Je crois au soleil même quand il ne brille pas !

La description de Léona

Léona est une femme qui ne brille pas par sa taille mais par sa prestance, il émane d’elle un charisme et une puissance éblouissante. Son corps de guerrière musclé l’aide à imposer son aura autoritaire. Mais c’est par sa gentillesse et sa bienveillance que la personnalité du Soleil est magnifiée. Sa peau est bronzée, dorée par la lumière de l’astre qu’elle représente. Fidèle à son prénom, une crinière de cheveux descend en cascade pour recouvrir son visage et s’épandre sur son buste, comme autant de rayons étincelants. Habituée à porter sa lourde armure, la déesse garde un dos bien droit, un regard acéré pointant vers l’horizon, scrutant le crépuscule avec l’attention d’un prédateur. Elle est le Soleil même, y compris dans ses contradictions : aussi douce que sévère, aussi chaleureuse qu’aride.  

naissance d'une légende

La Lionne a toujours trouvé l’épanouissement dans l’adoration du Soleil, bien avant de devenir son incarnation. Certes, née Solari, l’astre était l’élément le plus sacré de la création. Mais son amour allait au-delà de ce simple fait, de cette simple religion dans laquelle elle plongeait corps et âme. La chaleur était son réconfort secret, la lumière un guide dans sa jeune vie qui débutait. Bonne élève, elle rencontra une jeune demoiselle qui l’était un peu moins, toujours en quête de question et arborant une curiosité maladive. Diana était jugée par beaucoup comme une apostat, une mécréante qui rejetait l’enseignement Solari, elle qui avait été accueillie dans ce peuple alors qu’elle était orpheline.

Léona, bienveillante, douce, tenta de l’aider avec les préceptes, essayant de la convertir au droit chemin. Elle espérait vainement réussir à la convaincre que le fait de croire était la réponse à tout, que la foi était un chemin parfait pour elle. La demoiselle voulait lui partager les sentiments qui lui serraient le ventre lorsque, nimbée par les rayons solaires, son cœur se retrouvait baigné d’un amour sans nom. Mais ça ne suffisait pas. Résignée, elles devinrent amies, à défaut d’autre chose.
 
Elles discutèrent d’un projet fou, celui de grimper le mont Targon. Léona, secrètement amoureuse, tenta de la dissuader en invoquant la colère des autres Solaris. Ils ne comprendraient pas. Elle ne voulait pas le perdre, c’était trop dangereux. Mais cela ne pouvait suffire à la convaincre, et une discrète larme glissa sur la peau bronzée de l’adolescente lorsqu’elle vit sa camarade épousée les contours de la nuit, sans un regard en arrière.

Aussi dépitée qu’inquiète pour celle qui habitait ses nuits, la future déesse la suivit en affrontant les cauchemars qui hantaient les ténèbres. L’ascension fut dure, affreuse. Ses muscles, endoloris, menacèrent de céder à plusieurs reprises mais son amour la guidait comme la Grande Ourse ou l’étoile du matin. Sa détermination la mena jusqu’au sommet avant de s’écrouler devant un paysage qui l’effraya. Une lumière scintillante dévorait son amie, faisant craquer ses os dans des hurlements terrifiants. Dans un dernier effort, poussant sur ses jambes lasses, La Lionne se jeta vers elle pour la sauver avant d’être à son tour avalée par une lumière dorée, radieuse. Se noyant dans la puissance du Targon Prime, les deux êtres se changèrent à jamais en se parant des attributs de la Lune et du Soleil, deux êtres qui s’opposaient, deux notions contraires.

Malgré les mots de Diana, la Solari ne pouvait voir que son bonheur perdu et la mission que l’on venait désormais de lui confier, celle de devoir protéger son peuple de l’adversité. Et cela passait par le fait de devoir défier celle qui se tenait devant elle, pour la soumettre au jugement des siens. Le combat fut bref, le crépuscule déchiquetant l’aurore, la nuit vainquant le jour. Mais devant l’irréversible, Diana recula, laissant sa comparse en vie.

Fort de sa défaite, l’Aspect a désormais appris à se montrer plus exigeante, plus sévère, pour démontrer la puissance des Solaris. Le moment est opportun, par ailleurs, puisque se lève désormais une nouvelle menace dans les cieux de Runeterra.

la patrie est la où se trouve le cœur

La patrie de Léona est sa terre natale, le Targon. Grande Reine des Solaris et Aspect du Soleil, la puissante femme veille à la paix de son peuple en éloignant les dangers, ce qui comprend malheureusement le fait de faire la guerre à Diana, celle qu’elle avait aimé – et qu’elle aime peut-être encore.

les pouvoirs

La jeune femme est la manifestation du Soleil, une partie du pouvoir de Targon Prime qui lui donne la primauté sur la manipulation des rayons et de la lumière de l’Astre. Son apparence a très peu changé avec sa transformation, sa peau a légèrement roussit et ses pupilles ont gagné un éclat singulier. Sans s’en rendre compte, Léona émet aussi une chaleur qui se règle sur ses émotions. En colère, elle produit des vagues étouffantes alors que calme, elle augmente que de quelques degrés la température ambiante, enveloppant ses proches dans un duvet de rayonnement bienveillant.

Ses nouvelles capacités représentent pour elle l’apothéose de son amour pour le jour, un rêve de jeune fille qui s’accomplit et qui prend réellement forme. Mais, les connaissances antiques obtenues par sa transcendance l’ont changé d’une manière qu’elle ne comprend pas encore totalement. La Lionne sent qu’une force étrange l’habite et que celle-ci est comme douée de sa propre conscience, de ses propres pensées. Secrètement, la demoiselle a peur de ne plus être totalement elle-même, d’être devenue quelque chose de mystérieux, voire de dangereux.

la brume noire

Un danger plane à l’horizon, et Léona compte bien faire partie des opposants au Roi déchu pour protéger le monde et faire briller le Soleil encore plus fort dans le ciel. Quand bien même cela signifierait s’allier avec une vieille ennemie.

relations

Diana, toujours Diana. Que dire d’elle, si ce n’est que Léona l’a éperdument aimé et qu’elle repense régulièrement à ce doux moment fugace que les deux ont échangés. Un baiser, un seul. Mais même un amour naissant ne pouvait venir contrarier les idéaux de la guerrière céleste. La Lunari avait choisi son destin, avait choisi son peuple plutôt que l’amour du Soleil, quand bien même celui-ci était dangereux, changeant. Intérieurement, La Lionne ne désespère pas de lui faire un jour entendre raison, de la ramener à ses côtés : autant comme amie que comme amante.

Peut-être sont-elles trop éloignées désormais, incarnant chacun des facettes opposées. C’est du moins ce que croit la plus lumineuse des deux, sans savoir que la lune n’est rien sans l’éclat du soleil, et inversement.

La Reine Solaire utilise sa lame de zénith et son bouclier de l’aube pour combattre, deux artefacts lui permettant de canaliser au mieux l’énergie de l’astre qui la parcourt continuellement. Sans eux, elle est tout autant capable de manipuler la lumière et la chaleur, mais ses sorts sont moins concentrés, moins précis. Son armure d’or la protège vaillamment des coups qu’elle peut subir, en faisant de la jeune femme une guerrière pratiquement indestructible, aussi solide qu’une montagne.

En tant que Manifestation ou Aspect du Soleil, la paladine possède de nombreux pouvoirs la reliant à son attribut divin. Elle utilise principalement ses capacités pour protéger ses soldats, les enveloppant dans des boucliers dorés, étourdissant les ennemis en invoquant de puissants éclats lumineux pour les troubler. Mais ce n’est pas tout, en tant que déesse, elle a aussi le contrôle total des flammes et peut provoquer des éruptions solaires, carbonisant ses adversaires dans des explosions déflagratoires.