à charger.
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Muramasa & Asotz
Un village venait de tomber des mains des Noxiens, le village de Wuju n’était plus et c’est avec tristesse que le Vastaya ne pouvait que contempler ce terrible spectacle de désolation. L’odeur nauséabonde hanterait plus tard ses narines a jamais. Il était loin d’imaginer qu’il la sentirait a nouveau et qu’il oublierait qu’il avait compris quelle arme avait été utilisé. Les ioniens voulaient leur vengeance et surtout repousser l’envahisseur alors le Vastaya decidait de leur preter main forte, et surtout a l’un d’entre eux. Tant dis ce que les troupes marcheraient d’un pas lourd et traverseraient la mer pour rejoindre Navori et arrêter la bas la folie des Noxiens. Il était temps de repousser l’envahisseur et d’aider les humains. Asotz était peut etre un Vastaya mais il sentait au plus profond de son etre que les Noxiens etaient un danger pour ces contrées. Il ne laiserait pas tomber ceux qui croyaient en lui, ces enfants ces femmes et ces hommes qui donnaient tant aux esprits comme lui devaient etre remercier. Et alors que l’armée avancait lourdement il s’elancait au combat. Des lames de vent et des bourrasques fusaient dans tous les sens en tentant de repousser et de découper les noxiens. L’heure n’était pas a la clemence et le sang allait couler aujourd’hui.
Ses adversaires etaient parfois décontenancés par son apparence, ils ne s’attendaient sans doute pas a ce qu’un Vastaya se batte aux cotés des ioniens, mais ils ne se laissaient pas non plus dépassé par cette surprise. Ce que Asotz ne savait pas c’était qu’il se passait autre chose plus loin, et ca concernait Muramasa qu’il avait bien vite perdu de vue dans le champs de bataille. Mais il ne comptait pas le couver il se battait aussi de son coté alors il ne se doutait de rien il faisait des tornades vers ses adversaires et la se concentrait pour en former une plus grosse. Le vent se dechainait, le vent était avec lui, rien de mal ne pouvait se passer n’est ce pas ? Il était loin d’imaginer ce qu’il se passait plus loin. Il fallait les empecher de rejoindre le Placidum. Et finalement Asotz aperçu une lueur étrange, sinistre car oui les lueurs pouvaient l’etre. C’était une magie qui était inquietante. Quelque chose qui aurait du faire trembler tout ces hommes sur le champs de bataille. Ne sachant pas pourquoi un nom était gravé dans sa tete et il s’envolait pour essayer de se rapprocher de la lueur. Est-ce que c’était trop tard ? Tevasa était perdue mais il ne voulait pas perdre un ami sur ce champs de bataille et certainement pas annihilé par une magie pareille.
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Lun 5 Sep - 22:07
Muramasa
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Province de Navori, Le Placidium de Navori - 948AN
Je suis là. J’ai toujours été là. Je ne t’ai jamais laissé tomber. Déchaines-toi.
La colonne de flamme était si haute, qu’elle semblait être un phare pour tous. Elle était visible de loin, comme si son âme tout entière criait au monde entier que lui, il continuerait de se battre et de protéger ses convictions. Si elle brillait comme une lumière, des deux ovales qui se dessinaient à sa surface, semblables à des yeux dépourvus de pupilles, n’auguraient rien de bons. Nourri par la fureur et la soif de destruction, elles semblaient être vivantes, dotées d’une conscience et en pleine observation. Les bourrasques d’Asotz finissent pas être aspirées par celle-ci et elle s’en sert pour s’animer, se contorsionner, prendre encore plus d’ampleur et de place. Les courants arboraient quelques choses semblables à un immense sourire, pour parfaire ces deux formes et donner un visage à cette magie.
Les soldats noxiens, rangeaient en rang, sentir pour la première fois depuis le début de cette bataille une peur viscérale s’installer en eux et les toucher jusqu’au plus profond de leur chair et de leurs os. Ils étaient figés sur place et même les plus aguerris, comme le général et son lieutenant, eurent un pas de recul et un instant d’hésitation. Ils devaient commander, mener et donner l’exemple, alors ils s’étaient ressaisis bien vites. « Mon général, vous entendez ? » Le silence. Plus aucun hurlement ne retentit, à peine des grognements. « Non. C’est ce qui n’augure rien de bon, mais tu n’avais pas menti : il est intéressant. Je le veux dans mon arène. Soldats, arrêtez-le ! »
Face à cette tornade de feu, les soldats rechignèrent un peu, jusqu’à ce que les plus braves s’élancent, hurlant leur rage d’en découdre. À l’instant où leur pied franchit le dernier mètre, la base de ce brasier ascendant s’élargit brutalement et les flammes, sitôt, dévorent au sens propre les téméraires. De nouveaux hurlements retentissent, mais cette fois-ci, ils ne proviennent pas de l’œil du cyclone, mais bien de ces hommes qui voient leur peau, puis leurs muscles et enfin leurs os, pour ceux qui parviennent à maintenir leurs consciences jusqu’à là, s’évaporer en cendre en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. On ne parle pas d’une dizaine d’homme ainsi réduits prestement en cendre par ce brasier démoniaque, mais bien de centaines, en si peu de temps. Des amuse-gueules pour son nouveau protecteur ou plutôt, pour ce démon qui a choisi d’en faire son avatar dans le monde mortel et qui le façonne à l’abri des regards, avec les flammes qui dormaient encore jusqu’à maintenant dans le cœur de celui-ci.
Ils ne se souviendront plus de『…』Muramasa. Ou bien, ne voudront-ils plus ce souvenir de toi. Mais en échange de te remettre debout pour la dernière fois, je veux que tu sois mon digne représentant parmi les tiens. Je veux qu’ils sachent que j’existe, dans chacun d’entre eux. – « … » Aucun mot ne sort de sa bouche, car il ne se sent pas capable d’en prononcer. Ce feu qu’il déchaine semble lui-même l’étouffer, le faire bouillonner et bruler une part de lui-même pour qu’elle disparaisse à tout jamais, comme ces hommes qui tentent de traverser la tornade embrasée. « Entendu. » finit-il par prononcer, cédant à ses plus bas instincts et convaincu que ses émotions, qu’on lui a sans cesse demandé de refouler, est en finalité sa plus grande force.
D’un coup net, son sabre tranche la tornade pour s’offrir un chemin vers l’extérieur. Tel un sordide papillon sortant de son cocon, c’est un monstre qui en ressort. Son regard est devenu d’un orange aussi ardent que ses flammes, comme si le feu vivait à travers ses pupilles. De multitudes de cornes et d’écailles parsèment sa peau, bouchent ses blessures, tandis que sa tête est sertit d'une couronne de son propre sang. Son sabre, il le tient dorénavant d’une main, tandis que l’autre retire la lance de ses propres entrailles, sous le regard horrifié des derniers soldats encore debout.
Muramasa, ou du moins ce qui reste de lui, sourit et dévoile ses crocs. Un sourire qu’il adresse à aux noxiens, moqueur, mais qui perd de sa malice pour s’effacer lorsque ses yeux voient Asotz. « Je crois que ceci vous appartient. Permettez-moi de vous le rendre. » Cette lance qui avait tout d’une arme massive et insoulevable pour n’importe qui, il l’avait apporté avec une aisance déconcertante jusqu’à son élan, prenant une posture pour puiser toute sa force. S’apprêtant à la lancer, sa main qui la tenait lui insuffla ses flammes et elle se mit à bruler. Il lui faut quelques instants pour viser et finalement, il la jette de toutes ses forces, pointe en avant, sur son propriétaire. Rapide, c’est son propre lieutenant qui fait barrage à l’arme et qui se retrouve, à son tour, empaler devant son frère. La puissance employée était telle, que le général lui-même a été blessé à travers son lieutenant, la pointe venant percer son armure et ses côtes, à l’exception qu’elle ne l’a pas transpercé, lui.
« Je ne vous laisserais pas passer. Même si je dois me battre contre Noxus tout entière. » Sa main libérée de la lance pointe sa paume vers le sol. Un cercle s’embrase et de son centre, une sorte de lame noire, massive, immense vient rejoindre la poigne de son maître ou plutôt, de son avatar. Elle-aussi, il la porte d’une main et ainsi, chacune d’entre elle à son arme. Celle de l’humain et celle du démon.
Le général, les mains baignant dans le sang de son propre frère qui s’est dressé en bouclier pour le protéger, enrage. Il finit par s’élancer à son tour, reprenant sa lance et menant l’assaut avec ses derniers hommes contre le demi-démon et le vastaya.
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Muramasa & Asotz
Alors que Asotz se rapprochait une chaleur anormale venait d’envahir une partie du champ de bataille. Chaleur qu’il pouvait sentir de prêt puis ce qu’il en était en parti l’initiateur. Il venait de naitre une tornade de flammes qui ravageait les lieux. Le vastaya ne pouvait s’empecher de se sentir un peu mal a l’aise. Pas du tout par pitié par ses adversaires. Et pas non plus par son coté chauve souris qui aurait pu detester ses flammes mais plus en se demandant d’où elles pouvaient provenir …
Pas d’un humain c’est ce que son instinct lui disait, il avait un nom en tete mais il ne voulait pas y croire. Pourtant il ne fallait pas etre aveugle, avec quelques battements d’ailes il ne tardait pas a voir celui a qui il pensais.
- Muramasa …
C’était un murmure, une priere qu’il ne se soit pas fait dévorer tout entier par cette force qui était maintenant en lui. L’odeur de chair brulée ne mit que tres peu de temps a parvenir aux narines du Vastaya, cette tornade venait d’oter ne nombreuses vies mais pas assez pour que Noxus soit en déroute. Pourtant ce qui s’extirpait des flammes apres les avoirs trancher en deux comme du papier aurait du les faire un peu trembler, les faire hésiter mais ce n’était pas le cas. Par contre le Vastaya le regardait comme un papillon de nuit volant prêt d’une flamme et c’était probablement une erreur que de laisser l’inquietude l’envahir a ce moment la.
- Argh !
Il c’était recu une lance en pleine aile et était maintenant en train de tenter de ne pas s’ecraser vers le sol en envoyant des bourasques a ceux qui voulaient s’approcher de lui.
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Mar 15 Nov - 17:39
Muramasa
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Muramasa.
C’est une sensation très étrange qui s’opère en chacun. Chaque souvenir semble lentement s’effacer. Le jour de la rencontre. Son lieu de villégiature. Cette camaraderie. Une impression de déchirement se fait. Une sensation de brulure, comme si la mémoire était une feuille de papier qu’un briquet aurait trop longtemps léché et qui disparaîtrait lentement. C’est faible, lent et peut-être est-cela, qui est à l’origine du moment de déconcentration. Cette lance qui vient de se planter dans l’aile d’Asotz est douloureuse, mais ironiquement, celui-ci lui devra le salut de sa mémoire. Le choc réveille et éteint cette lèche embrasée, permettant ainsi à la mémoire de ne pas être entièrement consumée.
Sous le vol déséquilibré du vastaya, le général se battait avec ce démon. Cette moitié de démon. La couronne n’était plus que de sang, puisque des excroissances grandissaient pour décorer celle-ci. L’une d’entre elles semblait plus vive et à chaque coup donné contre l’arme du noxien, elle gagnait en centimètre. Muramasa, ou du moins ce qui restait de lui, n’avait plus rien d’un humain. Ses yeux brulaient. Deux flammes remplaçaient ses rétines, l’aveuglaient et cette rage, cette haine qui animait son corps transpercé, lui faisait pousser des cris animaux. Des rugissements bestiaux à en perdre la voix, à en perdre haleine, alors que ce démon était en train d’en faire sa chose et de la remodeler à ses convenances. Il avait l’impression d’être démembré vivant, puis rassemblé. Tiré, immolé, arraché de toute part comme si ce n’était qu’une vulgaire poupée de chiffon. La douleur était telle qu’en vérité, l’humanité avait sombré dans l’inconscience. Trop insupportable pour son état, sa volonté continuait de lutter elle, mais le démon était aux commandes. Il pilotait ce nouveau vaisseau à sa guise et profitait pour déchainer son pouvoir en riant aux éclats, heureux d’avoir un corps dans lequel s’inviter pour exister au beau milieu de ces pathétiques humains.
Il y a néanmoins une chose qui l’a fait réagir. Le cri de douleur d’Asotz. Cette queue noire et cristalline, qui s’est formé dans son dos, se fige et il ne prête plus attention à son adversaire. Ses deux flammes à la place de ses yeux dévisagent l’auteur de la blessure et le noxien contre lequel il se battait en profite. Il assène un coup de hache en diagonal à cette créature du diable, mais cette entaille n’est rien en comparaison à l’état détruit dans lequel il se trouve. Le démon chancèle, puis balaye comme de rien était ce général. Sa lourde armure n’aurait gêné en rien pour l’envoyer valser et d’un bond, il rejoint le vastaya. L’entité démoniaque emprunte la technique de l’humain et si vif, il se téléporte face à l’assaillant.
User de sa lame pour une exécution propre ne lui traversait plus l’esprit. Il utilise l’élan pour faire chuter le lancier au sol, afin de le déstabiliser et de le mettre en position de faiblesse. Ses mains, doté d’une force inouïe, se voit pousser une drôle d’armure noire de la même matière que ses cornes et sa queue. Celles-ci forment des griffes en enrobant ses doigts et transpercent l’armure dans un craquement sinistre. L’homme, qui hurlant à plein poumon autant à l’aide que de douleur, n’est pas au bout de ses peines, puisque Muramasa plonge sa tête dans le cou de l’individu et y plante ses crocs, ses dents pointues, pour transpercer sa chaire et lui arracher sa peau, ses muscles, sa chaire. Pas pour le dévorer, mais simplement pour le faire souffrir autant, voir plus, qu’il vient de faire souffrir cet … ce quoi ?
Qui était-ce pour lui ? Pourquoi le démon aux commandes éprouve le besoin de l’aider ? Un battement de cœur plus puissant se fait dans sa poitrine, dans la poitrine de l’humain qu’il vient de pervertir et lui rappelle qu’il est toujours là. Ce cœur. Cette humanité. Ces closes pour lesquelles ils ont conclu un marché.
Sa tête se redresse. Sa respiration est rapide, comme s’il était essoufflé, alors qu’il crache nonchalamment un morceau de chaire, dégouté par celle-ci plus que par le sang, qui dégouline de ses lèvres jusqu’à son menton. Il semble regarder Asotz, mais difficile à dire. Ses deux flammes en guise d’yeux ne permettent pas de savoir si c’est bien lui qu’il regarde. Un nouveau moment où il se dissipe et où les flammes réagissent d’elles-mêmes pour couvrir ses réserves. Elles semblent en revanche moins imposantes, moins flamboyantes, comme si ce corps avait atteint ses limites, malgré toute la volonté du démon pour le faire obéir. À moins que cela soit sa faute, d’une manière ou d’une autre, à cette chauve-souris ? La créature à mi-chemin entre l’homme et le démon, embrasée, grogne puis fini par rugir en forçant ses jambes à se relever. Elle semble donner des ordres, d’ordonner au vastaya de descendre, de venir et au fond de cet air autoritaire ; un semblant de détresse, qui se manifeste avec une main tendue vers lui.
Puis plus rien. Le silence. Le général, oublié jusqu’à maintenant, était revenu avec des renforts et des chaines magiques se mirent à sortir du sol et à drainer ses forces. Poignets et chevilles attachées, puis le cou, un coup de hache est donné dans son dos pour saper ses dernières forces. Il retombe et cette fois-ci, il ne parvient pas à se relever. « Capturez-moi celui-là aussi ! » ordonne une voix ferme, alors que le moral des derniers soldats restant est au plus bas. Les plus fidèles et les plus exaspérés s’exécutent et tirent une salve de lance pour clouer Asotz au sol.
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Muramasa & Asotz
Ce combat qui pourtant avait l’air de prendre une tournure plutôt positive a premiere vue était en train de tourner au chaos. Les flammes cet element perturbateur qui aurait pu etre des tres bonnes alliées. Et pourtant le simple fait qu’elles soient la n’était pas normal. Peut etre que le Vastaya n’aurait pas été troublé s’il avait été question d’un tout autre guerrier que celui avec lequel il avait sympathiser, mais pourtant c’était bien Muramasa qu’il voyait en train de se consumer lui-même.
- Non non !
Il se debattait contre sa propre chute mais … Personne ne pouvait voler avec une lance dans l’aile alors tout ce qu’il pouvait faire c’était retarder le moment en se servant de sa magie de vent. Non ils ne l’auraient pas et s’il devait les saigner a coup de crocs et de griffes il le ferait. Alors qu’il faisait des bourasque pour essayer d’eloigner les noxien il vit du coin de l’œil Muramasa couvert d’une etrange matiere noire qui se solidifier lutter de son coté. Il l’avait rejoint et il n’aurait peut etre pas du. Le vastaya apercevait vite fait l’humain arracher un bout de chair de celui qui l’avait toucher. Enfin … Humain. Il avait l’air etrangement autant humain que lui actuellement.
Bon sang mais qu’est ce qu’il se passait ? Asotz tendait sa main vers les noxiens présent pour les balayer. Des rugissements se faisaient entendre et le vastaya savait d’où ils venaient mais descendre vers lui ? Peut etre qu’ils se protegeraient plus facilement sauf que.
- Ne le touchez pas !
C’est la voix du vastaya qui rugissait cette fois. Il s’appretait a lancer sur les guerrier la plus grande bourasque qu’il pouvait pour recuperer Muramasa mais ce n’était pas suffisant pour arreter toutes les lances et il fini par definitivement tomber toucher par quelques une d’entre elles.
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Mar 15 Nov - 21:18
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Si tôt le vastaya était tombé au sol, des boucliers se dressent par précaution de la part des noxiens et le même sort attend Asotz. Ces mêmes chaines enchantées viennent enserrées ses poignets, ses chevilles et son cou. Aux côtés du général, essoufflés par un tel imprévu, un autre homme se dresse et toise leurs deux prisonniers. Son regard était rempli de mépris et de colère. Une colère froide, car il s’efforçait de garder la face. « Emmenez-les dans nos geôles et prenez les précautions nécessaires. » Des ordres reçus sans broncher, alors qu’il lance aux soldats les plus près des deux compères des entraves spécifiques, capables d’inhiber leurs magies. Ces flammes, qui avait tout ravagé jusqu’à maintenant, s’estompent jusqu’à disparaître. Un calme sordide s’installe. À moitié inconscient, Muramasa ne bouge pas. Ses yeux s’ouvrent de moitié et laissent entrevoir ces pupilles devenues de braises.
La honte s’empare de lui. La peur également. Il souhaite prononcer des excuses pour le vastaya, mais aucun son ne sort de sa bouche. Elle-même ne s’ouvre pas, car ses forces ne sont pas suffisantes pour adresser quelques mots. Ses pupilles se referment et il abdique. L’envie de s’endormir est trop grande pour pouvoir résister…
Il n’aura rien vu de leur trajet jusqu’aux fameuses geôles, établis dans les tréfonds de Navori. Une prison bien étrange, sous une bâtisse encore en construction. Étrangement spartiate et moyenâgeuse, dans les sous-sols de ces terres qu’il aimait tant. Leurs cellules respectives sont séparées, mais côte-à-côte. Il n’y a qu’une grille qui les sépare et comme s’ils ne souhaitaient pas leurs morts, leurs blessures ont été bandés. C’était du travail d’amateur, mais leurs générosités envers deux trouble-fêtes, qui ont causé de sérieux dommages sur leurs troupes, n’allaient pas être d’une incroyable bonté non plus. Muramasa avait été attaché de manières très humiliantes, par précautions. Ses bras étaient attachés au-dessus de sa tête par des fers accrochés au mur, ne lui laissant même pas le plaisir de pouvoir s’asseoir ou de s’agenouiller. Ses chevilles connurent le même sort et il semblait crucifié contre son mur, à pouvoir à peine bouger la tête. Si ses mains étaient redevenues normales, sa tête en revanche avait toujours ces cornes. Ses oreilles s’étaient effilées et ses dents n’avaient pas retrouvé leurs aspects originels. Tout comme ses yeux.
C’était probablement un ange gardien qui le maintenait en vie. Un ange ou plutôt, un démon.
« Je… » Sa voix, rempli de fatigue, s’était finalement manifestée. Il reprenait conscience, enchainé comme l’animal qu’il avait été, le temps de sa transformation. « Je… suis désolé… Par pour eux. Pour toi. » C’était sa faute. Il l’avait entrainé là-dedans et maintenant, ils ignoraient le sort qui allait leur être réservé. « Je vais… Je vais te sortir… de là… » Le pouvait-il seulement ? Non. C’était insensé et impossible. Malgré ses maigres forces, il n’avait pas jeté l’éponge. Il pense du moins, mais le contact du métal froid sur ses poignets lui rappelait que maintenant, il n’était plus rien. Sa tête ne s’était pas redressée, car le sentiment de honte l’accabler. Une défaite. Encore une. Une cuisante défaite même. Une pression énorme le saisit et il a beau vouloir garder la face, le masque finit par tomber. Une perle salée s’échoue contre le pavé crasseux de la prison, puis s’évapore comme si elle était trop bouillante pour rester. Une seconde la rejoint, puis une troisième, une quatrième, jusqu’à ce qu’un « Fait chier… » déchiré par des sanglots de dégouts et de détresse, à peine voilée par sa tignasse ébène.
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Muramasa & Asotz
Une fois tombé Asotz tentait de se relever en grognant et en etendant ses ailes, bien determiné a faire regretter a ces Noxiens ce qu’il c’était passé. Mais des chaines venaient de le bloquer et il avait beau se debattre il n’y arrivait pas. Il tenterait de donner des coups d’ailes pour essayer de rendre le travail a ces noxiens encore plus compliqué.
- Comme si j’allais vous laisser faire !
Asotz grondait en feulant, enfin jusqu’à que quelqu’un n’attrape une des lances plantées a travers son corps pour lui arracher violement. Au moins ca l’avait calmé apres un cri de douleur et apres quelques minutes a lutter encore il tournait de l’œil. Il reprit conscience une fois dans la vielle batisse encore plus lugubre que certaines grottes ou Asotz avait déjà passer la nuit. Toujours plein de mauvaise volonté il avait meme réussi a mordre un des types qui essayait de le soigner et il l’avait fixé avec un sourire aux levres en devoilant ses crocs. Le type était parti en disant qu’il était sur d’avoir chopé plein de maladies et qu’il avait un role parfaitement ingrat dans tout ca laissant la releve a ceux qui étaient la pour les accrocher au mur, et ce qui avait empéché le Vastaya de se dechainer une nouvelle foit c’était bien les trous et les plaies au travers de son corps. Puis … Il y eu le silence, a part les bruits de pas de leurs geolliers. Du moins jusqu’à que Muramasa ne prenne la parole pour s’excuser. Le Vastaya poussait un soupir, pour une creature dont la plus grande fierté était la liberté il faisait pale figure. C’était pour ca que ces congeneres etaient frigide a l’idée de tant se meler aux humains …
- Tu n’es pas le seul fautif … On va essayer de sortir de la.
Comment ? Il ne le savait pas, la fatigue et la douleur l’empechait de reflechir convenablement. Il regardait Muramasa et sa drole d’apparence. La tout de suite Asotz n’avait qu’une question en tête.
- Qu’est ce qui t’es arrivé sur ce champs de bataille ?
Avait il seulement une explication ? Mais c’était quand même inquietant, alors le Vastaya voulait savoir. C’était pour ca qu’il c’était fait avoir après tout. Par inquietude pour cet humain, pour … son ami ?
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Mer 16 Nov - 18:39
Muramasa
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Muramasa ne pouvait pas faire autrement que de demeurer immobile et écouter. S’en sortir ? Vraiment ? Il aimerait y croire, mais il en doute. En fait, ce n’est pas ça ; Il aimerait y croire, mais c’est bon. C’est terminé. Il n’y arrive plus. Difficile de croire que quelques heures auparavant, ces deux-là avaient terrorisé les troupes noxiennes et repoussés avec fracas celles-ci, tant ils faisaient peine à voir. Ses yeux étaient toujours rivés vers le pavé et humide. Il semblait somnoler et il n’avait plus de force. Pas même pour contredire son comparse. Il avait simplement soufflé un : « Non. Pas cette fois, faut s’faire une raison… » déchirant. Alarmant. Cette tête de mule, abandonner et accepter son sort ? Après tout ce qu’il avait fait ? Eh bien oui, parce qu’il ne se voyait pas faire une promesse qu’il ne parviendrait à tenir.
Sa carcasse défigurée et déformée par ses nouveaux atouts s’anime. Il se redresse comme il peut, mais c’est très inconfortable, alors même ça, il abandonne. « J’en sais rien. » Un début de réponse qui n’était pas très évocatrice quant à ce qui s’est passé. C’était flou pour lui-même. « J’avais la haine contre eux. Pour ce qu’ils ont fait au village et ailleurs. Je voulais les tuer. Les saigner jusqu’aux derniers, autant qu’ils ont saigné les miens pour leur putain de conquête à la con. » Ses dents se serrent et ce même sentiment de colère, qui avait fait naître l’esprit de celle-ci dans son âme, revient. Seulement lui-même est fatigué, alors aucune flamme ne pointe le bout de son nez. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était de la ravaler pour ne pas aggraver sa situation. « Après je… Je me souviens de sa voix dans ma tête. J’étais tellement furieux que je ne l’ai pas refoulé cette fois-ci. J’ai accepté qu’il m’aide en échange de devenir son … Avatar, je crois. Je ne me souviens de rien d’autres. J’avais tellement mal partout, comme si on me démembrait et qu’on me brulait en même temps, que je crois que j’ai perdu connaissance. »
Muramasa ne pouvait pas en dire plus. Il ne mentait pas. Il n’avait pas le cœur à mentir. Ses souvenirs sont flous et pendant que le démon était aux commandes, l’humain quant à lui était déjà inconscient à ce moment-là.
« J’ai mal à la tête, ça n’aide pas. Mais j’crois que j’ai fait une énorme connerie… » Sa tête finit par se pencher en arrière et l’air somnolent, ses yeux finissent par se dévoiler pour regarder Asotz à côté. Ces yeux remplient de larmes, que seul le peu de dignité qui lui reste retient. « Je ne voulais pas mourir, mais maintenant je veux qu’on m’achève. Je ne veux pas vivre comme ça. Je ne veux pas... » Vivre avec l’image d’un monstre, une étiquette de démon collé sur son front et tatoué sur sa peau à l’aide de ces cristaux noirs ; il n’est pas sûr d’y parvenir. Il aurait peut-être dû accepter la défaite bien plus tôt, avant d’en arriver là. « Je ne veux pas. » Mais est-ce que leurs “hôtes” vont lui faire ce plaisir ? Oh non, loin de là. C’est pour ce qu’ils sont, qu’ils ont été intéressés.
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Muramasa & Asotz
La fatigue et la douleur était bien présente , mais quoi qu’il se passe Asotz comptait bien faire de la vie de ces noxiens un enfer. Muramasa lui semblait perdre espoir et abandonner completement l’idée de revoir la lumiere du jour. Asotz froncait legerement les sourcils avant de protester.
- Il faudra juste attendre le meilleur moment pour frapper mais c’est faisable.
Comment ça juste la haine pouvait provoquer ça ? Il avait presque l’air d’un démon maintenant et non Asotz ne pensait pas que tout les humains puissent devenir comme ca par hasard. Le vastaya avait l’air perplexe jusqu’à que le verdicte ne tombe, alors il avait accepter l’invitation d’un démon ? Bon sang c’était stupide et la Asotz aurait peut etre du le consoler mais a la constatation de l’humain il avait juste répondu :
- Oui.
L’heure n’ était pas aux regrets. Mourir pour se debarasser du démon était une solution certes mais maintenant il fallait qu’il assume. Asotz soupira avant de grogner :
- Pourquoi les humains doivent toujours faire joujou avec des forces trop grandes pour eux …
Il se débattait un peu pas reflexe parce que ses chaines lui faisait mal mais resultat il avait encore plus mal et ses poignets n’etaient même pas soulagé.
- Je te propose de reflechir a un probleme a la fois … Si ce démon m’entends il va falloir qu’il assouvisse sa soif de sang avec ces noxiens d’ici quelques jours. Quitte a etre un monstre autant devenir leur pire cauchemar.
Mais oui dans tout ca ils n’avaient aucune idée ni l’un ni l’autre de ce qui allait leur arriver ensuite. Ils ne s’etaient pas donner tout se mal pour les capturer pour qu’ils finissent a pourrir contre des murs.
- Mourir n’est peut etre pas une salvation pour quelqu’un qui a laisser entrer un démon en lui tu sais ? Et puis tu ne me laisserais pas tout seul ici de toute façon.
Pourquoi il avait dit cette derniere phrase comme une certitude ?
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Jeu 17 Nov - 19:30
Muramasa
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Muramasa n’avait rien répliqué, si ce n’est un léger hochement de tête aussi négatif que son état d’âme en ce moment même. Il n’avait rien dit, car il n’avait pas envie de débattre sur la question. Si Asotz le disait, alors peut-être était-ce vrai ? Peut-être était-ce faux. Il n’en a aucune idée et enfermé derrière des barreaux, attaché avec autant de respect que pour une bête en abattoir, difficile d’avoir une quelconque idée pour sortir. En avait-il seulement envie ? Avec ce qu’il venait de dire, c’était facile à deviner. Le fond de ses pensées, derrière des propos aussi tristes, c’est qu’il n’avait pas envie de sortir. Son estime de lui-même était au plus bas, ses appréhensions au plus haut et son ami ne l’aidait pas. Il l’enfonçait même, inconsciemment ou non.
Il pourrait se défendre, s’offusquer, s’énerver, mais Muramasa a jeté l’éponge. Il ne se bat plus. Il n’a plus l’envie d’en découdre, que cela soit avec sa lame ou avec ses mots. Il se contente de baisser la tête et s’il le pouvait, il aurait haussé les épaules. Un mouvement laisse comprendre qu’il a essayé de le faire, même dans cette position. Si ce démon m’entends, il va falloir qu’il assouvisse sa soif de sang avec ces noxiens d’ici quelques jours. Quitte à être un monstre, autant devenir leur pire cauchemar. La perspective plait beaucoup à ce fameux démon, qui avait bien entendu Asotz au travers des oreilles de Muramasa. Seulement ; Et lui ? Ce qu’il veut, même Asotz s’en fiche ? Il préfère reporter son attention sur ce démon ? Voir : compter sur lui ? Plus que sur l’humain ? C’est de mal en pire et cela ne l’aide pas à retrouver du poil de la bête. Bien au contraire, cela nourrit ses idées noires et accroit le sentiment d’inutilité qui avait germé dans son esprit.
Au point qu’à l’affirmation du vastaya, il hésite à confirmer celle-ci. Muramasa ne répond pas immédiatement, le regard figé sur les pavés, à se questionner s’il ne disait pas cela pour récupérer ce démon et se libérer, plutôt que de réellement se soucier de son ami humain. Les miettes de cet humain, du moins.
« Ça rendrait service au moins. Aux autres. En écartant une menace supplémentaire… » Cette chose, à qui il avait dit oui, n’était pas un cadeau ou un allié. Lui-aussi avait grandi aux beaux milieux des mythes et des légendes. Il savait donc tout ce qu’il y avait à savoir sur les esprits et particulièrement les esprits maléfiques. Les démons. Ce sont des êtres égoïstes qui se délectent du chaos et de ce qu’ils représentent. Ils se fichent d’avoir un camp, des alliés, des amis, une récompense. Tout ce qu’ils veulent, c’est assouvir leur propre désir. Alors est-ce réellement sage de compter sur un démon ? Non. Pas plus que ne l’a été Muramasa en acceptant son invitation et ne faire plus qu’un avec lui. « Et toi ? » dit-il pour rebondir sur une question trop longtemps mise en attente. « Est-ce qu’il y en a un que tu vas laisser tout seul ? » Parce que c’est bien parti pour.
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Muramasa & Asotz
Même s’il devait sortir grace a ce démon Muramasa devait s’en sortir. Bien sur une fois dehors ils se débarasseraient du démon mais ca le Vastaya ne pouvait pas le formuler a voix haute. De telles créatures n’etaient pas a sous estimer et autant l’avoir de leur coté pour l’heure. Pour essayer de se liberer de ce traquenard et sauver ce qui devait etre sauver. Il ne pensait pas que la mort de Muramasa rende service a qui que ce soit, bien qu’il était évident qu’il ne pouvait pas se présenter face aux autres humains comme ca souillé par ce démon. Les humains pouvaient etre aussi cruel que possible avec ce dont ils avaient peur.
- Je ne vois pas en quoi ca rendrait service aux autres surtout que démon ou pas tu te battais pour eux. Et je sais que peut importe ce qu’il y a dans ta tête tu lutteras toujours pour ton peuple car ta volonté est plus forte que n’importe quoi.
Il avait suffisamment confiance en l’humain pour titiller l’ego de ce démon qui dormait en lui. Asotz savait que Muramasa était capable de reprendre le dessus facilement il n’y avait pas de doute.
- Quand il était la et que je suis tombé, c’était toi. Je le sais. Tu es plus fort que ce que tu veux bien le penser.
En tout cas le Vastaya était surprit par la question. Comment est ce que Muramasa pouvait penser qu’il allait le laisser tout seul lui qui était au fond de ce trou a rat pour l’aider.
- Attends quoi ?
Il avait l’air surprit et il grognait un peu ensuite un peu véxé par cet allusion et surtout dépassé par la situation.
- Je ne te laisserais jamais seul non plus. On va sortir d’ici ensemble et trouver des solutions.
Des solutions pour ce démons, des solutions pour repousser les noxiens. Ils ne sombreraient pas ici.
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Dim 20 Nov - 17:26
Muramasa
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Encore une fois, Muramasa reste muet. Il entend simplement, avec un lourd silence, la réponse d'Asotz. Malgré son profond désespoir, un sourire amer apparaît sur le bord de ses lèvres. « Tu veux absolument avoir le dernier mot, hein ? Félicitations ; tu l'as. » a-t-il conclu, ne pouvant rendre plus évocatrice sa volonté d'arrêter le combat. Contrairement à ce qu'Asotz venait de dire et pour lequel il a conclu un accord plutôt léger. L’envie de répondre autre chose n’était pas présente. L’envie de débattre encore moins et si le vastaya était convaincu que c’était lui, la simple idée d’avoir été cette chose le rebute. Il ne peut l’accepter, d’être devenu un tel monstre.
Un lourd silence s’installe. Un silence rempli de signification. Quelque chose s’était brisée et Asotz, inconsciemment, était le casseur. Muramasa n’était pas sans faute. Sa rétorque manque cruellement de délicatesse et sa vision bien trop troublée par les récents évènements pour comprendre sa faute.
Il dure, ce silence. Les mots manquent et sa fierté l’empêche encore de revenir sur ces doutes. Puis finalement celui-ci hoche négativement la tête, se rendant compte de sa bêtise. « Mon esprit est bien trop fatigué pour recevoir des sermons, pardonnes-moi… » Un mélange d’honnêteté, pour donner ce qui n’avait pas convenu à la situation, mais également d’excuses sincères pour l’avoir froissé. Il était sans doute le dernier à qui l’on pouvait reprocher quoi que ce soit ici. « Bien sûr que non, je ne te laisserais pas tout seul ici. L’idée ne m’aurait pas traversée l’esprit. C’est juste que, je- ! » Sa phrase fût coupée par le fracas d’une porte en ferraille claquée. Quelqu’un venait. Il suffisait de tendre l’oreille pour entendre des bruits de pas et ceux-ci se rapprochaient d'eux.
La méfiance était de mise et alerte, sa langue s’était bloquée. Quelques minutes d’attentes supplémentaires avaient suffi pour voir qui venait leur rendre visite. Ce n’était rien d’autres que le général venu en renfort et l’autre qui venait de perdre son frère. L’un semblait avoir plus de mal à tenir le masque de droiture que l’autre. À cause du deuil, sans doute. Ils restaient des êtres humains après tout, aussi monstrueux étaient-ils, eux.
« Nous avons fini par choisir votre sort. Toi ! » Son regard se fixe sur Asotz, ciblé par ce qui suit : « Nous avons trouvé un acheteur potentiel. Tu seras rapatrié sur le continent et envoyé à Zaun. Quant à toi… » Un sourire de satisfaction s’affiche, alors que son attention a basculé sur Muramasa. « Ils te garderont ici. Réjouis-toi ; Tu inauguras l’arène en étant jeté en pâture à l’intérieur. Tu as soif de sang sera utile pour survivre, démon. » Il croise ses bras, mais son comparse à côté de lui ne semble pas convaincu par la sentence. Il la trouve clémente, par rapport aux dégâts que ces deux-là ont provoqué dans ses troupes. C’est donc une grimace de mécontentement qu’il affiche, alors qu’il prend la parole : « Le bateau pour le continent part demain dès l’aube. Profitez de votre soirée pour faire vos adieux. »
D’un geste de la main, il balaye l’air de manière désintéressé. La politesse lui était arrachée de la gorge et s’il avait pu, il se serait bien passé d’intervenir. « C’est tout ce que nous avons à vous dire. À jamais, je l’espère. » Pas plus de salutations, pas plus de politesses, les deux hommes tournent les talons et repartent.
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Muramasa & Asotz
Alors c’est comme ca que Muramasa le prenait ? Asotz était un peu confus mais il allait mettre ca sur le compte de la fatigue de l’humain parce qu’ils avaient tout deux le droit d’etre au bout du rouleau. Le Vastaya poussait un soupir avant de marmonner :
- Ce n’était pas vraiment le but mais bon …
C’est vrai qu’ils étaient tout les deux fatigué même si le Vastaya essayait quand meme de secouer l’humain pour qu’il ne sombre pas dans l’inaction et qu’il veuille s’en sortir. Ca semblait quand même compliqué de le sortir de sa torpeur.
- Je te pardonnes je comprends mais je ne veux pas que tu sois découragé comme ca ….
Ils n’allaient pas se laisser seuls de toute façon. Asotz ne partirait pas sans lui-même s’il devait le trainer. Le vastaya était un peu rassuré mais la parole de l’humain fut interrompue par une visite impromptue. Des noxien venaient d’entrer en leur disant ce qu’ils comptaient faire d’eux. Visiblement lui partirait a l’aube car il c’était fait acheté comme un vulgaire animal de compagnie. Une fois sorti Asotz poussait un grognement.
- Bon il me reste plus qu’a me depecher de nous sortir de la.
Il se mit a remuer dans tout les sens essayant desespérément de se detacher. Peut importe s’il se faisait mal dans le processus il refusait de perdre sa liberté comme ça et aussi de laisser Muramasa entre leurs mains.
- Ils … Ne te garderont pas ! On va s’en sortir même si je dois mourir ici tu entends ?
Parce que oui la mort était préférable plutôt que de tout perdre. Alors Asotz commencait a s’enerver comme une bête enragée et desespérée.
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Dim 4 Déc - 16:04
Muramasa
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Les paroles annoncées par les deux noxiens firent l’effet d’un coup de massue, qui n’avait rien arrangé à son état abattu. Ils n’allaient même pas lui faire le plaisir de le condamner à mort, mais non seulement content de s’en servir comme bête de foire pour divertir, ils allaient les séparer. Ses dents pointues se resserrent. Si ses sanglots ne sont tus par dignité lorsqu’ils sont arrivés, ils n’ont pas cessé. Ils sont simplement étouffés par la colère, alors qu’il hoquette. Par désespoir, Muramasa retrouve brièvement cette combativité, cette envie de vivre et de se libérer. Ses poings se serrent alors qu’à ses pieds, un cercle de flamme apparait pour tenter de fondre le métal emprisonnant ses chevilles. Même au fond du trou, il reste suffisamment fier. « Un jour, je vous trancherais la gorge et votre fichue langue. Je fais le serment de survivre jusqu’à ce qu’il arrive. » annonce-t-il suffisamment fort pour que les deux noxiens puissent l’entendre, avant qu’ils ne quittent la pièce.
C’est à peine s’ils s’étaient retournés. Le plus âgé avait jeté un regard par-dessus son épaule, sans rien dire, avec un air de défi dans son regard et il préfère reprendre sa conversation ; « J’ai pris ma décision ; je garderais l’enfant. » - « Vraiment, mais mon général… » - « Je sais. C’est un pari risqué, mais il a quelque chose de spécial. Eh puis, moi qui voulais un fils… » Il hausse les épaules et la suite de cette conversation ne sera pas entendue, puisque les deux hommes ont franchi les dernières portes.
« Un fils ? … » répète Muramasa dans un souffle, alors qu’une idée aussi sordide que vengeresse vient de fleurir dans son esprit. Cette ordure a donc une faiblesse.
Qu’est-ce qu’il fabrique ? Voilà une méthode trop peu honorable que s’en prendre à un enfant. Qui n’est visiblement pas encore sorti du ventre de sa mère, qui plus est. Il secoue machinalement sa tête de gauche à droite pour effacer cette envie meurtrière de son esprit, alors qu’elle se redresse pour porter à nouveau son attention sur Asotz. Le vastaya s’agitait à nouveau, remuait de gauche à droite, alors que de son côté, le demi-démon ne sait pas quoi répondre. « Tu vas sortir d’ici, visiblement. Moi je vais rester. » Son affirmation n’est pas détaillée et dans son esprit embrumé par sa détresse, il parvient néanmoins à avoir une idée. « Ils vont devoir te transférer et donc, te sortir de cette cellule. Patience est maîtresse de sureté et oui, c’est moi qui te dis ça. Tu auras plus de chance de t’évader lorsque tu seras à l’extérieure. Ils vont avoir besoin que tu marches par tes propres moyens pour te conduire sur ce bateau et tu pourras t’envoler une fois dehors. »
Asotz avait de meilleures chances de s’évader que lui, qui allait rester enchainé ici jusqu’à ce que cette arène ouvre ses portes. Il n’en avait que faire, au bout du compte, de rester cloisonné ici. Ce qui comptait à ses yeux, à présent, c’était que son ami puisse s’en tirer. Il avait suffisamment souffert de ses bêtises et de ses décisions. Muramasa n’avait d’ailleurs pas regarder celui-ci dans les yeux en énonçant son plan. Son regard avait beau avoir la couleur des braises, il était éteint de tout feu et des cernes commençaient à tirer celui-ci en-dessous de ses yeux. « Je te promet que je te rejoindrais tôt ou tard. J’ai fait un serment après tout, je ne peux plus me laisser mourir. Ça leur ferait trop plaisir, je suppose. » soupire-t-il, résigné. Résigné de continuer à vivre, même si cela leur permet de faire profit sur un prisonnier de guerre comme lui.
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Muramasa & Asotz
Ce n’était plus que des grognements que poussait Asotz. La rage avait envahi son corps a l’idée d’etre vendu comme une bete de foire et de perdre l’humain sur lequel il c’était juré de veillé sur le champs de bataille. Il se sentait si pitoyable et le degout des Noxiens l’envahissaient. Si seulement il pouvait faire un peu bouger ses liens …. Chaque mouvement lui faisait attrocement. L’idée qu’l sorte et pas Muramasa ne le consolait guere au contraire il ne voulait pas l’abandonner ou qu’il se sente abandonné … Mais il s’arretait de s’agiter alors qu’il lui suggerait de s’echapper pendant le transfert.
- M’envoler … ? Hors de question que je t’abandonne, je te sortirais de la ensuite !
Qu’il ait fait serment de le retrouver ou pas Asotz ne comptait pas passer sa vie a l’attendre. Dés qu’il trouverait un moyen d’echapper il libererait l’humain. Que ce soit sa liberté ou celle des autres il ne supporterait pas de la voir arraché d’une quelconque manière.
- Je ne te laisserais pas la. Surveille le vent, je ferais venir une tempête sur eux, ils périront pour ce qu’ils nous ont fait.
Il raserait l’endroit en appelant toutes les forces magiques qu’il pouvait avoir en lui. Bien sur il ne laisserait pas Muramasa au milieu de cette tempete qui fera trembler ces Noxiens mais le Vastaya ne pouvait pas les laisser s’en sortir ainsi.
Une chose était sure, lui ne trouverait pas le sommeil jusqu’à qu’ils ne viennent le chercher. Dans sa tete il passerait tous les plans en revue sans jamais s’endormir. Juste en esperant arriver a les liberer au plus vite.
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Jeu 15 Déc - 20:46
Muramasa
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Asotz n’avait pas besoin de le dire. Muramasa se doutait que cette idée n’allait pas lui plaire. Au fond de lui, elle ne lui plait pas non plus. D’où le fait qu’il reste silencieux, qu’il ne rétorque rien et qu’il patiente. « Arrête, ça ne sert à rien… » souffle-t-il timidement, en le voyant s’agiter et se blesser lui-même avec ses propres chaines. Il aimerait beaucoup qu’il réussisse, cela dit. Ses épaules lui tiraient affreusement, à force de supporter le poids de son propre corps défiguré. Elles et ses poignets, dont les marques rougeâtres de ses entraves commençaient à se creuser dans sa peau. Le demi-démon se renfrogne, se tait, victime d’une profonde envie de dormir. De resombrer dans les ténèbres et d’espérer un peu de repos. Ce n’est pas très confortable pour s’assoupir, d’être enchainé ainsi comme un crucifié, alors il ne peut que somnoler. Il entend l’ordre qui lui ait donné et le temps que l’information soit traitée par son esprit léthargique, il fallut quelques secondes avant de voir une réaction de sa part.
Plusieurs sentiments se mélangent ; de la satisfaction, de l’espoir, de la joie, mais aussi de l’agacement, de la colère et du dépit. Un sacré cocktail qui donne finalement un fin sourire. Il réalise qu’il n’est pas seul dans cette galère et il s’accroche à cette réalité pour se permettre d’espérer un peu. « D’accord, je t’attendrais. » Une esquisse timide, mais sincère. Un petit rayon de lumière, dans ces cachots ténébreux, humides et froids.
Respecter un autre, c’est aussi demeurer silencieux. Ne pas prononcer une parole en trop ou bien apporter un conseil non-avisé. Ce n’est pas une grande prise de risque, mais c’est une manière qui lui convient. Dire qu’il y a peu, Muramasa aurait probablement été furibond qu’on vienne, encore une fois, le sauver. Sa fierté en aurait été blessée et sa dignité aurait été scandalisé. Cela dit, bien que cette aventure ait une triste conclusion, il doit bien reconnaître que recevoir de l’aide ; ce n’est pas si mal. « Quand tu es tombé, je m’en souviens. Je ne voulais pas qu’ils t’attrapent. Hmpf ! Il y a beaucoup de choses dont je ne voulais pas, mais qui ont été ignorées, visiblement… » Muramasa pourrait rejeter la faute sur les dieux et les esprits. Dire que ceux-ci les ont abandonnés à leur sort pour une raison qui l’échappe. Cela dit, ce serait contre-intuitif, puisque c’est l’un d’entre eux qui tient absolument à vouloir le protéger. « Excuses-moi, mais je suis fatigué. Je sens ma conscience partir. Réveille-moi, quand ils t’emmèneront… »
Finalement, même si le confort n’est pas au rendez-vous, même si ses blessures lui font souffrir, peut-être sont-elles la raison de son assoupissement dans de telles conditions. Il a déjà tout abandonné ou presque et il n’a aucune intention de sortir de sa prison, alors … À quoi bon se tracasser ?
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Muramasa & Asotz
Finalement Azotz arreta de se debattre en entendant les mots de Muramasa. C’est vrai que ca ne servait a rien. Ce n’était pas comme s’il était presque arrivé a qelque chose au contraire. Il c’était juste fait mal. En constatant les plaies qui commencaient a se former sur sa peau la ou il avait tiré il fini par dire:
- … Tu as raison.
Il ferait son possible pour le retrouver et ces mots donnaient encore plus de determination au vastaya. Il s’y accrocherait cetait sur. Peut etre qu’un jour proche Muramasa scrutetait le ciel et les elements dechainés avant de voir l’esprit venir pour le proteger et le sortir de cette enfer.
- Je ferais mon possible … Le plus vite possible.
Il serrait les poings avec l’air determiné, s’il n’arrivait pas de toute façon cela voudrait dire qu’il était toujours captif quelque part ou pire … Parce que Asotz n’était pas du genre a abandonner ses promesses et encore moins ceux en qui il tenait. Le vastaya le savait … Peut etre que ca c’était passé comme ca en grande partie par sa faute.
- Je suis désolé … J’aurais du etre plus prudent.
Le reveiller quand ils l’enmenneraient ? Asotz restait silencieux car il ne savait pas si c’était une bonne idée. Ca rendrait les adieux encore plus déchirant et ca conforterait trop l’ennemi. Il avait quelques heures pour ce decider de s’il le ferait encore.
- Repose toi.
Lui ne risquait pas de trouver le sommeil. Mais les Vastaya pouvait resister aux nuit blanches bien plus facilement.
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