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Le chant des souvenirs | ft. Yaavi

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Ven 29 Juil - 15:39
Muramasa
IONIA
Muramasa
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le chant
des souvenirs


Environs de Bilgewater, en mer

Au bout du compte, il l’aura finalement prise : la mer.
Ce n’est pas réellement dans ces circonstances que Muramasa avait espéré faire ses premiers pas en dehors de Ionia. À le voir ainsi afficher un air inquiet, on pouvait même aisément comprendre qu’il n’était pas à l’aise de quitter ses terres d’origine et de s’en éloigner. Tout ça pour quoi ? Réaliser des négociations ? Trouver des alliés en extérieur ? Pourquoi lui, d’abord ? Il y a probablement des personnes plus qualifiées pour cela dans la pègre de Navori.

Ou pas.

Le souvenir de leur dernière sortie lui revient et en effet, ce n’est pas évidant de choisir qui envoyer négocier, lorsque l’on sait à quel point les siens ont le sang chaud. Il revoit ce malheureux avec son nez en sang appeler sa bande, puis finalement se prendre une dérouillée avec tous ses potes. Tout ça pour un peu de monnaie oubliée. Muramasa avait réussi à tempérer les choses et à résister à ses propres pulsions, car ils auraient bien été capable de s’éviscérer à coup de tesson de bouteilles. La même sur laquelle ils se sont disputés et qui a finalement fini briser pour faire office d’arme.

Le noiraud cornu soupire.
Ce souvenir le convainc que ce n’est pas une bonne chose d’avoir quitté son poste et que lorsqu’il rentrera, il trouvera probablement son toit en feu ou brisé par ces brutes épaisses. Un sacré bordel en somme. Alors il tente de se réconforter. De se dire qu’au bout du compte, ce n’était peut-être pas plus mal que ça soit lui qui aille à Bilgewater pour parlementer avec la régente locale. Au moins pour éviter de se faire de nouveaux ennemis à cause d’un incident diplomatique.

La côte se voit à l’horizon et il se laisse transporter. Il n’y va pas à la nage, après tout. Il n’en aurait pas été capable, de toute façon. Normal pour un pyromancien d’avoir quelques réticences à mettre le pied dans l’eau. Être faible et vulnérable, il laisse ceci aux princesses. Trop de fierté sans doute. « On est bientôt arrivé, m’garçon. Encore une p’tite heure et vous pourrez poser pieds sur notre beaux c’lloux, ha ha ! » - « Très bien. Je compte sur vous pour me réveiller, si jamais je m’endors. Il faut dire que c’est agréable de se faire bercer par les vagues. » Cela, Muramasa est forcé de le reconnaître. D’autant que cela lui rappelle des souvenirs. Une rencontre pour être exact, assez inédite en son genre. Il n’avait pas eu de nouvelles depuis la guerre et son emprisonnement. Difficile de ne pas se perdre de vu, lorsque le destin choisit de tracer un chemin différent pour chacun.

Muramasa ferme les yeux et se met à l’aise. Ses armes sont posées à côté de lui, alors qu’il s’allonge et pose ses pieds sur le bord de cette embarcation très modeste. Ça sent le poisson à l’intérieur. Sans doute était-il pécheur ce capitaine, lorsqu’il ne faisait pas la navette. En tout cas, aucun avis de tempête n’est pas à prévoir aujourd’hui, mais est-ce que cette tranquillité va durer ?


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Sam 30 Juil - 9:24
Yaavi
IONIA
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Le chant des Souvenirs

ft. Muramasa ; Bilegwater
Le chant des souvenirs | ft. Yaavi Oiai


Une impulsion, euphorie, de ces jeux qui transcendent alors que les écailles s'entremêlent avec la peau lisse de l'animal dans leur course endiablée. Profond sentiment de liberté alors que le requineau s'enfonce plus loin dans les abysses, puissant battement de nageoire pour le rattrapé, une avance qui se fait de plus en plus mince alors que la sirène creuse l'écart qui les sépare. Joie profonde, communion puissante alors qu'il finit par passer sous le ventre de la bête pour la dépasser avec un grand sourire, carnassier, Makara dans toute leur cruelle beauté. Un rire pour s'étouffer dans les flots alors que le Vastaya se stoppe finalement, attendant la bête avec laquelle il partageait bien plus que de simples jeux, âme pulsant en lui depuis qu'elle s'était fixé dans son enfance. Esprit animal auquel il était lié, nature même que les Vastaya incarnés. Un long moment qu'il n'avait pas renoué avec cet élément si premier, cette nature primale de la bête sommeillant en lui à travers un jeu dans les abysses.

Une ombre pour le disperser, pour chasser ses pensées alors qu'elle se présente à la surface, lointain qui rappelle le Charmeur à la réalité. Un regard presque attristé la sirène vient poser délicatement sa main sur la peau lisse de l'animal. Signe que leur moment de paix était terminé, vibration des âmes qu'ils partageaient. Un sourire acéré avant de se détourner, profonde impulsion pour remonter des flots, visage humain émergeant à la surface du nez jusqu'au haut du crâne, yeux céruléens pour balayer la surface des flots où se dessine l'embarcation de fortune dans le lointain. Un sourire pour s’agrandir alors que nul part de trône le symbole de la reine de Bilgewater. Une faim pour s'éveiller, il semblerait que le diner s'était présenté de lui-même à sa portée.

Le visage s'enfonce à nouveau sous les eaux, coup de queue puissant en direction de l'embarcation de pêche, chasse la distance les séparant avant que son visage ne réémerge à une vingtaine de mètres, entièrement cette fois. Un fin sourire pour s'esquisser avant que sa bouche ne s'ouvre, que le chant s'élève dans une vibration, magie se déversant dans sa voix pour envahir la surface de l'eau, pour porter en écho, celle d'un désir profond, puissance d'attraction, piège de l'âme ayant attiré tant d'hommes et de femmes dans les flots. Succube des mers pour envouter, succube des mers pour les dévorer.




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Sam 30 Juil - 17:53
Muramasa
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le chant
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Environs de Bilgewater, en mer

Ses yeux se ferment. À l’instant où ses pensées l’ont suffisamment taraudé pour l’épuiser et l’inviter à se reposer, une secousse fût. Pas suffisamment puissante pour le faire passer par-dessus bords, mais assez pour le réveiller avant que Muramasa n’ait eu le temps de s’assoupir. Les flots l’ont bercé et maintenant, ils lui refusent le repos ? Capricieux. Un peu grognard, comme un ours que l’on venait de réveiller, il se redresse. « On a tapé un récif ? Ou un truc dans le genre ? » demande-t-il à son chauffeur, mais ce dernier semble s’être figé. Il ne manquait plus que ça, qu’on ne lui réponde plus.
« Hey ? Vous m’écoutez ? » fit-il pour se manifester, mais rien. L’homme, dont le nombre d’année était plus proche de la fin que du début à présent, serrait dans ses mains son gouvernail et scruter la surface de l’eau. Habitant de Bilgewater, il était au courant de ce qui se passait au large, pour ceux qui n’auraient pas rallié la cause du Capitaine Fortune.

Son heure était venue. Il en était persuadé. Ses mains exécutèrent le signe de croix, priant pour trouver le repos en mer, là où tout commence et tout termine. Puis un chant se mit à retentir. Était-ce un écho ? Muramasa avait cette sensation. Sa colère montait jusqu’à maintenant, profondément agacé qu’il ne l’écoute pas, mais celle-ci vient aussitôt de redescendre. D’un coup, sans prévenir et cet apaisement brutal, trop pour que cela soit tout à fait normal, le rendit déraisonnable.

L’agressivité n’était plus qu’un lointain souvenir, mais une familiarité le saisit et c’est peut-être grâce à celle-ci qu’il parvient à maintenir un semblant de raison. Pas suffisamment pour s’empêcher d’être curieux et de se pencher pour regarder à son tour la surface de l’eau, mais assez pour réagir lorsqu’il vit son capitaine prêt à plonger. « Stop ! » L’idée d’être perdu en mer terrifie plus Muramasa que celle de plonger et dans un équilibre précaire, il se met debout sur l’embarcation et retient l’homme.
Il vient le saisir par les épaules, peu stable sur ses appuies à cause de la coquille de bois qui tangue dangereusement sous ses pieds, à cause de l’agitation. « Ne m’obligez pas à vous assommer, j- ! » - « Mais laisses-moi y’aller ! Je veux voir ! Je veux voir les profondeurs ! » - « Nul doute qu’elles doivent être magnifiques, mais ça ne … vaut peut-être pas … la peine … Mais vous allez nous faire chavirer ! C’est fini, oui ! »

Ils se débattent comme de beaux diables. Muramasa pour retenir du mieux qu’il peut le pêcheur, ledit pécheur pour se défaire et sauter à l’eau. Finalement, une ultime houle fit passer par-dessus bord les deux précieuses armes de l’étranger et face à tel spectacle, son sang ne fit qu’un tour. On ne peut pas éternellement ignoré sa nature profonde et avec deux voix envoutantes dans son esprit ; C'est difficile de rester calme et stable. Il décocha une belle droite à l’autre homme, qui lui faisait de la résistance et ne prit même pas le temps de s’expliquer. À quoi bon ? Il ne l’entendra pas de toute façon, assommé comme il est. C’est pour lui rendre service, voir lui sauver la vie. « Si je les perds, c’est moi qui te boufferas… » grogne-t-il, alors qu’il se déleste de sa veste et plonge à l’eau, attiré par le chant et faisant confiance à son auteur…


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Mar 16 Aoû - 9:51
Yaavi
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Le chant des Souvenirs

ft. Muramasa ; Bilegwater
Le chant des souvenirs | ft. Yaavi Oiai


Et dans les flots le sourire s’agrandit sous le rythme de la mélodie, magie alourdissant l'air, s'y répandant comme une traînée, vient caresser les âmes de son touché, envoutante et délicieuse, de ses voix qui parlent à l'âme, de ces magies qui les effleurent pour s'en nourrir alors que l'agitation éclate sur l'embarcation. Un temps presque trop long, quelque chose d'anormal même jusqu'à ce que finalement le bruit caractéristique d'un corps chutant dans l'eau retentisse. Une impulsion, le chant se termine dans l'instant alors que déjà le Vastaya s'élance dans l'eau, prédateur terrifiant alors que l'âme du requineau chante en lui le gout du sang, quelques secondes à peine pour qu'il n'arrive au niveau du malheureux. Un malheureux qui le fait pourtant s'arrêter dans l'instant, alors que la magie qui émane de lui le fait cracher comme un chat au contact de l'essence démoniaque. Perversion des royaumes. Puis le regard couleurs de l'océan détaille sa proie, cornes symboles de la mutation, mais c'est surtout un visage familier qui vient remonter sa psyché, souvenirs remontant à la surface alors qu'il sourit finalement, magie continuant de se déployer faiblement de lui, de son visage et de ses yeux, de son être entier, désirs qui viennent caresser les âmes pour les envouter. Mouvement vif pour le contourner, une fraction de secondes pour se retrouver dans son dos.

Un souffle qu'il vient expirer sur sa nuque alors que sa voix s'extirpe en un chuchotement à l'oreille de l'humain qui n'en était plus un.

" Cela fait longtemps "

Une simple constatations, jeu de souvenirs également alors que le Vastaya vient caresser l'une des cornes du bout du doigt, révélant une main palmée et griffue taillée pour les océans.

" On dirait que les choses ont pris une tournure assez désagréable pour toi depuis notre dernière rencontre Muramasa. "

Le nom est presque murmuré, chargé de sa magie alors qu'il est là pour réveiller les passions du passé. Puis le désintérêt alors que le Vastaya un peu de distance entre leurs deux corps.

" Que viens-tu faire ici ? Les eaux de la baie sont loin d'être une destination prisée, on dit même qu'elles recèlent bien des dangers... "

Sourire qui s’agrandit sur le visage matte où trônent si et là les écailles bleutés alors que la queue marine vient pousser caresser les jambes de l'humain, menace à peine voilé sous la surface de l'eau alors qu'elle que les écailles bleuté brillent ci et là d'une étrange lueur pour révéler sa puissance sauvage du long de ses plus de trois mètres.




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Mer 17 Aoû - 17:42
Muramasa
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le chant
des souvenirs


Environs de Bilgewater, en mer

Même s’il y était préparé, même s’il s’y attendait, accroché à ce fragment de souvenir et de péché (selon certains), difficile d’ignorer cette envoutante voix à ses oreilles et ce charme qui se fond jusqu’au plus profond de son âme altérée, corrompue. Il y a un arrêt sur image à cause de la stupeur, de la vitesse à laquelle arrive ce triton et son premier fut de remonter à la surface pour gagner l’air. Un bol d’air frais, avant une hypothétique coulée dans les profondeurs. À contrecœur, il laissa ses armes sombrer dans les profondeurs et peut-être est-ce grâce à ce ressenti qu’il ne se laissa pas totalement décontenancer par cette présence aguicheuse, car sa conscience n’était pas totalement absorbée par la présence dans son dos, puis face à lui.

Lui faisant confiance, Muramasa reste calme malgré ses murmures, ses caresses et son jeu. Il souffle même un sourire, ne sachant pour qui il doit s’amuser de la situation. Le destin est décidément capricieux, voir un peu vicieux sur les bords. « En effet, quelques années maintenant, mais je suis ravi de voir que tu te portes bien, Yaavi. » Ses deux rétines d’un orange vif suivent cette main palmée, surveillent ses agissements, son cheminement, alors que le “reste” d’humain entre dans le jeu.
Il prête attention à cette sensation d’étreinte, de menace à peine voilée et tente avec ses mots d’apaiser la faim du requin. « Présentement, j’aimerais arriver à bon port et avec mes armes. Tu as légèrement secoué mon “chauffeur” et il les a fait chavirer par-dessus bord. Est-ce que je peux te demander de ne pas le dévorer tout de suite ? Au moins jusqu’à ce que j’arrive … au sec et avec mes affaires ? »

Avant de continuer sa requête, le noiraud cherche du regard le visage de son interlocuteur en détournant son regard sur le côté. On raconte que les yeux sont le miroir de l’âme. À travers ceux-ci, Muramasa espérait sonder l’insondable, quand bien même jouait-il à un jeu dangereux. « Ensuite, j’irais à Bilgewater. Mon patron m’envoie discuter avec la régente. » Il prend une profonde inspiration discrète, soufflant un « Vaste programme… » comme épuisé par avance.

Cela dit, derrière l’honnêteté qu’il vient de faire preuve, Muramasa a volontairement esquivé le sujet de l’apparition de ses cornes, de ses “mésaventures”, car ce serait donner la satisfaction au charmeur de reconnaître ses faiblesses proprement humaines. Elles sont toujours présentes, mais leur impact amoindri par cette chose qui altérait son être.
Il ignorait comment aborder cela, sans que ça soit une lame tendue pour planter son cœur. Alors il se tait, il n’en parle pas et se braque en toute subtilité. Ses gestes et ses mouvements sont minimalistes, mais sa main s’aventure à attraper une corde d’amarrage pour se maintenir à la surface et avoir un point d’attache. « Je ne te ferais pas l’affront de te demander si je t’ai manqué, mais sache que j’ai, en effet, eu des empêchements et que toi, tu m’as manqué. Ton chant n’aurait pas été de trop dans les prisons noxiennes, mais je m’en serais voulu de te voir enfermer à double-tour. »

Caresser dans le sens des écailles, apaiser cet appétit et peut-être, la tête levée vers la tignasse blanche crasseuse dépassant du navire, sauver un honnête homme d’une mort aussi funeste que cruelle. Sa position est délicate et Muramasa le sait. Il serait stupide de tenter un coup d’éclat avec sa magie de feu dans l’eau ou une attaque sans lame pour donner un coup de pression. De toute façon, il n’en voit pas l’intérêt.


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Jeu 18 Aoû - 11:02
Yaavi
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Le chant des Souvenirs

ft. Muramasa ; Bilegwater
Le chant des souvenirs | ft. Yaavi Oiai


Et le son de son nom est comme un doux ronronnement alors qu'il franchit les lèvres du demi démon. Un frisson d'exaltation, sirène vaniteuse et bien trop orgueilleuse alors qu'elle sourit, de ces sourires malicieux et emplis de secrets, comme si on ne saurait jamais ce qui l'avait réellement généré.

Des affaires hein ? Le regard du Vastaya vient se porter sur le bateau de fortune, se perdre sur la chevelure grise du chauffeur avec une moue pensive, jeu malsain d'une âme qui n'a jamais rien eu d'humain. Délaissant l'objet de son attention la sirène rejoint l'embarcation, air songeur alors que les doigts griffues et palmés viennent caresser avec une douceur lascive la chevelure blanche. Un jeu qui se termine bien rapidement alors que leurs regards se croisent, coupant net ce que le charmeur s'apprêter à répondre alors que le nom est lancé. Un intérêt vif et grandissant malgré la frustration de ce repas qu'il n'aura pas, pour l'instant du moins. Le sourire renait sur le visage du Vastaya, grand, carnassier même alors qu'il vient entourer le demi démon de sa présence, queue s'enroulant autour de ses jambes alors que ses lèvres s'arrêtent à une inspiration de celles de l'autre suite à ses révélations multiples.

" Je t'ai manqué ? "

Souffle-t-il de son sourire carnassier avant de finalement se reculer pour plonger dans les profondeurs, disparaissant dans les eaux nocturnes... Des minutes s'écoulant dans le silence, silence que seul l'eau brise de ses remous avant de finalement réapparaître avec son tribu. Un tribu dont il se déleste sans le moindre respect alors qu'il jette par dessus bord comme si il ne s'agissait que d'une frivolité. Provocation sciemment calculée.

" On peut dire que tu es chanceux Muramasa. Un vil flatteur, mais chanceux. "

Se rapprochant à nouveau le Vastaya vient à nouveau effleurer du doigt l'une des cornes du demi démon.

" Le manque est un bien grand mot, mais raviver certains souvenirs avec ce nouveau toi est très tentant. "

Un léger rire alors qu'il vient s'accrocher au bateau pour s'y hisser d'un coup, manquant de le faire chavirer alors que sa magie vient alourdir l'air pour que la queue laisse place à deux jambes clairsemés d'écailles.

" Si c'est la reine que tu vas voir je ne peux décemment te laisser sans protection, elle ne me le pardonnerait pas si il arrivait malheur à son invité et je suis un Vastaya qui respecte ses contrats. "

Un sourire malicieux et provoquant alors qu'il ne doute pas de l'effet qu'aura ces mots sur le demi-démon, personne n'aime se retrouver pris dans un jeu d'alliance duquel on n'avait rien demander et encore moins avec quelqu'un capable de vous dévorer.




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Jeu 18 Aoû - 19:53
Muramasa
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Environs de Bilgewater, en mer

Attendre n’était décidément pas le fort de Muramasa. Il espérait, secrètement ou non, que ses mots parviennent à faire oublier la présence du vieil homme sur le navire, mais en voyant Yaavi s’approcher de ce dernier, son esprit ordonna à son corps d’avancer d’un coup, l’instant où il était libre de ses mouvements, puisque cette vieille connaissance était partie jouer et intervenir, avant qu’il ne l’écharpe devant ses yeux. Une vive impulsion de sa part qui alerte, met en évidence même, cette méfiance latente et cette impulsivité qui lui a valu ce qu’il est aujourd’hui.
Ce ne serait pas sa faute si le cinquantenaire, voir soixantenaire, périssait. Ce ne serait pas une grosse perte, murmure ce bout de conscience démoniaque, alors que le voilà à grogner, contrarié par “ses” pensées. Il ne sait plus trop et continue à rejeter cette chose qui le déshumanise un peu plus chaque jour, se nourrissant de cette colère et de cette haine qui ne demandent qu’à exploser. Muramasa maintient le fragile équilibre et est rassuré, voyant que ses flatteries, sincère mais un brin exagéré pour plaire, ont fait mouche.

« Pourquoi poses-tu la question ? Ça t’étonne à ce point ? Je suis humain ; je m’attache aux rencontres. Surtout quand elles savent … marquer l’esprit. » Enfin, en partie, mais je le suis toujours. Je veux toujours l’être. Des mots soufflés, glissés, alors qu’il ne tremble pas face à ce sourire carnassier si prêt de son visage, ce souffle marin qu’il peut respirer tant la proximité a été drastiquement réduite en l’espace d’une seconde. Inconscient, peut-être, l’idée de gouter à cet interdit du passé le ressaisit et il se laisse totalement guidé par la magie de ce Vastaya.

Le fait qu’il disparaisse, s’en aille sans en dire plus, rompt le charme et le noiraud se ressaisit. Dans quoi il s’était encore fourré ? Il peste, s’agace et le revoilà à attendre. Attendre, ce qu’il déteste attendre. Pourtant il patiente pour la forme, pour la politesse. « Qu’est-ce que tu es parti faire ? » murmure-t-il plus à lui-même qu’à quelqu’un. Doit-il chercher ses armes ? Comment les retrouverait-il dans l’obscurité des abysses ? La tête replonge pour observer et cela suffit pour ne rien entendre, ne pas voir plus loin que ses propres pieds et l’apnée rappelait que son temps est compté dans cet environnement.

À nouveau, le revoilà avec ses deux armes. Son précieux katana, tout ce qui lui reste de sa vie passée et cette ; arme grotesque, qui n’a ni réelle forme, ni nom pour la catégoriser.

Le voir ainsi jeter ses précieuses lames, comme si ce n’était que de vulgaire bout de chiffon, fit chauffer son sang. Une chaleur se dégage de lui et derrière sa bouche fermer, des flammes semblaient poussés. Une ardente nausée, mais sans le côté punitif. Il les ravale et seule une flammèche est soupirée, pestée pour évacuer ce petit caprice du démon de la colère. « Ce n’est pas nouveau, c’est toujours le même. Il était simplement …Tenu en laisse. » La métaphore devrait lui plaire, vu à quel point il semble s’amuser avec cette fameuse humanité restante. Ces sentiments.

« Ses contrats ? Tu as un contrat avec la reine de Bilgewater ? Je pensais que tu ne servais personne. » Une prise de risque, mais un peu de provocation contre toutes celles encaissées jusqu’à maintenant, c’était peut-être téméraire, mais c’était de bonne guerre. « En toute honnêteté, cela me rendrait service si, par mégarde ou malheur, je venais à être dévoré. Au moins, je pourrais me reposer. »

Des deux, c’était à se demander qui venait d’obtenir ses jambes tant Muramasa, n’ayant pas le pied marin, peinait à tenir debout et à avancer sur cette coquille de bois. Il s’était empressé de remettre son précieux katana à sa ceinture et d’accrocher cette bien étrange lame massive dans son dos, avant d’aller s’enquérir de l’état du capitaine. Ou du moins : du type le plus qualifié pour naviguer entre eux. « Je crois que j’y suis allé un peu fort… » Oui. Il avait un bel hématome naissante et un joli emprunte de phalange imprégnée sur sa joue. Il le repose et s’arrange pour le mettre dans une posture plus conventionnelle pour une personne endormie, puis il se retourne vers Yaavi. « Est-ce que j’abuse de ma chance et de ta patience en te demandant : comment s’y prend-t-on pour faire avancer ce ; truc et par où doit-on aller ? »

Entre temps, il s’était rassit. Au moins pour éviter de se casser la figure à cause d’un remous de trop.


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