Les terres premières pensent leurs plaies alors que les semaines se sont écoulées sur un placidium endeuillé et prenant la teneur de l'infâme vérité... Un constat qui n'a cessé de s'alourdir jusqu'à ce que l'évidence s'impose... Ils ne reviendront pas... Ces âmes qui ce funeste jour arpentaient le placidium, marchands et passants, femmes, hommes et enfants qui vaquaient simplement à leurs occupations. Disparus, comme envolés alors qu'aucun corps n'a été retrouvé malgré des jours à les chercher, ces centaines d'âmes qui se sont simplement volatilisées, comme si elles n'avaient jamais existé. Et si l'esprit des rivières a repris vie, a retrouvé sa liberté pour chasser la brume grâce aux efforts conjoints des rares personnes que le placidium a rendu au monde ce jour là, nul ne sait réellement ce qu'il est advenu sur le passage de cette dernière et d'où elle venait. Partie aussi brutalement qu'elle était arrivé alors que l'Avatar de Ionia s'est recluse, isolée sans que les raisons ne soient réellement évoquées... Des inconnues à multiples variables qui se succèdent les unes aux autres alors que les quelques éclaireurs envoyés sur les traces du mal ne sont pas réapparus depuis... Une inquiétude grandissante dans les esprits et les cœurs des habitants de Navori.
Sjaël tu étais présente ce jour là, tu as assisté à l'horreur et à la douleur, aux hurlements déchirants et combattue ces êtres difforment que la brume cachait en son sein... Un fléau que tu as expérimenté, que tu as sentis dans ta magie et dans ton être... Alors toi qui fait partie des héros du Placidium et dont les savoirs accumulés feraient rêver nombre d’érudits tu as décidé de rejoindre l'appel lancé pour remonter la source du mal.
Xayah & Rakan même si vous n'étiez pas présent ce jour là, la nouvelle s'est répandue, celle d'un fléau ayant frappé et emporté des centaines d'âmes dans son sillage, un mal pour les terres premières et leur magie alors que tous parlent de cet esprit des rivières ayant failli succomber à ce mal étranger. A cette brume noire piégeant les âmes pour les arracher. Votre nature le sent alors que vous avez décidé de venir constater, les stigmates ont marqué la terre, la terre et la frontière des royaumes spirituels déjà mis à mal à de trop multiples reprises... Ce mal est un danger que vous ne pouvez ignorer et deux vastayas ne seront pas de trop pour participer à cette mission dont personne n'est encore revenu, remonter la source vers l'origine du mal.
Nuawa il en est de même pour toi alors que guidée par les rumeurs et les perturbations tu rejoins Navori, ta nature ressens profondément les stigmates ayant marqué la frontière du monde des esprits et les traces d'un mal que tu ne peux que soupçonner sont palpables tel un écho lointain, un malaise qu'on ne peut ignorer quand notre nature même le ressent comme un danger capable de mettre à mal l'équilibre d'un monde déjà trop ravagé...
Muramasa ton boss était présent ce jour là... Il t'as relaté l'horreur et la douleur à laquelle il a assisté, ces spectres incapables de mourir et s'abattant sur lui en nuée... La douleur de l'esprit se répercutant dans son corps et sa psyché... Celle d'un mal qu'on ne peut qu'imaginer tant qu'on ne l'a pas expérimenté... Celle d'une menace capable de mettre en danger bien plus qu'une seule vie ou une entreprise, mais les terres premières elles-même et tout ce qui y vit... Une menace qu'on ne peut ignorer alors que tu décides de répondre à l'appel après de houleux débats sur la question... Car oui... Pour la première fois de ta vie tu as pu sentir la peur, la réelle peur de la part de ce chef qui ne plie jamais devant l'adversité et dont les blessures peinent encore maintenant à cicatriser, un mal aussi puissant que mystérieux... Tu veux des réponses, tu veux comprendre, tu veux pouvoir.
Alors vous voilà tous ici, habitants de Ionia, Humains, Vastayas. Un groupe improvisé sous la demande de l'Avatar des terres premières, de cette unique figure que tous connaissent comme l'un des seuls rempart des terres premières, un avatar reclus depuis l'attaque alors qu'elle n'est plus apparue en public depuis. La menace est réelle, le danger puissant et vous pouvez le sentir dans l'air et les réminiscences de magie... Vous devez comprendre, vous devez apprendre... Vous devez savoir quel mal a frappé, mal rappelant ces récits que peut-être vous avez déjà entendu, de ces nuits de l'horreur qui une fois l'année frappent les côtes de Bilgewater... Subirez-vous le même sort ? Est-ce votre destin et celui des habitants de Ionia ?
Les seules informations que vous possédez c'est qu'une fois libéré l'esprit des rivières a repoussé la brume vers l'ouest depuis les eaux de la rivière. Direction par laquelle elle s'est brutalement manifesté le jour de l'attaque. Une rivière menant vers la mer à travers montagnes et forêts où peu d'âmes vivent et dont les rares éclaireurs envoyés enquêter ne sont pas réapparus au fil des semaines s'étant écoulées...
Vous êtes bien évidemment libres de détailler plus en avant les raisons de votre présence et de votre participation, mais l'appel a été lancé par Karma que personne n'a vu en public depuis ce jour là, ce qui participe au climat de peur et d'angoisse omniprésent et grandissant dans la population de Navori.
HRP : Vastayas vous sentez déjà les traces de l'attaque malgré le temps qui s'est écoulé, car elle a marqué le lien que vous entretenez aux royaumes spirituels et à la magie des terres premières. C'est un malaise pour le moment léger, mais donnant un léger sentiment de nausée.
Question géographie vous le savez, à un rythme soutenu il faut au moins une semaine pour atteindre la mer, mais c'est sans compter les dangers et imprévus de la faune et de la flore locale. Vous n'avez absolument aucune idée de si le mal a pris son origine dans la mer ou ailleurs tout ce que vous savez c'est que c'est de la rivière qu'il est venu et qu'il s'en est allé.
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Ven 8 Juil - 9:51
Xayah
IONIA
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MISSION : INCURSION DE BRUME / BLESSURES GRAVES TOLÉRÉES
Une vive douleur passa brièvement dans la poitrine de Xayah à l'approche du Placidium, ressentant déjà toute l'horreur de ce qui s'était produit dans un lieu aussi sacré que celui-ci. Sa magie pouvait le sentir, tout son être jusqu'à la pointe des plumes pouvait le sentir : quelque chose d'horrible avait eu lieu ici, et pas seulement parce qu'on lui en avait parlé. Les traces dans la terre ne mentaient pas : cet endroit avait été le théâtre d'une lutte horrifique et la frontière avec les royaumes spirituels en était complètement chamboulée.
Elle se retourna vers Rakan avec un air grave, cherchant une réponse dans les yeux de son compagnon qui n'en savait pourtant pas plus qu'elle.
« C'est atroce... »
Souffla-t-elle en s'accroupissant à côté d'une fleur bleu bien mal en point. L'Avatar des terres premières les avait fait venir ici pour mener l'enquête sur ce nouveau mal grandissant. Alors il fallait se regrouper, avec d'autres héros courageux, pour remonter jusqu'à l'origine de tout ceci. Il fallait impérativement trouver une solution s'ils ne voulaient pas voir Ionia subir le même sort que d'autres régions du monde. Surtout avec l'absence de Karma que personne n'a vu depuis l'attaque sur Navori...
« Rakan, nous devons rassembler des âmes courageuses et faire ce que Karma attend de nous. »
Son air était inquiet, son visage déformé par une moue tirée et des sourcils froncés. Ses oreilles ne cessaient de s'agiter à l'affut du moindre bruit. Xayah était tendue, cela se voyait et elle ne cherchait même pas à le dissimuler. La magie noire qui avait opéré en ces lieux avait fait suffisamment de ravages pour que la vastaya se sente physiquement mal. Ils devaient agir vite, avant que tout s'effondre réellement.
Résumé:
Xayah arrive sur les lieux de l'horreur qui s'est déroulée et peut déjà le sentir dans tout son être que quelque chose ne va pas. Elle commence à examiner les lieux et dit à Rakan qu'ils doivent réunir des volontaires pour répondre à la mission de Karma ; trouver l'origine du mal.
Fiche créée par Lovelace Fox
Ven 8 Juil - 16:44
Rakan
IONIA
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Enquête sur la brume
[Blessures graves acceptées]
Même si Xayah n’avait pas insisté pour que l’ont se rendent au plus vite sur les lieux récemment ravagés par le passage de cette étrange brume noire, je n’aurais jamais songé à perdre ne serait-ce qu’un instant pour me rendre sur place et alors que nous posions les pieds sur le Placidium, récent théâtre de cette apocalypse d’origine inconnue qui avait emporté avec elle d’innombrable âmes innocentes, j’avais pu sentir à quel point le monde était dans un état de souffrance avancé. Mon regard se perdait tout autour de nous, constatant avec tristesse les dégâts qu’avait causés la brume. L’air semblait plus lourd, plus dense et une profonde douleur me pinçait le cœur non seulement parce que je pouvais ressentir la détresse et la souffrance de toute la magie qui nous entourait, mais aussi parce que je n'avais que rarement vu ma Xayah aussi abattue qu’en cet instant. Son regard perdu dans le mien, je passais une main sur son épaule pour tenter d’atténuer sa peine.
« Quel genre de monstre sans cœur peut bien être responsable d’un tel carnage… »
L’endroit avait l’air désert pour l’instant. Pas un bruit, pas une présence à part la nôtre combien de temps faudrait-il pour que l’endroit retrouve sa majesté d'antan ? Combien de temps faudrait-il avant que cette brume ne cause des dégâts similaires à tout le continent ainsi qu’au reste du monde ? Nous n’avions pas de temps à perdre, non, mais j'étais assez rassuré que Xayah ne se mette pas en tête d’aller régler le problème toute seule. Doucement mes mains glissèrent sur les siennes et remontèrent le long de ses bras, j’espérais l’apaiser en forçant un petit sourire à se dessiner sur mon visage, faisant fît du mal être qui m'affectait autant qu’elle, c’était aussi pour ça que j’étais là, à ses côtés.
« Bien sûr oui. Ne t’en fais pas, nous allons tout faire pour sauver notre terre. Commençons par vérifier si nous sommes bien seuls à arpenter les alentours. »
Résumé:
Rakan tente d'apaiser le mal-être de Xayah et observe les alentours à la recherche d’une éventuelle présence.
A peine plus que le temps du voyage s'est écoulé entre l'excursion hasardeuse de Nuawa dans le dernier archipel accessible avant les Îles Obscures et son retour, à tire d'ailes, à Ionia. Comme un appel au secours. De la même façon qu'elle s'est perdue au beau milieu des mers, c'est par ses propres moyens et en mettant son corps et son esprit à l'épreuve, subissant les pluies et les tempêtes, qu'elle a rejoint les terres familières dont elle craignait de découvrir l'état.
C'est tout du moins l'impression que la Vastaya se fait du temps écoulé. Les événements sont flous en son esprit depuis sa longue perte de connaissance alors que la Brume étendait son emprise en plusieurs endroits. Le vague repère restant est celui d'un rendez-vous donné avec la conteuse, en quête de plus d'informations mais, aussi, d'une piste plus concrète que celles traversant l'esprit instable de Nuawa.
Le temps passé en pleine nature pour s'isoler et reprendre ses esprits est toujours trop court, mais vient le moment inévitable du retour au Placidium. Une épreuve à laquelle Nuawa s'est, cette fois, préparée, forte de ses deux expériences malheureuses avec les énergies destructrices de la Brume. Dans le malheur finit par se manifester une chance, celle d'apprendre à faire face. Elle ne s'y rend pourtant pas seule et, dans l'attente d'un visage familier, la Vastaya invoque dès le réveil l'un de ses compagnons spirituels, l'Oiseau. Certainement le plus sollicité.
Force est de constater qu'elle n'est pas la seule à avoir répondu à l'appel, et si elle n'est pas seule lors de son arrivée, Nuawa garde en premier lieu une saine distance. Sa propre douleur, avec laquelle ses récentes expériences lui ont appris à composer, risquerait d'être bien trop grande si elle devait se confronter à celle d'autres membres de son espèce. Aussi, Nuawa prend son temps pour approcher la zone sinistrée, le regard rivé vers le couple semblant presque se recueillir.
Discrète par habitude, silencieuse par nécessité, la nomade ne cache cependant pas sa présence, et laisse l'Oiseau partir devant, comme pour se laisser guider par l'instinct qu'il incarne. Respectueuse, elle ne s'adresse tout d'abord pas à eux, luttant contre sa nature bavarde et trop expansive pour se contenter d'un vague salut amical et compatissant, plongeant allègrement dans sa curiosité maladive à la place. Elle détaille chaque objet, chaque son, chaque odeur, cherchant les similitudes avec ses précédentes expériences, bondissant d'un élément singulier à l'autre. Peut-être des preuves que ses pistes sont les bonnes. Et puis, finalement, Nuawa s'approche de la première zone d'eau qui lui soit donnée d'atteindre, persuadée de trouver dans les reflets et dans le flot une réponse, ou tout du moins une piste. "Tu continues de couler, hein …"
Résumé:
Nuawa rejoint les lieux à son tour. Elle garde une distance avec Xayah et Rakan pour ne pas imposer son tourment (et subir le leur) avant de s'être apaisée, mais les salue de loin en signe de bienveillance. Elle explore et analyse un peu les alentours avant de se placer près du premier cours d'eau à portée. Elle a juste un zoizo spectral pour la compagnie. Blessures mortelles acceptées.
Ven 8 Juil - 19:35
Muramasa
IONIA
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incursion
ionienne de brume
Ionia, Province de Navori, Placidium de Navori
« Qui l’aurait cru … » prononce-t-il dans un souffle, tout en allumant sa cigarette. Muramasa n’avait laissé qu’un mot et il ne l’avait même pas adressé à Seth. Plutôt à la première lieutenante. Au moins celle-ci, il est sûr que son patron ne cherchera pas à la taper à la moindre contrariété. Du moins, pas avec les poings. Qui sait ? Ce fou furieux aurait bien été capable de le suivre pour prendre sa revanche et ce, malgré les traces laissées par son combat. Son boss a toujours été une montagne de muscle à ses yeux, dont la fougue était inarrêtable. Pourtant ce soir-là, il est rentré sur les rotules. Ereinté, épuisé, blessé ; autant mentalement que physiquement. Il n’aurait jamais cru ça possible, qu’il se prenne une pareille raclée. Il aurait pu se moquer, faire preuve de cynisme et lui faire la leçon, il n’en a rien été. Muramasa s’était contenté d’être silencieux et de l’écouter, lorsqu’il avait envie d’en parler.
Il en était au moins à sa cinquième cigarette. Le second lieutenant de la pègre les enchainait depuis qu’il avait quitté l’arène qui leur servait de tanière. Il lui suffisait de passer sa main devant le bout de celle-ci pour qu’elle s’allume grâce à sa magie. En plus de maintenir un calme relatif, cela lui permettait de masquer l’odeur lugubre qui planait ici. Elle le fatiguait par avance, mais sa soif de connaissance lui donnait l’énergie nécessaire pour marcher dans ce désert bien particulier, où il n’y a plus âmes qui vivent. Il voulait savoir quelle était cette chose et venger celui à qui il doit sa liberté aujourd’hui. Ne serait-ce que pour soulager sa conscience et laver son honneur. C’était sa seule motivation et l’appel de l’Avatar de Ionia était une jolie occasion de faire une pierre, deux coups.
Des silhouettes se traçaient déjà à l’horizon et Muramasa se contentait de les dévisager. À en juger par leurs apparences, bien que cela ne soit pas très correct, tout porte à croire qu’il s’agit de Vastayas. Plusieurs. Si des années auparavant, en voir aurait fait briller son regard de milles étoiles, aujourd’hui ils sont quelconques. C’est autre chose qui éclaire ses pupilles orangées. Un brasier de colère, à peine dissimuler derrière une façade de marbre fragile.
Que faire ? Les interpeller ? Couper-court ces lamentations qui ne ramèneront personne et passer pour un être sans-cœur ? Il soupire et sa fumée toxique en profite pour s’échapper de sa bouche.
« Vous cherchez un truc ? Y’a plus grand-chose à voir par ici. » Faisons acte de bonne foi et de sociabilité. Bien sûr qu'ils cherchent "un truc", mais bon. Il n'avait rien d'autre en stock sur l'instant. Peut-être arrivera-t-il, par le plus grand des hasards ou un beau coup du destin, à trouver un témoignage. Alors que l’un de ses bras est appuyé sur la garde de son katana accroché à sa ceinture, l’autre lève sa main pour rattraper l’impolitesse. « Ah oui ; Bonjour aux faites. Les jours ne sont pas vraiment bons, alors c’est un peu hypocrite de dire ça, mais je ne voudrais pas paraître impoli ou incourtois. Surtout dans un moment aussi ... Solennel. » Sa langue avait claqué, preuve qu'il avait cherché un mot pas trop "brut de décoffrage" pour apporter son point de vue. Les salutations faites, les présentations attendront. Il a déjà fourni un effort, il ne faudrait pas trop lui en demander. Son regard se promène sur les restes et il semble chercher quelque chose. À défaut d’avoir la même sensibilité que les Vastayas, car sa maîtrise de la magie est moindre que la leur, il a encore ses deux yeux pour voir le matériel. Des traces de luttes, des corps trainés dans une direction, des armes abandonnées portant une marque spécifique ; Ce genre de choses pour tenter de déduire la bonne direction à prendre. Muramasa était pressé de la retrouver, cette “brume maléfique”.
• HRP Muramasa tente d'ouvrir la discussion avec le groupe, puis se met à scrutter les environs en quête d'indice matériel, laissant les indices spirituels aux Vastayas présents. Blessures mortelles acceptées (fouttez-moi).
L’appel avait été on ne peut plus étrange, et tu refusais d’entendre le fait que tu puisse éventuellement faire partie des « héros du placidium » tu n’étais pas un héros Sjaël, tu avais cessé de vouloir l’être depuis bien des années maintenant, un peu moins d’une centaine pour être honnête, et pourtant, tu avais répondu à l’appel par ta présence. Et si tu avais convaincu - avec peine (à savoir, tu l’avais éventuellement attachée a un lit pendant qu’elle dormait ) - ta disciple, ton apprentie de rester à l’abri loin de cette rivière, tu avais néanmoins donné un rendez vous à une autre vastaya, cette manieuse de clochettes spirituelles que tu avais rencontré lors de votre escapade brumeuse.
Et finalement répondant à l’appel, tu arrives au lieu de rendez vous où se trouvent déja des personnes. Des vastayas dont la présence ne te surprend pas réellement, et un homme qui semble simplement humain. Des présences éparses que pourtant l’homme semble chercher à réunir dans cette scene d’angoisse, leur parlant avec un ton sarcastique qui te fait doucement sourire. Parce que chaque moment aussi grave soit il a toujours son lot de surprises, et que se lamenter ne sert effectivement à rien.
L’oiseau spirituel de Nuawa te tire un autre sourire, et puis finalement tu secoues la tête, passant les doigts dans tes cheveux que la chaleur oppressante de ce coin de Ionia collent presque sur ton front. Quelques fois tu aimerais pouvoir manier une magie de glace, les choses seraient bien plus faciles alors. Ou bien plus compliquées, tu ne sais pas. Tu ne t’es jamais plains de ce que tu étais, et qui sait peut être qu’en trouvant de nouvelles runes, en apprenant de nouveaux mots tu pourrais un jour manier d’autres éléments. Une histoire pour plus tard peut être. Toutes les histoires n’étaient pas faites pour arriver au même moment.
« Sale spectacle oui. Vous auriez du voir le moment où des créatures spectrales sont apparues de la rivières et ont commencés à attaquer les enfants qui étudiaient sur le placidium, ou le moment où de valeureux héros se sont jetés dans la rivière pour essayer de sauver un Esprit d’une corruption annoncée. » En un sens, c’était ta façon de dire bonjour. Un mouvement de ta main et de ta tête en direction de Nuawa qui était déja au bord de la rivière, et un sourcil arqué en direction des autres individus. « Matière a de fabuleuses histoires si je peux me permettre, mais je crains que nous ne soyons pas la pour ressasser le passé. Bien qu’en toute honneteté je ne sois pas opposée à vous en raconter des parcelles, si on doit suivre des pistes pour retrouver l’Esprit erreinté et la brume qu’il s’est mis à chasser, la route risque d’être longue et ma conversation sera un chant à vos oreilles. » Tu n’en doutais pas. Qui pouvait se vanter d’avoir des histoires gratuites de la part d’une conteuse telle que toi ? Personne. Ou … peut être beaucoup de monde en réalité.
« Sjaël. Conteuse itinérante. J’étais la lors de l’attaque. » Une main ornée de dessins runiques passa à nouveau dans tes cheveux et tu t’appuyas quelques instants sur ton baton, espérant qu’ils choisissent ce moment pour finalement tous se presenter, les choses seraient un peu compliquées sinon. Probablement ?
HRP : Sjaël arrive sur les lieux aprés tout le monde - Elle apprécie que Muramasa essaye de parler aux gens, et du coup elle se mèle de la conversation à sa manière leur faisant comprendre qu'elle était la lors de l'attaque du Placidium et leur propose même de leur raconter l'histoire si ils sont sages - Puis elle se présente aussi - [blessures graves acceptées - mais pas de membres coupés svp]
Dim 10 Juil - 11:57
Xayah
IONIA
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MISSION : INCURSION DE BRUME / BLESSURES GRAVES TOLÉRÉES
Heureusement que Rakan était là. Heureusement que l'amour était là. Il s'en serait fallu de peu pour que Xayah ne succombe à la douleur, volant en éclats avec rage en ressentant autant de magie souillée et d'âmes dévastées. La vastaya remonta ses bras pour saisir les mains de son amant et les serrer dans un acte de réconfort, pour elle d'une part, mais aussi pour lui car elle devinait aisément le mal-être que son compagnon ressentait. Tous les êtres sensibles à la magie pouvaient le ressentir.
Alors qu'elle quittait sa transe, elle réalisa qu'elle et Rakan n'étaient plus seuls sur le Placidium, que d'autres individus étaient venus pour observer, chercher, comprendre. Elle sentait leur douleur et leur questionnements. Une autre vastaya semblait faire son deuil un peu plus loin au bord de l'eau, accompagnée par le spectre d'un oiseau. Puis arriva un humain... Les plumes de Xayah se soulevèrent légèrement, mais elle contint sa colère. Suffisamment de violence avait explosé en ces lieux sacrés, de plus elle ne voulait pas troubler le calme qui était retombé sur la vallée.
L'individu les aborda cependant et Xayah dut se retenir de lui voler dans les plumes. De l'aide oui... mais pouvait elle seulement accepter celle d'un humain ? Bien que celui-ci semblait différent. La vastaya pouvait le sentir dans sa magie, l'être qui était en face d'elle n'était plus complet. Ce n'était pas un simple humain, mais cela lui suffisait pour être méfiante. Pourtant, elle savait que toute l'aide possible serait la bienvenue contre cette lourde menace. Alors elle prit sur elle et quitta les bras de Rakan pour se tourner vers le nouveau venu et accepter la conversation.
A ce moment là une nouvelle arrivante fit irruption et commença à leur raconter les événements qui avaient pris place sur le Placidium, théâtre de l'horreur dont il ne restait plus que la lourdeur qui suivait le passage de la brume. Xayah eut un nouveau frisson dans les plumes alors que Sjaël racontait ce qu'elle avait vu de ses propres yeux. Encore une humaine... songea la vastaya. Mais il valait mieux qu'elle s'y fasse dès maintenant car il semblerait que les deux individus répondaient eux aussi à l'appel de Karma.
« Je suis Xayah, et voici Rakan. »
Déclara-t-elle avec autant de politesse qu'il lui était permis d'avoir en présence d'humains. Elle essayait pourtant de se faire une raison : s'ils étaient là, c'était pour la bonne cause. Alors il fallait tenter de les voir pour ce qu'ils étaient à cet instant ; des alliés.
« Nous devrions commencer à chercher des indices, la rivière me semble être un bon point de départ. »
Son regard se porta vers l'endroit où l'autre vastaya était installée. Elle décida de prendre cette direction et de s'approcher d'elle avec une certaine distance néanmoins, respectant son deuil.
« Mon nom est Xayah, tu dois être ici pour répondre à l'appel de l'Avatar ? »
Sa voix était plus douce, plus facilement agréable que précédemment. Elle pouvait sentir la peine qui animait la vastaya et lui lança un regard de compassion, du moins de ce qu'elle était capable d'en faire.
Résumé:
Xayah prend son mal en patience pour répondre calmement aux humains qui sont arrivés et décide de lancer les recherches et de s'approche de Nuawa pour se présenter à elle et la rattacher au groupe qui vient de se former.
Fiche créée par Lovelace Fox
Dim 10 Juil - 21:22
Rakan
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Enquête sur la brume
[Blessures graves acceptées]
Notre peine est grande. Cet endroit à souffert et continue encore de souffrir alors il est de notre devoir d'agir. C'est pour ça que nous nous battons Xayah et moi, pour rendre à la magie toute sa puissance et sa beauté, pour raviver son influence sur le monde et rétablir son équilibre. C'est terriblement douloureux d'assister à un spectacle aussi désolant mais je ne peux pas laisser la tristesse de ma douce l'envahir.
Alors je commence déjà à observer autour de nous. Mon regard se pose sur le Placidium avec curiosité et je finis par discerner une présence. Une femme, une Vastaya qui plus est. Avec elle se trouve l'esprit d'un oiseau en train de survoler les environs. Elle à l'air d'observer la rivière qui coule un peu plus loin. Mes oreilles s'agitent ensuite alors que des bruits de pas se rapproche et qu'une voix nous interpelle. Je me retourne dans sa direction pour constater l'arrivée d'un humain. Aïe... ca risque de ne pas beaucoup plaire à Xayah ça. Cela dit celui ci à l'air un peu différent des humains que j'ai déjà eu l'occasion de côtoyer jusqu'à présent, et je ne parle pas seulement de son ton ironique qui me fait arquer un sourcil. J'ai beau avoir passé du temps avec eux par le passé, je n'ai jamais vraiment saisit les nuances de l'humour des humains...
Je n'ai pas le temps de répondre au jeune homme qu'une troisième personne arrive sur les lieux, humaine elle aussi vraisemblablement. Cela dit sa conversation à le mérite d'être instructive. Visiblement elle était là lorsque la brume à frappée. Je n'ose imaginer ce qu'elle a pu voir ici, mais le peu de description qu'elle en fait suffit à me faire serrer les poings.
Je laisse finalement à Xayah le soin de nous introduire et gratifie les derniers arrivés d'un signe de la main ainsi qu'un sourire avenant. Et alors que ma tendre moitié se dirige vers la Vastaya restée à l'écart après avoir donné ses instruction, je m'approche un peu des deux humains d'une démarche nonchalante, lissant les plumes de ma cape d'une main et ébouriffant mes cheveux de l'autres avec un petit sourire compatissant. Celle qui se décrit comme une compteuse est celle qui attire le plus ma curiosité, je me demande quel genre d'histoire elle connait.
« Désolé si elle peut vous paraître un peu sèche » Lançais-je en pointant Xayah du pouce par dessus mon épaule. « Elle n'a pas vraiment l'habitude de côtoyer des humains... enfin... de manière amicale je veux dire. »
Je me tourne ensuite vers le type aux cheveux noirs et avec un de ces truc à l'odeur immonde dans la bouche.
« Et ton nom à toi, c'est quoi ? »
Je me retourne brièvement pour voir comment se passe la conversation de ma chère et tendre avant de revenir à mes deux interlocuteurs.
« Alors vous êtes ici pour enquêter sur la Brume vous aussi ? »
Résumé:
Rakan observe l'arrivée de tous les nouveau venu avec curiosité et décide de s'approcher des deux humains pour faire la conversation et s'excuser du comportement désagréable de sa copine.
La semi-torpeur de Nuawa est de courte durée - et elle n'en attendait pas moins. Assez rapidement, d'autres personnes finissent par se manifester, à commencer par Sjaël, au moins une tête connue. A ses côtés, un grand type, de son point de vue, dont elle ne perçoit rien d'autre que le sentiment d'une âme sombre. Ils semblent échanger quelques mots avec l'une des deux Vastayas déjà sur place, avant que cette dernière ne lui accorde son attention. Immobile, attendant de voir vers quoi se dirigerait tout cet attroupement, elle ne quitte pas des yeux celle qui finit par s'approcher d'elle. L'oiseau se pose brièvement sur son épaule, son absence de poids ne manquant cependant pas de lui rappeler sa présence, avant de partir voleter en direction de la conteuse, comme pour lui indiquer que sa présence est perçue. "Nuawa, du clan Oya." Répond alors l'itinérante en ajoutant un salut de la tête, la mine sérieuse. "C'est bien ça. Et j'ai bien l'impression que nous sommes quelques-uns à nous soucier de trouver des réponses, par ici." Un furtif sourire se dessine, alors qu'elle prend l'initiative de Xayah comme une invitation à se joindre au groupe. Elle l'aurait fait de toute façon, impatiente qu'elle est de creuser les quelques pistes qu'ils pourraient avoir.
En quelques pas rapides, elle rejoint le début d'attroupement, accueillie par l'oiseau qui disparaît non sans avoir foncé en direction de son cœur pour s'y plonger. Si son regard passe de l'un à l'autre, il finit par se fixer sur l' me Sombre. Avec les années et les nombreux voyages, elle ne se montre plus craintive ni méfiante vis-à-vis des humains, seulement curieuse. Et ce qu'il dégage éveille cette curiosité. Peut-être parce qu'il est le moins familier de tous. Nuawa ne réprime cependant pas un sourire chaleureux adressé à tous lorsqu'elle vient se faufiler au sein du groupe, naturellement, comme si une place lui était tout réservée. "Bonjour Sjaël. Bonjour à tous." Glisse-t-elle dès qu'un silence semble s'installer. Elle réprime son impatience, se sait capable de rebuter nombre d'individus plus solennels, plus calmes qu'elle, mais ses doigts tapotent déjà sur sa sur-jupe de coton rouge. "J'imagine que vous faisiez connaissance ?" Son ton se fait pressant. "Je suis Nuawa." Une seconde ou deux à peine avant qu'elle ne jette quelques coups d'oeil derrière elle et n'ajoute quelques mots. "Par où pensez-vous commencer ? Je n'ai pas été témoin de la catastrophe. Vous avez des idées ?"
Résumé:
Nuawa observe le rassemblement. Elle répond à Xayah et prend son arrivée pour une invitation à rejoindre le groupe, ce qu'elle fait. Elle se présente, puis questionne un peu tout le monde sur les pistes qu'ils pourraient avoir parce qu'elle ne sait pas chiller. Le zozio spectral a disparu, parce qu'il avait autre chose à faire.
Lun 11 Juil - 17:47
Muramasa
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incursion
ionienne de brume
Ionia, Province de Navori, Placidium de Navori
Une présence moins austère vint compléter le groupe et un miracle fût ; elle était parvenue à faire sourire le sombre individu, dont la présence ne semblait pas plaire à l’un des Vastayas. « Je suis là pour trouver des réponses et j’ai toujours été avide d’histoire. Vous entendre serez une grande aide, Sjaël. » adressa-t-il à la susnommée. Muramasa est lent à répondre, sans doute à cause du nombre de personnes présentes. Il n’avait pas prévu faire route en groupe, mais cette perspective ne le contrarie pas. Pas plus que l’attitude de celle qui s’est présentée comme étant Xayah. Un couple de tourtereaux dans des décombres ; c’est poétique, en quelque sorte.
Celle-ci s’en est allée rejoindre la troisième Vastaya, délaissant les deux humains du groupe face à son conjoint. Muramasa dresse à nouveau sa main pour faire signe qu’il n’y avait pas de mal et rajoute : « Ne vous en faites pas. Je viens d’une région où il est tout à fait légitime aux membres de vôtre espèce de haïr les humains. Je ne la blâmerais pas pour cela, car je comprends sa véhémence. Sachez seulement que j’ai toujours eu profond respect pour les Vastayas. Assez pour travailler pour l’un d’entre eux d’ailleurs et pour avoir tissé dans le passé une profonde amitié avec un autre. » Si ce n’est plus. Il n’a malheureusement pas eu le temps de fixer la réponse à cette question.
Le destin avait décidément le sens de l’humour. Une fois de plus, il allait devoir faire équipe avec des Vastayas. C’est assez amusant avec du recul ; il a plus souvent travaillé avec des Vastayas pour le moment que des membres de sa propre espèce.
Son discours temporise suffisamment de temps pour que le groupe soit réuni. Muramasa hoche doucement la tête à l’encontre de Nuawa et reprends : « Bonjour. En effet. D’ailleurs je n’ai pas donné mon nom, ni mes raisons. Je m’appelle Muramasa. Mon patron a aussi combattu sur cette place et je l’ai récupéré dans un état… Inédit. Pour rester poli. Si même lui n’a pas réussi à stopper la brume, je veux savoir de quoi il en retourne et laver son honneur. Cela dit pour se faire, j’ai besoin de réponse. J’aime savoir contre quoi je me bas et ça ne lui fera pas de mal non plus. Plutôt que de foncer tête baissée comme le dernier des imbéciles. » Le ton est poli sur le début, mais glacial sur la fin. Muramasa ne cachait pas sa profonde colère envers cet ennemi inconnu, mais sa langue a fourché également sur celle ressentie vis-à-vis du comportement de Sett.
Si ses propos sont rudes, ils sont motivés par une sincère inquiétude. Pourquoi ne lui a-t-il pas dit de le rejoindre ? Qu’aurait-il fait, si Sett n’était pas rentré ? Gérer la crise dans la Pègre de Navori, probablement, mais il n’a jamais aimé diriger. La dissoudre et démanteler cette fichue arène noxienne ? Probablement, mais l’opportunisme de son action lui aurait donné la boule au ventre, même s’il n’a jamais porté ce lieu et sa symbolique dans son coeur. En plus de passer pour un individu sans-âme à lâcher les membres de cette drôle de famille dans la nature.
Muramasa prend rapidement conscience qu’il est en train de s’agacer seul et ferme les yeux en soupirant, les dents serrées. « Bref ! Je chasse la Brume, oui. Je crois avoir entendu tout à l’heure que Xayah suggérait de commencer à chercher des indices près de la rivière. Mais si nous avons un témoin du massacre avec nous, peut-être que ses souvenirs pourront aussi nous aider à trouver une direction. » Ça va être compliqué. – Mais non, ça va bien se passer. Allez, haut les cœurs ! Et la lame, hahaha ! Muramasa apporte sa main libre jusqu’à ses tempes et commence à masser celle-ci. « Je vais fouiller par-là, je vous tiens au courant si je trouve quelque chose. » annonce-t-il en choisissant une zone à ratisser près de la rivière, sans pour autant trop s’éloigner du groupe. Sait-on jamais, si Sjaël choisit de conter sa dernière mésaventure et les souvenirs qu’elle en a gardé.
• HRP Muramasa s'est présenté au groupe (enfin), puis se remet à scruter les environs en quête d'indice matériel, laissant les indices spirituels aux Vastayas présents. Il prend néanmoins compte des directives de Xayah et choisie de fouiller une zone près de la rivière. Blessures mortelles acceptées (fouettez-moi).
« Alors je me ferais un plaisir de tout vous raconter quand nous aurons commencé à marcher. » La réponse de l’homme aux cheveux sombres t’allait totalement et tu savais captiver un auditoire aprés tout. Tu n’avais pas tout raconté Sjaël, car peut être fallait il avoir vu de ses propres yeux ce qui s’était réellement passé au Placidium quelques semaines plus tot, mais ce que tu disais était suffisant pour qu’ils se fassent une idée de ce à quoi vous alliez être confrontés. Pour le moment. Peut être. Le reste viendrait. Les présentations se faisaient les unes aprés les autres en tout cas et tu hochais la tête a chaque nouveau nom qui se rajoutait. Un sourire se glissant même sur tes lèvres en direction de l’homme vastaya - Rakan -. « Je suppose que c’est compréhensible, la plupart des humains ne sont pas spécialement des bons exemples à suivre. » Tu ne sais que trop à quel point certains vastayas peuvent être chassés, a quel point l’humanité peut être detestable aussi. Et pour une fois - une fois de plus - tu regrettes de ne pas avoir emmenée ton apprentie avec toi, elle aurait eu tant à apprendre, et cotoyer trois autres vastayas même pour un temps limité lui aurait fait du bien. Aprés tout ça. Enfin, tu ne fais qu’approuver les mots de celui qui se nommait alors Muramasa, qui quand il évoqua son patron te ramena dans le souvenir d’un homme qui vous avait aidé à aller plus proche de l’esprit des rivières à Zaivan et toi. Etait-ce lui ? L’homme fort ? Ou bien etait-ce quelqu’un d’autre ?
Alors que tout le monde parlait et se réunissait, tu prends le temps Sjaël de regarder autour de toi, tes yeux glissant vers la rivière non loin. Il était rare que tu ne parles pas trop, mais pour une fois tu ne voulais pas passer non plus pour une malpolie. Cependant, Muramasa t’invitait une nouvelle fois à parler et cette fois tes yeux clairs brillerent de ce plaisir spécial que tu ressentais quand on voulait t’écouter. Tu n’étais pas un héros Sjaël, même si tu répondais à l’appel d’une entité presque divine pour aider une patrie et le monde dans son entier. Ou du moins peut être… que tu te persuadais que tu n’étais pas un héros.
« C’est arrivé subitement. » Ta voix s’était elevée sur un ton différent, ce ton que l’on pouvait qualifier de dramatique, quand tu essayais d’attirer l’attention de ton auditoire. « Nous étions sur le placidium au milieu des étudiants, lorsque l’ambiance est devenue plus sombre, comme un rideau morbide se glissant à l’horizon et nous entourant alors. Et puis ils sont arrivés, des dizaines de créatures semblables à des humanoïdes sans visage, rampant, geignant, comme constitués d’une brume néanmoins tangible. Ils ont attaqué tout le monde. Personne n’était leur cible mais tous l’était à la fois. » Tes mots continuaient de glisser comme si tu racontais une histoire normale, et pourtant elle était personnelle celle la. Tu en avais contée des bribes à Nuawa précedement, mais tu n’en avais jamais conté l’entiereté, à qui que ce soit. « Un spiritualiste néanmoins a senti comme un appel venant de la rivière, venant de cet endroit où nous nous trouvons maintenant. Tout s’est enchainé bien vite, un vaillant guerrier nous a ouvert la voie, et ce que nous avons vu en arrivant était spectacle de desespoir. L’esprit des rivières, difforme et sombre corrompait vastayas et spiritualistes qui tentaient de lutter et de le purger. Ce fut un combat mental, un combat éprouvant, les spectres arrivaient de toute part, et de fervents protecteurs de Ionia donnaient tout ce qu’ils avaient pour chasser ce qui semblait à une corruption. » Ta machoire se serra quelques instants, et tu fermes les yeux quelques secondes, pour les laisser comprendre tout ce que tu viens de dire.
« Je ne saurais vous dire combien de temps tout cela a duré, mais les efforts communs ont eu raison de cette brume corruptrice, et l’esprit apaisé s’en est allé. Ca n’était cependant pas fini si j’en crois l’appel de l’Esprit de Ionia et la raison pour la quelle nous nous trouvons tous ici. » Mots graves pour un air qui l’est tout autant, tandis que finalement tu fais un geste vers la rivière. « On raconte qu’il a continué de repousser la brume vers l’Ouest. Suivre le cours de la rivière semble alors la meilleure solution. Mais, vous connaissez mieux la topographie de cette île que moi. » Tu n’es qu’une étrangère aprés tout. Une etrangère qui parle beaucoup.
HRP : - Les presentations continuent - Sjaël comprend pourquoi Xayah n'aime pas les humains elle ne s'offusque pas - Et puis elle commence à parler beaucoup, racontant l'histoire du premier event - Conseille de suivre la rivière vers l'Ouest. [blessures graves acceptées - mais pas de membres coupés svp]
Mer 13 Juil - 12:39
La Ruine
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ENQUÊTE DE BRUME : IONIA
Le ton est lourd alors que les mots sont échangés et que les présentations se font dans un silence alentour presque morbide... Ci et là quelques pauvres âmes arpentent le placidium non loin de vous, mais pour vous tous qui l'avaient connu rien ne sera jamais plus comme avant, comme si une partie du lieu lui-même et de ce qu'il incarnait était morte ce jour là.
En inspectant la rivière, Xayah, Rakan & Nuawa peuvent sentir la très faible présence de l'esprit des rivières, mais elle semble lointaine, est-elle revenue depuis l'attaque ? Vous ne le savez pas... Mais rien n'affirme aux dires que la conteuse que cette dernière soit revenue de sa chasse vers l'Ouest.
Nuawa Alors que l'oiseau spirituel qui t'accompagne part en éclaireur tu peux soudainement sentir ce malaise que tu ressens depuis ton arrivé s'accentuer... Il semble que les choses se confirment, c'est bien vers l'Ouest qu'il faut aller alors qu'un instinct de danger en provenance de ton compagnon volant te traverse.
Vous mettant en route le long de la rivière, vous quittez le placidium de Navori. Muramasa pour le moment ton inspection des abords ne t'apprend rien de bien pertinent, c'est une évidence que c'est plus loin que se trouveront les réponses, alors que dans le lointain la rivière s'enfonce dans la forêt bordé par les montagnes.
Sjaël alors que tu relates les événements quelque chose te reviens, car si au moment de votre départ quelques rares animaux, oiseaux et poissons apparaissent ci et là à ton champs de vision, tu te souviens de la nuée aérienne ayant précédée l'attaque, de la horde d'oiseaux de toutes espèces confondus s'étant soudainement manifesté en provenance de la forêt quelques minutes à peine avant que la brume ne frappe et ne commence son œuvre.
Vastayas si la gêne est restée constante aux abords de la rivière lors du départ du Placidium, quand la forêt se dessine et que vous arriverez à son orée le malaise grandira, un fort sentiment de nausée. Nuawa quand au tiens il est rapidement pire que les autres, car tu ne ressens pas seulement la douleur des lieux et des royaumes, mais aussi le sentiment d'urgence, l'inquiétude et la colère de l'esprit qui t'accompagne, te forçant à gérer est tes ressentis et les tiens alors que qu'il te les communique dans sa progression.
Muramasa : Pour toi c'est autre chose qui vient te gêner alors que la forêt se dessine, une sorte de sentiment de révulsion, pas en toi, mais physiquement, alors que tes jambes marchent en avant, ta peau semble vouloir reculer et tu peux sentir une anomalie, ta magie comme s'agiter à l'intérieur de toi.
Sjaël : Tu peux discerner que quelque chose change, l'air est plus lourd mais surtout là ou seulement les vastayas semblaient impacter jusqu'à maintenant il y'a quelque chose qui semble vouloir s'expulser de l'autre humain en présence... Tu ne sais ni quoi, ni pourquoi, mais tu peux sentir les fluctuations de sa magie par a coup.
La forêt est devant vous et la rivière s'y engouffre. Tout repose désormais sur vous, braves âmes qui avez répondu à l'appel.
HRP : Question géographie vous le savez, à un rythme soutenu il faut au moins une semaine pour atteindre la mer, mais c'est sans compter les dangers et imprévus de la faune et de la flore locale. Vous n'avez absolument aucune idée de si le mal a pris son origine dans la mer ou ailleurs tout ce que vous savez c'est que c'est de la rivière qu'il est venu et qu'il s'en est allé.
Ordre de Poste : Xayah - Rakan - Nuawa - Muramasa - Sjaël
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Mer 13 Juil - 13:03
Xayah
IONIA
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MISSION : INCURSION DE BRUME / BLESSURES GRAVES TOLÉRÉES
La décision collective est appuyée par celle de Nuawa : il faut se mettre en route le long de la rivière pour comprendre par où est comment est arrivé le mal qui a sévit ici. Tout le monde se met donc en marche alors que les présentations sont faites. Marcher aux côtés d'humains... On lui aura vraiment tout fait ! Mais bon, ils ont l'air corrects pour des gens de leur race. En tout cas ils sont sincèrement là pour aider et ça joue en leur faveur dans les yeux de Xayah qui ne peut s'empêcher de penser qu'elle ne pourra pas forcément compter sur eux en cas de problème.
« Rakan, je sens que quelque chose ne va pas... »
Dit elle à son compagnon alors que la troupe arrivait à hauteur de la forêt après un peu de marche. Ce sentiment se mit à grandir, grandir, grandir en elle alors que leurs pas se faisaient un peu plus lents lorsqu'ils pénétraient entre les arbres. Une forte nausée la prit aux trippes et elle se retourna vers son amour pour constater qu'il n'avait pas l'air dans son assiette non plus. Elle regarda les autres membres de leur communauté provisoire pour se rendre compte que l'autre vastaya semblait encore plus mal en point qu'eux.
Quoi qu'il se passe ici, cela ne présageait rien de bon. La magie était clairement impactée dans cette région et les êtres sensibles à cette magie pouvaient le sentir plus que quiconque. Est-ce que Karma était venue jusqu'ici ? Se demanda Xayah alors qu'elle peinait à retenir son mal être. Elle prit la main de Rakan dans la sienne et la serra très fort pour continuer à marche.
Elle n'avait pas peur pour autant, mais il fallait reconnaitre que la situation était des plus inquiétantes. Ses oreilles s'agitaient au moindre bruit, alertes, concentrées. La vastaya se retourna brièvement vers le reste du groupe pour s'enquir de leur état et savoir s'ils étaient aptes à continuer.
« Vous tiendrez le coup ? »
Non pas qu'elle veuille laisser quelqu'un sur la touche, mais pour une mission comme celle-ci il valait mieux avoir les trippes bien accrochées pour ne pas succomber. Alors si l'un d'entre eux voulait abandonner, c'était plus ou moins le moment...
Résumé:
Xayah est touchée par le même mal que les autre vastayas. Elle tente de se réconforter auprès de Rakan et s'inquiète du sort du reste de la troupe car elle ne veut pas avoir à faire du babysitting, en tout cas pas pour les humains !
Fiche créée par Lovelace Fox
Sam 16 Juil - 14:26
Rakan
IONIA
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Enquête sur la brume
[Blessures graves acceptées]
Ils ont l'air sympa ces deux là, même lui avec son air ténébreux et son truc qui pue dans la bouche. Il dit qu'il travaille pour un Vastaya ? Je me demande bien de qui il s'agit. Je ne connais pas beaucoup de Vastayas qui seraient près à s'associer avec des humains et même quand je pense "pas beaucoup" ça laisse une impression supérieure à ce qui serait probablement la réalité. La femme aussi à l'air de ne pas se vexer de la méfiance de Xayah, au moins je sais que ces deux là ne seront pas tenté de la provoquer, ça me met d'autant plus en confiance qu'ils ont vraiment l'air impliqué dans cette histoire de brume. Surtout la conteuse qui était présente lors de l'attaque du Placidium.
Ma chère et tendre ne tarde pas à revenir vers nous avec l'autre Vastaya qui se présente comme s'appelant Nuawa et alors que nous sommes tous réunis, l'humaine commence à nous raconter les détails du jour ou la catastrophe à ravagé l'endroit. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle sait raconter une histoire, je dois le reconnaître, je suis tout de suite pris dans son récit, c'est comme si je pouvais voir de mes yeux chacun des détails qu'elle nous décrit. Naturellement, cela me met mal à l'aise. Imaginer ces créatures constituées de brume débarquer de nulle part pour s'en prendre à la population qui c'est retrouvé totalement impuissante, l'esprit des rivières corrompu, je serrais les dents et les poings jusqu'à la fin de son histoire ou Sjaël nous enjoint à longer le cours de la rivière vers l'ouest.
Avançant aux côtés de Xayah je ne me retiens pas de lui souffler doucement pour tenter de calmer ses aprioris.
« Tu sais, ils ont l'air sympa. J'ai l'impression que cette mission leur tien vraiment à cœur, ne soit pas trop sévère. »
Je lui souris de toute la puissance de mon amour et de mon désir de la voir sourire à son tour. Mais alors que nous approchons de l'orée de la forêt, mon sourire disparait alors que je peux sentir jusque dans mes tripes toute la douleur de la magie qui nous entoure. C'est plus fort à mesure que nous avançons. Je me tourne immédiatement vers Xayah et déglutit devant son visage pâle, elle aussi elle souffre. Nous n'étions pas les seul d'ailleurs, Nuawa avait l'air encore plus mal en point.
« Oui, je le sens aussi. » soufflé-je en passant un bras autour des épaules de Xayah pour essayer d'apaiser son malaise. « Et cette sensation n'arrête pas de grandir... Est-ce que ça va aller pour toi ? »
Savoir que Xayah ne va pas bien, c'est pire que toute les sensations de nausée du monde. Je n'ai jamais douté de sa force, en fait je sais qu'elle est infiniment plus forte que moi, mais elle a toujours tendance à trop en faire. Lorsqu'elle demande aux autres si ils pourront tenir le coup, je me retourne également pour constater l'état général puis, faisant fit de mon propre malaise, je bombe fièrement le torse pour m'auto pointer du pouce de ma main libre, l'autre fermement serrée dans celle de ma bien aimée.
« Ne vous en faites pas, Rakan est là pour veiller au grain ! Vous pouvez compter sur moi si jamais la situation déraille ! »
Et si l'espoir est important, garder un groupe soudé et souriant l'est tout autant.
Résumé:
Rakan reste prêt de Xayah pour que sa présence l'aide à se sentir mieux malgré les sensations désagréables grandissantes. Il fanfaronne auprès du groupe en leur assurant qu'il sera un bon soutient en cas de problème en espérant que ça les aidera à appréhender la mission de façon plus positive.
Au-delà de l'empressement naturel de Nuawa, le sentiment d'urgence s'accentue petit à petit, puis plus brutalement, alors que l'oiseau disparaît en direction de l'Ouest. Et si la Vastaya parvenait, de par son expérience récente du contact de la brume, à garder la tête froide, c'est comme un terrible éclair qui la traverse brutalement lorsque l'alerte silencieuse est sonnée par le lien maintenu à son esprit.
Un soupir s'échappe, le souffle court, comme un discret gémissement. Ce n'est plus seulement un déséquilibre dérangeant comme tous ceux qui l'ont sortie de son village perdu dans la forêt, mais bien une catastrophe, passée comme imminente.
La nausée est si forte, le souffle lui revient tout juste que le corps de Nuawa se projette à l'avant de la troupe sans même qu'elle n'en prenne pleinement conscience. L'urgence est là, elle doit retrouver l'Oiseau et comprendre. Elle ne peut pas se contenter de marcher, même à bon pas. Il lui faut courir. "Je pars devant !" Parvient-elle à peine à lancer à la troupe, ignorant toute stratégie commune, portée simplement par le besoin de mettre à l'épreuve son corps dans l'espoir d'oublier un instant ce malaise si profond qui l'habite.
Parce que Nuawa a toujours fini par affronter seule les malheurs de ce monde imposés à elle. Les solutions ne sont pas évidentes, souvent incompréhensibles, et la fondation de sa réputation d'étrange oiseau à travers le monde. Peu importe. Elle s'élance, aussi vite que ses muscles l'autorisent, prend appui sur les hauteurs dès que l'occasion se présente. Elle aurait voulu pouvoir emprunter la force de l'Oiseau pour s'élever plus encore, garder une saine distance avec le monstre qu'elle approche, mais elle a besoin de le maintenir dans cet état. Même si la souffrance est grande, et qu'il subit cette torture au même titre qu'elle.
"Vite … vite …" Suivant le lien sacré qui l'unit à l'esprit, elle se dirige d'instinct, ne laissant ses sens l'informer que des obstacles, refusant tout autre signal, au mépris de la douleur des irrégularités sous ses pieds et de ses entrailles torturées par la nausée. L'oiseau ne peut pas être si loin, n'est-ce pas ? Mais alors, la menace est-elle si proche ?
Résumé:
Le sentiment d'urgence et le malaise profond de Nuawa la poussent à partir devant à toute vitesse. Elle essaie en somme de faire passer le mal-être en mettant à l'épreuve son corps de retrouver au plus vite son compagnon. (et elle fait gaffe au danger, juste, elle part solo bille en tête)
Dim 17 Juil - 11:48
Muramasa
IONIA
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incursion
ionienne de brume
Ionia, Province de Navori, Placidium de Navori
La marche se fait ; tout comme l’écoute. Sjaël n’avait pas volé son titre de conteuse. Si le récit était particulièrement terrifiant, Muramasa se concentrait sur le contenu plus que l’ambiance, afin de ne pas louper un détail important. Tout ça, ça ressemblait au récit d’une nuit de l’horreur. D’une histoire pour faire peur aux enfants, pour qu’ils ne sortent pas tard le soir. À la différence près que celle-ci était bien réelle. Il hoche la tête pour faire comprendre qu’il avait tout écouté et se contente de commenter brièvement par un : « Vous aurez donc l’occasion d’écrire la suite de cette histoire. » C’était plus poétique que cynique. Cela faisait un drôle de mélange, avec du recul. La forêt se dresse devant eux et le petit groupe continue d’avancer. Le lieutenant de la pègre locale jette un œil sur le couple et entend à peine leur messe-basse. Il ne s’attarde pas plus, s’entend l’atmosphère s’alourdir à chacun de leur pas.
Jusqu’à lors, il gardait son calme et son sang-froid. Foncer tête-baissée ne les avancera pas. Mais ironiquement, le destin a choisi de lui faire un doigt d’honneur et de se mettre en accord avec sa façon de penser. Quelque chose ne va pas. Il parvient à avancer, mais au prix d’une sensation désagréable, semblable à celle que l’on ressent en cas de nausée ou de mal de mer. Par réflex, Muramasa s’arrête. C’est déstabilisé, inquiet également en sentant cette magie devenir instable, qu’il tente de faire abstraction de son environnement afin de reprendre le contrôle. Il se concentre sur son essence, suspectant cette part démoniaque en lui depuis son altération de réagir à l’atmosphère particulière.
Son côté colérique est décidément bien handicapant, songe-t-il dans un coin de son esprit.
Cependant, à aucun moment, celui-ci ne peut être en paix. Il est là, guettant une ouverture et soufflant de tentante proposition. Pourquoi devrait-il se retenir ? Pourquoi doit-il retenir sa magie ? Pourquoi ne pas lui faire confiance et le laisser faire ? S’il n’y a plus de forêt, il n’y a plus de bête ou de danger. Juste un petit incendie, ça ne tuera personne … Ou presque ! Il ne garantit pas la survie de ceux qui se trouverait à proximité, mais au moins le mal inconnu, qui rode les environs, sera chassé.
C’est à en devenir fou. Muramasa ferme les yeux et penche la tête en arrière de manière exagérée, comme s’il cherchait de l’air alors qu’il était en train de se noyer. Il ne répond qu’un « Ouai… » à peine audible, expiré, soufflé avec de la fumée, comme si c’était un prédateur encore assoupi qui répondait. Ladite fumée n’était pas odorante comme son tabac. Cela n’aurait pas été possible d’ailleurs, puisqu’à l’instant où il s’est arrêté d’avancer, il a abandonné sa cigarette à terre. Elle était parsemée de quelques étincelles, comme si sa magie profitait de l’ouverte de sa bouche pour ramper vers la sortie. Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour comprendre et la refermer, ne laissant pas aux autres profiter de sa superbe dentition blanche, mais pointues. Muramasa s’enferme dans le silence. Les yeux toujours fermaient, ses mains crispées ; il compte bien dire à sa magie que c’est lui qui commande et personne d’autres. Mais entendre Nuawa partir brise sa concentration, faisant revenir l’inquiétude au galop. Ce n’est quand même pas de sa faute ? Il l’espère, autrement il en serait blessé et attristé… Une fois de plus.
« Ne … Ne la laissez pas … » tente de dire un Muramasa totalement déstabilisé. Jusqu’à maintenant, il avait fourni des efforts. Beaucoup plus qu’on ne pourrait le croire. Alors être le potentiel danger du groupe en étant une bombe ambulante est quelque chose qui bloque sa langue et le pousse à se renfermer. « Partir toute seule. » finit-il sa phrase, alors qu’il retourne se concentrer sur sa reprise de contrôle.
• HRP En sentant sa magie commencer à faire sa vie à part, Muramasa commence à vriller entre inquiétude, appréhension, colère, etc... et s'efforce à garder la maîtrise de soi. Il s'arrête et se concentre pour calmer ces fluctuations dans sa magie et dire à celle-ci c'est qui le patron ; Non mais ! Blessures mortelles acceptées (fouettez-moi).
Des histoires se racontent et tu es la meilleure personne pour les raconter Sjaël, alors tu prends ton temps, tu leur offres des mots qu’ils meritent et que tu as ressassés pendant de longs moments. Tu repenses à toutes ces aventures que tu as vécu, et peut être au fond que ce n’est pas la plus dangereuse de toutes, parce que tout avec toi fini toujours dans le danger. Et si tu te rappelles certains moments, certains faits que tu as peut être ignoré pendant ton recit tu ne rajoutes rien, pas pour le moment. Rien d’autre qu’une simple reaction aux paroles des autres. C’est effectivement ce que j’espère pouvoir faire. » Aux mots de Muramasa tu ne peux empêcher de lui offrir un sourire, et une simple réponse. Pleine d’espoir. Ou du moins dans les limites du possible. Car tu le sais Sjaël, il y’a de grandes chances que tu ne survives pas à cette histoire la ? Qui la contera alors ?
Vous rentrez dans la forêt, vous suivez la rivière et soudain quelque chose semble … différent ? Etrange ? Perturbant? C’est comme si quelque chose se manifestait, mais tu n’as aucune idée de ce que ça pourrait être. Encore une fois Sjaël tu n’es pas une spiritualiste, tu es simplement une petite fille un peu trop vieille qui maitrise un vieux langage faisant de la magie. C’est différent ? Ce n’est juste pas le sujet de l’histoire du jour. Tout le monde néanmoins semble sentir quelques complications, et tes sourcils se froncent alors que tes doigts ornés de runes bougent devant ton visage, arrangeant quelques mèches de tes cheveux. Si la méfiance de la dénommée Xayah et son amertume envers les humains semble toujours au summum, tu peux reconnaitre que son compagnon au moins est … amusant. Il ferait un bon chauffeur de salle tu en es certaine. Si l’entièreté du monde laissait une chance aux vastayas peut être. Tu le sais toi, que si vous survivez tu en feras les héros de l’histoire, cherchant à changer les mœurs, cherchant à leur offrir le respect que le monde devrait leur offrir aussi.
Et puis soudain tout se succède dans une suite d’événements que tu n’aurais pas pu prévoir, Nuawa s’élance dans la forêt, et l’homme - qui n’a pas l’air tout a fait humain par moment - semble avoir quelques difficultés a garder sa magie. Un choix se dresse devant toi alors ? Que peux -tu faire maintenant ? Dois-tu suivre cette vastaya que tu considères déjà comme une amie ? Ou dois-tu t’occuper de l’humain à tes cotés ? « Est ce que ça va aller vous deux ? » Tu le demande aux deux vastayas, car tu te rappelles l’état dans le quel semblaient les spiritualistes à l’approche du mal, tu n’es pas stupide Sjaël, tu comprends bien que cette brume touche le royaume des esprits aussi. Peut être qu’un choix judicieux serait d’envoyer les vastayas rattraper Nuawa, avec leurs capacités physiques et spirituelles ils seraient les plus à même de la rattraper, car tu as beau être athlétique Sjaël, tu n’es qu’une simple humaine n’est ce pas ? Pourtant, si ils sont aussi touchés par ce que tu appelleras corruption que tu le penses, serait-ce un bon choix ? Mais serait-ce un bon choix que de laisser une vastaya qui semble haïr les humains avec un humain en détresse ? Ça ne serait pas un bon choix non plus que de se séparer au fond. Pourtant, c’est déja fait.
Le premier choix, le plus facile déjà est celui que tu fais d’écraser le mégot du bâtonnet fumant que l’homme a lâché sur le sol. Eviter un incendie n’est pas une aussi mauvaise chose. Cependant le choix finalement se fait, calmer les gens, montrer de l’empathie, essayer de faire quelque chose avec des reactions humains et sociales, ce n’est pas vraiment pour toi, et le vastaya lui semble être un joyeux luron, une vision d’espoir. « Essayez de le calmer, je la suis. Je vais essayer de laisser des marques sur mon chemin pour que vous nous retrouviez. » Tu parles vite Sjaël, mais tu n’attends pas finalement une réponse ou une approbation, personne n’est le chef de ce petit groupe, et vous etes tous adultes et capables de prendre vos décisions. Essayer d’empêcher une catastrophe est néanmoins dans ton intêret, alors tu commences à marcher vite - et même à courir - sur les traces de la vastaya solitaire qui est bien trop agile.
« Nuawa attend. » C’est comme un cri, ou une supplique, ou peut être un peu des deux. Et si tu utilise une magie que tu n’utilises d’habitude que pour raconter des histoires, pour laisser des traces brillantes sur les arbres que tu touches du bout des doigts, tu essayes de ne pas penser au fait que tu t’épuises. C’est nécessaire. Voila tout.
HRP : Sjaël est un peu perplexe par tout ce qu'il se passe - elle se rappelle l'histoire des oiseaux mais elle n'en parle pas pour le moment - l'heure est beaucoup plus grave - le groupe se sépare - elle ETEINT le mégot de Muramasa - Part a la poursuite de Nuawa - ET elle laisse des traces sur les arbres pour qu'on la suive - à part que ça fatigue un peu - [blessures graves acceptées - mais pas de membres coupés svp]
Mer 20 Juil - 10:16
La Ruine
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ENQUÊTE DE BRUME : IONIA
La pression monte d'un cran alors que la forêt vous ouvre ses portes sur relan de malaise et de nausée. La rivière pourtant s'y enfonce clairement, vers l'Ouest, toujours plus loin, mais qu'allez vous y croiser ?
Nuawa Prise de ce malaise que tu partages avec l'esprit ailé tu es la première à décider d'y aller. Surprenant jusqu'à tes compagnons tu l'élances, cœur serré et lourd, angoisse et nausée se mêlant dans un mélange d'étonnant alors que tu bondis et évolue gracieusement. Plus tu te rapproches, plus le sentiment est fort alors que tu t'éloignes du lit de la rivière, en direction de l'esprit qui t'alerte, un vent de panique pour t'enlacer alors que tu émerges enfin dans une clairière. Ton cœur rate un battement alors qu'il est là devant toi, sa douleur venant te parcourir alors que tu la ressens, cette douleur, cette putrescence rampante qui le dénature et l'empoisonne. Majesté déchue alors que ses écailles brillent d'un vert vicier dans l'éther, que ses yeux ne sont plus que deux billes de brume verdâtre se posant sur toi.
Spoiler:
Esprit animal que la brume torture et déforme, que tu peux sentir jusque dans tout ton être alors qu'il hurle en ta direction et dans ta chaire et ton âme tu peux sentir toute sa souffrance, toute sa colère et sa rage se déverser.
Sjaël tu entends le hurlement avant d'en voir la source alors que sur les pas de Nuawa tu finis par émerger toi aussi dans la clairière et si normalement les esprits refusant de se montrer sont invisibles à tes yeux humains, lui est bien présent, forme éthérée ou le vert suinte en effets brumeux, rappelant ce jour maudit, rappelant la vision de l'esprit des rivières et des spiritualistes dont le physique se modifiant sous ton regard. Corruption.
Muramasa ton trouble se stabilise mais il est toujours présent et dans cette colère qui gronde en toi c'est comme si ta magie et tes jambes voulaient fuir, faire demi tour pour repartir de cet endroit. Maudit ? Tu l'es... Mais il semblerait qu'il existe pire malédiction encore alors que ton essence démoniaque refuse elle aussi ce qu'il advient dans l'air.
Xayah & Rakan vous ne l'avez pas remarqué tout de suite, mais une odeur de sang et de décomposition plane dans l'air, sa source est plus loin en longeant la rivière, différent du chemin qu'a pris Nuawa pour s'élancer. La suivez-vous ou partez vous derrière les deux femmes. Si vous décidez de suivre l'odeur :
Spoiler:
Elle devient de plus en plus forte jusqu'à ce que la vision s'impose à vous, celles de trois corps en décomposition sur le bord de la rivière, vous ne tardez pas à les reconnaître aux restes de leurs tenues, les éclaireurs envoyés en avant et n'étant jamais revenue. Mais quelque chose semble s'agripper à leur carcasses, leurs blessures sont étranges et suintent encore d'un quelque chose verdâtre qui vous file le frisson. Leur mort n'a rien de naturel, leurs blessures non plus alors que vous pouvez sentir les perturbations spirituelles qui entourent leurs corps.
HRP : Question géographie vous le savez, à un rythme soutenu il faut au moins une semaine pour atteindre la mer, mais c'est sans compter les dangers et imprévus de la faune et de la flore locale. Vous n'avez absolument aucune idée de si le mal a pris son origine dans la mer ou ailleurs tout ce que vous savez c'est que c'est de la rivière qu'il est venu et qu'il s'en est allé.
Ordre de Poste : Xayah - Rakan - Nuawa - Muramasa - Sjaël
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Mer 20 Juil - 10:42
Xayah
IONIA
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MISSION : INCURSION DE BRUME / BLESSURES GRAVES TOLÉRÉES
Le sentiment d'urgence et de malaise se renforce alors que la silhouette de Nuawa disparait entre les arbres, ne laissant que peu d'alternatives à la troupe dont un des deux humains semble vraiment peiner à se contenir. Sjael propose aux tourtereaux de rester faire du baby-sitting de démon pendant qu'elle court à la suite de la vastaya, mais Xayah ne l'entend pas de cette oreille. Il faut décider. Il faut décider vite. Son regard se pose intensément dans celui de son amant alors qu'elle se demande ce qu'elle doit faire à cet instant précis. Elle n'a pas envie de tenir compagnie à l'humain, mais elle n'a pas non plus envie de le savoir flancher complètement. Malgré sa rancœur envers eux, Muramasa semble être plutôt du bon côté et ne mérite probablement pas d'être abandonné à son sort...
Un grognement de frustration franchit la barrière de ses lèvres alors qu'elle jauge du regard le semi-démon. Que faire ? L'idée de partir à la suite des deux autres la tente énormément. Elle ne voudrait pas que l'autre vastaya se retrouve isolée dans une mauvaise situation, même si l'humaine est partie à sa suite.
« Occupe toi de lui, je reviens au plus vite. »
Souffle-t-elle finalement à Rakan alors qu'elle glisse une caresse sur sa main pour le rassurer. Elle est persuadée de pouvoir ramener les deux autres rapidement. Elle ne sait pas encore ce qui l'attend.
Alors qu'elle s'élance à la suite de Nuawa et de Sjaël, une odeur écœurante lui arrive jusqu'au nez. Un mélange de sang, de putréfaction ; une odeur de mort en somme. Rien de bien engageant alors qu'elle disparait à son tour rapidement entre les arbres pour ne pas perdre la trace de ses deux compères de fortune. La nausée empire alors que cette odeur persistante s'imprègne dans l'air autour d'elle, bien qu'elle tente d'y faire abstraction.
« Où êtes vous ? »
Crie-t-elle juste avant d'entendre le hurlement bestial d'une créature qu'elle ne va pas tarder à découvrir de ses propres yeux en quittant la forêt pour rejoindre la clairière. Un frisson lui parcourt l'échine alors qu'elle aperçoit l'origine de ce hurlement, juste devant Sjaël et Nuawa qui semble bien mal en point.
« Qu'est-ce que... »
Ses yeux sont rivés sur l'esprit qui semble agoniser au milieu de ces volutes verdâtres qui ne peuvent signifier qu'une seule chose. Xayah en oublie sa nausée, elle en oublie l'odeur de décomposition qui la malmenait quelques instants auparavant. Elle reste figée un petit moment, toute son empathie se dirigeant vers la pauvre créature dont la magie agonise. Puis finalement, elle reprend sa course pour aller se placer en bouclier devant ses deux autres comparses, plaçant un bras devant elles et faisant barrière avec sa cape de plumes.
« Reculez ! »
Ses yeux ne quittent pas l'esprit qui continue de se corrompre sous leur regards impuissants. Une partie d'elle voudrait que Rakan soit là pour lui dire que tout cela n'est que le fruit de son imagination. Une autre partie espère que son amant ne verra pas cette scène horrifique.
Résumé:
Xayah hésite puis part finalement à la suite de Nuawa et Sjaël en laissant Muramasa aux bons soins de Rakan, tentant d'ignorer l'odeur immonde qui la confronte. Elle est choquée par l'esprit tourmenté par la brume qu'elle voit dans la clairière mais reprend le contrôle sur son esprit pour aller se placer devant ses camarades afin de les protéger / de les faire reculer.
Fiche créée par Lovelace Fox
Sam 23 Juil - 15:26
Rakan
IONIA
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Enquête sur la brume
[Blessures graves acceptées]
On peut dire que cette mission n'avait rien de léger ou de reposant. Bien sur, notre quête à Xayah et moi n'avait jamais une blague, mais ne n'ai que peu de souvenir d'une telle tension, d'un tel malaise dans nos précédentes pérégrinations. Tout le monde à l'air grave et préoccupé et il y a de quoi, cette brume qui s'étend et corrompt tout ce qu'elle touche est un fléau dangereux à endiguer, mais ce n'est pas non plus mon genre de rester moribond dans les situation les plus alarmante, même si ce coup ci, jouer les trublions est plus... délicat au vu de la sensation de nausée grandissante à mesure que nous avançons, je ne désespère pas de faire naître quelques sourires par mes bon mots.
Malheureusement ça ne fonctionne pas vraiment... Et tout commence à s'enchainer de façon alarmante alors que Nuawa, comme piqué par une mouche, se met à détalée sur le chemin avec une rapidité impressionnante alors que dans le même temps, Muramasa semble se sentir mal. Tout le monde tombe des nus c'est le cas de le dire, mais je me sens d'autant plus perplexe de voir Sjaël partir à la suite de la vastaya. Se séparer n'est pas une bonne idée et mon regard se met alors à alterner sur la direction emprunter par les deux femme et le malheureux humain visiblement en proie à des souffrances avec se que je caractériserais comme étant sa magie.
« Hey... qu'est-ce qui se passe ? »
Je m'approche doucement de lui et pose une main compatissante sur son épaule, mais mon sang ne fait qu'un tour en voyant Xayah s'en aller à son tour. J'écarquille grand les yeux et fait un pas dans sa direction.
« Xayah, non, attend ! »
Mais elle ne m'écoute pas et s'élance à son tour après Sjaël et Nuawa. Ma main tremble dans le vide et je referme le poing, anxieux de la voir ainsi s'éloigner. Je n'aime pas lorsqu'on se sépare, je n'aime pas savoir que je ne peux pas être prêt d'elle pour couvrir ses arrières, mais je ne peux décemment pas laisser Muramasa tout seul. Quel genre de type serais-je si j'abandonnais un homme souffrant ? Je n'ai pas vraiment le choix, il faut que je fasse confiance à ma douce. Mais je n'y peux rien... j'ai si peur pour elle.
Je reviens donc auprès du jeune homme non sans un dernier regard pour le chemin ou ma Xayah a déjà disparue. A nouveau je pose mes mains sur les épaules de Muramasa. Je sens de la colère en lui, elle bouillonne comme le magma d'un volcan prêt à entrer en éruption. Pour l'aider à reprendre le contrôle, j'essaie de faire entrer une petite partie de ma magie en résonance avec la sienne et tenter de souffler un vent de calme et de sérénité sur ses pensées agitées.
« Je vais t'aider. Essaie de conserver ton calme et de te concentrer sur ma magie. »
Et tout en même temps que je me concentre pour aider Muramasa, je peux alors sentir une odeur. Une odeur terriblement désagréable qui me fait froncer les narines. j'ignore ce que c'est mais ça sent... la mort. Et dans la situation délicate ou nous nous trouvons je ne peux que m'inquiéter d'avantage de ce sur quoi nous pourrions tomber en allant par la bas.
Résumé:
Rakan est particulièrement inquiet de voir Xayah soudainement s'en aller mais décide de rester auprès de Muramasa pour l'aider à se maîtriser en faisant entrer une partie de sa magie en résonance avec la sienne pour tenter de le calmer.
Les sens se perdent les uns dans les autres, c'est comme si elle ne faisait qu'un avec son environnement. Nuawa s'élance, persuadée de toucher du doigt la réponse au questionnement imposé à elle par cette horrible sensation qui l'étreint. Si cet endroit a pu lui être familier à une époque, tout ce chaos dans son esprit et dans son corps le lui rendent inconnu. Elle ferme presque les yeux, se laissant guider par l'instinct et la douleur, lorsqu'elle arrive finalement dans la clairière qui l'accueille avec un mélange de lumière, apaisante par sa chaleur, et d'un spectacle à la fois terrifiant et profondément triste. Car le premier instinct qui prend Nuawa, c'est bien la tristesse profonde, réflexe naturel pour un Oya face à la souffrance d'une créature, de la vie en général, subissant la torture injuste d'un déséquilibre qui n'a rien de naturel.
La peur s'évapore instantanément, prise en otage par les larmes nées d'une empathie amplifiée, forcée par le lien intense qui se crée automatiquement entre Nuawa et la majestueuse créature. L'oiseau spectral bat difficilement des ailes entre le triste spectacle et sa spectatrice, avant de s'évaporer, à la fois sous la volonté de la Vastaya et son propre constat qu'il lui faudra certainement toutes ses capacités pour faire face à une telle situation.
"Non !" S'exclame-t-elle lorsque Xayah vient s'interposer dans une posture certes protectrice mais évoquant un affrontement. Naïveté peut-être, sans doute, mais Nuawa ne peut imaginer d'autre issue que la communion avec l'esprit. Elle a besoin de comprendre jusque dans son esprit et dans sa chair ce qui se passe, et nourrir l'espoir d'y apporter une solution.
Elle s'approche alors un peu plus, lentement, gardant une distance respectueuse avec l'esprit en souffrance, et se laisse tomber à genoux devant lui. Une longue expiration, yeux mi-clos, vient la forcer à cet état de semi-transe auquel elle s'astreint à chaque fois qu'elle tente de verrouiller le lien avec une créature. Puis, doucement, le chant discret, apaisant, s'élève de son corps tandis qu'elle fait tinter les clochettes à sa ceinture. Ses sens s'éveillent à nouveau et, plongeant son regard dans celui tourmenté et corrompu de la créature, elle cherche son âme, tendant les mains vers lui dans une posture d'apaisement. "Parle moi..." Si son expérience est grande avec les animaux dont la souffrance est toute naturelle, il y a fort à parier que celui-ci mette à l'épreuve son âme tourmentée.
Résumé:
Nuawa découvre la créature corrompue. Elle rentre dans un état de détresse énorme. Quand Xayah s'interpose elle approche quand même puis focus (comme le lui a appris son clan), pour entrer en communion avec la bête, essayer de créer un lien avec son âme pour l'apaiser et comprendre la nature de son mal (des fois qu'elle puisse avoir une piste pour l'en débarrasser).
Mer 27 Juil - 17:42
Muramasa
IONIA
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incursion
ionienne de brume
Ionia, Province de Navori, Placidium de Navori
Les réticences semblèrent se calmer, mais la grogne demeurait car c’était honteux selon lui de ne pas pouvoir avancer, alors qu’il a clamé ses intentions juste auparavant. Que penseront-ils, toutes ces personnes présentes, s’il n’est pas capable d’honorer ses promesses ? Il passera pour un menteur ? Un charlatan ? L’idée l’effraie peut-être bien plus encore que s’il était promis à mourir dans cette forêt. Il profite de la situation, de son élan de faiblesse, de doute, pour lui intimait que ce n’était pas si grave. Il peste même, prétextant qu’il voulait avant tout lui sauver la vie, mais Muramasa a plutôt la sensation que c’est sa propre peau qu’il vaut sauver.
Cette situation est affreusement blessante pour le demi-humain.
D’un part parce qu’il était terrifié à l’idée d’être mis à l’écart et d’être incapable d’aider en quoi que ce soit. D’autre part, Muramasa baignait dans l’incompréhension. Ce serait un comble, tout de même ! Qu’un démon ait peur d’autres démons. Ils ne sont pas censés se dévorer entre eux pour défendre leur fierté et leur orgueil ? Le contact de Rakan le pousse à écouter lui, plutôt que cette essence magique qui est en train de lui pourrir l’esprit et ses mouvements. Il hoche de la tête pour faire comprendre qu’il a bien entendu et s’exécute. Retrouver son calme, il ne saurait dire s’il y parviendra. Se concentrer en revanche, cela devrait être à sa portée. Il est surpris, car c’est à son souvenir la rare fois où la magie d’un Vastaya lui ait venu en aide. Cette fois-ci, pas de vents ascendants pour lui faire décoller les pieds du sol. « Tu es inquiet pour elle. Je le sens. » Nul besoin de magie pour cela.
Quel homme ne le serais pas pour sa bien-aimée ? « Je te remercie, je … Ça va mieux. Je peux tenter d’avancer. Si ma magie ne m’en empêche pas trop, encore une fois. » Sincère, comme l’aide apportée par le Vastaya, Muramasa lui désigne du regard la direction prise par les trois filles et sous-entend qu’il serait peut-être sage de les rejoindre. Il s’en voudrait se séparer un couple plus longtemps.
En ayant l’espoir que ce soupçon de magie apaisante ait eu tout autant d’effet sur l’agitation de sa propre essence, Muramasa s’empresse de rejoindre la scène et une fois sur place, celle-ci a tout d’un bon film d’horreur. Il n’y avait plus grand-chose à faire pour les quelques macchabées dans l’eau, alors ce n’était pas tant eux qui avaient toute l’attention du lieutenant, mais plutôt cette étrange bestiole qui semblait être familier à Nuawa. « S’il lève la patte sur elle, je le découpe. » dit-il, alors qu’il empoigne la garde de son sabre, prêt à le dégainer pour mettre ses menaces à exécution, mais assez curieux de voir ce que donnera cette approche diplomatique.
• HRP Muramasa accepte volontier l'aide de Rakan et essaye de se ressaisir. Il ne va pas camper à l'orée de la forêt, malgré tout, donc il va rejoindre quand même le groupe et il se met en garde face à l'animal spirituel corrompu..
Un hurlement te prend au coeur alors que tu te rapproches de Nuawa et de ce qui se passe dans cette clairière. C’est douloureux, et tu es heureuse sur le moment de ne pas être spiritualiste, de ne pas être en osmose avec la nature comme ça. Pourtant ce cri te fait peur car tu crains pour la vie de tes camarades d’infortune, du moins pour celle de Nuawa parce qu’en toute honneteté tu ne les connais pas trop les autres, alors tu t’en contrefiches un peu. Soit. Tu arrives finalement et ce que tu vois, ce que tu sens est complètement atroce, une odeur plus que desagréable et …. Cette vision, celle de la corruption, celle que tu as déja vu par le passé lors de cette fatidique journée.
« Attention. » C’est un murmure doux qui quitte tes levres maintenant, et tu fronces les sourcils alors que la vastaya se poste devant vous. Tu notes qu’elle est protectrice. Tu notes qu’elle a peut être une fibre héroïque que d’autres n’ont pas. Ca te donne envie de les aider un peu plus peut être, et une partie de toi se pose la question si les deux individus masculins vont bien eux. Ils vous rejoindront, tu n’en doutes pas. Et comme à Ionia, la force sera dans le groupe, peut être. Tu n’as jamais vraiment eu l’habitude de ça aprés tout, mais tu veux bien essayer aussi.
Il y’en a une autre qui essaye quelque chose, et tu la regarde avec attention, posant un bras sur l’avant bras de Xayah. « Attend, laisse la essayer. Dans le cas de l’esprit des rivières les spiritualistes ont réussi à partager sa peine et à le liberer. Si on la voit changer par contre, il faudra rompre le lien, de n’importe quelle maniere. » En tuant la bête si ça s’impose probablement. Tu es concise cette fois Sjaël, mais tu essayes de faire au mieux, et au plus vite aussi. Et tu sais que l'homme, le guerrier qui vient de vous rejoindre, partage cette idée et comprendra ce que tu veux dire.
HRP : Sjaël comprend ce que Nuawa essaye de faire, elle incite les autres à la laisser faire mais à garder un oeil au cas où
Mar 2 Aoû - 11:49
La Ruine
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ENQUÊTE DE BRUME : IONIA
La tension est palpable alors que l'esprit vous fixe, de ces regards déformés, vert vicier pour transpercer alors que vous pouvez sentir dans votre chaire le mal qui le ronge. Douleur toujours présente qui vient raisonner avec vos âmes Vastayas. Mais malgré ce regard, pour le moment la bête ne vous attaque pas, elle jappe, fond de grognement alors que votre présence semble éveiller quelque chose en elle.
Nuawa malgré le malaise et les circonstances tu avances, état de transe plus difficile à atteindre qu'à l'accoutumé, perturbée par ces nausées, par cette lourdeur spirituel qui se dégage d'elle, cette corruption dans l'air. Prémices d'un mal bien plus grand alors que tu t'approches, réussissant à chasser le reste tu plonge dans cet état qu'on t'avais appris, communie alors que ton âme entre en résonance avec celle de l'esprit.
La bête hurle, un cri d'agonie alors que la douleur vient te vriller, parcourir ta chaire et ta psyché, tourmente mortifère dont on croit ne jamais pouvoir se défaire. Tu peux sentir le mal tenter de t'enlacer, t'emprisonner et pourtant, pourtant ton action réveille la faible lumière, lueur que distingue dans la corruption, celle de l'esprit, de son essence originale. Puissante agonie alors que tu peux sentir la peur, la colère, la douleur.
Spoiler:
Et pourtant tu le sais, tu le sens, il est là, encore quelque part, dans les tréfonds son âme se débat encore contre la corruption.
Sjaël tes conseils sont avisés et tu assistes à cette scène qui te rappelle effectivement les événements du Palcidium alors que la bête s'agite, commence comme à se débattre contre une force invisible, tourmente des déments alors qu'elle jappe, sa bouche écailleuse laisse échapper des hurlement à glacer le sang.
Muramasa l'aide de Rakan te permet de reprendre contenance, une contenance qui te permet de comprendre quelque chose de fondamental alors que la bête est devant tes yeux. Cette part de toi qui ne demande qu'à déborder, cette essence démoniaque qui t'as touché semble vouloir fuir l'esprit et ce qui l'atteint. Oui Muramasa, tu arrives à la distinguer cette fois, cette peur viscérale de la chose qui a imposé sa volonté à l'esprit animal, c'est ça, ça qui anime la magie démoniaque en toi.
Xayah & Rakan vous assistez à la scène et alors que Nuawa réussis à percevoir l'âme de l'esprit vous êtes d'un coup touché par ce cri, un cri que vous ressentez au plus profond de vous. Celle de lutter contre une force qui essaie de nous noyer au plus profond de nous.
Nuawa : En maintenant la connexion et ton état tu te lies à l'esprit animal, tu peux ressentir sa détresse, sa peur, sa colère. Plus tu maintiendras la connexion et plus la chose enveloppant l'esprit tentera de s'en prendre également à toi. Oui Nuawa, ne l'entends-tu pas ? Cette petit voix qui commence à chuchoter dans ton esprit. "Pauvre petite Vastaya.... Ne veux-tu pas que toute cette douleur inutile cesse enfin ? Pourquoi tant de souffrances ? Nuawa... Tu as le droit d'abandonner, te reposer à mes côtés."
HRP : Question géographie vous le savez, à un rythme soutenu il faut au moins une semaine pour atteindre la mer, mais c'est sans compter les dangers et imprévus de la faune et de la flore locale. Vous n'avez absolument aucune idée de si le mal a pris son origine dans la mer ou ailleurs tout ce que vous savez c'est que c'est de la rivière qu'il est venu et qu'il s'en est allé.
Ordre de Poste : Xayah - Rakan - Nuawa - Muramasa - Sjaël
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Mar 2 Aoû - 13:47
Xayah
IONIA
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MISSION : INCURSION DE BRUME / BLESSURES GRAVES TOLÉRÉES
La douleur se répand dans la vallée telle une vague gigantesque et destructrice qui ravage tout sur son passage. Elle est prenante, sauvage, violente. Tous assistent à la scène avec une impuissance qui leur fend le cœur et arrache les coutures de leur âme. Un cri. Un râle. Une agonie qui provient de l'esprit et qui les envahit avec force. Xayah a envie de s'avancer pour poser une main amicale sur l'épaule de Nuawa, dans un soutient mutuel et pour partager l'empathie, mais elle est incapable d'amorcer le moindre mouvement.
Elle comprends, maintenant, que l'esprit ne va pas nécessairement les attaquer. Il est en grande peine, il se bat contre quelque chose qui le dépasse, qui les dépasse tous.
Rakan et Muramasa les ont rejoint dans la clairière, eux aussi habités par ce spectacle horrifique qui semble ne laisser personne indifférent. La vastaya arrive finalement à bouger pour rejoindre son compagnon sans pour autant quitter la scène des yeux. Elle se cale contre son épaule et lui serre la main avec force alors que ses yeux cherchent maintenant ceux de Rakan.
« Mon amour... Que pouvons-nous faire ? »
Sa voix est désespérée, elle sent que les choses ne reposent pas sur elle et qu'au contraire son intervention pourrait mettre à mal la transe qu'a entreprit Nuawa. La meilleure option est de rester silencieux et immobile, de laisser de l'air à la créature qui souffre et à la vastaya qui tente de communier avec lui.
Mais cela ne veut pas dire qu'elle ne peut pas l'aider un peu. Malgré cette douleur qui la cisaille, malgré ce cri qui résonne à l'intérieur de son esprit, elle se concentre et ferme les yeux pour envoyer de sa magie afin d'aider Nuawa et l'esprit. Tout ce qu'elle peut donner, elle le donne. Si bien qu'elle finit par se sentir drainée et aspirée, achevant sa course à genoux et rouvrant péniblement les yeux.
Sa main à lâché celle de Rakan alors qu'elle chutait lentement, ses jambes ne la portant plus. Quelque chose a impacté sa magie alors qu'elle essayait de transférer de son pouvoir à Nuawa et à l'esprit. Un mal est à l'œuvre et un grand danger les guette, elle peut le sentir jusqu'à la plus petite plume de sa cape.
Résumé:
Xayah ressent la douleur et le mal qui se manifestent dans la clairière et dans l'esprit à l'agonie. Elle souffre, elle retourne vers Rakan, se sentant impuissante. Elle décide d'essayer d'aider Nuawa et l'esprit en leur envoyant de sa magie, en communiant avec eux depuis là où elle est, mais ce quelque chose qui les envahit la met très mal et la draine.
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