Comment un Maître du Mal tel que lui peut finir au fond du trou, jeté ainsi, comme un malpropre ?!
Sa colère est si grande qu'il peine déjà à se remémorer les visages de ces odieux policiers qui ont osé l'attraper et l'envoyer dans les Bas-Fonds froids, humides et nauséabonds de leur maudite ville ! Peu lui importe, parce que Veigar ne fera plus aucune distinction lorsqu'il remontera là-haut et qu'il rasera. Il détruira chaque parcelle de Piltover ! Absolument. TOUT ! Ils payeront cher de m'avoir traité de cette façon !
Quelques heures plus tôt, Veigar, mage noir et yordle nerveux et plein de haine envers tout le monde, a voyagé jusque dans la région de Piltover et Zaun. Ces deux villes, plateformes marchandes et vivaces, a connu de grands troubles récemment à cause d'une étrange magie. La Brume s'étend sur plusieurs régions du monde, en déposant une marque que même le petit et vieux mage yordle qu'il est n'a jamais vu auparavant. Sa curiosité le dévore autant que cette maudite magie corrompt ces terres.
Veigar s'est donc mis en tête de partir dans une quête de poursuite, pour en apprendre davantage sur l'effet de cette magie et pour comprendre pourquoi elle semble toujours avoir un coup d'avance sur lui... Enfin... A la base, sa mission est d'étudier l'étrange et l'inarrêtable Brume avant d'être confronté à d'autres problèmes. Notamment celui de son orgueil blessé. « Ils vont me le payer... ! »
En arrivant à Piltover, le yordle ayant pris les traits d'un jeune homme plus petit que la moyenne des humains, n'a pas eu l'accueil à laquelle il s'attendait... Il s'est donc énervé, comme il sait si bien le faire... « Ils m'ont dégagé comme un pauvre ou un voleur, ces en****** »
Le prenant en effet pour un pauvre type sans moyens et ressources pour vivre dans la Haute-Ville, il a donc connu le sort que l'on réserve au petit vagabond. Désormais, le petit yordle furibond souhaite déverser toute sa rage sur le premier venu et peu importe s'il est ami ou ennemi... !!!
Cependant... en atterrissant ici, dans les profondeurs de Zaun, le mage noir s'est ravisé de mettre le bazar. Ne connaissant rien ni personne dans cette ville, il comprend bien vite que s'il ne fait pas profil plus bas (encore plus bas que sa petite taille...), il se fera vite abattre par des gens beaucoup plus enclin à se débarrasser des gêneurs.
Le sorcier a marché un moment, prudent à l'excès et observant tous ce qu'il croise de son regard. Dans le coin, personne ne fait vraiment attention à un yordle. Qu'il revêt de traits humains ou non, toutes les ethnies semblent se mélanger. Quelques passants lui jettent des regards en coin, observant ses frusques qu'il porte fièrement. Veigar cache de mieux en mieux sa frustration mais il ne peut s'empêcher d'être nerveux lorsque les regards se montrent bien plus insistant à son égard... Il cache un peu plus ses traits sous les pans de son large chapeau pointu et planque même son sceptre sous son manteau.
Zaun réserve sans doute bien des surprises et pas que des bonnes... La prudence est de mise, certes. Mais Veigar sait pertinemment que s'il veut remonter dans la ville du dessus, il va devoir se trouver des alliés qui connaissent les rouages et les règles de Zaun et qui pourrait potentiellement lui en apprendre davantage sur Piltover. Une pierre deux coups. S'ils commencent à tous lui poser des barrières sur son chemin, sa vengeance ne fera que s'étendre, avec elle sa soif d'écraser ceux qui insultent sa grandeur !
D'abord... vaut-il pas mieux trouver le moyen de manger un bout pour calmer les gargouillements de cet estomac fort contrariant... ?
Mar 4 Jan - 13:46
Invité
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Voilà un drôle de petit bonhomme, pensas-tu en l’observant. Ton détecteur d’énergie arcanique avait repéré une source dans Zaun qui s’approchait, une réserve importante de magie qui se déplaçait dans les ruelles de ta ville. Un mage donc, un être rare et précieux, capable d’anéantir des cités entières par la simple pensée – enfin la plupart d’entre eux, Veigar était peut-être un peu moins effrayant que les autres. Précautionneux, tu envoyas des drones espionner la créature à distance, avant de faire toi-même le déplacement savamment équipé. L’Art était quelque chose que tu peinais à totalement comprendre et bien que tu avais réussi à dompter certains éléments par la technologie, il te restait encore beaucoup à apprendre avant de pouvoir rivaliser avec la puissance d’une créature enchantée. L’être était un Yordle, plus petit que la moyenne mais avec une dégaine qui ne laissait pas de doute sur son appartenance aux magiciens. Les passants lui se poussèrent avec appréhension. Il était normal d’avoir peur mais, connaissant bien les habitants, tu te doutais que cela finirait par la mise en place d’un piège ou d’une tentative de vol. Le désespéré est prêt à prendre tous les risques pour sortir de sa misère, quitte à mettre en danger des centaines de milliers de vie.
Comment l’aborder sans provoquer d’accident ? La question te tarauda un moment. Mais, malgré tes calculs d’érudits, la seule solution que tu voyais était la confrontation directe et sans élan de fourberie. Simplement se présenter, en veillant à ne pas se montrer menaçant ni trop pacifique. Un jeu d’équilibriste qui ne te plaisait pas mais qui était nécessaire. Ici, c’était chez toi et bien que les sentiments ne t’étouffaient pas, tu étais plus ou moins attaché aux gens qui vivaient dans ce trou à rats. Comme pouvait l’être le scientifique avec ses éprouvettes, ou ses rats de laboratoire – justement. Bombant le torse pour le dominer d’autant plus, tu avanças vers lui en le regardant dans les yeux, avant de l’interpeller et de pointer ton bâton devant son nez (ou plutôt sur le haut de son chapeau, le bonhomme n’était vraiment pas très grand).
- Etranger, commenças-tu en gardant un ton neutre. Je perçois chez toi la marque des mages et je crois ne pas me tromper en supposant que tu appartiens bien à cette confrérie. Je me dois de te servir de comité d’accueil, rare sont les tiens à parcourir notre domaine et nous pouvons nous montrer particulièrement singuliers avec des gens comme toi. Je suis venu autant te mettre en garde que pour éveiller ta bienveillance. Je ne peux hypothèser sur la raison de ta venue, mais j’aimerais prophétiser qu’elle se déroulera sans heurt et sans violence. Tu baissas ton arme pour ouvrir les bras, en gage de paix. Je suis Viktor, l’inventeur de Zaun. Je n’ai rien d’un dirigeant politique, rien d’un policier. Je suis un citoyen qui veille à ce que les choses tournent normalement, l’horloger de cette montre bien réglée. Comment puis-je te servir, maitre Yordle ?
Dim 9 Jan - 23:32
Veigar
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Se relever d'une chute
Pourquoi est-il dans ces rues peu accueillantes déjà … ? Parce qu’il a faim et qu’il est très en colère… ? Non, pas dans cet ordre là, Veigar… Reconcentre toi ! Des personnes non respectueuses de son rang de Maître absolu de la magie noire et des ténèbres l’ont éjecté de Piltover sans se douter une seule seconde que c’était réellement une mauvaise idée. De plus… Il commence à avoir faim… Voilà, c’est exactement ce que je voulais penser, parfaitement dans l’ordre là…
Veigar finit par s’arrêter au milieu d’une ruelle, à l’écart d’un quartier qu’il a préféré quitter… Non pas que le monde le gêne, mais… Tous ces regards qui le fixent sans arrêt ont le don de le mettre mal à l’aise. Depuis qu’il a atterri dans ces Bas quartiers, l’impression d’être suivi l’étreint et ne la quitte plus. Il n’est vraiment pas recommandé de contrarier un être aussi instable, avec autant d’orgueil et de rancune tel que ce yordle paranoïaque facilement irritable. … Mais qu’est-ce que c’est que ce truc en métal qui vient de passer au coin de la rue ?!
Lentement, le maléficien sort de sa veste son sceptre, où trône un grand joyau violet. Il bourdonne grâce à une quantité indéfinissable de magie que son propriétaire à intelligemment stockée. Le regard jaune de ce dernier balaye toute la ruelle. Il écoute attentivement chaque son et reste en alerte dès qu'un être vivant passe dans son champ de vision. Vivant ou… robotique ?
Veigar est assez surpris de reconnaître des éléments technologiques. Il en a vu que trop peu, au cours de ses nombreux voyages. Mais depuis qu’il a posé le pied dans ces villes jumelées, il ne peut pas s’empêcher de se montrer très curieux face à toutes ces inventions étranges et quasi parfaites. Quasiment oui, parce que s’il se doute que certaines possèdent de la magie, elles n’ont pas encore atteint le paroxysme dans sa détention et sa maîtrise, comme un mage est capable d’atteindre naturellement… Pourtant, il est clair qu’un progrès est en marche, ici, reste à savoir ce qu’ils ont l’intention de faire avec un art aussi dangereux. Je devrais tous vous faire payer cher cette impudence…
La magie ne devrait appartenir qu’aux mages… Mieux encore, elle ne devrait appartenir qu’à LUI, le seul Maître qu’ils devraient tous craindre ... qu'un simple bruit dans la ruelle vient de le faire sursauter et effectuer un volte-face. Il n'y a rien. Personne n’est de passage dans le coin…
La plupart des gens prennent garde à ne pas trop attirer l’attention et restent à l’écart des petites rues sombres comme celle-ci. Retourner dans la foule n’enchante pas vraiment le yordle, se doutant que des locaux vont forcément finir par l’aborder et probablement pas pour faire connaissance. Il faut que je trouve le bon chemin pour remonter…
Mais Veigar est stoppé dans son élan, interpellé par une personne… qui n’est pas seulement fait de chair et d’os. Rectification, c’est une personne sous une armature de métaux et d’éléments technologiques. A moins qu’il ne soit un robot… ? Veigar déteste ne pas savoir les choses !
Dans tous les cas, un homme vient l’accueillir avec une prudence certaine. Quelqu’un qui sait déjà beaucoup trop de choses comparé à son tout petit interlocuteur. Cela rend ce dernier plus nerveux qu’il ne l’est déjà. Viktor, Inventeur de Zaun… Zaun ? …
Il est vrai que cet endroit est bien différent de ce que le maléficien a pu voir là-haut. Du peu qu’il en a vu en tout cas, Piltover a l’air beaucoup plus surélevée, brillante et … différente. Veigar vient de comprendre que les règles doivent être très différentes dans les deux villes. Elles sont bien distinctes, ce qui peut signifier que ce qu’il n’a pas pu trouver en haut sera peut-être accessible ici bas… Les mages par exemple ont l’air d’être tolérés… Ce point là, bien que plutôt positif, n’efface en rien la méfiance dans le regard du yordle. Comment il sait que je suis un… ?! Ah… Je ne me suis pas dissimulée. Certes… Bravo, Veigar…
Le mage lève le regard vers le masque métallique et le regard de Viktor, puis ostensiblement vers un objet qui l’intrigue beaucoup à savoir cette pince vraiment spéciale… Il n’y a rien de plus stressant que de ne pas savoir ce dont est capable une personne ayant déjà l’avantage du terrain par rapport à vous. Veigar va devoir se montrer… courtois. « Viktor de Zaun, je suis Veigar. Maître yordle, oui… Vous êtes bien renseigné ! »
Sa réputation de puissant maléficien a-t-elle atteint cette région, au point qu’on reconnaisse sa vraie nature … ? Cette vérité serait très plaisante à entendre, mais Veigar se doute que cet homme, ni politicien, ni policier, soit en réalité un érudit. Peut-être un scientifique, un chercheur… voire un mage. Il possède un quelque chose dans le regard, une aura que l’on peut presque toucher et une étincelle venant d’un grand intellect… Le yordle a l’impression que Viktor possède un air de déjà vu, un élément qui lui est familier. Pourtant, il n’a pas la même marque des autres mages que Veigar a déjà pu croiser. « Ton horloge… Enfin Zaun ne craint rien. Pour le moment. »
Les trois derniers mots sont prononcés un peu durement, tandis que le regard du magicien passe de Viktor aux alentours, s’attendant à se faire attaquer à tout moment… « Tout dépendra de beaucoup de choses ! »
La question du citoyen zaunien, prompt à veiller sur l’ordre de sa ville, a éveillé chez Veigar un intérêt, gonflant au passage sa mégalomanie parfois maladive : Comment peut-il servir le terrible mage noir, hum ?! « Sache que c’est un honneur de servir le plus grand Maître du Mal ! Mais comme tu peux le constater, cette grandeur a été bafouée et rabaissée plus bas que terre par des effrontés qui subiront bientôt ma colère ! »
Tout en Veigar suggère qu’il se contient suffisamment pour ne pas faire déferler une sorte d’Enfer magique dont il a le secret. Pourtant, la présence de son interlocuteur savamment équipé, apparu assez mystérieusement et dont les connaissances dépassent de loin celles du plus grand nombre dans cette ville, oblige le petit être à rester tranquille et à réfléchir doublement sur ce qu’il peut ou ne peut pas dire… « J'ai besoin de réponses à mes questions, à commencer par celle-ci : Comment savez vous pour ma vraie nature ? Je ne me cache pas, certes, mais je doute que les yordles soient nombreux ici... Encore moins les mages. »
Veigar s’intéresse un moment au bâton de Viktor, où il a précédemment louché dessus et sentit une énergie qui le trompe rarement quant à sa provenance. « Qu'est-ce qui vous fait croire que j'en sois un ? »
Un rire haut perché traverse la gorge du petit être, qui se sert habilement des pans de son grands chapeaux pour cacher les traits de son visage, sauf ses yeux lumineux fixant le zaunien. « Peut-être en êtes-vous un aussi ? Ou peut-être pas… Dans tous les cas, vous semblez déjà un peu plus digne d’intérêt que les marauds qui me regardent d'un air louche depuis que j’ai atterri ici … »
Le mage noir serre la poigne sur son sceptre, sa méfiance remontant en flèche. « J’ai besoin de mieux connaître votre ville et… de trouver un moyen pour remonter là-haut. »
Enterrant sa fierté pour avoir prononcé cette phrase, Veigar l'accompagne avec des gestes, pointant le doigt au-dessus de leur tête. Il fait comprendre assez clairement qu’il compte faire passer à Piltover le plus long des sales quart d’heures de son histoire !
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