| Bilka BILGEWATER Messages : 24
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Date d'inscription : 17/02/2022
| Secret Santa Minuit. Braum met son plus beau manteau rouge, prépare ses poros et met dans sa hotte les derniers cadeaux lui ayant été apportés. C'est l'heure. Les cadeaux que le Braum de Noel a recu pour le Secret Santa vont enfin être distribués. Il a hate de voir les sourires qui apparaitront sur les levres des destinataires. Un joli avatar pour toi ! - Pour Karthus de la part d'Andromeda:
- Pour Muramasa de la part de Sett:
Lettre ouverte à son lieutenant.
Ma reconnaissance n’a pas de mot, ni de forme. Elle ne saurait s’exprimer sous forme matérielle. On ne la distingue qu’au creux de mes mains, là où d’autres finissent par y perdre la vie. Ma force je la dois uniquement à moi même, mes faiblesses je les dois aux autres. Mes raisonnement et mes actes se contraignent à ma volonté inflexible. Tout ce qui existe dans ce monde doit se plier à ma volonté, dans le cas contraire je casserais les plus faibles et arrogants.
Est-ce que je suis parfait ? Il n’y a aucun doute sur cette réponse et que ceux qui en ont se taise et retiennent leur sale langue derrière leur dentition encore intacte. Je ne laisse pas au hasard décider de qui est digne de se tenir à mes côtés. Il faut le mériter, se battre pour avoir cette place. Je ne décris pas de parfait uniquement la beauté, mais toutes les actions entreprises par une personne pour s’élever auprès de moi. Ce terme ne définit pas non plus la perfection ultime, c’est uniquement l’expression de la valeur que vous avez à mes yeux.
Meurtrie par la vie, tu as su en profiter aux moments opportuns. Même enchaîné sous terre tu as su garder patience jusqu’au jour où l'opportunité de te délivrer arriverait. Ce jour reste et restera gravé dans les murs de cette arène et de ma tête. Une confiance sans précédent nous lie, certains croient à tort y voir notre faiblesse.
Muramasa, tu restes mon plus fidèle allié, ami et même un membre à part entière de notre famille.
Settrigh.
Il glissa la feuille de papier ou il avait griffonné ces quelques mots dans une enveloppe, la scella de son insigne avant d’y inscrire le nom de son lieutenant. Il l’a laissa en évidence sur son bureau avant de quitter les lieux. Quelques mots s’échapèrent juste avant qu’il disparaisse dans les escaliers : “Il faut parfois être reconnaissant…”
- Pour Andromeda de la part de Soraka:
Plusieurs images, un lien imgur pour que tu puisse avoir tout les cadeaux ! Et voila !
- Pour Akali de la part de Muramasa:
- Pour Ariane de la part de Taliyah:
- Pour Ashe de la part de Varus:
- Pour Reneta de la part d'Akali:
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- Pour Sett de la part d'Ariane:
- Pour Taliyah de la part d'Ashe:
- Pour Soraka de la part d'Azir:
Le siège de Nisa.
« Tu crois vraiment que ça fera une différence quelconque ? »
Le corps de She’rish tomba sur le parvis du temple alors que la masse de Daangar s’enfonça dans sa cage thoracique, ses côtes absorbant le gros de l’impact au prix de leur éclatement tandis que des esquilles d’os se logèrent dans sa chair, s’approchant dangereusement de ses poumons qui travaillaient à plein régime, presque aussi rapidement que son cœur. Un goût cuivré désagréable emplit sa bouche, passant entre ses crocs pour tâcher ses babines et sa fourrure. Du sang immortel, divin, avait été répandu sur le sol sacré du temple solaire au-dessus duquel avait autrefois flotté un petit disque d’or. Toutefois maintenant, après la disparition du dernier empereur, il n’était plus là et le vide qu’il laissait était terrifiant pour les habitants. Il ne savait pas trop comment mais le transfiguré avait toujours la poignée d’un de ses khopeshs dans sa main, refusant d’abandonner sa dernière arme. Sa face bestiale contorsionnée par la douleur se tourna vers les bords du parvis où les esclaves fous de son ennemi qui suivaient le duel hurlaient triomphalement, se préparant à s’élancer pour déchiqueter le guerrier-divin, maintenant qu’il était au sol, pour se faire un trophée et que l’un d’eux se vante d’avoir donné le coup fatal.
« Celui-ci est à moi. »
Le cri de Daangar fit reculer les mortels qui retournèrent se cacher dans les ombres des ruelles alentours, les mots de leur maître les frappant avec une force presque physique. She’rish dénuda ses crocs ensanglantés dans une expression de défi animale tandis que la forme amalgamée de sang, de métal et de haine le dominait de toute sa taille monstrueuse. L’armure du transfiguré, toute d’or et éblouissante au soleil de midi, ne brillait plus, pleine de sable rougeâtre que le sang rendait collant et ternie par de la cendre.
« Tu ne me feras pas regretter mes actes. » Il envoya un cracha rouge sur le pied de son ennemi avec le peu de vigueur qui lui restait, comme s’il pouvait se transformer en acide en plein vol pour blesser le darkin mais malheureusement tout ce qu’il aurait pu blesser, c’était l’égo de son ennemi. « Ils sont saufs. Tynsa est… » il a du mal à finir, il doit reprendre son souffle et arrêter de haleter autant. « Elle est… » à nouveau il ne termine pas, crachant une goulée de sang.
Tynsa s’accroche à lui, refusant de le lâcher, ses larmes creusent des sillons sur son visage sale alors que She’rish retire délicatement ses petites mains et la soulève, prêt à la placer dans les bras tendus pour la placer à l’arrière du chariot qui l’emmènera loin d’ici.
« Non ! » Cries la fillette dont les jambes battent dans le vide comme si en prenant de la vitesse elle pourrait s’échapper de la force titanesque de son protecteur et rester à ses côtés. « Tu dois partir Tynsa. » Répond-t-il calmement pour la seconde fois, adoucissant sa voix autant qu’il le peut. « Comme promis cette caravane vous mènera tous en sécurité, tu t’en souviens ? » « Non, pas sans toi ! » La petite fille cries aussi fort qu’elle peut, ses petits yeux bleus marqués par de la tristesse paniquée. « Ne pars pas She, s’il-te-plaît, je veux que tu restes avec moi. »
Une femme portant des vêtements sacerdotaux lève les bras pour que le guerrier-divin lui donne l’enfant, des larmes de gratitude trouble ses yeux alors qu’elle sent le poids de l’enfant qu’on dépose doucement dans ses mains. Une dizaine d’enfants sont encore collés à la jambe de She’rish, les plus vieux, qui ont à peine dix ans, tiennent également la main des plus jeunes qu’on leur a confié. Ils pleurent tous et leur détresse n’est pas seulement le fait du chaos de l’évacuation autour d’eux. Un par un le transfiguré les prends et les donne à des passagers qui ont prêté serment sur le parvis du temple de s’en occuper comme s’il s’agissait des leurs. Chaque enfant crie la même chose alors que le guerrier divin s’apprête à aller remplir le sien, de serment : « Restes ! »
« Tout ça pour ça ? » La voix grave, caverneuse de Daanagar autant atrocement modifié que son corps, est teintée d’amusement et d’incrédulité, comme s’il offrait à son ennemi l’opportunité de rétracter ses dires, de lui dire que tout ça était faux et qu’il se battait pour une autre raison. « La vie d’une poignée d’enfants valait-elle la peine ? Valait-elle cette souffrance inutile ? Valait-elle ce sacrifice ? » « Oui ! » Cria-t-il, rassemblant la force qu’il lui reste pour forcer son arme à se lever dans l’espoir vain de bloquer la masse du darkin. Mais il ne fallut qu’un coup pour que son arme ne s’en aille glisser sur le parvis du temple, hors de sa portée et il ne put s’empêcher de hurler de douleur lorsque la masse s’effondra avec toute la force de son possesseur sur sa jambe droite, brisant armure et os divins en une attaque dévastatrice qui aurait pu faire s’écrouler des murs entiers. « Je ne t’ai pas bien entendu. » Gronda l’abomination alors qu’il replaçait son arme au-dessus de l’autre jambe de She’rish. « Je t’ai demandé si les morveux braillant en valait la peine ! Alors ? » « Oui. » Sa réponse, loin du cri de défi du premier, bien qu’il avait moins d’énergie, était tout de même aussi sincère, sa voix mélodique toujours aussi claire et gardant sa conviction intacte. Sans attendre l’arme pulvérisa son genou avec une brutalité inouïe, arrachant au possesseur de l’articulation un autre cri de douleur. « Pardon ? » Demanda-t-il, presque amusé, feignant de n’avoir pas entendu ce qu’on venait de lui dire. « Je ne peux toujours pas t’entendre. Qu’est-ce que tu as dit ? » « Oui. » Le mot a du mal à passer ses dents, ses mâchoires contractées par la douleur refusant de s’ouvrir sans un effort surhumain.
She’rish s’apprêtait à se retourner pour poursuivre la préparation des défenses de la ville lorsque la voix de Tynsa l’arrête. La fillette tente tant bien que mal de l’attraper, ses doigts frôlant sa fourrure fauve, luttant contre la force de la prêtresse, ses petites mains crasseuses l’implorent.
« Ne pars pas, restes ici avec moi. » Refusant de pleurer, elle ne peut empêcher des sanglots de la faire trembler quand bien même elle essaye de les maîtriser. « Viens avec moi ! »
Le transfiguré tend sa main vers elle et la fillette s’empare de son index, évitant de peu de se blesser sur sa griffe, elle serre son doigt de toute sa force.
« Tynsa. » A nouveau il essaye d’adoucir autant qu’il peut une voix habituée à aboyer des ordres par-dessus le chaos et la cacophonie d’un champ de bataille. « Tynsa, je dois m’en aller, il y a d’autres gens, d’autres enfants qui ont besoin de moi, je dois les sauver, eux aussi. Tu dois être courageuse durant mon absence. Cette gentille prêtresse s’occupera de toi et des autres ; promets-moi que tu seras sage. »
La petite fille renifle et cligne plusieurs fois des yeux pour évacuer les larmes qui se forment.
« Je te le promets mais promets-moi de revenir me voir, tu vas me manquer. »
She’rish est content, pour la première fois, que son visage animal le rends plus difficile à lire, qu’il lui permet de cacher plus aisément sa peine et sa tristesse. Il aimerait tellement le lui promettre, lui dire qu’il sera avec elle pour son anniversaire dans quelques jours. Mais il ne veut pas le faire et prendre le risque de lui mentir car en réalité il n’en sait rien.
« Je ne peux pas te le promettre mais ne t’inquiète pas, l’empereur te protégera et je ne t’oublierais jamais. »
Doucement, avec toute la délicatesse que sa forme divine lui permet, il retire son doigt de la poignée d’acier de la fillette et avant qu’elle ne puisse se remettre à pleurer il se retourne et s’en va. A ce moment là seulement permet-il à ses larmes de perler aux coins de ses yeux.
« Oui ! » Hurla-t-il à nouveau.
Il est bon que Tynsa et les autres enfants ne soient pas là pour le voir maintenant, de toute façon ils ne pourraient probablement pas le reconnaître. La dextre de Daangar lui enserrait la gorge, le soulevant au-dessus du sol alors qu’il déverse une cascade d’insulte à son visage torturé. Le guerrier divin pendait comme une marionnette à laquelle on aurait coupé les fils, il n’avait même plus la force de lever ses bras brisés dans un effort futile de se débarrasser de la poigne implacable du darkin. Du sang coulait à flot sous son armure, ou du moins ce qu’il en restait, ses membres brisés et tordus, sa tête pendante, ses os cassés frottaient les uns contre les autres alors que Daangar, dans sa furie, le secouait comme un de ses esclaves qui avait eu le malheur de s’attirer ses foudres. Du sang remplissait ses poumons et chaque respiration était une lutte âpre, sa bouche est aussi sèche que le Grand Sai et pourtant pleine de sang. Il ne peut à peine respirer, à peine former une pensée cohérente et pourtant il refuse de renier ses actions ou les raisons qui l’ont poussé à agir ainsi et ce même si le monstre en face de lui devait lui accorder une mort rapide en échange.
« Tu as échoué. » Le darkin secoua une fois de plus sa proie et du sang l’éclaboussa momentanément avant d’être absorbé dans sa peau. « La ville va tomber dans quelques heures au mieux et j’enverrais mes mortels pourchasser des protégés. Ton sacrifice est vain. »
Une nouvelle vague de douleur irradie dans tout le corps brisé du transfiguré alors qu’il est lâché et qu’il s’écrase au sol, incapable qu’il fut de même amortir sa chute alors qu’il git, paralysé. Cette fois il garde le peu d’air qui reste dans ses poumons derrière les derniers crocs toujours dans ses mâchoires. Les esclaves fous du darkin s’approchent toujours plus près dans l’espoir d’être autorisé à participer à la mise à mort d’un transfiguré
« Je vais te le demander une dernière fois : est-ce que ça en valait la peine ? » « Oui, maintenant et à jamais. »
Du sang continuait de couler à la commissure de sa bouche et il réussit à former un sourire malgré la douleur aveuglante et omniprésente dans tout son corps. Il s’en souvenait comme s’il y était à nouveau : l’émerveillement de Tynsa et des six autres enfants mal nourris rassemblés autour d’une statue d’Azir comme autant d’oiseaux terrifiés lorsqu’il était entré dans le temple, implorant timidement la protection de l’empereur et de son ost de guerriers divins alors que la cité subissait son premier assaut. Voir leur joie sans borne sur des visages innocents avait fait que son calvaire en avait valu la peine et qu’il l’aurait revécu un millier de fois si ça avait été nécessaire.
L’éclat de rire du révulsa le transfiguré avant qu’il n’entende une poignée d’ordres donnés sur un ton qui aurait davantage convenu à des animaux qu’à des humains suivi de hurlement extatiques de la foule des esclaves de Daangar pendant que lui, s’en va pour s’assurer que le reste de la ville tombe entre ce qui autrefois avaient été ses mains. Criant des remerciements à l’honneur de leur maître, les mortels s’élancent sur She’rish et déjà il peut sentir quelqu’un tenter d’escalader son corps gigantesque, utilisant les plaies qui ouvrent sa chair comme autant de prises pour se hisser plus aisément.
« Je suis désolé Tynsa. » Souffla-t-il de façon presque inintelligible alors que des lames plongeaient dans les fissures de son armure, que deux esclaves sautèrent dans une de ses blessures et s’amusèrent à s’éclabousser avec son sang.
Le darkin avait bien fait son œuvre et le transfiguré ne pouvait même pas levé une main pour repousser ses innombrables attaquants qui s’en prenaient à lui comme autant de fourmis s’acharnant sur une araignée. Il voit le premier mortel arriver au niveau de son visage et plonger son épée dans son œil, s’y prenant à plusieurs fois pour le crever correctement, se baignant dans tous les liquides qui en giclent. Ce fut ensuite sa langue qu’on commença à découper et puis il sentit qu’on frappait sur ses crocs avec une arme contendante, singeant stupidement la réussite de Draagan pour prendre des morceaux de dents d’un guerrier divin, sans doute pour en faire un collier. Il peut voir et entendre des combats éclater pour savoir qui aurait l’honneur d’obtenir les morceaux de choix de son cadavre, notamment les gigantesques gemmes de son armure. Au sommet de son crâne on commença à scier la peau pour le scalper. Il put entendre un homme crier dans son oreille, se moquer de lui, de sa défaite, de son sacrifice.
Et puis les cris joyeux, les rires, les célébrations s’arrêtèrent brusquement, couverts par des cris furieux qui chargèrent les esclaves du darkin, une juste fureur animant leur cœur. Silencieusement parce qu’il ne pouvait pas faire autrement, le transfiguré les implorait de ne pas se mettre en danger pour lui mais même s’ils avaient pu l’entendre ils l’auraient ignoré. De son œil valide il peut voir que ce ne sont pas ce qui reste de l’armée impériale, de sa légion, mais les habitants de Nisa, armés de ce qu’ils ont pu trouver, souvent d’outils ou de bouts de meubles, venus tenter de sauver leur protecteur tombé. Une femme blessée à la jambe, aidée par son époux, monte jusqu’à sa gueule entrouverte d’où pend mollement sa langue ; elle a du mal à traverser la fourrure sale, rendue collante par la sueur et son sang. Elle ouvre une gourde dont elle verse le contenu dans sa bouche, espérant ainsi le soulager, supposant qu’il doit avoir grand soif mais ce n’est pas le cas toutefois il est reconnaissant tout de même, pour le geste. Des combats éclatent sur son torse pour repousser les esclaves hors du parvis, dans les ruelles adjacentes. Ils forment un cercle autour de lui pour le protéger et il se rend compte que ce qu’il a d’abord pensé n’est pas tout à fait vrai : il y a bien quelques membres de sa légion. Le capitaine Nebdos organisait la milice qu’il avait réussi à rallier, donnant des ordres simples et succincts pour protéger son maître. Là où les larbins de Draagan lui obéissaient par crainte ou par opportunisme, eux risquaient leur vie par loyauté.
« Merci, seigneur. » Susurra un vieil homme à son oreille en lâchant son arme, posant une main dans la fourrure du transfiguré. « Vous serez dans mes prières tant que je vivrais. » La promesse vient d’une femme plus jeune, dans la quarantaine qui semble être sur le point de pleurer. « Vous êtes restés même quand les autres s’en sont allés. » Lâcha un autre homme, incrédule alors que le corps du transfiguré gisait pourtant bel et bien devant lui.
Le visage crasseux sillonnée de larmes de Tynsa apparaît devant son regard dans son dernier œil valide et s’il pouvait, un sourire se formerait sur son visage. Enfin, le capitaine Nebdos se tourna vers son maître, au pas de course il s’approcha de son œil et attira l’attention du transfiguré hors de l’abysse de ténèbres qui l’appelait en frappant vigoureusement le sol de la hampe de sa lance puis il rassembla tout son courage pour faire quelque chose d’inédit, qu’il n’avait jamais pensé, jamais rêvé même, faire de toute sa vie : donner un ordre à un guerrier divin.
« Je vous interdit de mourir ! » Cria-t-il comme si son interdiction pouvait faire quoi que ce soit, comme si tout ça était du fait du commandant de sa légion.
L’humain fit un pas de plus et répéta son ordre encore et encore. Finissant par lâcher son arme et son bouclier sous le coup du désespoir il se mit à frapper mollement du poing le mourant, répétant encore et toujours son ordre, un peu moins fort à chaque fois jusqu’à ce que ses paroles ne meurent dans sa gorge. Du bruit attira le peu d’attention qui lui reste encore. Dans son champ de vision périphérique il put voir des silhouettes bouger, d’autres mortels, mais ceux-ci portaient les couleurs de Draagan, de ses troupes personnelles, de ce qu’autrefois avait été sa légion. Le capitaine Nebdos ramassa ses armes tandis que les miliciens autour de lui attendaient anxieusement ses ordres. Il les embrassa du regard et bien qu’il cherchât un quelconque signe qu’un d’eux risquait de flancher, de fuir, il ne vit rien de tel. A la place il leur ordonna de former une ligne pour recevoir la contre-attaque ennemie.
« Pour l’empire ! Pour She’rish ! » Hurla-t-il, rapidement imité par ses troupes.
Il allait mourir, le transfiguré le savait mais ne le craignait pas. Contrairement à ce que le darkin avait pu dire et penser, lui savait qu’il avait réussi. Tynsa et tous ceux qu’il a pu faire évacuer avant que l’attaque ne commence était partis dans la direction d’Aatrox qui devait maintenant se trouver à une journée tout au plus. Ils seraient enfin en sécurité.
Braum de Noel t'invite également a regarder tres vite ton compte LOL a son signal - Pour Varus de la part de Reneta:
- Pour Azir de la part de Valh:
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