Through the Mirror | ft. Zaïvan

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Mer 8 Juin - 13:19
Iris
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Through the mirror
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Les semaines et les mois passent. Et la condition d'altéré n'en devient pas plus confortable, loin s'en faut. Les rumeurs vont bon train, à Zaun, et les habitants qui s'y trainent se montrent de plus en plus prudents. Et pour cause, à force de profiter des plus oubliables, ceux qui ne manqueront à personne, Iris s'est faite malgré elle nettoyeuse de la ville.

La voilà qui se prend d'une certaine nostalgie. D'entre tous, c'est probablement le sentiment qui lui pèse le plus, et qu'elle maîtrise le moins. Si la colère et la haine lui sont familières, ces faiblesses d'humains la surprennent encore par leur caractère soudain. Alors, pour noyer le tourment et s'épargner la honte, elle erre. Tantôt humaine, tantôt démon, elle se fait ombre de Zaun pour qu'on l'oublie, et s'oublier elle-même.

Pour la première fois, cependant, elle s'aventure au-delà des limites du territoire connu. Le malaise est si grand qu'elle ne peut que se plonger dans une exploration nouvelle d'un endroit dont elle n'a aucun souvenir, pas même de la grande époque.

Iris n'aurait jamais cru trouver pareilles ruines sous les niveaux à l'architecture si singulière de la ville de Zaun. Se glisser jusque là, c'est comme passer de l'autre côté du miroir. Le démon n'avait auparavant que peu d'opinions sur la culture des Hommes. A quoi bon porter un jugement sur ce qui n'est éternel ? Méritent-ils seulement son attention ? Mais cette part d'humanité imposée à son âme l'a rendue curieuse, et sensible. Beaucoup trop, selon elle.

Prenant une grande inspiration, elle passe une main sur la pierre abîmée de ce qui a dû être un bâtiment très important de l'ancien port. Ou peut-être pas, qu'en sait-elle. Tout ici semble flotter, ni mort ni vraiment vivant, une autre forme de Néant. Pourquoi abandonner un tel endroit ?

A en croire quelques objets abandonnés ça et là dans les allées, il semble être fréquenté de temps à autre. Sans doute des curieux, tout comme elle, qui tente de percer son mystère. Elle hausse un sourcil dans un fond de dédain. Ils sont amusants, ces humains, à user de leur courte vie pour tenter de comprendre celle de ceux qui les ont précédés. Comme s'ils tentaient d'y trouver un sens pour expliquer leur propre existence.

"Tiens donc." Au milieu de cette piste dessinée par les explorateurs disparus, un objet. Bijou, peut-être, une sorte de broche anciennement sertie dont la pierre a été enlevée sans le moindre soin. Elle n'aurait pas dû attirer l'attention d'Iris, pourtant, il y a quelque chose qui taquine sa mémoire. La saisissant, elle sent immédiatement un picotement désagréable au bout des doigts. Reste de magie ou souvenir douloureux ? Le démon ne saurait caractériser son malaise mais l'agacement monte pour devenir colère. Ce bijou lui rappelle le Mage. Odieux personnage responsable de tous ses malheurs. A-t-il eu l'audace de venir ici, si proche de son domaine ? Ou est-ce là le hasard de son passé, occupé à hanter le monde entier sans jamais se révéler à elle pour lui offrir sa revanche ?

Un long soupir se transforme en grognement et la voilà qui jette le bijou au bout de l'allée, contre un mur. Sous la puissance de la projection, il se brise, laissant échapper plusieurs morceaux scintillants et quelques étincelles rongeant brièvement la pierre pour la noircir. "Quand vas-tu finir par te montrer !" Un bruit. Quelqu'un ? Des pas ? Est-ce là son souhait accordé ou l'hallucination causée par ses désirs ? Peut-être est-elle capable de l'invoquer, dans sa frustration.
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Ven 29 Juil - 8:55
Zaïvan Medarda
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Through the mirror

ft. Iris ; Zaun
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Des jours, cela faisait des jours maintenant que tu étais rentré depuis les événements du Placidium, un choc profond pour ton être, pour ton essence et ton âme alors qu'en plus des événements, du souvenir de ces voix et de la putrescence s’immisçant en toi tu avais pu sentir ta connexion aux royaumes décliner... Un manque cruel pour toi qui avait passer des semaines à Ionia pour retourner sur les traces de ton passé... Et si te remettre était une nécessité, l'inquiétude et le traumatisme avait raison de ta patience, tu avais besoin d'entrer en mouvement, de tenter d'agir, ne supportant plus cet enfermement que la convalescence exige normalement.

Un deal en suspend avec la terrible baronne qui te revient, tu avais besoin de sens, besoin d'une mission, besoin d'agir face à la menace que tu avais côtoyé de prêt, beaucoup trop prêt, alors tu avais décidé de reprendre où tu t'étais arrêté, la recherche de l'esprit de Zaun s'imposant plus que jamais comme une nécessité, un impératif pour ta tranquillité et ton esprit tourmenté. Et dans ta quête de distraction, dans cette urgence de passer à l'action c'est finalement Oshra Va'Zaun qui attire ton attention... Ruines que certains encore se risquaient à arpenter, celles de l'ancienne ville, d'un passé révolu depuis longtemps désormais, un endroit où tu n'étais encore jamais aller même si bien entendu tu avais entendu parlé de ce lieu si proche et loin à la fois, dans les profondeurs du puisard qui voyait la monstrueuse Piltover engloutir Zaun depuis des dizaines d'années.

Curiosité et érudition pour t'animer, découverte pour te réveiller alors qu'il est temps de plonger dans les mystères de ce lieu caché. Une décision prise sur un coup de tête si il en est alors que tu étais partie à l'aube, profitant du jour à peine naissant pour franchir la frontière et commencer la descente, troquant tes vêtements de soie et d'or pour une tenue simple et décontracté, capuche sur le visage pour masquer des cheveux trop propre et les boucles d'oreilles aux éclats dorés. Une descente qui malgré l'inquiétude vient finalement apporter une forme de quiétude, désert, pas âme qui vive et pourtant alors que Ohra Va'Zaun t'ouvres les bras tu peux enfin le sentir, ta connexion augmenter légèrement en ce lieu, comme si sous certains aspects le monde des esprits ne l'avait pas totalement abandonné, peut-être chargé du passé et tout ce qui s'y était déroulé. A tes côtés les trois esprits chats évoluent dans leurs teintes bleutés, silencieux alors que tu laisses tomber cette capuche qui avait jusqu'ici préservé ton identité.

Une profonde inspiration pour t'imprégner de l'atmosphère des lieux, un espoir aussi, peut-être, peut-être qu'ici tu trouverais enfin la protectrice de Zaun que tu cherchais depuis des années ? Peut-être... Alors lentement, silencieusement, tu arpentes les allées, tes yeux dorés parcourant avec attention les vestiges, fascination nostalgique étrange pour t'enlacer, comme un regret des temps passés que tu n'as pourtant jamais connu. Sens en alerte et aiguisé, âme du chat dansante en toi, ascendance lointaine aux Vastayas ayant perduré en toi. Un bruit qui vient troubler le silence, bruit d'un tintement, de quelque chose se brisant alors que tu te figes dans ton élan. Sur le qui vive et aux aguets alors que tes pupilles se fendent dans le doré, yeux félins pour augmenter ta vision dans la pénombre des lieux abandonnés jusqu'à ce que la voix retentisse, féminine, silhouette se dessinant finalement alors que tu te figes dans ton élan et que les esprits chats adoptent immédiatement une posture défensive sur fond de grognement, loin de te rassurer alors que tu vois plus distinctement la présence qui erre en ces lieux. Une femme à la beauté certaine et dont pourtant émane un quelque chose de glaçant, une présence qui te rappelle vaguement quelque chose sans pouvoir t'en rappeler ou mettre le doigt sur cet étrange sensation venant créer ce frisson qui parcourt ton dos, une tension certaine alors que tu restes à une distance plus que respectable.

" Qui êtes-vous ? "

Une voix se voulant forte et assurée malgré tout, en tout cas tu essaies alors que cette donnée inconnu te provoque tout le contraire sur fond de l'agitation des esprits t'accompagnant.


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Sam 30 Juil - 14:16
Iris
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Le doute ne plane pas bien longtemps et la réponse, prévisible mais toujours désagréable, vient au démon. Si la colère tendait à s'effacer derrière la curiosité et un fond de cet espoir détestable et typiquement humain, de voir son bourreau se livrer enfin à elle, elle reprend ses droits sur le corps tendu d'Iris. Elle se redresse, le menton haut, l'air fier, baignant dans ce fond de condescendance que les habitants de Zaun nourrissent jour après jour. Ses yeux écarlates viennent explorer les traits de l'intrus - ou bien est-ce là un gardien de ces ruines qui s'apprête à lui demander des comptes ?

" Qui suis-je ?" Plaisante-t-elle, instantanément amusée et détendue par le manque d'assurance dissimulé derrière les mots qu'elle sent en lui et reçoit comme une vague rafraîchissante. Il n'est pas seul, encore un de ces humains singuliers, de ceux qui créent des liens avec le monde et en retirent un orgueil soigneusement caché derrière de grandes idées sur l'équilibre. Si seulement c'était le cas, elle pourrait se projeter dans un repas bien plus réjouissant que le tout venant de l'entresol.

"Rien de plus qu'une habitante de la ville qui cherche un semblant de tranquillité. Il paraît que les ruines et les cimetières garantissent un silence que les rues ne peuvent offrir." Et pourtant, les morts autant que les vestiges parlent. Iris approche, de quelques pas, curieuse de la réaction que semble susciter sa présence et, elle en est certaine, sa nature et son aura. L'orgueil déborde de son regard, de son souffle lent, elle s'imagine parfaitement la scène, comme si elle y assistait. "Je m'appelle Iris. Et toi, qui es-tu ? J'imagine que tu ne vis pas ici. Il n'y a plus rien d'intéressant à piller non plus, il me semble."

Son regard balaie les alentours, caressant les quelques objets insignifiants sur lesquels elle n'a pas pris la peine de s'attarder un peu plus tôt. Puis les morceaux de la broche. Et la curiosité, à nouveau, qui revient. "Tu n'aurais pas connaissance de mages venus explorer le coin, par hasard ? Le genre fugitif. De Demacia. Grand, orgueilleux, puissant." Charmant et délicieux, également. Un délice qui lui a été refusé. Son poing se serre discrètement, à peine dissimulé dans l'étoffe noire de son manteau. Pour retenir sa colère et les malheureuses pulsions qui pourraient découler de la perte de contrôle, elle fait quelques pas, pas encore tout à fait cent, mais saurait y parvenir tôt où tard. Elle repousse quelques pierres et quelques objets du bout du pied, songeant qu'une nouvelle destruction de cet endroit aiderait ses nerfs. Mais est-ce bien judicieux ?
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Mer 17 Aoû - 9:45
Zaïvan Medarda
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Un moment de tension, un instant qui reste en suspend alors qu'elle répond, et malgré son apparence séduisante c'est un quelque chose de dérangeant qui vient définitivement te chatouiller l'échine, un quelque chose de familier et pourtant différent, frustrant. Méfiance qui se pare d'une certaine arrogance alors que tes yeux dorés restent figés sur l'objet de leur attention. Ses mots coulent alors qu'elle s'approche finalement, chasse une certaine distance qui vous sépare, ce frisson qui te parcourt vient augmenter alors que tu te retiens pour ne pas marquer un mouvement de recul dans son avancé, bien inconscient de ce qu'elle est pourtant capable de sentir son danger, pauvre petit spiritualiste qui a grandit si loin de ces terres qui auraient pu te former... Enfant maudit de Zaun où le spirituel se meurt à coup de schimer et de vapeurs... Ta voix s'élève alors, réponse attendue qui s'impose avec une pointe d’orgueil malgré tout, vanité du chat qui te colle à la peau.

" Zaïvan. Zaïvan Medarda. "

Chats... Une confirmation qui s'impose brutalement alors qu'elle avance, femme à l’apparence si séduisante dans cette assurance, dans cet air transpirant de suffisance débordant se mettant en mouvement. Chats qui se manifestent alors que les esprits bleutés feulent dans les décombres, leurs cris retentissant alors qu'ils prennent place tout les trois devant le Medarda, posture menaçante, sur la défensive, un pelage qui se serait hérissé si ils n'étaient pas constitué de ce bleuté rappelant le ciel nocturne d'été. Un événements pour accentuer le malaise alors que le message est clair sur la dangerosité de cette femme. Et pourtant... pourtant tu réponds. Un air calme, froid, chien de faïence qui refuse de laisser paraître sa peur, un ras le bol de cette frayeur, réminiscence d’orgueil que tu avais du bientôt sacrifié depuis les derniers mois et semaines. Tu ne te laisserais pas intimidé, tu le refusais.

" Non. Et croyez bien que je me serai certainement souvenu d'un homme répondant à cette description, après tout il n'est pas si fréquent de croiser proie alléchante dans les méandres de Zaun."

Elle n'est pas humaine, tu le sais, le sens désormais, ou en tout cas elle ne l'est plus, ou pas complétement et c'est sans une once d'hésitation qu'à tes mots tes iris se fendent pour devenir les yeux félins dorés, comme pour signifier, comme pour valider que tu étais de ceux qui peuvent se révéler allier plutôt qu'ennemi. Pour un temps, celui de ta survie. Une curiosité qui vient d'ailleurs reprendre le dessus dans cette familiarité dérangeante que tu ressens, dans ce frisson glaçant alors que finalement tu poses cette question de brûlant les lèvres.  

" Vous n'êtes pas humaine n'est-ce pas ?  "


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Mer 17 Aoû - 14:55
Iris
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Le nom évoque quelque chose. C'est vague. Lointain. Il évoque l'orgueil, une certain forme de grandeur. Mais puisqu'elle ne parvient pas à mettre le doigt dessus, Iris laisse s'échapper le sentiment, préférant accorder son attention au spectacle de crainte qui se met en scène. Si ce Zaïvan semble se donner l'air de quelqu'un d'assuré, ceux qui l'accompagnent semble bien plus craintifs. Menaçants, même. Menace à laquelle elle n'accorde que peu de crédit, consciente qu'il s'agit là plus d'un recours d'animal piégé plus qu'autre chose.

Et pourtant, Iris n'a aucunement l'intention de piéger qui que ce soit. Elle n'a même pas vraiment faim. Si animal blessé il y a, c'est probablement elle. Si son orgueil déborde, c'est qu'elle n'a pas su panser ses plaies, et ne peut le contenir don son plein gré. Mais en a-t-elle envie ?

"Une proie ?" Sa curiosité est éveillée et le démon pose finalement un regard écarlate pétillant sur l'intrus. Essaie-t-il de la percer à jour ou l'a-t-il déjà fait ? Il n'y a rien de démoniaque en lui. Rien qui ne lui fasse penser à d'autres créatures, cousines éloignées, qui se servent d'humains comme de carburant ou de garde manger. Alors pourquoi ce choix de vocabulaire ?

Ses yeux changent, comme pour ponctuer sa révélation, celle démontrant qu'il n'est pas si simplement humain. Ceux qui l'accompagnent en étaient déjà une preuve, mais les mortels ont été capables de tant de créativité pour s'entourer de serviles créatures trop puissantes pour eux. Le doute reste permis.

"Humaine ? Certainement pas. Mais je n'imagine pas ça comme un défaut. Surtout pas dans cette ville." Un large sourire vient animer son visage fermé, pour l'éclairer. "Est-ce un problème ? Au vu de vos démonstrations, à toi et ton entourage, j'imagine que ça peut l'être." Il y a comme un paradoxe dans cette rencontre. Iris n'a jamais eu à souffrir de préjugés liés à sa nature tant la crainte qu'elle inspire achète généralement sa tranquillité. Elle même ne se sent pas menacée le moins du monde, mais aurait espéré s'offrir au moins une journée sans rappel de sa nature hybride. Peut-être même qu'embrasser l'humanité, pour une fois, serait plus reposant que tout cela.

"Ça n'a pas à en être un, pas pour vous. Quelle que soit ma nature, je ne suis pas là pour lui obéir aveuglément, seulement explorer, enquêter, et peut-être faire taire le monde bruyant  autour de moi pour quelques instants. N'est-ce pas typiquement humain, finalement ?"

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Jeu 18 Aoû - 10:41
Zaïvan Medarda
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La vérité tombe, confirmation de cette pression qui caresse sa peau, de ce que sa nature pressent. Elle n'est pas humaine et malgré la menace flagrante qu'elle représente elle ne semble pas hostile en vers toi, un soulagement il est vrai, notamment car sa nature exacte reste inconnue et si tu peux supposer qu'elle soit un esprit malin ou un démon tu es en incapacité totale de vérifier l'information. Prudence est mère de sureté alors que tu finis par répondre, les esprits félins toujours alertes se calmant néanmoins autour de toi.

" Non. Tout dépend ce que l'on place derrière le mot humain... Cette ville n'a plus rien d'humain depuis très longtemps, comme la plupart de ses habitants. "

Constat amère, amertume visible alors qu'elle renvoie au passé, à la réalité d'une terre à l'agonie, à sa quête de la protectrice de Zaun ne menant à rien. Intéressante. Elle l'est, alors que ses mots éveillent une certaine forme de curiosité malgré le frisson que provoque sa présence sur toi, alors tu plonges, parangon de curiosité que tu as toujours été.

" Je suppose. "

Tes yeux perdent leur éclat félin pour retrouver leur forme humaine, balayant le lieu ou vous vous trouvez du regard avant de finalement parler, tenter.  

" Il semble que nous soyons tout les deux à la recherche de quelqu'un. Et même si je me doute déjà de votre réponse je ne peux que demander. Vous n'auriez pas senti ou trouver l'esprit protecteur de Zaun dans vos pérégrinations ? "

Curiosité se parant d'une certaine arrogance, curieux mélange alors que les énergies des lieux t'imbibent d'une certaine façon, plus fort, plus connecté que quand tu arpentes les terribles rues des sœurs ennemies.


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Sam 27 Aoû - 15:09
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Un air surpris se dessine sur le visage d'une Iris de plus en plus détendue. Puis un sourire, et un rire discret, face aux considérations qui transparaissent dans la réponse de Zaïvan. Qu'y a-t-il de plus humain que ce que font et vivent les habitants de Zaun ? Se dévoyer, expérimenter, torturer ce que la nature offre pour percer les secrets de la vie, dépasser les limites de leurs corps. Et exploiter celui des autres. "Oh je trouve ça très humain, justement." Glisse-t-elle derrière un sourire que le regard ne suit pas.

Tranquillement, elle finit par s'asseoir sur un rebord de mur cassé, appartenant certainement à la demeure derrière elle à l'époque où elle tenait encore debout. Elle croise les jambes, lentement, se met à l'aise comme si l'endroit lui appartenait désormais. Brièvement, son regard remonte au loin vers ce qu'elle pense être l'origine d'un bruit lui parvenant tout juste. Comme un éboulement. L'érosion, ou un nouvel intrus ? De quoi rester dans un coin de son esprit tandis que Zaïvan se met à la questionner sur un sujet dont elle ne s'est que peu préoccupée depuis son arrivée.

Croisant les bras, affichant la mine d'une personne en pleine réflexion, elle ne peut s'empêcher de songer aux quelques rumeurs qui lui sont parvenues et dont elle n'a jamais pu faire grand chose. "Hm. Pourquoi le cherches-tu ? Aurais-tu besoin d'un guide ou d'un espoir ? Je ne sais pas si c'est très judicieux par ici. C'est l'espoir qui vous tue." Elle ne peut s'empêcher de sourire en prononçant ces derniers mots. Une phrase à laquelle elle n'avait jamais songé mais que les habitués du bar lui ont apprise, et répètent comme un mantra. Ça semble être comme un dicton, dans le coin. Et un qu'elle ne peut leur reprocher d'avoir inventé.

"Toute curiosité mise à part, j'ai pu entendre des rumeurs, pas mal, très différentes, et pas vraiment de nature à donner de l'espoir, je préfère être honnête." Le démon continue d'observer discrètement les alentours, l'air de rien, gardant une certaine attention portée aux félins. "Pour ceux qui ne le disent pas faux ou morts, j'ai aussi entendu qu'il avait fui, ou serait disparu suite à quelque chose de grave. Mais ça daterait d'avant mon arrivée, je suppose. A moins qu'il ne soit question que de mensonges. Un esprit protecteur aurait-il laissé les habitants à la merci de ce qui s'est passé il y a quelques temps ?" C'est l'espoir qui tue. Peut-être est-ce là plus pragmatique qu'on ne le croit. Attendre d'être sauvé par un esprit protecteur qui ne se montre jamais, par exemple, est un moyen de mourir d'espoir.

Un nouveau bruit, au loin, mais à peine plus proche. Toujours de la roche, certainement, mais pas encore de bruissement de tissu ou de pas sur la pierre. "Mais peut-être que cet endroit est plus vivant que je l'imaginais. On pourrait être surpris." Commente-t-elle toujours sans bouger de son muret. "Es-tu sûr que cet esprit existe ? L'as-tu déjà vu ? J'ai ouï dire que de plus en plus d'habitants de la ville voient ça comme une tentative hasardeuse de se rassurer pour l'avenir …"
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