The way of the ghost | Muramasa

◊ description

Le silence plane. Aucun mot ne traverse ses lèvres et seul son regard vous transperce. Il est aussi affuté que sa lame et vous avez la sensation qu’un feu dévore votre âme par ce simple échange. Pourtant, vous ne voyez qu’une silhouette athlétique dans les ombres, mais élancée, et dont une forme de sérénité précaire se dégage. Ses deux pupilles orangées vous figent sur place. Impossible de faire le moindre pas, comme si la peur saisissez soudainement chacun de vos membres, empêchant ainsi leur motricité. Sa lame a sa ceinture, il s’approche et vous vous sentez subitement petit. C’est un grand homme d’un mètre quatre-vingt-dix, sans compter cette longue corne noire qui rajoute une vingtaine de centimètres. D’autres plus petites parsèment l’autre côté de son front, tandis que des plaques noires-violacées parsèment sa peau un peu partout.
Sa voix finit par percer. Les premiers mots sont prononcés et malgré la gravité de celle-ci, elle appelle à l’apaisement. Il est poli, courtois, mais une certaine tension persiste. Peut-être à cause de ce soupçon de méfiance à votre encontre. Ne le prenez pas personnellement, il est ainsi avec tous les nouveaux visages qui se présentent devant lui. Il ne vous connaît pas et avant de se montrer bienveillant avec vous, il va chercher à vous tester, à vous analyser et à sonder votre âme pour deviner vos attentions. Néanmoins, il ne le fera jamais en dégainant cette lame à sa ceinture. Un katana dont le fourreau est richement gravé et serti. Une autre se trouve dans son dos, mais cela ne ressemble pas à un sabre ordinaire. Cela est trop grossier, trop grand également. Ce n’est pas une masse non plus, trop fine pour cela.

À poser votre regard sur son arme à sa ceinture, vous remarquez alors cet appendice étrange qui prolonge sa colonne vertébrale. Cela ne semble pas être animal, puisque celle-ci est rigide et manque de souplesse. Elle semble constituée de la même matière que ses cornes et ses sortes d’écailles grossières. Il n’apprécie pas que vous le dévisagiez ainsi et il ne manque pas de vous le faire savoir. « Cesses tes insultes silencieuses et regardes moi dans les yeux. Mon sabre ne te parlera qu’en dernier recours. » L’attention est ressaisie immédiatement. Comme s’il venait de vous contaminer avec, la droiture vous saisit, ainsi qu’une forme de méfiance. Serait-ce des menaces ? Difficile à dire, lui-même semble contenir sa rage de combattre et il en faut plus pour mettre le feu aux poudres.

Il vous écoute et semble se détendre. Sa main va chercher son paquet de cigarettes dans la poche de son manteau. Vous remarquez d’ailleurs qu’il semble apprécier l’orange, car si sa tenue est majoritairement sombre, des détails sont criards. Il est vêtu d’une manière plutôt jeune et sportive, loin des tenues traditionnelles ionienne. Sans doute car il apprécie le confort et la liberté de mouvement. Un bâtonnet de nicotine vient se coincer entre ses lèvres et d’un claquement de doigt, une flammèche apparaît de celui-ci pour allumer son poison. Le nuage grisonnant ne manque pas de vous frapper les narines et si vous toussez, cela l’amusera. Ce n’est pas très agréable, mais cela vous rassurera d’une certaine manière. Ce n’est pas totalement une statue de marbre devant laquelle vous faites face.

◊ naissance d'une légende


D’aussi loin se souvient-il, ces quelques mots ont toujours dicté sa ligne de conduite.『…』Muramasa était un enfant presque comme les autres.

Comment ? Ah oui, pardonnez-moi. Vous ne pouvez pas entendre son nom. Il a été détruit en même temps que le guerrier ce jour-là. Cela étant, nous y reviendrons plus tard.

Un enfant comme les autres, donc. Un fil d'un clan ayant fait sa richesse et son nom grâce au forgeage, notamment de sabre, d'épée et autres armes tranchantes. Dès son plus jeune âge, des responsabilités énormes pesées sur ses épaules, mais jamais il n’avait cédé à l’appel de la facilité. Muramasa avait reçu toute l’éducation nécessaire pour briller en commerce, plaire à quiconque et se faire à son tour sa place dans ce monde. Mais le prénom “Muramasa” était à lui seul un lourd héritage, considéré par certain comme maudit.  
Son ancêtre, forgeron émérite et renommé pour son talent, portait le même prénom et il était craint pour ses lames assoiffées de sang qui, dit-on, provoquaient des massacres tels que durant les nuits de tuerie, la lune en devenait aussi rouge que le sol. Cependant, ses pulsions violentes étaient contenues par son meilleur ami Masamune. Un ami et un rival, dont la sagesse n’avait malheureusement pas anticipé qu’il mettait tant de cœur et d’âme dans la fabrication de ses lames que celles-ci devinrent vivantes et prirent possession de son esprit, jusqu’à le rendre fou. À contrecœur, il fut exécuté, mais son âme aurait perduré à l’intérieur de ses lames dans lesquelles il l’avait insufflé.

L’histoire du forgeron nommé "Muramasa" avait traversé les âges, mais au lieu d’être horrifique, elle était illustratrice de l’importance de l’équilibre et de l’harmonie. La province de Shon-Xan a été son berceau, jusqu’à ce que les années lui donnent suffisamment de force et de sagesse pour voler de ses propres ailes, souhaitant fuir cette ville corrompue que sa famille refusait de quitter par principe. Il avait promis néanmoins à ses parents de revenir très vite. Ceux-ci étaient opposés aux conseillers de la province, notamment pour le traitement fait aux Vastayas sur lequel ils étaient en opposition.
Muramasa avait fait route jusqu’au village de Tevasa pour y trouver le maître du Wuju, Maître Yi. La présence d’un『…』en avait étonné plus d’un. Beaucoup se demandaient ce qu’il faisait ici, tandis que d’autres y voyaient un mauvais présage. Néanmoins, il exposa ses intentions. Ce qu’il voulait, c’était protégé la paix sur les terres ioniennes et l’harmonie entre tous. Humains, comme Vastayas. Humain, comme Esprits. Les premiers jours furent mal vus, mais on l’installa malgré tout et il débuta son entrainement aux maniements aux sabres.

« La voie du samouraï est basé sur l'humanité, l'amour et la sincérité ; le cœur de la valeur martiale est la vraie bravoure, la sagesse, l'amour et l'amitié. Insister sur les aspects physiques de la guerre est futile, car le pouvoir du corps est toujours limité. »

Ceux-ci étaient entrecoupés de rituels et d’offrande à l’intention de la renarde à neuf queues qui rodait près du village pour que cette dernière ne dévore pas les âmes y vivant. Les offrandes de Muramasa étaient en grande partie des compositions de fleurs ou des poèmes. Il lui arrivait parfois de glisser une cruche de saké, quand les moyens le permettaient. Certains villageois suspectaient que l’étranger l’aurait rencontré et qu’il serait tombé sous son charme, au point d’en être son émissaire. Néanmoins, ses multiples démonstrations de force durant ses combats contre ses maîtres balayèrent très vite cette impression.  
Le temps avait filé et de fil en aiguille, le jeune homme venu Shon-Xan s’était parfaitement intégré dans le village, à tel point qu’il avait une demeure en son nom. Il envoyait de multiples missives à sa famille, mais leur nouvelle en retour n’était pas de bon augure. Le samouraï lisait les préoccupations de ses parents concernant l’avancée de Noxus et le trouble à la province de Navori. Agenouillé devant sa table, son regard s’était posé sur son katana, ainsi que son armure. En tant que bushi, il se devait de protéger Ionia jusqu’à la mort.

Son katana ; une lame Muramasa.
Un cadeau de ses parents, mais qu’aujourd’hui, ils regrettent.

Muramasa l’avait saisi lorsque les troupes noxiennes étaient parvenues jusqu’à Tevasa. Elles furent repoussées par leur protectrice, mais il semblait perdre la raison. Son regard brulait d’une terrible soif de vengeance et d’un profond sentiment de colère, indigné par ses barbares et les troubles qu’ils répandent sur leur passage. Dès lors qu’il croisait l’un de leur soldat, il se battait férocement sans leur tourner le dos, abattant ceux-ci avec rapidité, grâce aux techniques apprises au village. Muramasa les pourchassa jusqu’au Placidium, ignorant les consignes de ses maîtres qui lui ordonnaient de les accompagner jusqu’à Vlonko. Malgré qu’il souhaitait se battre avec honneur jusqu’au bout, le désir de vaincre lui fit perdre le contrôle de ses émotions. Ce contrôle qu’on lui avait répété encore et toujours.

Sans grande surprise, un seul homme face à toute une troupe de noxiens, malgré toute la bonne volonté du monde, n’était pas parvenu à les repousser.

Si vous saviez.
Si vous saviez à quel point je me suis délecté, ce jour-là. J’ai ressenti le désespoir et la colère d’un homme. Son âme ardente me suppliait de toute incendier et de son souffle, je suis née. La colère, la haine, la vengeance ; Ah ! L’effroi que cela doit provoquer sur le visage de ces vieux croulants convaincus qu’une guerre se gagne lorsque le sabre demeure dans le fourreau. J’ai saisi le visage de『…』Muramasa et j’ai répondu à son appel de détresse. Je l’ai aidé. Je l’ai transformé. Je leur ai donné une bonne raison de le craindre.

Une colonne de flammes s’était élancée vers le ciel et en son centre, le samouraï tenant son sabre semblait hurler de douleur. Son crâne lui faisait souffrir le martyre, comme si mille tambours résonnaient à l’intérieur. Pourtant, sa peau ne brula pas. Ses oreilles s’effilèrent et son front se sertit de cornes cristallines dont l’une était proéminente en comparaison aux autres bien plus petites. Il était impossible pour les soldats noxiens de s’approcher de cette fournaise, car dès lors que les plus téméraires s’y risquaient, ils étaient réduits en cendres dans un tourbillon de flammes. D’abord leurs chairs, puis leurs muscles et enfin, leurs os pour qu’il ne reste rien d’eux. La lame de Muramasa semblait appeler celles-ci à se rassembler et d’un coup sec, il abattit son sabre à la verticale. Les flammes furent projetées et seules le général noxien était encore debout, intéressé par cette créature face à lui qui n’avait plus rien d’un humain. Lui-même maîtrisait la magie et ce, depuis bien longtemps. Il n’acheva cependant pas son adversaire, respectant cette force de détermination face à lui. Il lui réservait un destin plus cruel encore pour lui avoir tenu tête et réduit à néant ses troupes. Muramasa perdit connaissance à la suite de la douleur trop intense. Il avait la sensation d’avoir été vidé de toutes ses forces d’un seul coup et qu’une autre lui fut installée de force, sans qu’il n’ait de contrôle dessus.

Parfois, il entend ma voix dans sa tête. Lui aussi devient fou, comme son ancêtre.

Il s’était réveillé dans une prison froide et humide, loin de la lumière, de ses jardins et des temples qu’il aimait fréquenter. La rage au ventre demeurait cependant et tel un animal, plus personne ne le considérait comme un guerrier honorable. Il avait cédé à ses démons. Du moins, son démon. Dans les flammes de la transformation furent bruler『…』. Comme par maléfice, plus personne ne reconnut le disciple, l’enfant ou l’ami. Tous lui tournèrent le dos et cela ne fit que nourrir sa colère plus encore et donc, moi.

Ce n’était plus qu’un fantôme d’un clan oublié. Noxus avait installé une arène à Navori et il avait été envoyé à l’intérieur, comme une forme d’avertissement pour les autres guerriers et de divertissement pour les plus perfides. Transformé en bête de foire, Muramasa semblait aveuglé par ses tourments, son chagrin, son sentiment d’échec. À tel point que sa lame transperçait des prisonniers qui, tout comme lui, furent jeter dans cette arène. Il ne savait pas d’où il venait, qui ils étaient, ce qu’ils avaient fait. Ils devaient combattre pour survivre, mais lui-même ignorait pourquoi il s’accrochait autant à la vie.
Un quotidien dérangeant qui se répétait, jusqu’à ce qu’une explosion retentisse. Celle-ci l’avait réveillé et tout autour de lui, un homme seul prenait d’assaut l’arène et y jeter en son centre leurs occupants à grand coup de poing. Féroce, barbare, sans pitié pour ceux qui s'opposèrent à lui, il fût une source d'inspiration soudaine. Un électrochoc dans l'âme du guerrier qui, en le voyant, se rappela la raison pour laquelle il avait pris les armes. Son regard se tourna vers les noxiens jetés à droite et à gauche. Muramasa, suivant l'assaillant dans son ombre, donna ses derniers coups de sabre dans cet endroit pour trancher la tête de ses bourreaux inconscients et qui cherchaient à se relever.

L’accalmi s’était installée et lorsque le nouveau patron prit place sur le fauteuil de dirigeant, Muramasa posa un genou au sol en signe de respect, sans prononcer nul autre mot que ceux-ci :

« Vous m’avez rendu la liberté, Settrigh. Moi et mon sabre sommes à votre service, si vous l’acceptez. »

◊ la patrie est là où se trouve le coeur

Son attachement à sa patrie, il ignore si celui-ci est toujours aussi existant et solide. Il n’y a plus que quelques vestiges. Quelques bribes. Quelques doutes. De légères traces qui s’effritent un peu plus chaque jour, au fil des larmes qu’il cache à tous. Son fardeau est d’avoir voulu combattre jusqu’au bout, au-delà de sa propre mort et pour cela, il est dorénavant traité comme un scélérat sans honneur et un lâche qui n’a jamais respecté son propre code. L’histoire de son ancêtre se répète à travers lui, peut-être. Peut-être que dès l’instant où sa main a empoigné la lame Muramasa, son destin était scellé.
Néanmoins, si aucune personne ne souvient de lui ou refuse de le faire, lui se rappelle ces instants de paix dans les jardins, sous les cerisiers en fleur. Ou bien, ces instants de plénitude où il méditait à la cascade, près du temple. Il n’a jamais voulu renier sa loyauté envers Ionia et ses principes. Il n’a jamais voulu briser l’équilibre ou la paix. Il est intimement convaincu qu’il continue de se battre pour.

« Muramasa, le patron t’appelle. » Il retient avec peine un soupir et se dirige vers la salle. Il n’y a pas à hésiter, se dit-il dans un coin de son esprit. Ionia n’est pas encore morte dans son cœur et quoi qu’il en dise tous, il reste un bushi. Ou un Ronin, peu importe la façon dont ils le nomment. Ce sabre, il a appris à la manier pour défendre cette nation et ce n’est pas moi qui vais réussir à l’en empêcher. Il est terriblement têtu.

S’il tient particulièrement à son code, il sait néanmoins que celui-ci est ambigüe. Qu’être loyal peut pousser vers le vice et que l’honneur ne permette pas nécessairement la bienveillance. En fonction des situations, le respecter scrupuleusement est impossible. Raison pour laquelle il se montre souple sur son application et y déroge parfois avec un petit pincement au cœur. La pègre de Navori n’est qu’un moyen pour lui d’atteindre ses objectifs personnels. Un autre chemin dans les ombres où il a été jeté.

◊ la magie

Parfois, une flammèche danse au bout de ses doigts et il la regarde. Nul ne saurait dire pourquoi. Pourquoi l’a-t-il fait apparaître et qu’est-ce que cela lui apporte ? À part quelques secondes de frime. Rien du tout, il l’admet.

La magie autrefois, avant d’être altéré par ma personne, était quelque chose d’ancrée dans son quotidien. Tous les habitants de Ionia ne la maîtrisent pas nécessairement, mais reconnaissent son existence. Elle fait partie d’un culte et des nombreuses choses qu’ils respectent. Certains d’entre eux en ont fait leur voix et la protègent, tandis que d’autres la craignent et s’en éloignent. Muramasa n’avait pas réellement d’opinion à son sujet. Il expliquait sa présence par le biais d’entités, d’esprits bénéfiques ou maléfiques, de rites occultes ou d’artefacts.

Ô grand jamais, il n’avait cherché à acquérir un contrôle dessus. Il se contentait de vivre avec, comme tous et conscient de l’étendue de sa puissance, veiller à ne pas la contrarier au risque de voir le village qui l’a accueilli ou sa région natale sombrer dans les flammes ou les pluies diluviennes. Il ne pouvait renier la trouver fascinante et attrayante, mais là encore, peut-être est-ce la malédiction de son sang qui le dote d’une soif de pouvoir, consciemment ou non. Un attrait qu’il parvenait à contenir, pour ne pas créer d’impolitesse, mais qu’il l’a poussé à souvent se pencher sur les étales dès l’instant où un objet dégageant une énergie magique était présenté.
Peu apprécié pour cela déjà à l’époque, de le voir ainsi facilement appelé par la magie. Depuis son altération, il est plus proche que jamais d’elle.




À présent qu’il vit avec, cette puissance semble avoir un gout fade. Il la regarde et il ne ressent pas grand-chose. Il n’est pas déçu d’être en possession de telles capacités, mais il ne s’en vante pas pour autant. De plus, Sett ne semble pas approuver sa nature magique. Il semble la tolérer, mais cela le pousse à réduire ses usages pour ne pas le contrarier. Muramasa aimerait que l’effort soit fait en retour concernant l’utilisation de cette arène comme terrain de jeu ou de règlement de comptes. Néanmoins, il sait qui est le chef et donc, il ne discute pas.

Cela étant, si la situation est critique ou que son patron est en danger, approuvée ou non, Muramasa se servira de cette magie. D’abord comme tentative d’intimidation, puis comme solution de frappe.

◊ la brume noire

Cette brume à l’énergie funeste ne lui dit rien qui vaille et si l’envie de la repousser est présente, il attend néanmoins les ordres. Tout ce qu’il entend à son sujet ne sont que rumeurs et l’opinion de chacun est déformée dès lors que la peur fait parler. Alors Muramasa patiente et préfère attendre d’avoir plus d’informations à son sujet.

Néanmoins, si l’occasion d’enquêter ou d’en apprendre plus à son sujet lui est offerte, il la saisira.

◊ relations

Une nouvelle cigarette vient se poser sur ses lèvres et il semble s’amuser de la question.
Les relations.

Le nerf de la guerre, diront certains. Peu utiles, avanceront les plus solitaires ou les plus ténébreux. Lui ne pousserait pas à dire que c’est une nécessité absolue, mais si vous souhaitez avoir une conversation civilisée parmi la pègre de Navori, il vaut mieux se tourner vers Muramasa. Vous aurez moins de chance d’avoir à finir la conversation à grand coup de poing et perdre quelques dents. Il possède encore quelques restes de son éducation et cela se sent dans ses habitudes d’approches.
De plus, il a tout intérêt à entretenir de bonnes relations avec quiconque, car il voit cela comme un immense filet de sécurité. Ou une solide muraille où chaque lien tissé est une brique supplémentaire pour renforcer la protection. Contre une offensive ennemie, il est préférable de posséder bon nombre d’amis. Une telle pensée pourrait être interprétée comme naïve, mais Muramasa reste pragmatique avant tout.

Au-delà du nombre, il faut également savoir se construire de solides alliés et miser sur les bonnes alliances. Refuser ne constitue pas un crime, si aucun intérêt n’est entrevu. C’est une manière de protéger les faibles contre les horreurs dans lesquelles ils peuvent être emmenés.

Malheureusement, il n’a pas un physique très avenant. Je conçois que je ne l’ai pas soigné sur ce point. Il sème la méfiance à chacun de ses pas et malheureusement, alors qu’une voix diplomatique leur est offerte par sa personne, ils préfèrent se tourner vers des gens moins “atypiques” parmi la pègre.
Est-ce qu’être jugé ainsi sur son physique le blesse ? Non. Muramasa a fini par s’y habituer et s’y faire. Cela fait partie des contraintes et il voit cela comme une punition pour avoir cédé à mes appels. Il est suffisamment sage pour ne pas s’en plaindre et y trouver une forme de justice.

Bienvenue à toi, et ton personnage tout feu tout flamme. Attention ne laisse pas tes flammes dévorer tout Runeterra, la Brume s'en charge déjà !


Et te voila officiellement validé sur le forum !On espère que tu te plairas parmi nous ! Avant  de commencer la grande aventure RP, voici quelques petites choses à faire.  Tout d'abord merci d'aller te recenser dans le bottin des avatars puis dans le bottin des metiers & regions.  Si tu ne le fais pas, tu prends le risque que ton avatar et ton métier ne soient pas recensés et te soient volés !

De plus nous t'encourageons à aller poster une fiche de liens et rps pour étoffer tes relations si tu le désires (cette étape est bien entendu facultative).

Pour un peu plus d'immersion dans le monde de Runeterra je t'invite à aller lire le sujet des poros d'or, la boutique et les missions (et ou rp aléatoires).

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