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L'empire aussi grand et aussi puissant qu'il soit, n'est rien d'autre qu'un sablier.

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Ven 30 Déc - 22:31
Omah Azir
SHURIMA
Omah Azir
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SHURIMA

Se retrouver sur le tillac d’un navire avait quelque chose d’étrange pour lui, ça lui rappelait son vivant et ça le ferait presque sourire, pour peu que des traits aviens puissent permettre de sourire. Mais tout ça n’avait été prévu qu’à la dernière minute ; en effet l’empereur avait depuis un certain temps voulu aller de l’autre côté de la mer pour jeter un coup d’œil lui-même à la situation en dehors des anciennes frontières de l’empire mais ses conseiller lui avaient dit qu’il faudrait peut-être y aller incognito. Il avait demandé en plaisantant comment est-ce qu’ils comptaient faire pour cacher sa nature divine, après tout il faisait plus de deux mètres et était engoncé dans une armure dorée, et on lui avait répondu avec simplicité qu’il pouvait jeter des loques par-dessus. Il avait ri, évidemment, ais en voyant que ses conseillers ne plaisantaient pas du tout il s’était énervé, il était insultant qu’ils suggèrent si cavalièrement d’entacher son image. Bon il était vrai que son image n’était pas exactement en cause là vu que l’idée était justement qu’on ne le reconnaisse pas mais l’amour propre du transfiguré n’acceptait pas cette odieuse solution. Du moins jusqu’à ce qu’on lui rappelle que ça avait bien marché pour Nasus. La remarque avait arrêté la colère de l’empereur dans sa lancée : si quelqu’un d’aussi sage que son mentor, le légendaire Gardien des Sables, l’avait fait alors c’était que ça ne devait pas être si stupide qu’il l’avait pensé de prime abord.

C’était ainsi qu’Azir se trouvait à fendre les flots sur le pont d’une galère marchande étant partie de Nashramae partant tout droit vers les cités-états jumelles au lieu de voler à toute vitesse sur un dais de sable. Et puis c’était aussi ainsi que la divinité était plantée au milieu du navire avec des vêtements qui méritaient à peine le nom, jeté sur ses épaules pour cacher au maximum l’étincelante armure d’or qui ne faisait qu’un avec lui. Il ressemblait, assez paradoxalement, à un mendiant de plus de deux mètres pour peu qu’on regardait d’un peu loin sans y faire trop attention mais quand le vent s’y mettait et qu’une bourrasque relevait son déguisement les marins qui avaient pu assister à la scène virent clairement qu’il portait sur lui de quoi rançonner tout le conseil de Piltover. Par-dessus les loques on lui avait mis un manteau en cuir troués par endroits et dont les extrémités avaient été dévorées par il ne savait trop quoi, c’était pour masquer tant que possible les lanières pourpres de ses bracelets et ça marchait à moitié mais bon c’était toujours mieux que rien.

Son déguisement avait suffisamment bien fonctionné, jusqu’à présent du moins, alors qu’il débarquait à Zaun, n’attendant pas que les marins finissent de décharger la marchandise ; il s’était engagé dans la ville sans vraiment savoir où il allait, comptant sur son talent inné pour trouver ce qu’il cherchait mais cinq minutes après avoir retrouvé la terre ferme l’empereur dû admettre, bien qu’il ne l’aurait jamais fait à voix haute, qu’il s’était perdu dans le dédale de ruelles. Dans l’une desdites ruelles étroites où il avait du mal à avancer, ses épaulières rappant contre les murs on lui rentra dedans.

C’était une adolescente, du peu de temps qu’il pu la voir Azir ne lui aurait pas donné plus de quinze ans ; malingre, il avait au départ hésité sur son sexe, la malnutrition lui ayant donné un air androgyne. Lui ne bougea pas, la gamine étant loin d’avoir la masse nécessaire même avec son élan pour le faire chanceler mais le choc la repoussa épaule la première contre le mur. Il lui tendit une main pour l’aider à se relever mais avant qu’il n’ait pu se rétracter elle était déjà sur ses pattes et s’engageait dans l’interstice entre lui et le mur et disparu dans un bond. L’empereur se pencha et attrapa une étrange gemme qui luisait d’une lumière bleutée entre ses serres. Il allait appeler la gamine pour lui dire qu’elle l’avait fait tomber lorsqu’il fut interrompu par le pas lourd et bruyant d’un golem de métal et de vapeur. Son plastron était frappé d’un emblème stylisé qui devait appartenir à quelqu’un d’important mais l’empereur était bien incapable de dire qui ou à quelle organisation. Le robot qui faisait une tête ou deux que le transfiguré mais pas loin de deux fois la taille d’un homme scanna la scène en face de lui et ses yeux passèrent au rouge.

« Voleur…trouvé. Rends…l’hexite. Tu-as-vingt-secondes-pour-obéir. » Le robot entreprit ensuite un compte à rebours avec la même diction lente, hachée et désarticulée qui empêchait même un aveugle de croire qu’il avait en face de lui quelque chose de naturel.

Azir aurait bien rendu ce qu’il venait de trouver à son protecteur si seulement ce dernier s’était adressé à lui de la façon qui convenait et sans lui imposer un ultimatum implicite ; sans compter l’insulte qu’il lui avait lancé au visage. Lui, Omah Azir, empereur du plus grand empire que la terre n’ait jamais vu et verra jamais, un vulgaire voleur ? Dans la simplicité de l’insulte il y avait quelque chose d’autant plus offensant que ça manquait de l’élaboration d’une pique bien sentie. Se faire traiter de voleur par une machine trop stupide pour trouver quelque chose d’autre avait indigné le transfiguré bien plus qu’il ne l’aurait cru. Désireux de châtier l’impudent robot, il leva une main pour faire appel à ses créations de sable.

Mais à ses côtés aucun de ses soldats ne se leva et ce pour la terrible raison suivante : il n’y avait pas de sable à animer. Si loin de Shurima et de ses déserts infinis il était facile d’imaginer que le monde était comme ça et d’oublier qu’à des endroits de Runeterra il n’y avait pas de sable. Incapable d’user de sa magie il ne pouvait pas non plus le faire fondre avec la puissance du soleil parce que le sceptre, premier symbole de son rang reposait au cœur de son palais ; il avait voulu l’emmener avec lui mais on lui avait tout de même dit que le déguisement qui n’était déjà pas excellent ne servirait à rien s’il prenait son arme avec lui vu qu’il n’y avait aucun moyen de le dissimuler ou de faire en sorte qu’il n’attire pas l’œil de quiconque avec des yeux qui fonctionnaient.

« Dix. » Poursuivit le robot qui restait figé, une main tendue pour recevoir l’objet de sa demande.
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Dim 1 Jan - 19:31
Oskar Rajmund
PILTOVER
Oskar Rajmund
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PILTOVER
sandsft. omah azir
« Attends ! » avait-il scandé, alors que Oskar mettait à rude épreuve ses compétences en athlétisme pour poursuivre cette jeune fille. En soit il ne lui en voulait pas de lui avoir fait les poches, bien que ce matériaux était plus rare que n’importe quelle pierre précieuse dans les villes jumelles. Il était surtout curieux de savoir ce qu’elle comptait en faire et pourquoi se donner autant de peine. La petite ne l’écoutait pas, probablement terrifiée par son châtiment pour avoir voler. Elle ne voulait pas se retrouver enfermée ou même pire. Donc non, elle ne comptait pas attendre. Elle avait l’avantage du terrain. Elle le connaissait bien mieux que l’étudiant, qui peinait à la suivre sans se perdre. Ce qui avait fini par arriver devant une intersection en croix, n’ayant pas eu le temps de voir dans quelle direction elle s’était engagée.

Essoufflé, ses mains gantée de rouge se posèrent sur son pantalon noir et il avait chaud subitement chaud avec ce long manteau noir. Ces espèces d’écouteurs sans fils à ses oreilles n’avaient pas bougé, bien calés sur celles-ci. Après une stabilité retrouvée, et du temps perdu, son regard s’était dirigé vers le ciel qui lui semblait lointain. Il était été retourné à Zaun, alors qu’il s’était juré de ne plus y remettre les pieds après sa dernière visite, qui l’avait secoué. Il parvenait à le voir, mais la fumée nauséabonde le couvrait en grande partie. Celle-ci lui grattait la gorge d’ailleurs. À la croisée des échos, il entendait vaguement au loin que le voleur avait été trouvé. Une menace et une voix programmée, forcée de cracher des mots présélectionnés.

L’histoire est close. La voleuse a été attrapée, alors Oskar devrait rentrer pour digérer sa déception d’avoir été doublé. Pourtant il restait figé, très désireux de ne pas en rester là. Quelque chose en lui trouvait tout ceci injuste, mais il ne savait pas en quoi. Un sentiment d’impuissance peut-être, alors qu’il était à deux-doigts de rentrer pour ne pas franchir les interdits de ses parents et rester un enfant sage.

Dix fait échos dans ses écouteurs et un vent de panique ravive l’intérêt pour ladite voleuse. Pourquoi un décompte ? Il comptait la blesser ou l’exécuter ? C’était peut-être exagérer, ce n’était qu’une gamine un peu plus jeune que lui.

Oskar hésite. Ses doigts s’arrêtent à quelques millimètres de ses écouteurs, puis il les frôle finalement pour activer son équipement. Un masque de domino noir et blanc, semblable à un oiseau (lui-aussi, par pur hasard), vient recouvrir son visage et ses doutes. Une aura plus assurée se dégage de lui, comme si être masqué le rassurait. Cet espèce de sac à dos qu’il portait se déplie, se brise sans réellement être casser et se reforme pour déployer des ailes. Près de leur point d’attache, dans son dos, il y avait ces deux mêmes bleues. Deux batteries pour alimenter cette machinerie de son cru en énergie nécessaire. Ses pieds ne touchent plus le sol et bien plus rapide dans les airs, il prend de l’altitude pour repérer le golem et l’hypothétique voleur en question. L’attirail était discret, mais sans plus. Un axe d’amélioration qu’il n’avait malheureusement pas eu le temps d’emprunter.

Une fois sa cible repérée, ses cibles du moins, Oskar avait plongé en piqué, au « Deux. » et s’était interposé au « Un. » entre les deux individus. Le temps de sa descente, il avait eu tout le loisir de constater que la silhouette de la voleuse avait grandi, de manière exponentielle et que ce n’était pas du tout le même individu. « Arrête ! Ce n’est pas la bonne personne ! » Ses bras tendues, ses ailes métalliques les imitant pour faire barrage, elle se referme sur lui au dernier instant, car l’ordre n’avait pas été reçu et cela reste une machine. Ses réactions se cantonnent à celles qu’on lui a apprise et dans ce cas, c’était visiblement l’attaque étant donné que l’intimidation n’avait pas fonctionné. La main tendue se referme et son poing part. Un poing qui pèse à lui seule plus lourd que ce drôle d’ange gardien tombé du ciel à l’improviste et son équipement. Il était parvenu à encaisser, mais ses “exo-ailes” n’étaient pas prévues pour cela et elles avaient subi des dommages. « Aïe-aïe-aïe… »

L’adolescent a beau serré des dents, c’était périlleux pour une séance test. D’autant que le robot était contrarié par ce soudain barrage et plutôt que de s’interroger, constater le volé et non le voleur qu’il venait de frapper, il s’était plutôt mis en tête que c’était son complice et qu’il devait être tout autant châtier.

Une bonne journée pourrie, mais il ne regrette en rien de ne pas avoir quitté ce maudit endroit. Qui sait ce qui aurait pu arriver à cet homme s’il n’était pas venu l’aider.  
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Mar 10 Jan - 23:33
Omah Azir
SHURIMA
Omah Azir
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SHURIMA
Il regardait le robot, indifférent, incapable de croire qu’un être aussi insignifiant oserait lever la main sur lui. Après tout quiconque s’en prenait à la famille impériale encourrait une mort peu enviable, pour peu qu’ils aient déjà réussit à tromper la vigilance de leurs gardes du corps divins, alors tenter quoi que ce soit sur l’empereur était évidemment impensable tant le châtiment était horrible. Toutefois la machine n’était évidemment pas au courant de ce qu’il encourait et même si c’était le cas il n’était pas certain qu’il ait la capacité de comprendre ce qu’il risquait. Toutefois si loin de Shurima et de ses lois millénaires il n’y avait personne pour les faire respecter. Enfin presque car la surprise avait laissé le transfiguré immobile mais il y eut bien une personne, un adolescent en plus, qui s’interposa. Certes ce n’était pas l’un des guerriers divins qui assuraient autrefois sa protection mais c’était toujours mieux que rien. Le métal des ailes se mit à crier sous la violence de l’impact à tel point qu’Azir crut un instant qu’elles allaient finir par se déchirer. Si l’empereur n’avait pas prévu de se battre il n’avait malheureusement plus le choix, il aurait pu laisser le gamin se débrouiller tout seul, après tout ce n’était pas à lui de combattre quoi que ce soit, il avait des gens pour ça, mais son protecteur surprise n’était pas shurimien et c’était à son peuple de défendre ses lois sinon elles n’avaient plus aucun poids ; or il était le seul, à venir de l’autre côté de la mer, dans les parages, le devoir tombait donc sur ses épaules dorées. Toutefois, sans la possibilité de lever ses troupes ou de brûler son adversaire il allait devoir se rabattre sur la technique qu’il appréciait le moins : le corps-à-corps. Il était rouillé, n’ayant pas eu l’occasion de s’y mettre depuis des millénaires cependant il se souvenait encore des leçons de Renekton une fois qu’il les eut pris sérieusement ; il ne les avait pas appréciés du tout, il fallait dire que le crocodile géant n’y allait pas de main morte bien que le prince sortait en général de sa classe en un seul morceau et sans séquelles. Cependant ça ne l’empêchait pas de collectionner les hématomes à chaque fois.

Passant sur le côté alors que le robot s’apprêtait à frapper à nouveau, avec cette fois la ferme intention de détruire les ailes qui le séparaient de ce qu’il avait pour mission de récupérer, Azir, la gemme bleutée toujours en main, la mis bien en évidence. Comme il s’y attendait la machine arrêta son coup en plein vol et ouvrir la main pour recevoir ce qu’il désirait. Toutefois l’empereur ne la rendit pas, c’était hors de question. Se souvenant du conseil de son mentor il s’attaqua au coude, brisant l’articulation qui n’était pas blindée d’un coup puissant qui laissa un impact dans le métal du bras et de l’avant-bras. Pendant que son adversaire était en train de se rendre compte des dommages qui lui avaient été fait, l’empereur lança un ordre.

« Va-t-en. »

Un commandement plus qu’un ordre, il s’était adressé à lui comme il le faisait lorsqu’il congédiait des esclaves, dit sur un ton confiant, sûr de lui et autoritaire né d’une longue vie passée à être toujours obéis, à être considéré comme un dieu vivant par quiconque d’un tant soit peu civilisé avant même son ascension. Il y avait même une pointe de mépris, comme s’il avait été dérangé par quelqu’un qui n’en valait pas la peine. La machine avait été châtiée de façon clémente certes mais châtiée tout de même, perdre un bras lui apprendrait sans doute à ne pas s’en prendre de sitôt à un dieu. Il était donc impensable que le robot n’obtempère pas, pour Azir du moins parce que pour le robot en question ça n’était pas si clair que ça, lui qui n’était toujours pas en possession de son hexite.

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Lun 6 Fév - 16:29
Oskar Rajmund
PILTOVER
Oskar Rajmund
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PILTOVER
sandsft. omah azir
Ses ailes n’étaient pas faites de plumes naturels, ce qui est dommage. Le fracas des tiges pliées, des plates tordus et des jointures de fer fait un bruit bien moins discret que du coton ou du duvet malmenés. Leur résistance est supérieure cela dit et même si elle reçoit des dommages, elles tiennent bon pour accomplir leur principale fonction, à savoir protéger l’être de chaire en-dessous. Jusqu’à ce que plus aucun impact se fasse sentir, alors que Oskar l’attendait. Les secondes sont plus longues et finalement, rien ne vint. Un de ses yeux se rouvre, l’une de ses plumes de métal s’écarte pour laisser passer un visuel et il voit une main arrêter l’automate dans son élan. Ce n’est pas le soulagement qui détende ses muscles et son armure, mais la surprise.
Est-ce qu’un homme comptait vraiment défier une machine à main nue ? C’était insensé, mais quelque chose clochait avec cet étranger. Était-il réellement un homme, cela dit ? L’étudiant se tait, même s’il a terriblement envie de crier à cet individu de faire attention.

Une envie qui s’évapore en le voyant briser le bras du robot, se disant intérieurement que ce n’était peut pas la bonne cible de la mise en garde. Une tension l’envahie et dans la foulée, un sentiment d’admiration, voir de jalousie. Bien qu’athlétique, Oskar a si peu prêté attention à la violence et aux sports de combat qu’aujourd’hui, il ne peut que regretter de ne pas savoir briser un bras aussi facilement, même fait de métal. Pourtant il y a bien vu, grâce à son masque, que ce n’était pas le fruit d’un parfait hasard et d’un peu de chance. C’était un point bien précis qui avait été visé, avec un geste précis.

Son attention s’est détournée de leur assaillant, trop plongé dans ses observations de cet inconnu, pour remarquer immédiatement que celui-ci s’est arrêté. Cela reste une machine faite des mains de l’homme et être capable de ressentir des émotions lui est impossible à moins d’un miracle. Pourtant, c’est comme si lui-aussi ressentait la peur. Il était figé, parfois il remuait la tête de manière saccadée, de gauche à droite, interloqué par cette drôle d’équipe face à lui.
Il n’obéit pas. Il ne s’en va pas, car l’objet de son activation était encore entre les mains du “voleur”. Quoi qu’il fût mal avisé de l’appeler encore ainsi, puisque même l’automate commençait à comprendre qu’il y avait eu méprise.

Une idée traverse l’esprit d’Oskar. Son équipement se replie sous forme de sac à dos pour ce qui est de ses ailes, même si les dégâts reçus dessus empêchent les pièces endommagées de retourner à l’intérieur. Il en va de même pour son masque, qui retourne à l’état d’écouteur à ses oreilles, restituant à l’adolescent ses traits d’étudiants piltoviens banals, qu’il accentue en remettant ses grosses lunettes de vue carrées et noires. « Est-ce que … je peux ? » demande-t-il en approchant ses doigts de l’hexite qu’on lui avait dérobé. D’autant qu’il allait en avoir besoin maintenant pour réparer ses ailes.
À visage découvert, Oskar était beaucoup plus réservé et se soucier de ses appréhensions. Cela étant, si ce robot constate que le volé à retrouver son bien, il a bon espoir que son programme lui dicte que le souci est réglé et qu’il laisse tranquille les deux hommes, malgré le bras cassé, car ce n’est pas le genre de créature à connaître le sentiment de revanche.  
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