descriptionsCréature humanoïde composée de plantes, Zyra donne l'impression d'être une femme, mais n'en est pas une. Elle n'est pas humaine. Elle n'est pas non plus tout à fait végétal. Si elle ne s'apparente pas aux Hommes, force est de constater que la graine dont elle est issue s'est développée grâce aux diverses énergies encore présentes après l'affrontement ayant eu lieu dans les jardins de Zyr et qu'une partie de ces énergies était liée à des humains.
Rose, vert, orange et autre rouge, Zyra revêt une panoplie de couleurs attirantes et chatoyantes pour mieux attirer ses proies. Les couleurs sont changeantes selon les saisons, selon l'endroit où elle se trouve et selon ses humeurs. Ses ronces épineuses sont empoisonnées et lui permettent de se repaître des malheureux qui ont eu l'audace de s'approcher.
La taille fine, le regard dur, la chevelure longue, Zyra est assurée, elle a une démarche conquérante, et ne doute jamais d'être dans son bon droit lorsqu'elle colonise des terres pour leur rendre leur état sauvage en y ajoutant ses sœurs. Sa voix est rauque, menaçante, et ne s'élève que lorsqu'elle a quelque à dire qu'elle ne peut pas faire comprendre autrement que par des mots.
Il n'y a pas de bonté chez elle. Du moins, pas à l'égard des autres créatures sauf si elles vivent en harmonie avec la nature. Alors Zyra marche à leur côté, parfois, à distance souvent. Elle passe pour cruelle aux yeux des autres alors qu'elle ne fait pas forcément de mal aux autres pour le plaisir. Elle se contente de leur faire payer les préjudices qu'ils commettent envers la nature. Justice sauvage ne répondant qu'à ses propres lois et à des lieus de celle des hommes. •
naissance d'une légendeOù suis-je ? Qui suis-je ? Ces questions sont celles qui se sont imposées à elle, sans mot réel, simples sensations alors que la créature s'est extraite du sol mort des jardins de Zyr.
Zyra. Les petites voix en elles sont incompréhensibles. Mais le nom s'impose à elle. Alors elle ne se pose pas plus de questions. Elle est Zyra. Elle inspire une large bouffée d'air et regarde autour d'elle. Aveuglée par la lumière de la jungle, elle met du temps à s'adapter et à voir les choses plus nettement.
Les premiers pas sur la terre restée morte après une guerre dont elle n'a pas encore de souvenir ne lui semble pas hospitalière, pourtant elle sait qu'elle y est liée. Au fond d'elle, elle sait qu'elle est d'ici, qu'elle a des racines ici, même si elles ne sont pas physiquement implantées dans le sol.
Elle avance. Pas après pas, elle retrouve une terre plus accueillante, fertile et chaleureuse. Les premiers bourgeons émergent. Et éclosent sous ses pas. Ils murmurent. Ils grandissent.
Plusieurs mois sont nécessaires à la nouvelle née pour rassembler quelques bulles mémorielles. Des choses évidentes sont revenues très vite : le soleil, la lumière, la sensation de la sève, les couleurs des jardins de Zyr comme des impressions puisqu'elle ne se souvient pas réellement des jardins en eux-même. Puis, les attaques, les cris, les plantes défendant avec ferveur leur territoire. Et finalement l'incendie. La colère l'a envahie comme un tsunami. La chaleur ardente du brasier. Et le silence.
Zyra, emplie de rage, était née.
La volonté de détruire ceux qui avaient détruit les plantes desquelles elle provenait s'est imposée à elle. Mais ils étaient morts. Elle voulait découvrir qui étaient leurs descendants. Comment évoluait le monde.
Alors Zyra a quitté sa jungle. Elle s'est éloignée de sa demeure pour découvrir l'extérieur. Et ce qu'elle a vu n'a fait que renforcer sa rage. Des cités entières érigées là où auraient dû pousser des prairies verdoyantes ou des forêt denses. Des êtres emplis de mépris pour la terre, pour la nature, seulement avides de pouvoir et de conquête.
Zyra a détruit des villages. Elle a détruit de grandes fermes. Pour laisser la nature reprendre ses droits sur ce que les Hommes pensaient pouvoir dompter.
Avec le temps, à forcer d'errer, elle a appris certaines langues des différentes régions qu'elle a arpentées, même si elle n'apprécie pas spécialement de s'en servir. Elle a découvert certaines cultures, certaines pratiques, drapées dans de longues capes, se glissant dans les ombres, observatrice silencieuse du progrès scientifique, des guerres de territoire, de la cruauté des Hommes avides de pouvoir. Elle a vu beaucoup de noirceur dans ce monde et bien plus d'intérêt pour la nature.
La rumeur a grossi. Des plantes qu'on pensait disparues se sont remises à fleurir, étranges curiosités que seuls les herboristes pouvaient reconnaître. Et que personne ne pouvait dompter.
Mais la tâche était si vaste. Le monde était trop grand pour elle seule. Alors Zyra a regagné la forêt d'Ixtal. Les terres des jardins de Zyr sont restées mortes si longtemps. Puis, à force de soin et de protection, quelques fleurs ont recommencé à pousser. De véritables trésors, bien gardés par les ronces érigées autour de son territoire que personne n'ose franchir.
Parfois, Zyra quitte la jungle. Une ou deux fois par siècle pour voir si le monde change. Pour voir s'il mérite son attention. Et de nouveaux villages tombent, envahis par les ronces, dévorées par les plantes carnivores. Zyra est partout. Elle se glisse dans ses sœurs, infeste les terres humaines, leur rappelle chaque fois que la Nature a encore son mot à dire. Bientôt est venue l'heure s'en retourner dans le monde extérieur pour voir ce qu'il s'y passe, intriguée par les rumeurs qui arrivent jusqu'à elle. Quelle folie s'est donc emparée du monde et quel danger cela représente-t-il pour sa demeure ? Zyra veut le savoir. •
la patrie est la où se trouve le coeurIxtal et sa jungle sont son territoire. Elle aime y faire grandir ses plantes et ne s'attire jamais les foudres des mages d'Ixaocan qui vivent en harmonie dans la jungle depuis longtemps. Mais s'il le fallait, elle n'hésiterait pas à brûler la cité s'ils commençaient à détruire la nature dans laquelle ils ont trouvé refuge pour se tenir à l'écart du monde.
Zyra colonise les bords du fleuve Shurima également, appréciant les eaux de celui-ci, ses plantes y trouvant une fougue étonnante et beaucoup de nourriture. Ainsi que des villages lorsqu'elle retourne visiter le monde. •
la magieZyra est une créature issue de la magie. Elle en tire des pouvoirs et elle les apprécie. Elle ne s'est jamais perçue comme un monstre, bien au contraire. Elle n'a rien contre les mages et les porteurs de magie, tant qu'ils ne détruisent pas leur environnement, sinon, elle les considère comme les autres : des erreurs de la nature qu'il convient de faire taire. •
la brume noireLes rumeurs de la chute de Démacia sont parvenues jusqu'aux plantes de Zyra. Elle les a entendues et comprises. Elle ne s'émeut pas pour la cité englouttie par la brume mais se méfie de celle-ci. Elle a un mauvais pressentiment et perçoit le meneur de cette conquête comme une menace pour la nature et pour ses territoires. Il lui faut en savoir plus, tout en veillant à ne pas prendre de risque pour éviter une nouvelle catastrophe comme celle qui a précédée sa naissance. •
relationsZyra est un prédateur. À ce titre, elle n'entretient pas spécialement de relation avec ses proies, si ce n'est celle de la prédation, justement. Elle ne tue pas tout le monde pour autant, et parfois, certaines personnes trouvent grâce à ses yeux si elle ressent en eux la bienveillance envers la nature qui les pousse à vivre en harmonie au sein de celle-ci. •
Zyra est une plante. Elle est liée à la magie qui l'a créée. Ainsi, Zyra peut engendrer de nouvelles plantes, ses sœurs, les zychids, plantes carnivores qui s'accrochent aux corps étrangers pour se développer. Elle fait donc fleurir des jardins de ronces, dans lesquels elle est toute-puissante.
Elle peut le faire volontairement, choisissant elle-même l'implantation des plantes qu'elle fait naître, ou de façon plus inconsciente, selon ses émotions, et sa colère. Les bourgeons sont dormants, et elle peut choisir de les faire éclore. Ces petites plantes projettent alors de petits dards empoisonnés. Elles sont affamées de nourriture et très résistantes.
Une fois écloses, les plantes carnivores sont liées à elle et elle peut les contrôler. Elles développent des ronces épaisses et empoisonnées que Zyra peut faire grandir et contrôler. Ces ronces peuvent ramper et Zyra les lance pour capturer ses cibles et peut également les faire exploser, générant alors une projection d'épines empoisonnées.
Elle peut également créer des zones de floraisons très larges de façon très rapide, qui vont tenter d'engloutir tout ce qui passera au-dessus d'elles.
Elle est reliée à chacune d'elle, ressentant ce qu'elles ressentent et peut ainsi savoir quand quelqu'un s'en prend à ses jardins. Elle peut également projeter sa conscience au travers de son réseau de ronces et s'exprimer à travers ses plantes et les manipuler partiellement pour les façonner à son apparence si elle a besoin de communiquer avec d'autres êtres.
Moi c'est Firefly, j'ai 29 ans. Je traîne sur les forums depuis longtemps, et je joue sur pas mal d'univers différents. Je bosse en journée, donc je me connecte souvent le soir, et j'essaie de rp le plus souvent possible selon mon énergie et surtout selon les moments où je joue x)
C'est Jarvin IV qu'il m'a corrompue. Mais je n'ai pas cédé aux appels de Demacia.
Crédits : icone - Yuexin Du / bannière : xiaotong