| Lorelei ZAUN  Messages : 46
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Date d'inscription : 22/11/2021
| Lorelei surnom: La Rapace • nation : Zaun • métier : baronne de la chimie • age : 37 ans • allégeance : tribus de Zaun • race : humaine altérée chimiquement
Brutale / Opportuniste / Idéaliste / Fiable / Imprévisible / Patiente / Calculatrice / Pragmatique / Dévouée QUI ES TU ? nous ne demandons pas d'histoire totalement redigée sur RUNETERRA, en revanche merci de developper de la façon dont vous le souhaitez sur les sujets suivants. Pensez à enlever les italiques et les balises small. De plus si vous voulez changer les couleurs de votre fiche, n'hésitez pas à changer les couleurs dans cette ligne de code
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Vraiment… Les gens qui n'apprennent pas tendent à me fatiguer. Retirant veste et chemisier élégant, la baronne dévoile un débardeur usé. Il n’est alors guère compliqué de voir les multiples cicatrices la parcourant. Blessure par lame, par balle, brûlures chimiques, scarifications, chaque imperfection est mise en valeur par un tatouage, ornementé, décoré. Une fresque étrangement lumineuse, chaque motif luisant de multiples teintes. Le moindre tatouage semblait avoir été fait non pas à l’encre mais, en usant des produits typiques de Zaun. Mais, il y a du positif. Ca m’aide à n’pas oublier d’ou j’viens.
La lueur écarlate qu’elle a dans les yeux semble gagner en éclat, faisant échos aux boucles d’oreilles en cristal rouge qu’elle porte. Son regard calme semble agité, comme s’il lui faut lutter contre elle-même. Toute trace d’élégance disparaît, alors que ses muscles se tendent, créant un spectacle de lumière multicolores. Difficile de louper dans sa main droite la seringue au contenu fluorescent alors, qu’avec vivacité, elle la plante dans la poitrine de l’homme attaché auquel elle parle. Elle se penche à son oreille, murmurant… Un dérivé du shimmer, création maison et exclusive. Pendant que j’vais te tabasser, t’auras la chance d'tout sentir, mais en décuplé. Et tu t’en rends compte j’crois mais… tu l'perçois? Le temps qui semble s'ralentir? J’te rassure, t’es pas seul. Relâchant la seringue, son bras se détend. Parcouru immédiatement de spasmes multiples, accompagné d’une symphonie de nuances lumineuses, muscles tremblants.
Depuis l'début j’en ai pris. Et l’instant d’après un coup. Deux coups. Trois coups. Tête. Estomac. Jambes. Bras. Plexus. Mains. La baronne abat une furie de poings et de pieds sur l’homme, finissant par briser la chaise à laquelle il est attaché. El s'arrête alors. C’est comme ça que j'tue les bâtards comme toi. Le saisissant par les cheveux, elle le traîne alors vers une baie de vitraux. Une enfant, chutant dans le vide est la scène que l’homme peut contempler sur le vitrail. Tu connais l’histoire de l’homme qui tombe d’un immeuble de trente étages? Au vingt-neuvième étage, il se dit “Jusqu’ici tout va bien”. Le tirant presque avec désinvolture, prenant son temps elle continue. Au vingt-huitième, “Jusqu’ici tout va bien”. Puis au vingt-septième, “Jusqu’ici tout va bien”. Le décompte continue
De sa main libre, elle fait coulisser la lourde baie vitrée sans difficulté, continuant son histoire. Et au sixième étage, “Jusqu’ici tout va bien”. Tenant toujours l’homme par les cheveux elle le lève, lui permettant de contempler le panorama hypnotique de Zaun. Alors au cinquième étage, “Jusqu’ici tout va bien” Ses yeux embrassent la ville avec amour, presque avec tendresse alors qu’elle se nourrit du moindre scintillement, du moindre volute de fumée existant. Puis au quatrième étage, “Jusqu’ici tout va bien”. Et encore au troisième étage, “Jusqu’à présent tout va bien”. Ensuite au deuxième étage, “Jusqu’ici tout va bien”. Quand au premier étage… Elle prend alors une inspiration profonde, gorgeant ses poumons d’air putride. Dans la chute, l’important c’est pas l'atterrissage en vérité… C’est de savoir lâcher prise. Et l’espace d’une expiration, l’homme est propulsé dans le vide.
Contemplant la chute, Lorelei reste pensive. Tuer n’était pas un plaisir mais une nécessité. Il était nécessaire de faire des exemples. Et il était nécessaire d’appliquer une sanction impitoyable à l’égard des traîtres. Lorsque la mort était une fin inéluctable, il y avait une angoisse sans nom à forcer les gens à la contempler de manière prolongée. Une expérience qu’elle n’oublierait jamais.
Vraiment… C’était plus simple quand on était juste un gang.
naissance d'une légende
Vraiment… C’était plus simple quand on était juste un gang. Se retournant elle se dirigea vers son bureau, se saisissant de sa pipe. L’allumant, le mélange de tabac et de substance chimique laissa s’échapper une fumée aux volutes de couleurs changeantes. J’me demande bien qui nous a fait gagner en taille... Un sourire ornait le visage de Vel alors qu’il fermait la verrière. Mais on va pas s'plaindre, une nouvelle usine est passée sous not' controle hein. Remettant chemisier et veste Lorelei s’affala dans un fauteuil avant de reprendre. Va falloir s’calmer sur le shimmer justement, on possède un quasi-monopole. Plus, et les autres barons vont commencer à s’inquiéter.
Vraiment, à l’époque tu la jouais pas si fine, ça m’tue. Dans un bâillement, Lorelei se sert un verre d’alcool. Tu vas m’rendre nostalgique. Portant son verre à ses lèvres, la baronne repense à leurs débuts dans le monde entrepreneurial. L’instant où tout avait changé. L’indépendance de Zaun. Le chaos. La libération. Nombre de barons n’étaient pas parvenu à réussir à faire la transition, certains en étaient morts. Eux, avaient profité de l’occasion. Zaun avait toujours été une terre d’opportunité. Et ainsi, le gang misérable qu’ils formaient s’était emparé d’une usine de shimmer. Le début des affaires.
Quel merdier c’était. Tu t’rappels? Lui aussi se sert un verre, s’affalant dans un autre fauteuil. J’me d’mande bien qui c’était c’te connasse avide? T’sais, celle qui nous a fait squatter les usines une par une? Celle qu’a aidé les ouvrier là. Heureusement qu’elle v’nait avec nous casser les g’noux quand fallait qu’ça s’fasse. Difficile de savoir en cet instant qui pouvait bien être le supérieur hiérarchique de l’autre. Tout du moins si l’on se contentait de les écouter. Tu parle d’celle qui dirige Glimer Industries? S’tu veux mon avis, une grosse camée incapable de vivre ailleurs que dans la crasse. Tous les deux ne peuvent s'empêcher de rire avec nostalgie.
Vraiment, c’était tellement simple à l’époque. Juste les idées et la hargne. Cinq ans t’imagines? Quand j’y repense… j’ai juste l’impression que ça s’est passé en une nuit. Et le lendemain, réveil, gueule de bois… Obligés d’assumer les conséquences. C’était difficile à croire mais, lors de l’indépendance de Zaun il y a vingt, la ville avait manqué de s'effondrer sur elle-même. Passé l’euphorie de la libération, tout le monde avait voulu sa part du gâteau. Siéger sur le trône. Les grands joueurs s’étaient fait la guerre, avaient profité des petits. Ou avait cru profiter des petits. Lorelei avait alors saisi non pas l'opportunité mais, toutes les opportunités possibles. Une usine par ci, un atelier par là… Ils avaient ramassé les miettes de tout le monde. Et avec ces miettes, dans une fuite en avant inarrêtable, ils s’étaient fait leur propre gâteau.
Et cinq ans plus tard, tout le monde s’était retrouvé devant un fait indiscutable. Les Glimer n’était plus un gang mais une entreprise. Plusieurs ateliers et usines étaient en leur possessions, plusieurs quartiers à tous les étages sous leur protection. La moindre occasion avait été saisie dans le chaos et la pénurie de substances en tout genre. Certains barons l'avaient soutenue, pensant l’exploiter pour nuire à leurs opposants. Elle avait toujours suivi la même méthode, ne pas chercher à se faire d’ennemis. Ils fondaient sur les proies affaibli, travaillant pour plus puissant qu’eux, ne demandant à chaque fois quasiment rien. Plutôt que lancer une guerre ils préféraient participer à la curée.
A la fois, avec un surnom comme ça… La Rapace… dur d’imaginer autre chose qu’une opportuniste sans ambition. Elle était fière de ce surnom. La Rapace. Suant, saignant, pleurant pour accomplir son objectif, leur objectif. Elle était la baronne mais, ils étaient son clan, la suivait non pas pour l’argent mais pour les idées. Glimer Industries avait été bâti sur le sang aussi bien de leurs ennemis que de leurs amis. Certains étaient resté sur le carreau. D’autres, étaient incapables aujourd’hui de prendre soin d’eux même, les autres veillaient sur eux. Tous ceux des siens qui avaient perdu la vie resteraient à jamais gravé au fer rouge dans son âme, leurs noms tatoués dans son dos. Et chaque année, une fête en leur honneur se faisait.
Si j’avais cru qu’on s’rait monté aussi haut le jour ou jt’ai ramassée dans c’caniveau… Le souvenir de ce jour était impossible à oublier, c’était la première chose qu’elle était capable de se rappeler. Il y a trente ans. Cette chute, si lente et pourtant… Puis le contact avec le sol, la douleur la traversant alors que colonne vertébrale se brisait. La brûlure des produits chimiques sur sa peau, se répandant dans son organisme. Le temps qui s’était alors comme ralenti, la moindre sensation s’amplifiant alors qu’elle était là, gisant et gémissant par terre, les passant l’abandonnant à son sort, détournant le regard…
Sans toi j’srais probablement canée… Ou un taré m’aurait récupéré et expérimenté. Le plus terrifiant dans ce souvenir, c’était la conscience aigue qu’elle avait eu de son corps, sa perception du temps distordu… Son corps avait réagi à la flaque chimique nauséabonde anormalement. Au lieu de se détériorer quelque chose s’était éveillé en elle. Sa survie n’était pas une simple question de chance, elle était une anomalie. Elle avait à peine sept ans lorsque Vel, son bras droit maintenant, l’avait trouvée et l’avait sauvée. Il l’avait ramené à sa mère, une guérisseuse du Puisard. Non contente de la soigner, elle l’avait accueilli dans sa famille. Aujourd'hui Vel n’était pas juste son bras droit, il était son frère.
Des comme toi y’en a pas deux. Arrêtes avec ton “sans toi j’serais”. T’es une teigne, t’as toujours r’fusé d‘mourir. Malgré tout c’que t’as pris dans la tronche t’es encore debout. Et regarde tout le shimmer qut’as dans l’sang. Sérieusement! Ton sang doit être tellement toxique que si tu fais une perf’ à un gars, il fait une overdose instant’! Nouvel éclat de rire. Difficile de lui donner vraiment tort, elle n’avait jamais reculé devant rien. Elle avait reculé de nombreuses fois, mais toujours pour prendre plus d’élan. D’abord ils avaient formé leur gang, ramassis d’inadaptés, la lie de la société de Zaun. Alors même qu’à l’époque Zaun était la lie de Piltover. Il s’étaient réunis ensemble, elle était devenu leur chef…
Des gamins jouant aux durs. Puis des gamins jouant aux industriels. Mais maintenant ils ne jouaient plus. A Zaun, dans leur petite marre ils étaient devenus des gros poissons. Ils n’avaient pas besoin d’aller voir plus loin, n’étaient pas intéressés. Mais ça ne les empêchait pas de regarder ailleurs, plus loin, toujours vigilants, à la recherche du nouveau bon plan, du prochain contrat…
Et tu sais quoi? Aucun regret. Vraiment.
la patrie est la où se trouve le coeur
Puisqu’en vérité, Zaun est mon sang. Pas juste ma ville, mon sang. Certains barons oublient d'où ils viennent, se croient au-dessus, supérieurs. Mais je suis zaunienne, je viens de tout en bas. Sans Zaun je n’existe pas. Si quelqu’un doit menacer Zaun, je le détruirai. Lui, lui et sa famille, lui sa famille et son clan… Son pays s' il le faut. Je ferais ce qu’il faut pour. Zaun m’a faite, cette ville est ma mère. Je ferais tout ce qu’il faut pour rendre cette ville meilleure. Rien à foutre de ceux qui me haïssent. S’il ne font pas partie de ma tribu, leurs mots ne valent rien. Quand à ma tribu… Je veillerai toujours sur ceux qui font partie de Glimer Industrie. Sans la tribu, sans le clan je ne suis rien. Alors je ferai tout pour eux, je donnerai mon sang. Si quelqu’un est zaunien, mon sang mérite d’être versé pour lui. Et un jour… Peut-être qu’un jour cette ville ne sera plus un poison pour ses enfants. Et ce jour je mourrais. Car je suis un poison pour cette ville. Et je ne laisserai personne d’autre être un poison comme moi. Comme Piltover est aussi un poison nécessaire pour Zaun. Mais un jour, on doit tous passer à la caisse et payer...
les pouvoirs
Lorelei a conscience d’être une anomalie au sein de ceux qui, comme elle, ont subi les mutations chimique de Zaun. Et elle le vit parfaitement bien. Au contraire d’avoir à craindre la pollution zaunienne, elle dépend de celle ci. L’air pur est presque un poison pour elle, la condamnant à voir son corps et son esprit souffrir lorsqu’elle est loin de cette polution et, incapable de compenser en utilisant divers drogues. Malgré cela, elle rêve du jour où les rues de Zaun seront purifiées et où tous pourront respirer sans crainte son air. Que cela puisse amener à sa mort ne la dérange pas le moins du monde.
la brume noire
Si la brume noire n’est encore qu’une rumeur à Zaun, les nouvelles que Lorelei a entendues l'inquiètent. Elle ne sait pas de quoi il est véritablement question ou de l’ampleur de la menace possible mais, compte bien remédier à ce manque de connaissance. En attendant, elle ne peut faire qu’observer, inquiète pour l’avenir de sa ville.
relationssi vous voulez parler de vos relations avec les gens, le monde, etc' - enlevez les balises small et italique pour un rendu plus joli de la fiche. • POUVOIRS | CAPACITÉS | ARMES Pur produit de Zaun, Lorelei est altérée chimiquement depuis sa naissance, résultat probable des excès et abus de ses parents dont elle n’a aucun souvenir. Ainsi, Lorelei est dotée de capacités physiques anormales, comme si elle était continuellement sous l’effet de diverses drogues zauniennes. Plus forte, plus solide, plus vive, récupérant des blessures plus vite... Elle ne s'arrête pas là pour autant, n’hésitant pas à user justement de drogues développées à des fins de combat. Ayant grandi dans la rue, son aptitude à donner et recevoir des coups n'est pas simplement honorable mais, exacerbée par ses capacités physiques. Si elle préfère avant tout user de ses poings et de ses pieds, elle n’hésite pas à user d’armes à feu ou de diverses armes blanches. Du surin à la hache, en passant par un fusil, lorsqu’il faut se battre seule la victoire importe... En dehors d’un ring. Après tout sa baronnie commerciale ne s’est pas construite sur les bons sentiments mais sur la violence.
Mais, un tel atout n’est pas sans problème et, lorsqu’elle reste trop longtemps éloigner des vapeur toxique de Zaun les problèmes arrivent. A l’image d’une droguée, tremblements, crises de violence et de démence font alors leur entrée. Et, si trop de temps s’écoule, le corps se détériore brutalement, pouvant entraîner de multiples problèmes. Trouble de l’équilibre, de la vue, de l’audition… Puis perte de connaissance. Et potentiellement la mort. Une seule solution à ce problème alors, consommer des produits chimiques pour compenser le manque, pour retarder l’inévitable déchéance. ET TOI INVOCATEUR ? Vous pouvez m'appeler Luci ou Rliyeh, j'ai simplement connu le forum via un partenariat! |
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