| | Shahri Taliyun surnom: Elle trouve le surnom de Vierge de Fer particulièrement ironique, surtout lorsque le Kraken fait escale et qu’elle trouve de quoi s’occuper dans un bar • nation : Ixtal est sa nation d’origine, et elle espère toujours au fond d’elle pouvoir y revenir un jour et y changer les mentalités • métier : Shahri s’est trouvée une place de choix en tant que forgeronne au sein du Kraken. Lorsqu’ils naviguent, cependant, elle remplit les tâches habituelles ne n’importe quel membre de l’équipage • age : 21 ans • allégeance : Le Kraken d’abord, le reste du monde ensuite • race : Humaine née-magique Ambitieuse · Distinguée · Impulsive · Créative QUI ES TU ? • descriptions Les habits ne doivent pas être un frein aux activités quotidiennes. C’est l’une des règles principales de Shahri, et la raison pour laquelle elle s’habille assez simplement. Ses pantalons sont amples, ses hauts n’arrivent presque jamais jusqu’à ses épaules, et ses chaussures adaptées à des journées à arpenter les quais, une ville ou le pont du navire. Ça ne l’empêche pourtant pas de se permettre quelques spécificités. Comme ce collier, modifié pour paraître esthétique mais qui n’est finalement qu’un souvenir de son temps passé en esclavage. Et son manteau. Manteau bleu qui était à l’origine gris mais qu’elle a fait teindre en l’honneur de la capitaine et de tout ce qu’elle a apporté à sa vie.
Tant pour une raison pratique que pour avoir la possibilité de frimer par moments, Shahri s’assure toujours que ses vêtements aient une partie métallique, qu’elle peut contrôler mentalement et enfiler ou retirer de manière dramatique – ou juste sans avoir à trop bouger. Parfois, elle ne les enfile pas correctement lorsqu’elle s’y prend ainsi, et c’est toujours une grande source de frustration.
Ses cheveux et ses yeux gris, comme la couleur foncée de sa peau sont un héritage de sa mère. Lorsqu’elle se regarde dans le miroir, c’est souvent elle et son regard sterne qu’elle voit à la place, et ça ne lui plait pas beaucoup. Elle est reconnaissante pour les cicatrices qu’elle a gagné au fil des années. Même si aucune ne lui rappelle de bon souvenir, elles sont ces petites différences que sa mère n’aurait jamais eu, qui la rendent un peu différente, et lui rappellent qu’elle est bien loin de la fille parfaite qu’a essayé de créer sa mère. Voilà le genre de choses qui lui apporte un sourire, lorsqu’elle se regarde dans le miroir, et qui fait parfois croire aux autres qu’elle est un peu trop imbue d’elle-même.
Ce ne serait pas tout à fait faux de penser cela, pourtant. Lorsqu’elle oublie ces ressemblances avec sa mère, Shahri s’aime énormément. Elle se trouve drôle, assurée, et très agréable au regard. Ce sont le genre de choses qui se retranscrivent dans sa manière d’agir avec les autres, qui la rendent si confiante dans la majorité de ses relations. Elle a vécu si longtemps sous la coupe d’autres personnes qu’elle n’en fait maintenant qu’à sa tête. Ça ne veut pas dire qu’elle n’écoute jamais les ordres de sa capitaine : elle la respecte bien trop pour cela. Cependant, elle a souvent sa propre manière d’aborder une situation.
• naissance d'une légende Shahri, sourit. Ces gens sont là pour te voir, tu ne dois pas les décevoir. Un jour, tu les guideras à ton tour.
Shahri n’a jamais vraiment eu le cœur à diriger qui que ce soit. La seule chose qu’elle voulait diriger, c’était sa propre vie. Pourtant, c’était aussi la seule chose qu’on l’empêchait de faire. Déjà petite, elle ne comprenait pas pourquoi elle devait être plus importante que d’autres simplement par sa naissance. Et plus elle grandit, plus elle eut de mal à comprendre pourquoi le monde était organisé de manière aussi ridicule.
C’était la fille d’Ariya Yun Tal, après tout. Elle se devait d’être exemplaire, et de reprendre le flambeau dès qu’elle en aurait l’âge. Elle se devait de protéger son village, son pays, son peuple. Et les autres ? Quels autres ? Elle s’étonnait toujours du dédain puissant que lui renvoyaient les adultes de son entourage lorsqu’elle s’inquiétait des autres nations de Runeterra. Elle était obligée de suivre certains enseignements, pour connaître les gens dont elle devait se méfier : à la place de les voir comme de potentiels envahisseurs, elle ne les voyait que comme des alliances manquées. Si le monde était dans un aussi mauvais état, si le peuple d’Ixtal était aussi puissant, pourquoi ne pas s’allier aux autres pour rendre le monde meilleur ? C’était peut-être une pensée idéaliste, digne de l’enfant qu’elle était, mais ça lui semblait si évident.
Cette pensée idéaliste l’a suivie plus longtemps que ne l’aurait aimé sa famille. Elle a appris à se faire moins remarquer pour ne pas être punie d’une manière ou d’une autre. Jamais ses tuteurs et parents n’ont réussi à lui enlever ses idées de la tête, pourtant. Elle grandit entourée de magie et de diplomatie, apprenant l’un et l’autre de la part des meilleurs enseignants à sa disposition. Il a été vite évident que son pouvoir la liait aux métaux, lui offrant à la fois polyvalence et potentiel.
Alors que certains cours étaient plus axés sur le combat, Shahri préférait ceux qui lui permettaient d’exploiter le potentiel créatif de sa magie. Créer des choses était bien plus satisfaisant qu’en détruire, et elle devint vite amie avec un forgeron travaillant dans son village. Ce fut lui qui lui apprit les bases de la forge, et très vite elle se mit à utiliser son pouvoir dans ce but. À ses côtés et avec ses conseils, elle créa sa première arme personnelle, son gant composé d’une vingtaine de petites plaques de métal aiguisées, qu’elle pouvait séparer et contrôler à sa guise.
Plus elle grandit, cependant, et plus elle était frustrée. En se forçant à ne pas parler de ses idéaux à sa famille, elle se sentait rentrer lentement dans le moule qu’ils avaient créé pour elle et qu’elle détestait tant. Elle étouffait, elle suffoquait et si elle continuait comme ça, elle savait que la personne qu’elle était au fond d’elle allait mourir à petit feu. Alors elle prit la seule décision qui s’offrait à elle. Equipée d’un simple sac et de quelques provisions, elle prit la route. Elle s’éloigna de ce pays, de cette famille, de ces enseignements qui ne lui convenaient pas. Si elle ne pouvait pas faire venir les autres à elle, elle irait à leur rencontre et aiderait à sa manière ceux qui en ont besoin. Pour ne pas être liée à sa mère tout en se moquant de son rang, elle se donna le nom de famille Taliyun, modification à but ridicule des Yun Tal.
Rien ne se passa comme prévu, comme c’est souvent le cas pour les personnes se croyant plus fortes que les dangers que le monde pouvait leur présenter après avoir été couvées dans un environnement trop calme pour y apprendre la vraie survie.
La première année se passa sans trop d’inconvénients : quelques blessures qu’elle aurait dû être en mesure d’éviter, quelques rencontres qui changèrent sa compréhension du monde par leur violence, mais surtout beaucoup de positif, de personnes qu’elle put aider à l’aide de sa magie et de ses connaissances. Il ne lui fallut pas longtemps pour que son nom commence à être murmuré à quelques endroits sur sa route, que certaines personnes ne se retournent sur son passage. Qu’elle attire les regards reconnaissants, mais aussi envieux. Envieux d’un pouvoir qu’ils voulaient contrôler, d’une manière ou d’une autre.
Elle ne put rien faire contre ses assaillants. Ils s’y prirent en pleine nuit pour s’assurer qu’elle serait profondément endormie et ses réflexes n’avaient pas encore eu le temps d’être aiguisés par la violence du monde extérieur. Ils s’y prirent à cinq pour avoir l’avantage du nombre et elle n’avait pas assez travaillé sa maîtrise de la magie combative pour pouvoir tenir en respect autant d’assaillants. Ils s’y prirent avec un poison puissant qui la fit s’évanouir sur le coup et à son réveil, elle était incapable de savoir sa location.
Une cellule, elle pouvait le deviner. De la pierre, du bois, mais pas la moindre trace de métal. Des coups, des voix, mais pas le moindre visage. Du noir, des flashs, mais pas de soleil.
Difficile de dire combien de temps cela a duré. Combien de temps avant qu’ils ne trouvent quelqu’un à qui la vendre, quelqu’un qui s’aurait s’occuper du cas d’une mage des métaux. Combien de temps avant que la corde qui enserrait son cou ne change de main pour l’amener sur un bateau. Elle eut tout le loisir d’en lire le nom peint sur la coque lorsqu’elle était tirée à son bord. Le Kraken. C’était sa nouvelle prison, où on lui passa un collier en métal. Une chance, cru-t-elle d’abord. Un malheur, réalisa-t-elle lorsqu’elle comprit que celui-ci était créé de manière à l’empêcher d’utiliser quelque magie que ce soit.
Encore une fois, le temps était une chose abstraite à ses yeux. Elle ne voyait que peu le soleil et passait ses journées à attendre que quelque chose se passe, ou à réfléchir à tout ce qu’elle aurait pu mieux faire, mieux préparer pour ne pas se retrouver dans une telle situation.
Elle pensait que sa vie allait continuer ainsi jusqu’à sa mort. Qu’il n’y aurait plus rien d’autre qu’un vide existentiel constant. C’était sans compter sur l’intervention de Saerun. Sur la liberté qu’elle lui offrit, en plus d’une place sur son bateau. Le Kraken n’était plus une prison, une fois ses chaînes brisées, mais une maison. Un chez-soi ambulant qui permettait à Shahri de se sentir chez elle, utile, et de traverser le monde pour aider les autres comme elle l’avait toujours souhaité. L’éclat de lumière après une période sombre.
Shahri a vite pris un rôle de forgeronne au sein de l’équipage, son pouvoir et ses connaissances enfin mises au service des autres. Ce fut la rencontre d’Ariane qui lui fit entrevoir de nouvelles possibilités, qui la força à rendre son utilisation plus précise, plus fine, pour l’aider à créer les pièces dont elle a besoin.
• la patrie est la où se trouve le coeur Bien entendu, Shahri tient à son pays. Ixtal est une terre merveilleuse pleine de potentiel. Le seul problème à son goût, ce sont les gens qui la dirigent. Si ses mésaventures lui ont permis de relativiser et de comprendre un peu mieux leurs raisons de se cacher du monde, elle n’approuve toujours pas de leurs méthodes et compte bien montrer qu’il est possible d’apporter un changement positif sur Runeterra. Alors sa nouvelle patrie, maintenant, c’est le Kraken, et par extension le monde entier.
• les pouvoirs La magie est une chose merveilleuse, capable de grandes choses. Si Shahri utilise surtout ses pouvoirs pour la création, elle est bien placée pour savoir que certaines magies sont particulièrement polyvalentes et qu’il y a toujours la possibilité de s’en servir pour faire le bien. Certains pays, comme Demacia, semblent considérer la magie comme malfaisante. Selon Shahri, la magie n’est qu’un outil particulièrement puissant. Jusque-là, elle a vu plus de gens malintentionnés agir à l’encontre des mages que l’inverse. Ayant grandi dans un pays où la magie est partout, elle est parfois légèrement dépaysée lorsqu’elle est entourée de tant de personnes… normales. Elle ne les prend pas de haut pour autant, chaque personne est capable de faire de grandes choses, avec ou sans magie.
• la brume noire Evidemment, Shahri aimerait libérer le monde de ce fléau. Sans viser spécifiquement la brume noire, c’est pour ce genre de raison qu’elle a quitté son pays. Pour voyager, aider, protéger. Cependant, elle sait qu’elle a ses limites, et que même l’équipage du Kraken ne peut pas faire grand-chose dans l’immédiat. Alors elle attend les ordres de sa capitaine. De toutes façons, Saerun sait mieux qu’elle comment réellement aider ceux qui en ont besoin.
• relations Bien sûr, il y a Saerun. Capitaine exemplaire, héroïne hors pair. Shahri a énormément de respect pour elle. En plus de lui devoir sa vie, leurs idéaux s’alignent plutôt bien la plupart du temps. Parfois Shahri aimerait viser plus grand, mais elle a conscience que Saerun fait ce qui est le mieux pour son équipage et pour les autres, alors elle prend son mal en patience. Si elle se précipite encore, qui sait ce qu’il pourrait arriver. Ensuite il y a tout l’équipage du Kraken, qui est une nouvelle famille pour elle. Parmi eux, c’est Ariane qui se détache le plus. Son inventivité et son enthousiasme lorsqu’il s’agit de créer sont de grands vecteurs de motivation pour Shahri. En travaillant régulièrement avec elle, Shahri a fini par développer une profonde affection pour Ariane, qu’elle compte bien protéger autant qu’elle le pourra.
POUVOIRS | CAPACITÉS | ARMES Dans une faible mesure, Shahri est capable de créer du métal à partir de rien, mais ce n’est pas là où réside pour elle le principal intérêt de son pouvoir. Ce qu’elle trouve le plus important, c’est la manière dont elle peut le plier à sa volonté, le faire se mouvoir dans les airs ou le tordre comme elle le désire. Lorsqu’elle se concentre, elle est capable de manipuler de nombreuses pièces de métal à la fois, mais le plus souvent cela fonctionne comme un essaim. Elle peut donc détacher les nombreuses pièces de métal fixées à son gant droit pour envoyer une nuée de lames dans la direction d’un ennemi, ou se défendre en combat rapproché à l’aide de son épée si le besoin s’en fait ressentir. Sans être exceptionnelle à son maniement, elle a reçu suffisamment de leçons pour se débrouiller et compte bien s’améliorer encore. ET TOI INVOCATEUR ? Elexa ou Axelle, vous pouvez m’appeler un peu comme vous voulez ! C’est la faute d’Ariane si je suis là. Je rp depuis que je suis toute petite, quand j’avais neuf ans, avec quelques pauses par-ci par-là, mais je suis ravie de trouver un nouveau forum qui m’a l’air aussi prometteur et j’espère bien m’amuser avec vous |