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descriptionsAu premier coup d'œil, il est aisé de comprendre ce qu’est la prophétesse du Kraken. Force de la nature faite chair, union de la mer et du ciel évoluant parmi les vivants. Seul le sang des montagnes de Freljord semblerait pouvoir l’égaler ou se faire plus grand. Mais même ainsi, que peuvent faire les montagnes face à l’érosion du temps, à la constante morsure des vents ou, au cycle implacable et patient des marées? Ainsi marche Illaoi parmi les hommes, parfois avec un calme rappelant le rythme des plus douces vagues, parfois avec la fureur des tempêtes balayant âmes et navires. Lorsque la buhru entre en action, rien ne semble pouvoir l'arrêter, il est alors bon de faire preuve d’intelligence, de s’écarter. Déjà enfant, elle l’a toujours su, les autres étaient plus fragiles, se brisants aisément. Mais tel le léviathan, elle ne peut sans cesse s’inquiéter de qui elle pourrait bien bousculer.
Marée inexorable, flux et reflux.
Son corps est marqué par la vie des Îles Serpents, par une vie dédiée à Nagakabouros. Tatouages rituels et muscles puissants dansent au rythme des marées, célébrant le désir dans la joie et la colère, dans la paix et la violence. Portant les atours traditionnels de la voix de la Mère Serpent, tout résident des îles, que les paylangis nomment îles de la flamme bleue, ne saurait se tromper. Elle est la prophète de Nagakabouros, nul ne saurait lui dicter ses actions, nulle tradition ne saurait retenir son mouvement et ses paroles. Car, qu’est-ce que la parole d’un homme face à la volonté d’un dieu? Vivre veut dire avancer, changer, évoluer, aimer, détester, manger, embrasser. Puis mourir
Cycles éternels, débuts et fins entrelacés.
Car la mort n’est qu’une partie du cycle de la vie. Alors, faut-il craindre la mort? Pourquoi appréhender l’inévitable semblent répondre ses yeux. La mort n’est qu’une étape, la conclusion des désirs lors d’un cycle. Mais l’ignorance et la peur ne sauraient être des défauts. L’ignorance est la voie pavée du changement, permettant d’apprendre. La peur est le guide des faibles, leur offrant le désir d’évoluer. Ainsi, du haut de son regard d'émeraude, Illaoi observe. Elle est l’épreuve qui permet aux impuissants de quitter leur léthargie. S’ils montrent qu’ils sont dignes. Elle est le jugement qui s’abat sur les puissants qui sombrent dans la stagnation. Que de nouveau ils s’animent. Mais que ceux qui doivent relever le défi de la porteuse de vérité prennent garde. Car alors ils ne se confrontent pas à l’humain mais, au divin. Car l’échec amène la fin d’un cycle, Nagakabouros donne et prend.
Tout ce qui est faible doit mourir.
Sombre et épaisse chevelure, peau hâlée et détermination sans faille. La puissance physique de la buhru ne semble être égalée que par sa foi en la Dame à Barbe. Elle sert un être que l’on nomme dieu. Mais qu’est-ce vraiment qu’un dieu? Un dieu ne saurait marcher sur terre, un dieu ne saurait vivre parmi les hommes. Un dieu n’a pas à agir ainsi car il existe, sa vérité est réalité. Alors les hommes usent de mots pour tenter de définir ce qu’ils ne peuvent comprendre. Quelque chose d’immense comme le ciel, de profond comme l’océan. Illaoi même ne peut entièrement comprendre le divin qui s’exprime à travers elle. Elle ne parle pas au nom de la Déesse du Mouvement mais transmet ses intentions.
Car parler n’est pas agir.
naissance d'une légendeAller à Bilgewater?! Permettre aux paylangi de recevoir les enseignements de la déesse?! Folie! Tu n’es qu’une enfant ignorante Illaoi.
Repensant au jour où elle avait annoncé aux prêtres du Grand Kraken son premier édit, il lui était difficile de ne pas sourire. Folie que de permettre à ces marches-terre que de pouvoir commencer à comprendre le grand dessein de Nagakabouros? Le premier jour où elle avait posé les pieds dans les ruelles putrides de ce port, abattoir à ciel ouvert tout s’était illuminé. Tout du moins, un fragment de volonté divine s’était révélé. En respirant le parfum fétide de ce dédale, en contemplant la déchéance de toutes ces âmes humaines, elle avait perçu autre chose. Elle avait perçu le potentiel d’un endroit tel que Bilgewater. Tous ces désirs dormant, ne demandant qu’à être révélés, ces esprits appelant à être mis à l’épreuve.
Elle avait brisé ce qui ressemblait à une tradition, emmenant avec elle prêtres et prêtresses. Bilgewater était incapable de se défendre correctement du fléau qu’était la nuit du cauchemar. Cent générations de porteurs de vérité avaient refusé de mettre un seul pied dans cette ville décrépie. Plusieurs fois la ville avait manqué de disparaître, sa population presque exterminée par les spectres. Quel choix étrange qu’avait été celui du culte. Les paylangi avaient toujours accueilli les buhru à bras ouverts, l’inverse n’étant pas le cas. Ils ne s’étaient pas comportés en conquérants mais en aventuriers, fiers, imprudents… mais surtout, ils avaient été très bêtes. Buhrus ou paylangis avaient été très bêtes.
L’ensemble des îles serpents était protégé par la Mère des Serpents. Sauf Bilgewater, ses eaux stagnantes repoussaient les léviathans, les puissantes créatures refusant d’approcher d’un endroit aussi putride. Là bas, la prophétesse avait compris. Les désirs semblaient sur le point de dépérir. En traversant les rues du port combien de fois avait-elle pu percevoir de discrets hommages à sa déesse? Les paylangi tendaient à être bêtes et ignorants mais, pourtant ils respectaient la culture de son peuple, étaient prêts à entendre ses enseignements. Tellement de potentiel.
Mais elle avait aussi été choquée par l’urgence de la situation. Bilgewater était une ville de violence et de brutalité mais, pourtant… L’endroit semblait prêt à s’enfoncer dans un immobilisme terrifiant, lui rappelant plus qu’elle ne l’aurait souhaité l’état son culte à l’époque. Ce jour-là, Illaoi avait fait son choix. Bilgewater devait accueillir en son sein la sagesse de la Dame à Barbe. Le devoir de porteuse de vérité exigeait d’elle qu’elle affronte en personne les morts, quel meilleur endroit que cette ville dépérissante? Le reste des Îles Serpents bénéficiait de la protection des charmeurs de serpents, mais ici… seuls les hommes pouvaient se défendre…
Nous sommes arrivés prophétesse! Tirée de ses pensées par un buhru, la Porteuse de Vérité ouvre les yeux, accoudée à l’idole de son dieu.
Parfait. Partez une fois que j’aurais plongé… Et gardez vous de parler à quiconque de cet endroit. Si Sarah Fortune devait l’apprendre elle serait tentée de précipiter l’épreuve qui l’attend. Se redressant de toute sa hauteur, Illaoi contemple la masse de métal immobile, cadavre d’imagination humaine échoué. Était-il vraiment nécessaire de se protéger derrière tant d’acier? Un sourire se dessina sur son visage. Peu importe les murs, rien ne pouvait arrêter la tempête à venir. Le Grand Kraken la guidait. L’avait toujours guidée.
Depuis qu’elle était arrivée à Bilgewater les choses avaient changée. Même si la ville était restée un lieu brutal, les buhru commençaient à aller au delà de la simple tolérance à l’égard des Paylangi. Les cultures commençaient à se mélanger, les individus aussi par la même occasion. Parfois paisiblement, parfois violemment. Elle avait plus d’une fois protégé le port des morts, aimé des hommes, chanté à leurs côtés, partagé un repas… Et d’autre fois elle les avait détesté, les avait brisé, testé, provoqué. Certains avaient rendu l’âme, d’autres s’étaient élevés. Les intentions de la divinité du mouvement touchaient de plus en plus de monde. Bilgewater ne devait d’ailleurs être qu’un début. Le reste du monde méritait d’accéder aux enseignements de Nagakabouros.
Elle avait observé Bilgewater. Avait aimé son précédent tyran. Gangplank. Mais lorsqu’il lui avait fallu faire un choix, celui-ci avait été fait sans une once d’hésitation. Avait-elle désiré l’homme? Sans le moindre doute. Mais son désir de servir son dieu était bien plus puissant, elle avait choisi sans la moindre hésitation. Mais dans son choix, la porteuse de vérité avait trébuché. L’homme s’était enfoncé dans l’immobilisme, devenu aussi stagnant que les eaux souillées des abattoirs. Alors, lorsque Sarah Fortune, déterminée à passer à l’action, s’était mise en mouvement, elle avait observé. Contemplant le tyran se faire mettre à bas, Illaoi ne s’était pas mise sur le chemin de la jeune femme. Elle était pleine de force et de détermination, ses désirs ardents la guidant. Peut-être le réveillerai-t-elle.
Et, lui prenant tout ce qu’il considérait comme sien, Sarah l’avait réveillé. Des buhru l’avaient repêché, amené jusqu’à elle, et un prêtre l’avait provoquée. Elle, Illaoi. Défiant presque son autorité, remettant presque en question son jugement face à l’homme qu’elle avait aimé. Pitoyables paroles et misérable comportement. Ils étaient doués pour parler mais, lorsqu’il était question de passer à l'acte, ils n’avaient que peu de dignité. Alors, elle avait rempli son rôle, mettant à l’épreuve Gangplank alors même qu’elle craignait que l’homme ne parvienne pas à prouver sa valeur. Avidité et colère avaient fait des miracles, l’homme s’était définitivement éveillé, avait prouvé sa valeur. Il vivrait. Il était de retour.
Alors la prophétesse lui avait offert son soutien. Il s’était montré digne de Nagakabouros, déterminé à reprendre cette ville qu’il voyait comme sienne. Ridicule phare dans l’océan de la vie mais source de ses désirs. De nouveau Gangplank était en mouvement et, rien n’interdiait à la prophétesse de le soutenir. Avait-il été brutal? Sans le moindre doute. Mais quelle importance cela pouvait avoir? Que Sarah Fortune soit ou non une personne plus bienveillante n’avait aucune importance. Gangplank était fort, ne se brisait pas aisément pour le plus grand plaisir d’Illaoi.
Alors, que les paylangi se battent et se déchirent, qu’ils s’affrontent et continuent à faire couler entre eux le sang. Qu’ils mettent leurs esprits à l’épreuve.
Vous êtes sure? Rire puissant alors qu’elle se saisit de l’Œil de Nagakabouros.
La déesse m’a guidée ici, le reste n’a pas d’importance! Oui, la Dame à Barbe l’avait guidée, l’avait toujours guidée. Depuis sa plus tendre enfance, elle avait perçu sa présence. Dans ses moments de doute, de joie, de colère ou encore de tristesse, la Mère Serpent avait toujours été guidée la burhu. Avait-elle toujours été destinée à devenir la voix du Grand Kraken? Peut-être, elle en était persuadée. Elle avait relevé tous les défis qui s’étaient dressés en travers de son chemin, était toujours en vie. Contrairement à nombre d’individus ayant croisé sa route. Pourtant, la voilà de nouveau troublée, quelque chose s’annonçait, les visions se faisant plus régulières qu’à l’accoutumé.
Que se passe-t-il vieux fou. Elle plongea alors en direction du navire d’acier auquel elle faisait face.
la patrie est la où se trouve le coeurIllaoi n’est pas simplement buhru, elle est la Porteuse de Vérité, la prophétesse de Nagakabouros. Son devoir est de permettre au cycle de la vie de toujours être en mouvement et, de veiller sur les habitants des Îles Serpents. Il n’est pas question de loyauté. Illaoi aime simplement sa terre natale et désire servir sa divinité. Le reste n’est que le courant de la marée qui la guide.
les pouvoirsIllaoi est la prophétesse de Nagakabouros, ni plus ni moins. Il n’est pas question de bonheur mais de désir pour elle. Elle désire servir sa divinité et il n’est pas de plus grand honneur que d’être sa porteuse de vérité. Le reste est sans importance et peu importe le prix à payer, quoi qu’il se passe elle choisira toujours son dieu à toute autre option. Même si elle devait laisser son peuple mourir, elle le ferait sans hésitation, sachant pertinemment que cela la dévasterait. Pour autant, aussi puissante que soit sa foi, elle ne suit pas les principes de la Mère Serpents aveuglément, doutant sans cesse, s’interrogeant. Car en tant que prophétesse, elle se doit d’être la première à être capable de remettre en question les enseignements amenés par la tradition, seul véritable moyen de continuer à être en mouvement. Peu importe les formes de magies ou les sources de pouvoir, tout cela n’est que vanité face au divin qui l’accompagne. Pourtant, pourtant il y a une exception. Quelque chose qui n’éveille pas son intérêt mais sa fureur. La nécromancie et toutes les pratiques déviantes s’en rapprochant. Ces actes sont par essence contre-nature et il n’y a qu’une seule solution décente… L'annihilation.
la brume noireLa brume noire est une insulte au cycle de la vie, une aberrante stagnation qui doit prendre fin.
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