Let's boom it • Caitlyn

Bouille ronde glamour et sourire aux lèvres, le doyen des explosions avait aujourd'hui décidé de quitter les bas-fonds de Zaun pour venir respirer l'air frais de Piltover. Il fallait reconnaitre que c'était agréable parfois, de sortir de nez des vapeurs de Zaun, de tendre l'oreille aux rumeurs de la surface, de fureter pour déceler les nouveautés, de palper la tension ambiante et de voir si le progrès progressait. Les marchés étaient une occasion unique de faire germer de nouvelles idées et si Zaun regorgeait d'inventions farfelues Piltover disposait de moyens que les Zauniens ne pouvaient toucher qu'en rêve.

• Tiens, tiens, tiens... Un relent de magie hextech venait justement d'attirer l'œil du yordle qui se dandina en direction de l'étal, traversant la foule en jouant des coudes, brusquement davantage happé par l'attrait de l'objet que par la prudence qui était pourtant de mise lorsqu'on était fiché parmi les criminels recherchés. Encore que criminel soit un bien grand mot, il n'avait fait de mal à personne, juste vaguement abimé un bâtiment de la maréchaussée... Bon, ok, complètement détruit, mais le résultat en valait la peine, ça avait été grandiose, magnifique, fabuleux, et ça... ça c'était peut-être ce qu'il lui fallait pour reproduire pareil spectacle. • Votre... bidule, là. Ça m'intrigue !

Paraître désabusé, c'était une technique infaillible pour ne pas payer trop cher cette beauté qu'il convoitait. Mais peut-être que ces yeux pétillaient un peu trop ? C'est qu'il entrevoyait déjà milles et une possibilités. • Est-ce que je peux... Sans attendre de réponse, Ziggs tandis la main vers l'objet pour s'en saisir, ressentir la magie qui en émaner, s'en délecter... • Hey ! L'exclamation était surprise, un peu plus forte qu'il ne l'aurait voulu, lorsque le marchant lui frappa brutalement la main avait qu'il n'ait pu poser le doigts sur l'objet convoité. Le dégage gamin qui suivit était de trop et la trogne souriante du yordle se crispa soudain • Ne refais... Jamais ça !  Il ne savait pas à qui il avait à faire non, vraiment pas, les doigts du yordle glissaient déjà sur la surface réconfortante d'une bombe, il avait plus d'un tour dans son sac oui, et une petite balle rouge aurait si vite fait de rouler sous un étal si l'autre continuait à le chercher.

Elle n’était pas en patrouille aujourd’hui, rare jour de repos qu’elle avait daigné s’octroyer aprés que sa coéquipière et la majeure partie de sa brigade n’aient décidé de l’empecher tout simplement de revenir au poste. Soit, elle avait finalement accepté de rentrer chez elle, dormir quelques heures, et prise d’un sentiment étrange d’inutilité elle avait décidé de sortir. Se rendre à la Falaise, dans la partie la plus developpé et commerciale de Piltover était un bon moyen pour passer le temps, peut être trouverait elle ici un nouveau chapeau, ou quelques ornements. Peut être même parviendrait elle a trouver de nouveaux vetements pour sa coéquipière, des vetements un rien plus esthetiques et élegants que ce dont elle disposait de manière générale. Une vengeance peut être. Peut être même qu’elle la convaincrait de venir à l’opéra avec elle un de ces soirs, ah la vengeance que ce serait. Bien sur, Jayce était plus adequat pour ce genre de situation, mais soit.

Une commotion non loin attira finalement son attention loin de ses révasseries, et elle fronca les sourcils. Pour une fois la Shérif de Piltover était sortie sans son fusil ce qui ne voulait pas dire qu’elle était sans défense, et surtout qu’elle ne serait pas utile si un quelconque accident arrivait.  Ça ne tarda pas d’ailleurs, un marchand venait de frapper les doigts d’un petit homme un peu grassouillet à qui elle n’aurait pas su donner un age.

━ Il y’a un probleme ici ? Air droit et fier, en quelques pas elle se retrouvait devant l’étal de babioles où le marchand semblait fort contrarié, et l’homme enfin… l’enfant de ce qu’elle voyait semblait assez agité. Elle esperait que ce serait suffisant pour calmer l’agitation qui commencait à monter, d’autant plus qu’oeil de lynx et policière émérite elle avait remarqué la main du jeune garçon qui se portait vers son sac. Etait il armé ? S’agissait il d’un terroriste ? Ou bien tout simplement avait il dérobé quelque chose d’important.

Il n'était pas venu pour se faire remarquer, mais même avec cette stupide tête que sa nature lui imposait force été de constater qu'une fois de plus il ne passerait pas inaperçu. Une pensée fugace pour Heimerdinger traversa son esprit et la voix du yordle s'insinua dans son cerveau, répétant inlassablement les mêmes rengaines qu'il avait bien troo entendu au fil des années. Des conseils de calme et de prudence qu'il... n'avait jamais vraiment réussi à suivre. Ça l'avait conduit à Zaun, il n'aurait jamais pensé que ça puisse être une chance mais ça l'avait été. Là en-dessous il était libre et il pouvait enfin être celui qu'il avait toujours voulu être.

Mais il n'était pas seul avec ses réflexions présentement etla voix d'Heimerdiger était celle de la raison, il était forcé de l'admettre. • Et bien... ce marchand ne semble pas vouloir vendre... Rester calme, voilà tout ce qu'il avait à faire, avec sa tête ronde souriante et hideuse il pouvait facilement se faire passer pour innocent non ? • ou en tout cas ne pas vendre à moi. Se présenter comme la victime, voilà qui pourrait marcher ? Ses doigts s'étaient détachesyde la bombe qu'il avait eu à l'idée de lancer. S'il avait besoin de quelque chose ce serait de cette autre création qu'il avait toujours sur lui, une petite bombe qui lui permettrait de créer suffisament de fumée pour s'enfuir. Mais pour le moment il n'était pas repéré il n'avaot pas encore de raison de l'utiliser et comptait bien insister un peu pour tenter de repartir avec l'objet repéré sur l'étal qu'on lui refusait.

Sourcils froncé, la Sherif de Piltover se savait tout de même moins inquietante quand elle n’avait pas la présence de son fabuleux fusil hextech — une petite merveille celui la —  néanmoins elle savait aussi que sa simple présence pouvait calmer la plupart des ardeurs de jeunes délinquants, ou de gredins à l’esprit belliqueux. Le marchand figea, et le garçon un peu étrange — elle ne le jugerait pas sur son physique, elle était bien au dessus de ça — avait l’air plus ou moins innocent. Bien sur, elle reniflait quelque chose de louche et son instinct ne la trompait que trés rarement, Elle allait percer le coeur de ce mystere, c’était sur.

Arquant un sourcil elle regarda le marchand, puis l’enfant, puis le marchand encore. — Vraiment ? Une question posée, avec un ton qui l’était tout autant, ses yeux pales se fixant sur le marchand de babioles qui semblait ne plus vraiment savoir où se mettre. J’ai cru qu’il voulait le voler ! Il allait le toucher avec ses petites mains visqueuses là !! Okay, la c’était un peu plus fort qu’elle, et elle réprima trés fort l’envie de faire rouler ses yeux, c’était une histoire tellement entendue, c’était fréquent, lassant, et elle avait déja si souvent vu des situations comme ça degenerer. Les gens devenaient de plus en plus méfiants. Et elle ne pouvait que le comprendre.

Fixant le petit individu guère esthetique, elle croisat les bras, lui adressant son meilleur regard d’enqueteur. — Est ce vrai ? Vous m’avez pourtant l’air de quelqu’un capable de payer l’objet de vos convoitise. Qu’est ce que c’est d’ailleurs ? Fille d’artisan, elle ne pouvait s’empecher d’être fascinée par tout ce qui était babiole hextech. Forcément.

Mouhaha, son plan semblait fonctionner, oh il n'aurait pas aimé être à la place du marchand à soutenir pareil regard, les choses tournaient en sa faveur, vraiment, et il ne pouvait empêcher le sourire sur ses lèvres de s'étirer, le rendant sans doute encore moins agréable et plus louche à regarder. • Qu'est-ce que t'as dit sur mes mains !? Pour qui se prenait-il à l'insulter ainsi sans même essayer de s'en cacher. • Jvais te la coller dans la tronche tu vas voir si elle est visqueuse ma main ! Oh non, non, Ziggs, ce n'était pas le moment de s'énerver, pas le moment de bondir sur cet étal pour te trouver à hauteur de la trogne désagréable de cet individu. Non Ziggs, Non !

Le regard de la femme et la voix d'Heimerdinger dans sa tête suffire pour un temps à le contenir, même si ces yeux lançaient des éclairs et qu'il semblait sur le point de bondir à tout moment. • Bien sûr que je peux payer. Pour qui vous me prenez ? C'est de la discrimination ça, monsieur, de la DISCRIMINATION. Oh il pouvait jouer à la victime encore, il gagnerait, ça avait déjà marché par le passé, mais peut-être était-il un peu trop énervé pour paraître tout à fait honnête. • Comment voulez-vous que je sache ce que c'est ? Cet abruti ne me répond pas et m'empêche de regarder. Ses yeux dardèrent le visage répugnant du marchant avant qu'il ne se rappelle ses bonnes résolutions bien trop vite oubliées. • Oups, c'est parti tout seul... Levant un œil se voulant navré vers la femme il ne tenta même pas de vraiment s'excuser, il cherchait plutôt à la faire rire pour le coup, à la ranger de son côté. Oh allez, il n'y était vraiment pour rien aujourd'hui.

Une main levée devant la fougue de la jeunesse du jeune … humain qui ne semblait pas tout à fait en être un, Caitlyn lui adressa à lui aussi un regard dur. — On se calme. Personne ne collera quoi que ce soit de visqueux dans le visage de qui que ce soit. Il était quelques fois compliqué de devoir gérer avec des personnes au sang chaud, mias elle avait l’habitude Caitlyn, notamment à cause de sa fabuleuse partenaire qui aurait probablement reglé tout ça avec deux coups de poings sur la table. Soit, elle au moins, elle était quelqu’un de civilisé et elle était sure que si le marchand parvenait à se retenir, tout irait bien. Certes, il faudrait aussi que le petit homme se retienne. Ce qui ne semblait pas si aisé.

— Et vous, je vous conseille de cesser toute discrimination. Vous etes ici pour vendre ? Alors vendez. Elle n’était pas en service aprés tout, elle pouvait se permettre un petit coup de gueule de temps en temps, même si bien entendu elle restait tout a fait posée, comme toujours. Certains diraient qu’elle avait quelque chose de profondement enfoncé dans l’arriere train. D’autres… Oui ça n’avait pas d’importance sur le moment.

Le petit homme la fit sourire en tout cas, et si elle mordit trés fort l’interieur de sa lèvre pour ne pas rire de manière inconsiderée, si il regardait bien il pourrait peut être voir une lueur amusée dans son regard et la naissance d’un sourire a ses levres pourtant usuellement droites et serrées. Si le marchand remarqua quelque chose il ne rajouta rien, le regard de la Shérif était suffisant pour le dissuader de rajouter quoi que ce soit, et finalement il finit par annoncer le prix, tendant le gadget au petit homme. Avec un peu de chance on aurait bientot plus besoin d’elle ici et elle pourrait aller continuer ses emplettes, … Et surtout, elle saurait enfin ce qu’était ce gadget hextech.

Petit air renfrogné alors que la femme faisait son possible pour apaiser la situation. Pas étonnant peut-être qu'on le traite de gamin, il en avait présentement l'attitude alors qu'il croisait les bras sur sa poitrine, marmonnant une réponse à lui même que tout le monde pouvait entendre néanmoins. • Forcément qu'il y aura rien de visqueux dans son visage, elles sont pas visqueuses mes mains. Vexé ? Oui, tout à fait. Mais il y avait d'autres choses à dire, une injustice à réparer et alors qu'il plaidait haut et fort la discrimination dont il était la victime Ziggs avait décroisé les bras, tendant un petit doigt boudiné en direction du marchand. Et voilà ! Il gagnait, oh qu'il était dur de retenir un clin d'œil victorieux alors que le marchand baissait la tête et cédait.

Sa main - pas visqueuse - se tendit afin que le marchand y dépose l'objet convoité. Il n'avait rien manqué du regard de la jeune femme le yordle et il savait qu'il avait vraiment gagné, pas juste face au marchand mais avec elle aussi. • C'est un peu trop à mon avis... Analysant l'objet d'un œil expert il le tourna et le retourna dans ses mains, fronçant un peu les sourcils. • Mais ça ira. Voilà. Sortant une bourse de son sac il déposa la somme demandée sur l'étal avant de glisser l'objet dans son sac. • Je ne vous remercie pas. Un signe de tête et il se retourna, esquissant quelques pas pour s'éloigner. • Vous n'étiez pas obligée mais... j'imagines que vous je peux vous remercier. Il s'arrêta un instant finalement, relevant les yeux en direction de la femme, hochant brièvement la tête. Il s'en serait très bien tiré sans elle oui, ça aurait même été plus plaisant sans doute de voir cet étal subir un petit boom, mais il s'en remettrait, il avait ce qu'il voulait, et pour un bon prix, quoi qu'il en ait dit.

L’homme enfant semblait absolument vexé et la Shérif arqua un sourcil, essayant de ne pas regarder trop ses gros doigts boudinés et non esthetiques. Ce n’était pas quelque chose qu’elle appréciait outre mesure, les gens sales, ou malpolis, pas qu’il ne soit sale, mais ses doigts étaient quand même un peu étrange, et il avait tout d’un inventeur. Enfin, soit.  Les choses se reglaient avec le marchand et au terme de quelques commentaires plus ou moins agréable l’objet était enfin en possession de l’homme.  Une bonne chose de faite pour Caitlyn, qui allait pouvoir retourner vaquer à ses occupations.

— Ce n’est rien, c’est un peu mon métier aussi. Et plus que tout elle n’aimait pas les intolérants Piltoviens qui pensaient savoir tout faire beaucoup mieux que les autres. — Les remerciements sont appréciés tout de même. Le sourire glissa encore sur ses lèvres et elle regarda finalement le bidule dans les mains du petit homme.   — Vous avez l’air de bien vous y connaitre. Vous pouvez m’expliquer à quoi ça sert ? . Oh elle était juste curieuse, et aussi c’était peut être une façon de voir si ce qu’elle avait fait, son intervention, avait servi à une grande cause.

En tout cas elle s’arreta a quelques pas de l’étal, en face du petit bonhomme. — Caitlyn ! Encore une fois je suis navrée pour la façon dont ce marchand vous a traité, je vous assure qu’ils ne sont pas tous comme ça. Pas tous. Pas trop. Probablement. Certains étaient différents, elle était différente, et son père l'était également. Tout le monde ne regardait pas les gens comme si ils étaient des phénomènes de foire ou des voleurs... Heureusement.

Bien, il avait réussi, et l'objet n'en prenait qu'encore plus de valeur à ses yeux finalement, il avait une saveur particulière que seul le yordle pouvait comprendre et il était désormais plutôt pressé de rentrer se mettre au travail. Mais il restait quelqu'un de poli, quoi qu'on en pense, et s'il était persuadé qu'il aurait pu se débrouiller sans l'intervention de la jeune femme elle l'avait malgré tout défendu devant cet ignoble marchand. Un petit merci ne coutait pas grand-chose. • Hmmm oui, bien sûr. Quand même. Un haussement d'épaules et un sourire un peu plus grand finalement, la situation était plutôt plaisante au fond, être aidé par ceux qui étaient supposer le rechercher avait quelque chose de particulièrement savoureux. Ou peut-être n'était-il plus si recherché que ça finalement ? Il l'était moins que Jinx, c'était une certitude, même s'il essayait de la raisonner, de l'arrêter parfois, elle était une véritable bombe à retardement. Et croyait le, le yordle s'y connaissais en bombes, à retardement ou non.

Et d'ailleurs... • Et bien... Pouvait-il vraiment révéler ce dont il s'agissait sans que l'objet lui soit confisqué ? Et en même temps n'était-ce pas une sorte de test pour s'assurer qu'il ne comptait pas détourner la fonction première de cet objet à des fins assez peu licites ? Ce qui n'était absolument pas ce qu'il comptait faire, que les choses soient bien claires. • J'ai eu assez de temps pour l'analyser mais si j'en crois mes premières observations il s'agit d'une montre. Tapotant sa sacoche d'un air entendu alors qu'elle s'arrêtait finalement, il suivit son mouvement, hochant la tête à ses paroles.

• Oh ne vous inquiétez pas. Il y en a aussi bien d'autres comme lui ce qui fait que... j'ai l'habitude. Un haussement d'épaules, une nouvelle fois, mouvement qui systématiquement donnait l'impression que son cou disparaissait totalement et que la grosse boule ronde qui lui servait de tête était posée en équilibre instable au-dessus de son torse. • Ca m'énerve quand même à chaque fois mais c'est oublié, j'ai pu avoir ce que je voulais. Sourire entendu dévoilant toutes ses dents. C'était oublié oui, il ne se souvenait déjà plus de quel marchand il s'agissait. Ou tout au moins c'était ce qu'il voulait faire croire, vous pouviez être certain qu'un jour prochain cet étal allait en voir de toutes les couleurs, parole de yordle.

Les remerciements faits, elle pouvait ainsi esperer retrouver le calme necessaire de sa matinée. Trop peu de journées libres existaient dans son planning — une chose qu’elle avait choisi elle même — et elle n’était même pas capable d’en profiter. Elle imaginait déja ce que dirait Vi si jamais elle avait vent de cette affaire, incapable de se reposer, incapable de couper du travail… Oui, peut être, mais c’était plus fort qu’elle, et elle n’avait pas choisi ce metier pour porter un uniforme - néanmoins sexy- mais pour aider tout le monde, qu’il s’agissait de Piltoviens ou de Zaunites. Alors oui, elle était assez satisfaite de sa matinée pour le moment, même si elle n’était pas reposante elle était gratifiante. C’était bien tout ce qui comptait n’est ce pas ?

Un hochement de tête alors qu’elle fixait le petit homme boursoufflé attendant qu’il ne lui réponde. Son regard n’était plus du tout celui d’un policier, mais bien celui de la fille d’artisan, et si il semblait hésiter, elle resta silencieuse un moment. — Une montre ?? Le croyait elle ? Pourquoi ne l’aurait elle pas cru. Bien sur elle avait comme un instinct qui lui disait qu’il y’avait comme une anguille dans les fourrés, mais elle essayait aussi, de faire confiance aux gens, sur leur bon vouloir, sur les bonnes intentions qu’ils pouvaient avoir. — Elle ne fait rien d’autre ? C’est presque décevant. Et ce n’était pas du tout sa façon de l’interroger, pour elle, elle avait une conversation tout a fait normale avec elle.

Un mouvement de tête accompagna les dernieres paroles du yordle, et si elle avait noté qu’il ne se presentait pas en retour, elle ne pouvait que supposer qu’il n’avait pas eu de trés bonnes relations avec la plupart des gens sur ce marché. Peut être les cherchait il aprés tout ? Elle le garderait à l’oeil quand même. Elle avait tracé son visage dans son esprit, et il serait difficile de s’en défaire. — Oui, je comprends ce que vous voulez dire. Certaines habitudes sont dures à oublier, et certains Piltoviens ne sont guères tolérants. Elle ne comprenait pas pourquoi ils ne faisaient pas confiance à cet homme, qui même si il était fort laid, n’avait pas l’air méchant, peut être un peu fouine dans son regard, mais c’était autre chose. — Je peux vous escorter jusqu’a un autre étal si vous le desirez ? Toute compagnie n’était pas agréable, mais celle ci, ne la derangeait pas.