La confiance ne s'achète pas ; Elle se gagne. | ft. Saerun

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Jeu 27 Oct - 15:29
Kyl'rian
IXTAL
Kyl'rian
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La confiance ne s'achète pas ; Elle se gagne.
Il y a des choses qui ne changent pas. Notamment la nonchalance du Vastaya, face à potentiel danger au cœur des Grottes Rakkors. Le Mont Targon n’était donc pas à l’abri de la convoitise malsaine des humains et de ce fait, il éprouvait difficilement de la peine pour ceux qui s’étonnaient de ne pas réussir leur ascension.

Le hasard, ou le destin comme s’amuse à l’appeler d’autres, est décidément un petit farceur…

Quelques jours auparavant.

L’un de ses contacts l’avait attrapé dans une taverne locale, alors qu’il venait tout juste de terminer sa promenade, accompagné d’autres randonneurs et de ce drôle de cailloux bavards. « Si je m’attendais à te voir ici… » lança-t-il, méprisant, en sirotant son jus de fruit. Habitué de son attitude amer, l’individu encapuchonné ne s’était pas offensé. Il s’était même risqué à une plaisanterie, pardonnant à son voleur favori son outrecuidance. Sans en dire plus, il déposa quelques pièces sur la table. Ce n’était pas des pièces monétaires, mais des pièces d’ingénieries, accompagnés de quelques pierres aux propriétés magiques. « Je t’en donne le quart pour te prouver ma bonne fois. Tu auras le rester si tu me ramènes ce que je te demande. »
Le Vastaya est toujours aussi nonchalant, mais sa langue fourchue claque en voyant une part du payement. L’encapuchonné glisse un papier où son noté les instructions, puis repart en donnant une tape amicale sur son épaule : « Fais attention à toi. Ces gars-là ne vont pas te plaire, mais tâche de ne pas faire trop d’émule. »

Il avait haussé un sourcil, puis avait étiré un sourire malicieux, dévoilant ainsi ses dents pointues. « Moi ? Faire des émules ? Oooh, c’est mal me connaître… » Un silence se fait et avant de sortir de son champ de vision, l’homme dit : « Si, justement. C’est pour ça que j’ai prévu une autre personne. Juste au cas où. » La stupeur s’était affichée sur son visage, puis la déception. Il s’était mis à bougonner, en lisant le morceau de papier laissé. L’adresse d’un entrepôt s’y trouver.

De retour dans le présent.

La nourriture, les sacs de pierre et le vin local n’étaient pas les seuls marchandises prêtes à expédier dans cet entrepôt. Il y avait également diverses espèces endémiques à Targon dans des cages souffrantes et d’autres pierres magiques extraites de la montagne, brillantes comme de l’or pur. « C’est le bordel là-dedans, j’fais comment pour trouver son globe dans c’foutoir. » peste Kyl’rian, alors qu’il se rend invisible pour avancer et observer de plus près la marchandise. Force est de constater qu’il y a beaucoup d’objets précieux qui ne demandent qu’à être chapardé. Comme ce sextant par exemple, qui irait très bien dans son atelier. Où encore cette espèce de saphir, qui pourrait être broyé pour devenir un ingrédient d’alchimie. Il n’avait pas attendu cette fameuse deuxième personne pour agir et entamer l’infiltration. Pour la simple et bonne raison qu’il ne lui faisait pas confiance. C’était une inconnue, qu’on ne lui avait pas présenté d’ailleurs. Comment pourrait-il compter sur elle ?

Tout ce qu’il sait, c’est qu’il s’agit d’une femelle.
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Jeu 10 Nov - 10:46
Særùn Ironloch
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kyl'rian 
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C’était enfin fait. Elle avait laissé le sloop avec ses camarades et amis et … peut être un peu plus que ça, partir vers le Nord et vers Demacia, pour cette mission en la quelle elle voulait croire mais ne croyait plus tant que ça.  Oh elle leur faisait confiance, c’était en Demacia qu’elle ne croyait pas - ou qu’elle ne croyait plus -. Elle savait qu’ils avaient vers des dangers intenses, que certains auraient du mal à contenir leur magie, et que cette histoire de brume était pour le moins dangereuse. Elle savait. Et pourtant elle les avait laissé partir. Et maintenant elle avait du temps à perdre peut être ?  C’est la raison pour la quelle elle avait amarré le Kraken non loin du Mont Targon, et s’était aventurée dans quelques lieux, par curiosité, par ennui peut être.  

Il avait suffit d’une taverne, d’un type un peu louche, d’une proposition étrange, et la mission avait été lancée. Elle avait prévenu certains des hommes de son équipage, mais elle s’était surtout décidée à s’y aventurer seule. Pour ne pas mettre d’autres amis en danger ? Ou tout simplement parce qu’elle voulait savoir si elle était toujours capable d’être utile, d’être puissante ? La question se posait peut être.

C’était la raison pour la quelle désormais elle se retrouvait dans la noirceur d’une grotte qui servait d’entrepôt, à elle ne savait qui. Elle n’avait pas posé davantage de questions, trop pressée de trouver quelque chose à faire pour passer son temps, trop pressée peut être de trouver une occupation pour se changer les idées et ne pas penser aux quarante façons dont le groupe qu’elle avait envoyé à Demacia pouvait mourir.

La main sur son baton de mage, elle prit quelques instants pour « admirer » les environs. Elle était dans l’entrée de la grotte et si le commanditaire avait parlé de quelqu’un d’autre il n’en avait pas dit davantage. Elle trouvait juste qu’il n’était pas forcement ponctuel. « Et bien je suppose que nous allons y aller seule Ironloch. » Ça ne serait pas la première fois, ça ne serait pas la dernière.

L’atmosphère autour d’elle était lourde, pesante, et si elle n’oubliait pas qu’elle devait trouver une espèce de globe, elle serra les dents en entendant les rales qui venaient d’une cage. Des animaux, se trouvaient enfermés ici et l’idée de les libérer alors qu’elle partirait se faisait déjà dans son esprit.

Des bruits de pas attirerent son attention, et elle fronca les sourcils, regardant autour d’elle avant de remarquer une silouhette. Garde ou autre chose ?  Ses yeux se plisserent un peu, quelques morceaux de glace prêt à être lancé. Et puis finalement elle esquissa un sourcil. « Tu n’as pas l’allure d’un garde rakkor. » On avait vu mieux comme entrée en matière, mais d’un autre coté, elle aurait pu l’attaquer. 




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Jeu 10 Nov - 17:04
Kyl'rian
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La confiance ne s'achète pas ; Elle se gagne.
Nonchalant, ses yeux clairs, très clairs, trop clairs pour être naturel, se posent sur cette humaine. Il rêve ou elle est en train de le menacer avec des pics de glace ? Meh. Pourquoi devrait-il être étonné ? C’est plutôt dans le cas inverse qu’il se serait inquiété ou mis en alerte.

« C’est pas cool de juger les autres sur leur apparence. Qui sait ? J’pourrais être le meilleur d’entre eux. » Taquin, il hausse un sourcil et dans le même temps, ses lèvres s’étirent pour laisser s’afficher un rictus malin. Il pourrait essayer de la tromper, de la mener sur une fausse-piste, mais ce serait prendre le risque de s’en faire une ennemie. Très peu pour lui, il y en a assez dans les environs ; Même si cela signifie qu’il doit traiter une humaine en amie. Cette perspective l’écœure et cela se voit à son visage. Il tire une mine dégoutée et il ne cherche pas à cacher sa grimace lorsque cette pensée effleure son esprit.
Ses mains retournent dans les poches de son imperméable blanc, après avoir joué avec cette espèce d’aiguille en bois qu’il s’amusait à mâchouiller. L’envie de lui cracher celle-ci au visage se fait, mais elle ne l’avait pas attaqué alors rien ne justifier une offensive de son côté.

Sa posture était détendue, mais son expression faciale ronchonne. « J’plaisante. Plutôt crevé que de faire partie de ces gardes ou de travailler avec des humains. » Une réponse franche qui pose les bases. Cela va être compliqué et d’entrée de jeu, le Vastaya averti qu’il ne sera pas question de coopérer avec une humaine. Alors lui faire confiance et lui confier son sort encore moins. « J’sss-suppose que c’est toi, la deuxième personne que Klar’ek a embauché ? Tss ! Va falloir que j’lui dise combien d’fois qu’il ne m’refourgue pas des humains… » L’agacement fait siffler sa langue fourchue.

« Je m’en occupe, tu peux rentrer chez toi. J’lui dirais rien et t’auras ta part dans cette histoire. Tout ce que je te demande, c’est me laisser faire et de pas te foutre dans mes pattes. » Le Vastaya tente d’écarter cette deuxième recrue par la négociation. Ce n’était pas un dilemme malhonnête et en toute honnête, ce qu’avait promis ce Klar’ek en récompense à celle-ci ne l’intéressera probablement pas. L’argent ou les pièces monétaires sont aussi fades que le bonheur qu’elle apporte avec elles.

L’idée de lui demander son nom ne lui traversait même pas l’esprit. Pourquoi s’embêter ? Après tout, il ne comptait ni la revoir, ni s’attacher à elle.

Kyl’rian était désagréable au point de ne pas cacher son hostilité. Entre cette femelle et ces gardes qui ont enfermé les animaux, il n’y a aucune différence. Ils sont tous des humains, adeptes de la destruction et du gain. Le danger planait également sur sa tête, car son espèce se vendait sur le marché noir comme de vulgaires animaux de compagnie, pour aller distraire un riche dignitaire ou un zoo aux thèmes particuliers. Il en avait conscience, mais il ne comptait pas s’enfuir tout de suite. La tâche devait être faite avant.
De ses poches, il sort son yo-yo et commence à jouer avec, puis il disparait petit-à-petit, jusqu’à totalement se confondre avec le paysage et devenir invisible. Ce qui n’est pas une chose difficile dans cette grotte, puisque tout se ressemble.

Sans sommation ni discrétion, il ouvre les caisses une par une. Naturellement, cela alerte les gardes, mais tout ce qu’il voit sont des couvercles abandonnés à terre. Ils entendent leur chute, mais il ne voit pas l’origine de celle-ci. L’un d’entre eux surprend néanmoins le battant de la caisse se soulever tout seul et chuter au sol, ce qui le terrifie. Il s’arme par réflexe et se met à donner des coups d’épée dans le vent. Le Vastaya était déjà parti, mais de justesse. Jusqu’à maintenant silencieux, son ricanement de crécelle se fait entendre. C’est amusant, de voir cet humain paniqué et faire n’importe quoi.
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Sam 12 Nov - 9:59
Særùn Ironloch
DEMACIA
Særùn Ironloch
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kyl'rian 
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«  Si c’était le cas tu ferais un bien mauvais travail de garde. » . La réplique avait été amusée, presque plaisante. Mais le sourire qui se glissa sur le visage de Særùn en entendant cette créature parler n’avait rien d’amical ou de bienveillant, il était néanmoins un rien amusé par ses mimiques et sa façon de réagir, et en toute autre circonstance peut être la capitaine lui aurait elle tapé dans le dos en lui proposant de boire quelque chose. Ça n’était pas le cas. Elle était dans ces grottes pour une bonne raison, et ce n’était pas pour écouter un enfant insolent — qui était probablement plus âgé qu’elle au demeurant — déblatérer des stupidités aussi grosses que son… navire.

Les pics de glace disparurent lentement, se transformant en légères gouttes d’eau qui tombèrent sur le sol, et les yeux de la Demacienne restèrent fixés sur l’humanoïde — qui n’était pas humain, ça elle en était sure, elle avait fait équipe avec assez de vastayas pour savoir les reconnaitre — qui continuait de parler, tentant de se débarrasser d’elle. De ce qu’il disait elle pouvait comprendre une haine des humains, et franchement qui pourrait juger un vastaya de les haïr, quand elle même les détestait aussi. La plupart des humains n’aimaient guère ce qui était différent, et pire certains en profitaient. Elle l’avait vu à Demacia, elle l’avait vu dans des navires Noxiens qu’elle avait coulé, elle le voyait encore dans ces cages où des animaux et quelques autres vastayas se trouvaient.

« Visiblement oui, il s’agit de moi. Ou bien peut être que je pourrais être un garde, qu’en penses tu ? » Elle était sure qu’avec sa peau trop pale, ses cheveux bien soignés et attachés en une longue natte blanche et dorée, et son baton de mage, elle ne ressemblait pas vraiment aux personnes vivant dans ces grottes dont elle imaginait sans peine la saleté - idée qui lui apportait une grimace d’ailleurs -. Soit, ça n’avait que très peu d’importance au fond, et elle se contenta de secouer la tête. « N’use pas ta salive le vastaya, je ne repartirais pas. J’ai accepté cette mission pour des raisons qui ne sont pas qu’une simple bourse, et il est hors de question que je fasse demi tour. » Elle aurait simplement pu lui répondre un Non, ta gueule, mais elle était sure que ça n’aurait pas servi non plus. L’idée n’était cependant pas trop repoussée, on ne savait jamais comment pouvait tourner la conversation.

« Crois moi, je n’ai pas demandé à faire équipe non plus. » Un grommellement entre ses dents alors qu’elle commençait à regarder autour d’elle. Ce n’était pas si différent que certaines cales de navire marchands d’esclave qu’elle avait pu couler par le passé, un de ceux dans les quels elle avait récupéré certains de ses camarades maintenant. Ce n’était pas le moment de penser à ça. Et si pendant quelques instants elle regarda la créature - sans nom, aucun des deux n’avait eu la politesse de se presenter , et elle n’était pas sure qu’ils l’aient a un moment - disparaitre totalement, elle hocha simplement la tête, le laissant faire ses méfaits. Elle devait reconnaitre que voir des caisses s’ouvrir sans que personne d’apparent ne les touche était assez amusant.

Mais soit, elle n’avait guère le temps de s’extasier davantage devant les talents d’un malotru, les gardes commençaient à arriver, alors que les créatures se retrouvaient libérées. Non vraiment, il aurait probablement pu se débrouiller seul, mais maintenant qu’elle était la, il était hors de question qu’elle ne rebrousse chemin. Gelant la serrure bloquée d’une caisse, elle la cassa d’un coup, liberant une créature, probablement un cabricorne, qui se mit à ruer en boitillant. Monstres d’humains oui. Dont l’un se trouvait désormais devant elle, la menaçant d’une petite hache rouillée qui lui fit arquer un sourcil. « Vraiment ? Toutes ces marchandises et vous n’avez même pas l’argent de vous acheter de vrais armes. » Et peut être que ce n’était pas le moment de se moquer de son assaillant, mais le combat était lancé, et déjà deux pics de glace se plantaient dans les cuisses de l’homme, qui tombait sur le sol, se faisant assomer d’un coup de baton.

Peut être qu’elle aurait du dire à son camarade de se hater, mais elle était sure qu’il se debrouillait trés bien pour le moment de l’autre coté de la grotte. Elle, elle était occupée à liberer les derniers vastayas, et animaux. En esperant qu’il n’y’ait pas non plus une trentaine de gardes, ils n’étaient que deux aprés tout, et si l’autre était un plaisantin, elle n’était pas sure qu’il sache réellement combattre. Oh. Ce n’était pas son problème. Vraiment.


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Sam 19 Nov - 20:58
Kyl'rian
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Kyl'rian
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Un ricanement léger et furtif éclate, alors que ses yeux dévisagent cette femelle. Vraiment ? Elle ne compte pas bouger d’ici ? Dommage. Il aura essayé de négocier. Un simple haussement d’épaule fût rétorqué, signifiant sans mesure qu’en vérité il se fichait bien de son avis, de ses motivations ou de ce qu’on lui a promis. Cela ne le concerne pas.

De toute évidence, chacun avait décidé de faire son bonhomme de chemin de son côté, sans réellement se perdre de vu l’un et l’autre. Les caisses continuaient d’éjecter leur couvercle et de cracher miraculeusement leur contenu. La proue d’une réplique de bateau miniature manqua d’ailleurs de crever un œil à un garde, tant celui-ci voguait sur les airs, propulsé par un lancer désabusé et désintéressé par-dessus une épaule invisible. Ce n’était qu’un vulgaire jouet.
Un soupir passe le seuil de ses lèvres. L’air siffle entre ses dents pointues et c’est incroyable à quel point le hangar lui parait grand tout d’un coup, à devoir ouvrir ces fichues caisses une par une. L’humaine s’énerve derrière et entre deux baffes distribuées aux gardes, il la voit s’embêter à libérer les animaux et les vastayas prisonniers des cages. Cela le laisse sceptique, puis sème le doute dans son esprit.

Un doute très vite balayé. Ça doit être la reconnaissance, la récompense qu’elle cherche.
C’est impossible que les humains aident gratuitement son espèce ou les animaux.

Cela dit, il doit reconnaître qu’elle lui a donné une idée. Bonne ou mauvaise, cela reste à voir. Si on en vient aux muscles, il pourrait arrêter de se fatiguer inutilement et interroger directement ces contrebandiers. Son petit jeu cesse et il se faufile dans les ombres. Il garde un œil sur la scène et cherche la cible idéale. Un garde isolé, en retrait, seul ou en proie à la panique. Une nouvelle recrue en somme, qui n’a pas encore eu le temps de rouler sa bosse dans le milieu pour pouvoir garder son calme en cas d’attaque.
C’est au plus près de ce qui ressemble à une voie de sortie qu’un homme retient son attention. Celui-ci ne sait pas quoi faire face à la perte de contrôle qui s’opère et puisque son attention est rivée sur l’humaine, le vastaya en profite. Son yo-yo se déroule, sa ficelle solidifiée par sa magie se renforce, s’enroule autour du cou et Kyl’rian le tient fermement, se jetant dans son dos genoux en avant pour le mettre à terre. « J’cherche un truc et tu vas m’dire où il est. »

Ventre à terre, sa victime commence à faire des moulinets avec ses bras, cherche à alerter ses camarades et panique, mais ceux-ci sont déjà occupés avec la pirate. Le nez dans la poussière, il ne peut voir que cette longue queue couleur cyans remuée d’agacement, comme l’aurait fait un crotale pour signifier ses attentions. « Un globe terrestre de grande envergure, renseigné à la main. Où il est ? » L’attention est ramenée en tirant légèrement sur la ficelle de son arme exotique. « Je n’en sais rien ! Le chef garde les objets précieux dans son squat perso ! J’vous le jure. » Le vastaya ne manque pas de faire une grimace de dégout. Sérieusement ? Il va devoir courir après leur patron ?  

« J’ai un morceau de réponse, j’suppose … Hm ? » Un soupir, puis il remarque que les jérémiades de son otage avaient finalement payé. Deux-trois hommes se sont retournés, alarmés par celles-ci et une compensation pour tout ce foutoir mis par l’humaine venait d’apparaître comme par magie, à en croire leur expression à mi-chemin entre l’intérêt et la colère sur leurs visages. Kyl’rian ne panique pas pour autant. Il continue d’afficher un air désabusé, bien installé sur son coussin-humain-pleurnichard. « Il est où, vôtre chef ? » Aucune réponse. Si ce n’est deux espèces de bœuf sans grâce qui lui foncent dessus pour l’attraper. De quoi faire soupirer le vastaya de lassitude. « Je n’ai pas l’temps pour ces conneries… » Il disparait d’un coup, laissant les gardes s’empilaient les uns sur les autres, sans plus aucune prise à attraper.
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