| Yone Messages : 4
Poros d'or : 502
Date d'inscription : 30/11/2021
| Yone surnom: • L'Inoublié nation : • Ionia métier : • Chasseur d'azakanas age : • 36 ans allégeance : • Lui-même race : Humain magiquement altéré
Patient – Discipliné – Protecteur – Hanté – Impassible – Déterminé – Inflexible – Loyal – Droit – Intransigeant – Perfectionniste QUI ES TU ? nous ne demandons pas d'histoire totalement redigée sur RUNETERRA, en revanche merci de developper de la façon dont vous le souhaitez sur les sujets suivants. Pensez à enlever les italiques et les balises small. De plus si vous voulez changer les couleurs de votre fiche, n'hésitez pas à changer les couleurs dans cette ligne de code - Code:
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.CTEFICHE {color:#436c6b!important;} .BORFICHE {border-right: solid 8px #436c6b!important;} DescriptionsSilhouette fine, muscles marqués – Nombreuses cicatrices - Bandages autour des bras et du ventre – Cheveux longs, d’un noir profond – Le masque qu’il porte représente le visage d’un Azakana et lui couvre la moitié haute du visage. Il ne peut l’ôter tant qu’il ne connaît pas le vrai nom de la créature – Deux lames, l’une en acier classique, l’autre d’un pourpre agressif veiné de noir – Yeux d’un bleu riche, électrique, qui semblent flamboyer en permanence – Porte à la ceinture une série de masques, autant de visages dans lesquels des Azakanas sont scellés – Vêtements traditionnels Ioniens - Attitude générale nonchalante - Naissance d'une légende* Les passages en italique sont ceux décrivant les souvenirs. Les passages en gras sont au présent. * La piste s’achève ici, sur ce chemin de terre que la lune éclaire à peine. Frustré, le chasseur observe les environs, cherche à capter, à travers son masque maudit, les marques laissées par sa proie. En vain. Un profond soupir lui échappe alors que la tension quitte ses épaules. Depuis l'invasion Noxienne, les Azakanas pullulent, se gorge des émotions négatives, de la tristesse, du désespoir. S’il les laisse faire, de nouveaux démons prendront alors forme. Cela ne sera pas. Il ferme les yeux, un instant, se laisse assaillir par les images d’un passé qui, depuis son retour, ne cesse de se rappeler à lui. Une autre vie. D’autres préoccupations. Une forme de normalité, rassurante. De stabilité.Il revoit Yasuo, son air à la fois surpris et envieux lorsqu’il lui avait annoncé son départ pour l’école d’armes. Et puis, un petit air buté, une étincelle de défi dans les prunelles de son demi-frère, quand ce dernier avait décidé de l’accompagner. Yone rouvre vivement les yeux. Contemple le paysage qui s’étend devant lui. Morne. Triste. Nu. Ce territoire qu’il connaissait si bien, marqué par le sceau de la guerre. Il fronce les sourcils, secoue lentement la tête avant de replonger dans ses souvenirs. Confronte les images. En quête de réponses.La guerre. Elle les avait pris par surprise, l’avait jeté au front en même temps que d’autres disciples prêts à défendre leur terre contre l’envahisseur. Les jours étaient longs. Les nuits, plus encore. Mais le sens du devoir primait sur la terreur tapie en chacun d’eux.
Lorsqu’il était enfin rentré, secoué mais vivant, prêt à reprendre une existence laissée entre parenthèses… Yasuo avait disparu. Et leur maître était mort. Assassiné par le fruit de ses enseignements. Les poings du chasseur se ferment alors qu’il se remémore le sentiment d’incompréhension qui s’était emparé de lui à la vue du cadavre, et son visage, sous le masque, se fige et se glace. Impossible. Son frère ne pouvait avoir à ce point piétiné tous les préceptes. Il avait changé. S’était discipliné. Avait même aimé apprendre. Il devait exister une explication. Une raison. Dévasté, rongé par la culpabilité, Yone s’était lancé à sa poursuite, comptant les corps sans vie que Yasuo laissait derrière lui. Plus que tout, Yone se sentait responsable. Coupable de n’avoir su enseigner à son frère la manière d’emprunter le droit chemin.Une brise légère s’élève, danse dans les cheveux d’ébène, caresse lentement le masque dont il ne peut se séparer. Et le vent murmure, chante ses vaines promesses. S’abandonner. Et oublier. Certains de ses souvenirs l’effraient. Reprendre la traque. Laisser en suspens cette mémoire qui, bien trop vive, le blesse chaque fois qu’il l’invoque. Une inspiration. Profonde. Il y retourne, revoit leur confrontation. L’infime moment suspendu dans le temps, où il avait cru pouvoir revenir en arrière. Réparer ce qui avait été brisé. Il l’avait retrouvé dans une plaine semblable à celles-ci. Sinistre, sous un ciel orageux, comme conscient de leur duel à venir. Les mots n’avaient servi à rien. Seul le fracas des lames avait brisé le silence. Son frère n’était-il devenu qu’un assassin ? La pensée l’avait effleuré, gêné, déconcentré, offrant à son adversaire une ouverture parfaite. Et Mortelle. Il était tombé, à genoux dans la terre meuble, avait ouvert des yeux immenses, incrédules, la lame de son frère plantée en travers du corps. Ses mains s’étaient refermées sur l’épée, dans un réflexe risible, et son tranchant lui avait entaillé les paumes. Il se souvient du ciel au-dessus d’eux. Du roulement lointain du tonnerre. Mais pas des quelques mots que son frère, penché sur lui, lui avait chuchotés à l’oreille pendant qu’il sombrait.
Lorsqu’il était revenu à lui, il ne se ressemblait plus. Ses cheveux étaient devenus blancs. Son regard était trouble. Et les alentours lui étaient inconnus. Ici. Là. Des silhouettes diffuses. Imprécises. Il avait même cru apercevoir un loup gigantesque au pelage immaculé. Envolée, la plaine. Envolé, Yasuo. Encore une fois. L’univers tout entier semblait s’être immobilisé. Et une quiétude sans pareil régnait, rappelant les légendes Ioniennes. Pourtant, alors que la lumière attirait son regard, et qu’un étrange renard s’avançait à sa rencontre, une zone, plus sombre, avait accaparé son attention. Intrigué, Yone avait quitté le chemin, s’était engagé sur les pavés menant à l’arche de ténèbres. La lumière avait disparu, avalée par l’obscurité. Et dans cette obscurité, des visages tournoyaient. Anonymes. Effrayants. Il n’y avait rien d’autre ici, que de la douleur, et des regrets. Il avait revu, médusé, sa propre mort. Sa fureur. Sa haine. Et les faciès de ceux qu’il n’avait pas pu sauver. Alors, un rire avait retenti. Surnaturel. Assourdissant.Un craquement sinistre lui fait relever brusquement la tête, le sortant de son songe éveillé. Perçant, son regard fouille les fourrés proches, analyse les formes que la nuit tombante trace tout autour de lui. Il aperçoit finalement l’ombre d’un animal qui s’éloigne au galop, sûrement dérangé par sa présence. La main du chasseur se détend sur la poignée du katana attrapée par réflexe. Le silence revient. Même le vent s’apaise, puis se tait. Un nouveau soupir franchit les lèvres de Yone qui s’adosse contre le tronc de l’arbre le plus proche, faisant grincer l’écorce. Lentement, il reprend le fil de ses pensées là où il l’a laissé. Azakana. Il ignorait jusqu’à leur existence. Difforme. Gigantesque. Effrayant. La créature qui l’observe n’a rien d’amical. Rien, non plus, de ces esprits qui peuplent le Royaume Spirituel, vaquent à leurs occupations, en paix. Ses yeux rougeoient, et un sourire se dessine sur sa bouche difforme. Pleine de crocs. Yone n’a pas le choix. Le combat est inévitable. Jamais il n’aurait dû s’aventurer jusque-ici. La violence de l’assaut le surprend, le repousse violemment en arrière alors qu’il rappelle tant bien que mal ses anciens réflexes. L’écho spirituel de ses sabres en main, il bataille, lutte pour sa vie, temporise et esquive tant bien que mal, virevolte, revient à la charge, cherchant à dépasser son adversaire. Il ne tiendra pas longtemps. Déjà, le souffle lui manque. Et l’idée de sa fin l’effleure. Il parvient à s’emparer de l’arme de la créature, à la retourner contre lui dans une riposte désespérée, lui enfonce la lame viciée dans le corps jusqu’à la garde. Alors même qu’il se croit sauvé, hors de danger, le monstre se redresse subitement, ouvre sa gueule béante et… l’avale tout entier.
Ionia. L’odeur de la terre. De sa terre. Le vent, palpable. Les sons. Partout. L’air frais sur son visage. Tous ses muscles, endoloris. Les senteurs florales, chargées, d’une nuit d’été encore jeune. Vivifiante. La rugosité des bandages contre sa peau… Sa peau ? Crispées, ses mains montent jusqu’à son visage. Dessinent, imprécises, les contours du masque. Azakana. La lame pourpre fend l’air dans un chuintement féroce. Il les trouvera. Tous. Et les exterminera. Telle est la tâche qu’il se confie. Tel est le serment qu’il prononce. Pour lui-même. Et pour tous ceux, qui, un jour, ont douté. Emprunté la mauvaise voie. Seule la vérité compte.La vérité. Elle lui échappe encore. Et le démon attend son heure. Yone doit trouver son nom. Seul moyen d’enfermer les azakanas dans des masques. De les rendre inoffensifs. D’éviter ainsi qu’ils grandissent, deviennent des créatures… réelles. Le voile est fin. Fragile. Non loin de lui, l’appel d’un rapace résonne. Lui fait lever la tête. Un sourire froid lui étire les lèvres. Silencieux, il reprend sa marche. Et chacun de ses pas fait cliqueter les masques qu’il porte à la hanche. Désormais, le chasseur, c’est lui.La patrie est la où se trouve le coeurAvant la guerre, pendant la guerre, seule Ionia comptait. Mais depuis son passage dans le Royaume Spirituel, Yone est obsédé par sa quête, par le nom de l'Azakana qui le hante, qu'il doit trouver avant de se faire absorber. L'éradication des azakanas lui prend tout son temps, toute son énergie, ne lui laisse pas vraiment le loisir de se préoccuper de ce qui se passe dans le monde. Les pouvoirsLes pouvoirs... une bénédiction, ou un fléau, selon qui en hérite, et l'utilisation qui en est faite. Il ne porte pas les mages dans son cœur, croit davantage aux lames aiguisées qu'aux formules complexes et capricieuses. Avant de changer lui-même, il se plaisait à protéger les gens nés sans pouvoir. Maintenant ? Il les envie. La brume noireMalgré sa quête personnelle, la Brume l'interpelle, la Brume l'inquiète. Il surveille son avancée, de loin, refuse encore de s'en approcher, de se mêler de quoi que ce soit. Cela changera sûrement, lorsque l'avancée du Roi Déchu ne pourra plus être ignorée. Pour l'heure, le chasseur... chasse. Et espère triompher de son mal avant de devoir se tourner vers cette nouvelle menace. RelationsIonia : Terre de magie. Terre de mystères. Les choses doivent rester ainsi. Mais pour cela, il lui faut la purger des Azakanas. Des vestiges de la guerre. Yasuo : Mitigé. Le traqueur a pardonné le geste de son frère, mais n'a pas eu le loisir de le confronter depuis leur séparation. Il aimerait le revoir. Comprendre. Mais n'est pas encore prêt à faire le pas qui le mènerait jusqu'à lui. POUVOIRS | CAPACITÉS | ARMES L'une de ses lames vient du Royaume Spirituel. Volée à un Azakana, son tranchant est sans pareil et lui permet de les occire. Son masque lui permet de voir les créatures qu'il traque, de repérer leurs déplacements et les traces qu'elles laissent dans leur sillage. Yone connaît les bases de la technique du vent enseignée par maître Souma, comme son demi-frère, mais est bien loin d'égaler ce dernier. Depuis son retour du Royaume Spirituel, il est capable de projeter une version spirituelle de lui-même pendant quelques secondes, généralement suffisantes pour temporiser et lui offrir l'avantage dans un combat. Ses capacités martiales se résument dont essentiellement à son habileté au katana, qu'il s'agisse de lui ou de la projection de son double spirituel. ET TOI INVOCATEUR ? Oui bah oui |