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Une partie de chasse

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Mer 31 Aoû - 21:24
rai
ZAUN
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ZAUN
Ce ne fut pas Mint qui alla prendre contact avec la traqueuse mais un enregistrement remis par un sbire de l'homme. Le rendez-vous c'était donné dans un bâtiment abandonné de la ville pour plus de tranquillité. L'intérieur était mal éclairer avec une lampe au gaz qui illuminait à peine les coins de la pièce. La pareille se trouvait dans les mains d'un homme masqué avec ce qui semble être une excroissance musculaire dans le dos. Des tuyaux sortait de son pantalon surement pour alimenter un système sur ses jambes.

"Tout ce que tu dois savoir est sur cette enregistrement."

L'homme avait une voix assuré, son pouce activa l'appareil qui fit tourné un petit disque.

"Bonsoir traqueuse, vos aptitudes sont demandé pour la suppression d'un gêneur. Un homme qui occupe une partie de la ville que j'aimerais récupéré. Votre tâche est simple, le localisé et l'éliminer. La cible sait que je la cherche et fait tout pour cacher sa présence."

L'homme tourna le disque et relança la machine.

"Je sais que c'est un terrain familier pour vous. De plus votre exploit à Ionia vous précède et je ne travail qu'avec les meilleurs. Votre paie sera tout aussi glorieuse que vos talents. Ne me décevez pas. Le portrait de la cible vous sera donné par mon homme de main ainsi qu'un mouchoir qui appartenait à la cible. Bonne chance."

L'homme de main sorti de sa poche le portrait de l'individu ainsi que le mouchoir. L'homme avait comme signe distinctive un œil augmenté avec une plaque tout autour de l'œil ainsi qu'une immense cicatrice qui parcourait son visage en diagonal. L'œil augmenté était l'œil GAUCHE

"Tu as tout ce que tu as besoin. à toi de jouer. Reviens ici avec l'œil de la cible comme preuve de sa mort."


------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Je cherchais à retrouver un homme en particulier, un ancien associer de Agathe, une autre pourriture de cette ville. Cela faisait plusieurs semaine que Klaus et moi on tournait en rond sans le moindre signe de l'organisation. Quelque chose se préparait et je pouvais le sentir, quoi qu'il se prépare je n'ai pas cela. Je pense tenir un début de piste ou du moins quelque chose. J'ai pu entendre dans une taverne qu'un homme qui colle a la description de la personne que je cherche aurait été vu dans le quartier ouest du centre-ville. C'est donc en toute logique que je suis parti dans ce coins de la ville, le plus dur sera de refermer mon cercle de recherche une fois dans le quartier. Je dois rester focus sur la mission et rester attentif au moindre signe de sa présence.

L'homme se cache ce qui me laisse pensé que soit il est parano soit on quelqu'un lui cherche des ennuies et mon petit doigts me dit que si c'est la deuxième option cela ne peut-être que son ancien collaborateur. Mint est une ordure qui n'hésite pas à ce débarrasser des gens comme de vulgaire déchet. Cette façon d'agir me dégoute dans chaque fibre de mon être, rien n'est respectable chez cet homme. Un chien. Non même un chien montre de la fidélité, un rat. C'est tout ce qu'il est un rat qui se taire et tue dans l'ombre.

Je serre le poing en pensant juste à ce moins que rien, je me reprend et rendre dans un magasin. Une petite boutique de première nécessité. La personne semble plutôt accueillante pour une boutique de Zaun. Je m'approche du comptoir pour demander au tenancier.

"Je cherche une personne. Un gars qui possède un œil augmenté. Cela vous dit pas quelque chose? C'est pas courant les modifications pour les yeux."

Le marchand se frotte le menton cherchant dans sa mémoire si ma description sommaire allait lui rappeler la personne que j'avais besoin. Finalement après quelque seconde une lumière se fit dans son regard.

"Je pense avoir une personne qui correspond à votre description. Il va souvent au bar du coin. Le disjoncteur grillé. C'est juste trois rue plus loin un peu en hauteur."

"Merci."

Je salue l'homme et quitte le bâtiment en direction du bar, je sens ma mâchoire qui grince tant je me contiens. Je n'ai qu'une envie c'est courir pour mettre la main sur cet homme au plus vite mais je dois resté discret et ne pas attirer l'attention sur moi. Moins je fais de bruits plus j'ai de chance de ne pas m'attirer Agathe sur les fesses en pleine mission de pistage.
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Jeu 1 Sep - 13:23
Arrel
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Une partie de chasse
Le soir allait bientôt tomber lorsqu’une silhouette drapée et au visage encapuchonné vint à ma rencontre.

Je fus d’abord étonnée, avant de retrouver mon visage neutre, étant loin de toute civilisation depuis bien d’une semaine, traquant un fuyard qui avait eu l’audace de voler une dague gravé de la main des runistes. L’inconnue me tendit un parchemin. Je soupirais, ne voulant pas recevoir un énième contre-ordre qui mettrait fin à ma chasse. La femme ne dit pas un mot, silencieuse et patiente. Je la toisai, l’observant de haut en bas. L’inconnue possédait un insigne, servant d’attache à sa longue cape terne : celui porté par nos éclaireurs. Elle était petite, mais bien trop grande pour être un enfant, droit, sans être raide. Mais ce sont ses yeux qui retinrent un instant mon intérêt : luisant d’une lueur verte comme le jade provenant d’Ionia. Sa tenue cassait sa silhouette, comme si elle ne voulait pas être une cible facile, où se faire suivre aisément. Je pris l’objet et commençai à le lire. La femme toujours silencieuse décida de prendre congé à ce moment, mais au lieu de partir vers les chemins menant aux villes, elle s’en fonça dans les bois secs, exactement là où j’avais retrouvé la piste de mon contrat.

Je venais encore de perdre une proie, je n’avais pas besoin d'un bout de papier pour le deviner.

Je sifflai et mes compagnons canins me suivirent, elles aussi dépitées de devoir écourter la chasse. Continuant de marcher, je terminais la lecture du parchemin. Il était loin d’être de la sobriété des ordre de la Légion, mais bien plus proche des ronds de jambe de l’ancienne haute société noxien, typique des forgerunistes.

Je ris doucement en relisant le but de ma nouvelle mission :


« Suite à des nouvelles plus qu’inquiétante, votre cible a changé. Veuillez vous rendre à Zaune. Là-bas, un contact, que vous n’aurez aucun mal à trouver, vous rencontrera. Il vous indiquera votre nouvelle cible. »

Je rangeai le bout de papier et mes affaires en pestant envers les "nouvelles inquiétantes" sur le moment.

De retour à la capitale, je déposais trois de mes chiens-dragons, ne gardant avec moi que la plus docile pour ne pas trop faire de vague dans la ville du haut. Que les aristocrates étaient pénibles, je ne risquai pas de conquérir une ville aussi grande et développée avec juste quatre chiens-dragons. Près de mon lieu de résidence, je fus une nouvelle fois contactée, cette fois-ci juste pour signaler que la problématique avec la dague était close. Voulaient-ils me narguer ? Sans laisser paraître ma frustration, je remerciai le messager.

Trouver un bateau ne fut pas une tâche ardue, en trouver un acceptant les animaux tel que Premier l’était. Après quelques marchandages et négociations, je pus enfin monter à bord d’un navire en direction de la Porte du Soleil.

Une fois amarrait, je ne me fis pas pressé pour montrer patte blanche aux autorités locales. Toutes ses autorisations étaient horripilantes et je savais pertinemment qu’ils allaient encore me surveiller. Je jurais sur leurs racismes en me dirigeant vers la ville d’en bas, bien plus accueillante pour ceux qui s’avaient se faire entendre. Premier était nerveuse et je compatissais, les gaz et autre relent de produit chimique n’étaient vraiment pas ce qui était de mieux pour elle.

Arrivant sur le lieu du rendez-vous, j’observais la vieille bicoque, visiblement à l’abandon. Ce fut Premier qui entendit le contact la première. Il était déjà à l’intérieur. J’entrai, constatant le manque de visibilité, sans y porter plus d’attention que ça. Premier grogna légèrement, je la fis taire d ‘un simple claquement de langue. Mais je ne l’empêchai pas de faire le tour du propriétaire. Un homme se tenait assit, une lampe à gaz entre les mains. Il était l’archétype du gars de Zaune, augmentations, certainement chimiques, visage bourru et taille massive. Un parfait représentant des hommes de main des barons. Je m’assis, fixant le gaillard sans broncher. Il lança peu après une courte discussion, m’indiquant, à l’aide d’un appareil, la marche à suivre.

J’écoutais leurs monologues respectifs, masquant ma lassitude envers ceux qui aimaient trop en faire. Une fois qu’ils avaient terminé, je pris l’objet que l’homme me tendit : un mouchoir. Sans même tourner la tête, j’appelai mon chien-dragon.


«Premier, sens et cherches. Je regarde l’homme de main sans même un sourire, reprenant la parole sur un ton froid. Ce sera fait, vous pouvez rassurer votre employeur. Les noxiens tiennent toujours leurs promesses.»

Sur ses mots je pris congé, me levant et quittant les lieux en suivant Premier qui avait déjà trouvé un début de piste. Il lui était compliqué de trouver rapidement sa cible à l’odeur, avec tous ses relents chimiques qui parasitait son odorat. Mais ce Mint connaissait son affaire et ne m’avait pas donné un vulgaire tissu avec très peu de senteur. Ce qui me fit frissonner le court d’un instant. Premier me dirigea vers le quartier ouest du centre-ville de Zaune. Je traversais échoppes, boutiques, bordels, tavernes et autres lieux de loisirs, jusqu’à ce que Premier s’arrête en grognant devant un bar. Elle attira l’attention de quelques autochtones, ce qui me fit souffler du nez en pinçant mes lèvres. Ma cible était soit venue ici pendant un long moment, soit l’était encore. Dans les deux cas, je claquai ma langue afin que mon chien-dragon restait bien près de moi tandis que j’ouvrai les portes du bar.
 
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Jeu 1 Sep - 15:08
rai
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L'intérieur du bar me surpris par son activité. Il était déjà bien remplit pour l'heure, la soirée commençait seulement. Généralement ce genre d'endroit se remplissait dans la nuit. Je me fraye un chemin dans le foule me doutant que la cible ne devait pas être ici. Trop de risque de se faire empoissonner ou surprendre et rapidement je comprend que je vois juste. Sur un balcon du deuxième étage de l'activité se fait entendre. Des hommes et femmes se mettent en action. D'un bref instant je vois la cible que je cherche. L'homme avec son œil augmenter. Il veut surement quitté le bâtiment par une porte dérobé à l'arrière. Je me presse parmi les gens pour aller vers les escaliers.

Rapidement les hommes qui se trouvaient avec la cibles me bloque le passage, plus dangereux était armé d'une arme chimique, surement un cracheur d'acide vu le modèle de l'arme. Les gens derrières moi qui était juste là pour danser commence à reculer attirant d'avantage l'attention sur moi et le groupe. Super vraiment la dernière chose que je voulais. Je me doute que ce n'est pas avec un joli sourire et de belle parole qu'ils allaient me laisser passer ou même juste repartir. Je lève ma garde, dans ma tête le vide se fait, ma concentration se focalise sur le tireur. Un cour instant j'aperçois cette flamme bleu émaner de mes poings.

Le premier s'élance sur moi avec un couteau, de ma paume je dévie son bras qui tient le couteau pour élancer mon poing dans sa mâchoire. Juste derrière lui son partenaire profite du moment pour essayer de frapper par dessus son épaule. C'est mon pied qui vient le frappé et le stopper net dans sa tentative, je profite de ma position pour me balancé avec le poids de mon corps contre celui armé d'une lame. La rage me fait aller plus vite que prévu et je tombe avec l'homme sur lui contre les marches de l'escalier. L'homme avec qui je me retrouvais au sol se débâti pour se dégagé ma main tenant toujours sa main armé. Je devais vite me sortir de là sinon je vais finir encerclé et c'est la pire chose qui peut m'arriver dans l'immédiat. Celui avec son arme ne trouvait pas d'angle de tir du à celui qui avait essayer de me frapper après que je me sois occupé de l'homme au couteau. Les trois se gênait mutuellement et je devais garder cette situation le plus longtemps possible.

Mon front dans ma tentative de me débattre avec celui armé d'une lame rencontre le front du bougre qui lâche sa prise sur sa lame surement par douleur vu son visage crispé. Je recula pour me dégager pestant en remarquant que deux autre attendent encore en haut. Vu les bras de celui d'au-dessus j'allais resté là encore longtemps, la confrontation semblait pas la meilleur option si je voulais rattrapé celui qui m'intéressait. La foule allait me ralentir voir pire me bloqué et m'obliger à me battre. Je devais trouver une porte de sortie et vite pour ne pas le perdre. Je fulmine intérieurement ma rage me faisant rougir. Mes poings tremblent tant je les serres, le métal de ma prothèse crince même sous la pression.

"Dégagez de mon CHEMIN!!"

Mes poings se mette en feu littéralement, une flamme bleu qui couvre tout mon avant bras. Fini de rigolé je passe au chose sérieuse.
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Jeu 1 Sep - 17:05
Arrel
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La musique jouée dans le bar:

Une partie de chasse

La première pensée qui me vint à l’esprit fut celle-là : J’avais bien fait de garder Premier à mes côtés.

Une forte musique rythmée agressa mes tympans. Une odeur âcre de tabac et d’autre produit étrange se mêlèrent dans la première pièce du bar. Je contenais un hoqueté de dégoût. Mon chien-dragon arrondissait son dos, prête à sauter sur le moindre idiot qui se montrerait trop insistant sur ma personne. Ma langue claqua une nouvelle fois, suivit d’une petite série de sifflement. Premier resta à l’affût, mordant, sans arracher la chair, ceux qui refusèrent de bouger rapidement ou qui dans la panique, commençaient à se montrer vers la porte, voulaient me bousculer.

Contrairement au client de l’établissement, je ne m’éloignais pas du tumulte qui fit rage dans le bar, mais me rapprochant de son épicentre.

De ma position, je vis un jeune homme, se battre avec rage et détermination face à des hommes bien plus nombreux et grands que lui. À mon grand regret, il ne portait pas les couleurs de mon pays, mais ceux de zaun. Je balayais du regard la zone, cherchant à savoir le plus rapidement, pourquoi ce petit se défendait avec autant de ferveur d’une mère voulant protéger ses petits chiots.

Grâce à mon action, je pus apercevoir brièvement une sorte de cordon de sécurité précaire.
Je sifflai et Premier se rua en avant, passant en bousculant les rares clients encore présent dans cette partie du bâtiment. Elle tourna autour du groupe de combattant, cherchant à reconnaître des traces de l’odeur de notre cible, puis sans raisons apparente fit volte-face et couru à toute allure vers une personne bien trop éloignée pour que mes yeux puissent la discerner. Mais faisant confiance à ma chienne, je savais qu’elle ne se tromperait pas de cible. Je l’entendis faiblement de ma position, pourtant elle devait aboyer et grogner de toutes ses forces, mais le combat qui faisait rage dès les escaliers me bloquait le passage. Premier revint rapidement avec un morceau de tissu, ne se défilant pas de son futur goûté. Fière de sa prise, elle tapotait les jambes avec sa crête osseuse, cherchant une légère flatterie.

Je m’agenouillai, récupérant le tissu : un morceau, visiblement appartenant à un pantalon, sûrement celui de la cible. Je lui flattai le col avant de reprendre mes ordres, étant toujours à genoux. Premier tourna la tête en direction du combat, grognant avec plaisir et anticipation.


« Laisse celui au feux. Attaque les autres. »

Premier se rua une nouvelle fois dans les escaliers, sautant et arrachant la chair et autres morceaux synthétiques qu’elle pouvait. De mon côté, je sortais une lame courte, ne pouvant pas utiliser mon arc dans un tel lieu.

Profitant de l’effet de surprise, je m’en pris à ceux qui hésitaient, où avaient leurs attentions prises ailleurs. Contrairement au gamin, chacune de mes manœuvres était à vocation meurtrière.

Même si la synergie avec le zaunite était faible, voir quasi-inexistante, celle avec mon compagnon compensait le reste, nous donnant un peu plus d’avantage jusqu’à ce qu’il ne reste que des clients, des assommés ou des morts.

Une fois le combat terminé, je me tournai vers le garçon, sûrement tâchait de sang. Lorsque je pris la parole, ma voix était froide et dure.


« Tu te bats bien, petit. »

Le calme revenait progressivement, pourtant, Premier restait aux aguets envers le jeune homme. Elle devait sentir quelque chose qui lui déplaisait fortement chez lui.

« Elle ne te fera pas mal. »

Je tentais de calmer ma chienne, mais cela ressemblait à ses crises de paranoïa depuis son retour à Ionia. Même si le bas de son corps n’était pas humain, être un hybride ou un vastaya ne fait pas de toi un ionien automatiquement et ses traits de visage montraient plus une appartenance à cette ville qu’à l’archipel. Peut-être était-il un utilisateur de magie que l’on retrouvait là-bas ? Où juste qu’elle ne l’aimait pas, tout simplement.

En-tout-cas, il s'était montré compétant et au vu de la situation, même avec le flaire de Premier, il me fallait un guide. Heureusement que ma traque se faisait à Zaun et pas à Piltover, je n’avais pas besoin d’être trop sociable avec les inconnus.


« Pourquoi te bats-tu ? À cause de ses couards ? »

Je montrais les hommes de main à terre.

« Ou d’un couard ? »

Je fis un léger mouvement de tête dans la direction dont était revenue Premier. Aucun sourire ne s’affichait sur mes lèvres, mon visage restait neutre. Je tendis une main dans la direction du gamin, attendant patiemment.
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Jeu 1 Sep - 21:17
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Je remarque un chien noxien qui se mêle de l'action déchiquetant les pauvres malheureux qui tombaient entre ses dents. Avec mon aide et celle de ce qui semble être une noxienne le groupe ne fait pas long feu. Je me frotte la lèvre qui avait saigné légèrement. Surement un coup qui avait du m'atteindre.

"Merci pour le coup de main. Si cela vous dérange pas je vais pas perdre de temps. Je sais pas pour qui vous travaillez mais si on cherche la même personne alors autant se mettre en mouvement."

Je remets mes affaires correctement une odeur qui me vient au nez. Mon regard se porta sur la porte arrière se trouvait au premier étage. Je hume l'air comme le faisait le chien de la noxienne suivant. Je l'avais remarqué que depuis ma transformation physique mes sens s'étaient affiné, rien qui s'approche du de la fureur déchainé de Zaun ou du chien mais suffisant pour remarqué ce qu'un humain pourrait raté.

"Sinon pour vous répondre je me bats pour ma survie. La personne que je cherche sais des choses que j'ai besoin de savoir. C'est presque une question de vie ou de mort."

Je passe la porte suivant la piste olfactive sans trop savoir ce que c'était. Cela se voyait que je contenais ma colère qui, les traits de mon visage étaient tiré par la colère. Le combat m'avait calmer, pas assez pour me sentir calme, suffisamment pour que je pense clairement. Les flammes surs mes bras commençaient à s'éteindre.

Je progresse dans la ruelle, un seul chemin ce qui rend les options de fuite limité. Je m'attarde sur les hauteurs et les murs de maison pour repérer un passage dérobé en hauteur. Le moindre bruit me met en alerte, je le sens que je dois ressemblé plus à un animal dans mon comportement. L'apparence de mes jambes n'aident pas pour me donner un côté humain.
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Ven 2 Sep - 13:40
Arrel
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Une partie de chasse
Je l’écoutais, sans dire un mot au début, même lorsqu’il me remercia. Pourtant, il n’avait pas eu l’envie de mon donner un nom de lui-même, alors que la plupart des gens le faisaient généralement juste après avoir reconnu l’utilité de ceux qui les avaient aidés. S’il ne se comportait pas comme le reste des humains, il fallait que je m’adaptais légèrement, mais au fond, c’était moins dérangeant que les automatismes froids.

Dans ce cas, je resterais sur des surnoms simples à son égard, du moins le temps que je puisse lui demandais. Il avait l’air nerveux et tendu, sa magie continuait à se manifester, même une fois le combat terminé. Je devais faire attention à ce petit détail si je lui donnais une mauvaise réponse.


« Des gens veulent le voir mort. Tu lui veux quelque chose. C’est suffisant. Il sera mort après t’avoir donné ses réponses. »

Mon timbre de voix restait le même.
Je le suivais lorsqu’il monta au premier étage, prenant une porte menant vers l’extérieur. J’observais constamment mon environnement : encore une ruelle. Zaun pouvait être un labyrinthe mortel, mais ce n’était pas cela qui allait arrêter ma traque.

Hors de l’établissement, je pus remarquer le comportement du garçon, bien plus proche de l’animal que l’homme civilisé. Je compris rapidement pourquoi Premier ne l’aimait pas : elle n’avait jamais très apprécié les hybrides, trop proche d’un comportement animal. Comportement classique venant du chef de meute.

De ce fait, une partie de ma tension s’éclipsa et suite à cette découverte, je décidai de lui donner mon prénom. Mes actions allaient toujours dans l’optique de pouvoir donner des indications claires à la bonne personne et de ne pas se retrouver dans une situation stupide et évitable.


« La pisteuse, ou Arrel. Et toi mon garçon, comment t'appelles-t-on par ici ? »

Ma voix était toujours froide et mon visage neutre quand je m’adressais à lui.
Qu’il me répondait ou non, je finis part me tourner vers mon compagnon.
Je donnais des ordres simples à Premier, composaient d’un mélange de sifflement et de claquement de langue, évitant à ce garçon quelques morsures.

En temps normal, je n’aurais pas pris la peine de le faire. Les noxiens savaient que les chien-dragon le faisaient juste pour déranger la personne qu’ils n’aimaient pas et si cette dernière se faisait pincer la peau ou se prenait des coups de queue sur les jambes, c’était de leur faute, car ils n’avaient pas su prévoir cette interaction pourtant très rependu de ses créatures. Mais le jeune-homme n’était pas noxien et cela allait le distraire dans ses recherches.

Je me tournais vers Premier qui attendait ses ordres calmement, malgré une visible envie de taquiner le zaunite. Je lui flattais la crête, puis le col, la récompensant de sa docilité. M’abaissant à sa hauteur, je lui fis sentir le morceau de tissu que la chienne avait arraché et le mouchoir, afin de lui donner une odeur plus fraîche de notre cible.


« Sens. Cherche. Trouve. »

Premier, après avoir humé le tissu, reprit sa route vers notre proie. Elle fixa de temps en temps du regard le garçon, comme si la chienne le mettait au défi de faire mieux qu’elle. J’étirais presque toute les partie de mon corps, sans m’arrêter de les suivre, sachant pertinemment ce qui allait suivre. La chienne traversa la ruelle, sans se mettre à courir de façon frénétique. Son pas rapide et agile m’avait toujours permis de ne peux pas me fatiguer sur les traques à longue distance, demandant un peu d’organisation afin de ne pas se perdre.

Subitement, les muscles de Premier se tendirent, la poussant à ralentir. La chienne tourna en rond un bref instant, comme si elle cherchait une nouvelle piste. Sur le coup, je crus qu’elle l’avait perdue, ce qui pouvait très bien arrivée avec la piètre qualité de l’air.

Mais Premier se tourna vers le jeune-homme, le toisant, se voulant provocante envers le garçon en se rapprochant de lui. Sa posture était à des lieux d’une attaque. Je reconnus rapidement son comportement. Elle avait trouvé la cible, mais voulait mettre aux défis le zaunite.

Si le petit avait des réflexes ou que ses sens était capables de l’avertir, il savait déjà et sans le moindre doute, que ma chienne allait se servir de sa masse pour le bousculer, avant de détaler comme un boulet de canon.

Ce qu’elle fit dans la seconde, se ruant dans l’allée, bousculant les rares passants, se faufilant là où sa masse lui permettait de le faire, ignorant les jets de vapeur ou autre sortie de gaz. Je courrais derrière eux, mon attention restait fixée sur notre objectif. Je devais être les yeux de Premier, surtout en sachant que notre cible pouvait potentiellement prendre des coins plus chargé en odeur ou en crasse olfactive afin de contrer l’odorat de ma chienne, même si nous nous engagions dans la dernière ligne droite.

Je pu apercevoir la proie de Premier. Lorsqu’il tourna son visage dans ma direction, je vis la longue cicatrice barrant son visage et surtout, son œil gauche, correspondant à la description de mon commanditaire.

Premier esquiva les divers objets jetés sur sa personne et étant trop rapide pour se faire tirer dessus. Ses grognements sourds résonnaient dans la ruelle, la rendant bien plus terrifiante. Mon chien, profita de la présence de garçon, afin de pouvoir immobiliser sa proie, qui hurlait de terreur et évidemment qu’on lui laisse la vie sauve.

J’arrivais un peu après le jeune-homme et Premier. Observant le zaunite qui n’avait pas perdue de temps avec la cible, alors que ma chienne gardait fermement sa prise.
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Ven 2 Sep - 15:37
rai
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"Rai. Le gamin. Cela dépend."

Mon attention se porte sur le chien qui semblait tendu avec ma présence. Entre mes modifications physique et mes capacités pas étonnant qu'une bête se montre méfiant. L'animal gardait un rythme facile a suivre pour ne pas nous perdre, Arrel et son animal ont une synergie que seul l'expérience peut donné. Très clairement ce n'était pas la première fois ni pour l'un ni pour l'autre. Les quelque personne que l'on croisent se bouge sans faire d'histoire comprenant que ce ne serait pas une bonne chose de stopper un tel groupe. Une noxienne, un zaunite avec un chien-dragon c'est clairement pas le groupe de bonne compagnie.

Mon regard se porta vers la bête quand elle se rapprocha de moi, je jurais que l'animal me défie ce qui me semble sur le moment idiot, je ferme les yeux pour me concentrer, je sens les muscle de mon nez élargir mes narines qui cherche une odeur. Je m'a genou pour me rapproché du sol et mieux sentir. Je repère entre l'odeur chimique de l'air la même odeur qui m'avait poussé à sortir. Je me tourne vers le chien et un simple regard suffit pour comprendre ce qui allait suivre.

Je me bouge d'un mouvement fluide de sa trajectoire, si ce chien voulait un duel de chasse il va être servi. Je me relève aussi vite que je le peut pour suivre l'animal. Ma vitesse n'égale pas celle du chien-dragon mais assez pour le suivre sans trop de difficulté. Je bouscule une personne dans ma course évitant gaz et flaque, si mes jambes m'offre une meilleur course le port de chaussure c'est autre chose. J'ai appris à me faire à l'idée et je me suis habitué à la sensation.

Quand je pense apercevoir la cible je frappe sur le premier tuyaux qui me vient à porté pour essayer de faire retourner l'homme. Le chien a facilement une dizaine de mètre d'avance sur moi au moment ou je peux confirmé que c'était bien lui. Son œil collait à la description que j'avais pu obtenir. Je sens assez vite ma course qui accélèrent et commence même à réduire la différence avec le chien-dragon. Je suis trop focalisé sur ma cible pour regarder mes jambes mais je suis sûr que ce gain de vitesse vient de ses flammes. J'ai du mal à bien comprendre ce que c'est exactement mais elles semblent rendre certaines parties de mon corps plus fort. Dans l'immédiat mon esprit se projette sur l'assaut de la cible. Je prend appuie sur le mur pour sauter sur lui avec le chien-dragon que j'avais réussi sur les derniers mètre à rattraper.

"OU EST MINT?! Dis moi tout ce que tu sais!"

"Pitié je sais rien. J'étais juste aaaaaaah. Pitié"

"Pourquoi il en a après toi?"

"Il faut récupéré le quartier pour faire revenir Agathe avant sa chute. Aaaah. Je sais rien de plus."

"Qui bosse avec lui?"

"Personne. Il liquide tout ceux qui on eut des liens avec lui. Il fait un ménage pour son retour."

Je le frappe de rage le laissant entre les mains de la noxienne. Je recule pour me mettre dans un coin tombant sur le sol pour récupérer de la course. Je sentais mon cœur qui battait la chamade dans ma cage thoracique. Tout cela ne me mène nul part. Je sais que Mint est une personne méticuleuse mais personne n'est parfait. Il y a forcément quelqu'un qui sait quelque chose. Je regarde la traqueuse faire son devoir que l'idée percute mon esprit.

"Tu travaille pour Mint pas vrai?"
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Ven 2 Sep - 19:03
Arrel
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Une partie de chasse

Je m’approchais de ma cible, sortant une lame courte en attendant le moment où le garçon terminait d’étancher sa soif de connaissance. Je le vis s’éloigner, comme choqué d’une révélation importante. Le pauvre bougre implorait qu’on l’épargnait, exprimant qu’il ne savait rien plus. Il tenta même de me soudoyer. Ce qui me fis soupirer. Premier continuait à maintenir sa prise sur l’homme.

J’entendis le jeune-homme marmonner, réfléchissant à voix haute dans son coin.
Ma lame trancha la gorge de l'homme. Un geste miséricordieux pour la sale besogne qui m’attendait sur son cadavre. Je le regarde expier son dernier souffle dans un gargouillis infâme, avant de commencer l’extraction de l’œil. Une fois la chose en main, je sifflais à Premier, indiquant que son repas pouvait commencer.
Lorsque le zaunite s’exclama avec une voix haute, je ne pus cacher un demi-sourire. Je soufflais du nez, tournant mon attention vers lui.


« Rapide et presque futé. »

Ma voix dure et froide n’inspirait pas vraiment la confiance durant une telle scène. Alors que je m’approchai du garçon, avec en fond les bruits du repas de premier, le haut de mon buste, mes mains et ma lame tâché de sang.
Je pouvais sentir la tension qui restait la même, palpable et tendue. Je fixais le jeune-homme droit dans ses yeux.


« Tu as eu ce que tu voulais. Que tes réponses te plaises ou non. »

Contrairement à ce que beaucoup d’observateurs pouvaient craindre dans un moment pareille, je tendis juste ma main, l’aidant à sortir de la fange et de la boue chimique de la ruelle. Je n’avais pas l’attention de le tuer, sauf s’il montrait des signes clairs d’une volonté d’agression sur ma personne.
Je sentis Premier se blottir contre mes jambes, ce qui me fit tourner une fraction de seconde la tête vers elle, constatant son air supérieur envers le zaunite et satisfaite de son repas.


« Fais attention à toi, petit. Tu as de la chance que ma loyauté va envers ma patrie et non de l’or, gamin. Tu as de la ressource, tu ne devrais pas la gâcher en restant le cul à terre. »

Je le lâchais, tournant les talons vers des ruelles plus grandes et de trouver la vieille bicoque afin de donner la preuve de la mort de ma cible.
J’essuyais le sang de ma lame et avant d’être hors de portée auditive du jeune-homme.


« Le jour où cette ville ne te seras plus aussi accueillante, il y a pas mal de bateau en direction de Noxus, tu ne feras pas un soldat, mais les arènes te conviendront mieux. »

Je m’éloignais toujours plus de lui, voulant retrouver mon contact le plus vite possible.
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Ven 2 Sep - 23:52
rai
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"Je l'ai compris au moment où vous m'avez confirmé que l'on cherchait là même personne. C'est juste maintenant que je percute que cela veut dire que quelqu'un ta engagé et donc qu'il me reste une personne pour le trouver."

Je prend la main tendu avec plaisir pour m'aider à me relever retirant de la crasse sur moi et retirant quelque morceau de vêtement bloquer entrer mes orteils, ce qui sur le moment me dégoute un peu. J'évite de perdre d'avantage de temps, pinçant mes lèvres à la remarque de la noxienne.

"Je ne fuis pas mes problèmes. Je leur fais face. Si c'est trop fort pour moi alors je m'améliore et je frappe plus fort. Hors de question que je laisse ma ville entre les mains de monstre comme ton commanditaire. La raison que je ne m'en prend pas à toi c'est que tu n'as rien avoir dans cette histoire. Tu fais juste ton travail. Lui non."

Le reste du trajet je reste à bonne distance pour ne pas gêner la traqueuse sans être trop loin pour la perdre. L'anticipation d'avoir des réponses plus claire sur où se trouve Mint provoque en moi une immense chaleur. Une joie aussi de me dire que je vais pouvoir prendre l'avantage sur ce monstre.

Sur le trajet mon esprit se remplit de question. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour reconstruire Agathe? Où Mint se trouvait pour agir partout sans le voir? à quel point son réseau était étendu dans la ville? Comment j'allais l'arrêter? Quel sont mes nouvelles capacités? Pourquoi je n'arrive pas à les contrôler? Je secoue la tête pour faire partir mes questionnement me focalisant sur le moment présent. Je ne devais pas perdre la traqueuse bien qu'elle ne semble pas vouloir me perdre.

"Fais ce que tu dois faire. Je vais simplement attendre à l'entrer."
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Sam 3 Sep - 2:13
Arrel
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Une partie de chasse
Je marchais d’un pas rapide, Premier à mes côtés, lorsque j’entendis quelque chose qui me fit serrer les dents. Je me retenais d’ordonner à mon chien d’aller lui arracher la gorge. Comment osait-il insulter ma patrie alors que je venais de lui offrir une occasion en or ? Je fulminais et cela se voyait sur ma personne. Je tentais de l’ignorer, bien que ce petit idiot continuait à me suivre.
Il avait au moins la décence de ne pas me coller. S’il avait fait une chose pareille, je jurais sur la tête de mes chiens que je lui ferais regretter ses derniers mots qui tournaient en boucle dans mon esprit.


« Je ne fuis pas mes problèmes. Je leur fais face. Si c'est trop fort pour moi alors je m'améliore et je frappe plus fort. Hors de question que je laisse ma ville entre les mains de monstre comme ton commanditaire. La raison que je ne m'en prends pas à toi, c'est que tu n'as rien avoir dans cette histoire. Tu fais juste ton travail. Lui non. »

Le trajet me parut bien plus long sans la traque, surtout avec le colle-cul.
Toute forme de respect c’était volatilisé après son comportement. Les humains étaient toujours décevant, même quand certains paressaient prometteurs. Je dégageais une telle rage noire que je ne fus pas surprise de voir les gens s’éloigner, ou s’écarter à mon approche.

En voyant un tel comportement, une idée me vint en tête : lui donner une bonne leçon.
Je claquai ma langue, ordonnant à Premier de distraire le zaunite.
Ce qu’elle fit sans se faire prier. Mon chien lui barra la route, le dos rond, grognant de façon sourde.
J’en profitais pour m’éclipser dans une ruelle, je voulais juste qu’il puisse me voir le temps d’un instant. Je sifflai avec un certain rythme, faisant comprendre à Premier de me retrouver aux sons.

Là d'où je venais de me faufiler, me retrouver à l’odorat était bien plus ardue : gaz, produit chimique en tout genre, vapeur brûlante, l’air était atroce, laissant un goût amer et métallique en bouche.
Je savais qu’il n’était pas si bête et qui comprendrait vite que je tentais de le semer. Mais il n’était malheureusement pas aussi intelligent qu’il le pensait, trop dans l’action, dans la réaction, car au fond, je ne cherchais pas à le fuir, mais bien à faire passer un message.

Le garçon suivait mon chien, qui elle ne feignait pas son envie de le semer, mais étant prise dans le même piège que cet idiot, elle ne pouvait pas s’en débarrasser aussi facilement qu’elle le voudrait. Un appât parfait pour la leçon. Je profitais d’une zone un plus dégagée, mais tout aussi encombrée d’odeur parasite. Je profitais de l’ombre et des jets de vapeur pour le faire tourner en rond, silencieusement avant de fondre derrière lui, ma lame sur sa gorge. Lui parlant d’une voix sombre, dure et emplit de haine.


« Bouge et Loup sera ton prochain souci. »

Pour lui montrer que je ne plaisantais pas, je fis une légère pression, rien de bien dangereux s’il savait se tenir tranquille. Ce qu’il fit, étrangement. Je pouvais sentir ses muscles se raidir par moment et voir ses flammes vaciller, mais rien qui ne m'annonçait une future attaque de sa part.

« Tu as raison. Nous ne tolérons pas les lâches et les faibles. »

Je claquai ma langue pour que Premier se tenait tranquille. Ne voulant pas pousser le vice trop loin.

« Tu as eu ta chance. Si je te revois sur nos terres, ce sera une mort certaine qui t’attendras, gamin. »

Je le relâchais sans ménagement, repartant en direction du lieu de rendez-vous.
Une fois devant la vieille bicoque, je me tourne légèrement vers le garçon, vérifiant s’il n’allait pas faire une autre ânerie. Je sifflai et Premier commença à faire sa ronde d’inspection routinière, cherchant la moindre trace d’un traquenard. La chienne ne se priva pas de grogner et de montrer sa présence, rappelant sa bonne conduite à suivre au jeune inconscient.

J’allais pour ouvrir la porte lorsque mon compagnon me rejoignit, encore haineuse, je poussai la porte sans ménagement et refermais derrière moi. Sans même prendre le temps de m’asseoir, lui lançant l’œil enfouit dans les morceaux de tissus.


« Mort. Vous connaissez la suite. »

Je m’empressais de terminer les échanges avec l’homme de main, devant aussi ouverte qu’une porte de prison. Je pris ma part et l’acte de fin de contrat afin de le donner à mes véritables commenditaires. Je quittais la zone, sans même un dernier regard, rejoignant le port rapidement afin de quitter ce trou à rat.
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Sam 3 Sep - 13:16
rai
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La lame sur mon cou me calma aussi tôt. Visiblement j'avais froissé la traqueuse. Je reste immobile sans répondre me contentant de prendre sur moi. Ma vie ne valait pas une escarmouche surement mortelle pour un de nous trois. D'autant qu'elle c'est montré plus que compétente dans son domaine. Je respire plus profondément pour rester calmer et ne pas me laisser aller. Le moment ou elle me relâche je mord ma lèvre pour me taire. Silence Rai cela ne vaut pas la peine.

Je suis la traqueuses jusqu'une maison abandonné qui je suppose être son lieux de rendez-vous. Je reste à distance pour ne pas déranger attendant qu'elle se manifeste à nouveau pour entrer en scène.

L'homme regarda la traqueuse satisfait en recevant l'œil. Le comportement sec et presser de cette dernière le rend suspicieux, quelque chose semblait l'avoir contrarier elle et son molosse. Il ne dit mot se contentant de donné l'argent ainsi que la preuve du contrat terminer. Il prit son arme peu après que Arrel soit partie entendant que quelqu'un approche. Une goutte de sueur perle sur le front de l'homme de main qui fixe l'entrer comme si un monstre allait arriver. à peine la silhouette de Rai apparu qu'il tira ratant de peu le jeune homme qui prit un élan pour l'atteindre. Tout se déroula vite. La montagne de muscle qu'était l'homme de main ne rendait pas la tâche facile pour le rebêle, les deux se rendait les coups mais c'est avec sa force accru que le garçon eut raison de l'homme de main l'envoyant volé au travers d'une fenêtre.

"Où il est? Je sais que tu as eu contact avec lui. Parle et j'épargne ta vie."

"Ah. Même si je te dis quoique ce soit je suis un homme mort dans tout les cas. J'ai rien à perdre."

Je saisi la masse par le col les bras couvert par mes flammes. Je me moque sur le moment que les gens me regarde faire ce genre de scène était monnaie courante ici bas. Je l'approche d'un précipice le penchant par dessus la barrière le regard dur et prêt à agir.

"Toujours pas convaincu?"

"Je te l'ai dit je suis un homme mort si je parle. De toute manière il est hors d'atteinte."

"Hors d'atteinte?"

Je réfléchis à ce qu'il pouvait vouloir dire par cela. C'est alors que la réponse me percute. Je relâche l'homme de main sur le sol lui mettant une pour le mettre au tapis et être sur de ne pas être suivit. Sur le moment je ne suis pas sûr de ce que cela voulait dire mais ce que je savais c'est que cela ne me plaisais pas. Si Mint a trouvé un moyen d'avoir une place dans la ville du progrès, alors il était en effet hors de porté. Je pensais prendre un coup d'avance sur lui mais je réalise seulement maintenant qu'il en avait plusieurs d'avance. Je me calme sur un mur en relâchant ma frustration dans un coup. Le sang qui coule de ma main me calme et la douleur me rappel à l'ordre.

Pendant ce temps dans la ville du progrès dans une demeure aristocrate. Mint regardait par sa fenêtre vers la ville-basse un verre d'alcool en main.

"Tu es sûr qu'elle aura réussi?"

"Je n'en doute pas. Si ce n'est pas elle qui le fera ce sera ce gêneur de gamin qui nous le servira sur un plateau d'argent. Il pense que l'on joue dans la même catégorie, mais ce qu'il ne réalise pas c'est que nous sommes bien au-dessus de tout cela."

"J'aime quand tu te donne cette air de grand méchant."

Mint se retourna vers sa femme pour l'embrasser. Il s'avait qu'aujourd'hui il était victorieux. Demain il tiendrait ce gêneur sous ses griffes. Des années de préparation pour être à la tête de toute la cité du progrès n'allait pas être stopper par un simple gamin des rues, sûr de lui Mint se délecta de son breuvage levant son verre comme pour provoquer Rai.
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