Aéris - *insert Frozen quote*

descriptions
Aéris n’est plus facilement approchable. Elle l’était, par le passé, mais c’était quand elle était encore humaine et que ses doigts étaient de chair. Elle a pour habitude de rester en retrait, dans le coin le plus éloigné de la pièce, le plus loin du feu, le plus loin des gens. C’est qu’ils viennent rarement pour sa charmante personne et elle s’attend toujours à ce qu’ils lui demandent un service, une réassurance par rapport aux dieux de la mort. Aéris sait qu’ils ne la voient pas pour sa personnalité qu’elle a abandonné dans un blizzard de trop.

Aéris est une fonction, Aéris est à peine son nom. On l’appelle Prêtresse et elle se plie aux demandes de divination, de protection. Elle égraine son don sans demander de compensation. Parce que c’est son rôle et elle sait que c’est grâce à ça qu’elle est en vie. Elle n’est pas revêche, pas méchante. Elle est juste détachée, éloignée. Elle n’entend probablement pas ce que les gens disent autour d’elle.

Aéris se perd facilement dans la contemplation de son pouvoir, de ce qui est froid, de ce qui est mort. Elle évite d’exprimer son côté morbide, alors, elle évite de s’exprimer tout court. Elle a du mal à prendre ses repères sur sa personne, accepter le deuil de qui elle était, pour celle qu’elle est devenue aujourd’hui. Il n’y a pas que sa fibre spirituelle qui a changé.

Son corps également est une vue qui la heurte, et ses mains sont souvent planquées dans son long manteau de peaux blanches dont elle ne se défait jamais. Estropiée de la vie, il y a bon nombre de tâches qu’elle fait avec un angle différent de ceux qui ont encore tous leurs doigts. Le problème n’est pas l’absence de ses pouces à laquelle elle est habituée depuis de nombreuses années. Ce sont ces longs doigts velus et griffés qu’elle utilise parfois de manière un peu gauche. Il n’est pas rare qu’elle demande de l’aide pour une tâche qui requiert un peu plus de finesse.

Aéris est frêle, malgré la force de son clan. Elle ne se bat que quand il est question de survie et elle préfère faire appel à ceux qui savent la défendre pour l’accompagner. Elle a la tête sur les épaules, connait ses limites, les limites des autres et elle n’essaie que rarement à chercher la petite bête chez les autres.

Aéris apprécierait ne pas se faire remarquer et si ce n’était pas pour son statut, elle passerait inaperçue, avec ces cheveux blancs qui marquent une grande partie du Freljord, des yeux pâles qu’elle ferme quand les rares rayons du soleil se reflètent à la surface de la glace.  

naissance d'une légende
Une erreur vaut mille enseignements. Une erreur au Freljord vaut mille morts. Aéris est prudent, observatrice, retient les leçons de sa mère sur la survie. Aéris est la deuxième fille de la famille. On ne s’attend pas à ce qu’elle devienne une grande guerrière de la Griffe. Elle pourrait devenir une chasseuse, mais ses doigts s’engourdissent loin du feu du village et elle rate souvent sa cible. Son petit frère est plus habile et il est plus résistant qu’Aéris.

Aéris passe inaperçue et elle hésite entre être satisfaite de son sort, ou espérer plus. Elle vit dans le clan où seuls les forts survivent, et si elle n’est pas ça, elle doit au moins être utile. Elle échoppe de toutes les corvées de la famille et ce n’est pas un honneur.  On entend déjà dire qu’elle serait plus utile comme appât.

Aéris écoute, suit les instructions de sa mère, mais elle n’est jamais assez bonne, jamais assez douée pour satisfaire ses parents, ni les anciennes de son village. Le quatrième enfant, une autre fille a les muscles de sa mère et Aéris sent qu’elle devient une bouche à nourrir en trop. Les provisions s’amenuisent et elle serait vite punie pour manger plus que les guerriers.

A la Griffe, seuls les forts survivent. Ils dévorent les faibles.

Aéris est faible.

Aéris est une enfant de neuf ans, les mains abimées par les corvées de la maison, non pas par l’entrainement, ni les gelures passées trop longtemps en traque.
Aéris est une honte pour sa famille.

Mais Aéris n’a fait que les écouter, suivre précisément ce qu’on lui disait de faire, comment être. Ce n’est pas de sa faute si elle n’est pas assez bonne. Elle le crie à sa mère, blâme sa génitrice d’avoir mis au monde une créature aussi frêle.

Sa mère s’empare d’un couteau. « Comme ça tu ne seras plus jamais bonne à rien. » Elle lui coupe les pouces. Aéris est jetée dehors, hors du village, bannie.

Elle n’est pas destinée à survivre très longtemps, ainsi dans le froid, les plaies qui gèlent son sang et ses larmes avant qu’ils ne coulent.

Elle erre, marcheuse insensible. Ses pas ne sont bientôt plus visibles sur la glace qui ne se rompt même pas sous son poids trop maigre. Elle erre et elle doit être morte, si c’est ce à quoi la mort ressemble.

Les pas qu’elle entend, cependant, ne sont pas ceux des Kindred. C’est une figure au sourcils gelés, qui l’attend. « J’ai entendu ta lamentation, mon enfant. Et si nous marchions ensemble ? »
C’est ainsi qu’elle rencontre sa mentor qui la réchauffa, mis de la soupe chaude dans son ventre et la prit sous son aile.

Aéris a de moins en moins froid quand elle vagabonde dans les plaines gelées du Freljord. Elle apprécie le calme, ce silence qui l’englobe pour éclater sur une bulle d’infini. Elle qui n’avait connu que la petitesse de son village, elle comprend la connexion de son clan, de son peuple. Les voix s’élèvent, se sentent et elle sait qu’un jour, Aéris pourrait tout voir, tout savoir.

Aéris épie la vie des gens, dépasse l’interdit du bon sens. Suivre les règles tout sa jeune vie ne l’a menée qu’à une vie d’amputée, bonne à lutter quotidiennement avec les gestes les plus simple. Aéris n’a aucun remords, compas moral en girouette. Elle fait ce qu’il lui plait, et pendant un temps, sa mentor la laisse faire.

Vient l’appel des responsabilités. « Je ne t’ai pas choisie pour que tu deviennes une voyeuriste. » Leur pouvoir doit servir à mieux, à plus grand et pour donner un sens à la connexion spirituelle qu’Aéris nourrit et grandit.

Les deux femmes vont de hameau en hameau et Aéris est témoin des réels pouvoir de divination que maitrise son mentor, qui s’en sert pour le commun, pour les autres, pour les rendre plus fort. « La force a différents visages, Aéris. C’est à nous de leur montrer qu’il ne suffit pas de manier la Glace Pure pour mériter de survivre. »

Aéris commence à la croire.

S’en suit de longues années d’apprentissage et d’entrainement.

Le froid ne lui fait plus vraiment mal.

Elle rencontre Sejuani, une spirituelle parmi tous ceux qui sont attirés par cette vitalité différente, en accord avec ce que les dieux demandent, exigent.

Une qui prône la force, et la loi du plus fort. Aéris ne sait pas où elle doit s’en tenir, elle a sa force, son importance. Une voix que l’on écoute. Alors, Aéris cherche à prouver son utilité et elle devient une des voyantes de la colère de l’hiver.

Une guerrière exigeante, qui n’accepte pas qu’Aéris se détourne de la divination avec la perte de son mentor. Ne plus entendre la voix de celle qui l’a sauvée est la pire de réalité, la pire des punitions. Sejuani la pousse, la convainc et Aéris s’enfonce dans un blizzard pour obtenir les informations tactiques des troupes de Ashe.

Aéris ne se sent pas mourir. Son art l’avait constamment amené à la limite, ligne invisible sur laquelle elle parcourait le monde, funambule du gèle. Il suffit d’un pas de travers, entre l’ici et l’ailleurs.

C’est le souffle des Kindred qui la sort de la glace, la débloque de cette prison de givre dont elle ne pouvait se sortir.

Le monde est différent.

Aéris est différente. Elle le sent dans son pouvoir qui répond à un froid différent, plus profond, assoupi, fini.
Elle connait ce froid, cette rigidité. Elle l’a connu chez beaucoup de corps.

Le froid de la mort.

Aéris ne se reconnait pas et il lui faut un long moment pour accepter ce qu’elle est devenue. Elle lutte constamment les deux voix qui percent le froid et dont l’appel se fait constamment plus puissant. Car bien entendu, la dualité morbide ne la laisserait pas vivre sans payer le prix.

Aéris est reconnue dans le clan comme une prêtresse du Kindred. Elle n’aime pas le titre, elle n’aime pas la mort qu’elle sent à chaque invocation, à chaque bénédiction.

Mais elle ne sait pas se battre, elle ne sait pas chasser.

Elle n’est qu’une femme sans destin, qui délivre celui des autres. Tout ça pour vivre, pour survivre.

La loi du plus fort.

Elle ne l’est pas.


la patrie est là où se trouve le coeur
Aéris appartient au Freljord et ne l’a jamais -physique- quitté. Elle en connait une grande partie du territoire, ancienne devineresse errante. Elle se cantonne maintenant au territoire de la Griffe, où elle suit et sert Sejuani. Elle sait que les forts se doivent de gagner, parce que c’est ceux qu’elle a toujours servi. Quant à ce qu’il adviendra réellement, Aéris se détache du tout. Maintenant, son allégeance va principalement aux Kindred. Et ils sont tous égaux face aux deux morts.

la magie
La magie est une part de leur monde, ce à quoi elle doit son existence, sa survie. Aéris comprend qu’elle est multiple et facétieuses, et tout arrive pour une raison, un ordre du monde que les mortels ne peuvent saisir.
Ses pouvoirs d’altéré sont encore un sujet qu’elle se doit d’apprivoiser émotionnellement. Elle n’aime pas cette sensation qu’elle ne peut s’en défaire, n’a plus le libre arbitre qu’elle appliquait avec tant d’aisance lors de ses divinations et ses épiages de ceux qui ressentaient le froid. Mais elle est reconnaissante, Aéris. Car sans cette magie, elle ne serait ni forte, ni utile.

la brume noire
Aéris l’entend arriver et la perçoit à travers son pouvoir de divination. Elle n’aime pas le frisson que cela laisse dans sa psyché, elle qui ne ressent plus le froid. Elle se prépare à son arrivée, bien qu’elle ne sache pas ce qu’elle pourrait y faire contre. Tous semblent en être affecté d’une manière ou d’un autre. Et si Aéris se perd trop sur ces miasmes, elle les entendrait presque lui murmurer dans le lointain.

relations
Sejuani • Leader, respect et rancune, qu’elle tient intérieurement responsable pour son altération. Si elle ne peut pas en vouloir aux dieux, elle en voudra à la chair.

Aéris a une connexion avec le froid. Elle ressent le frisson qui parcourt la surface du monde et s’immisce en chaque créature vivante. Le tout se rejoint en une vibration constante, un écho qui prend forme de divination, maelstroms des cinq sens qui se manifestent dans la psyché d’Aéris. Elle n’est pas omnisciente, perception immédiate d’un monde figé et frileux, qui la laisse totalement sans défense dans ses pérégrinations d’un invisible.
Elle doit se mettre dans un état d’hypothermie puissant, à la limite de la mort. Elle l’obtient soit en empoignant une arme faite de Glace Pure pour une perception vive et immédiate. Une divination plus longue demande une marche silencieuses dans les vastes plaines gelées de Freljord. Pour ces dernières, elle est généralement accompagnée de gardes qui veillent à ce qu’elle ne soit la proie d’aucune mauvaise intention.

Depuis son statut d’altérée et sa symbiose brève avec les Kindred, Aéris peut savoir s’ils sont proche de leurs fins. Elle peut reconnaitre une personne marquée par le fléau de la mort et qui tente de tromper le Loup et l’Agneau. Elle peut également leur offrir la bénédiction des Kindred, une chance de repousser leur mort.
Sa peau est froide, constamment et elle n’arrive jamais à se réchauffer. Aéris n’en a pas besoin et elle a tendance à se reculer des flammes et de toute source de chaleur. Son corps refuse de prendre une température normale et le froid qu’elle a eut tant de mal à supporter ne l’atteint plus du tout. Lentement, surement, Aéris perd sa connexion avec tout ce qui vit et est d’autant plus attirée par ceux qui vont mourir, ou ceux qui tueront ; ce qui sera l’outil de l’apparition des dieux ambivalent. Elle peut sentir le goût de la mort qui plane et qui est passée. Maintenant, elle n’a plus son pareil pour trouver des carcasses décédées, figée dans le froid de la mort.
Aéris collectionne le dernier souffle, celui qui est pris dans l’éther, invisible à l’œil de ceux qui ne possèdent pas les yeux de l’Agneau et du Loup. Elle s’en sert à présent pour ses divinations, ses bénédictions, monnaie d’échange de ses dons. Plus que ça, c’est aussi les dernières pensées des défunts qu’elle récupère, collections des regrets et derniers souvenirs. Alors, elle cherche les combats et reste en retrait pour collecter ces billes invisibles et pour sentir les Kindred qui la remplit d’une vitalité qui lui manque sans la présence de ses bienfaiteurs.
Son apparence a également changé, mélange d’Agneau et de Loup. Ses cheveux ont pris la teinte claire de l’Agneau et un long manteau de peau l’embrasse constamment, dont elle ne peut se défaire. Ses doigts se sont métamorphosé en arme de Loup, griffes longues et noires, qui n’ont pas besoin d’être aiguisée pour être mortelles. Mais ce qu’elle ne peut dissimuler, ce sont ses yeux qui se mélangent de la nuit et de ses étoiles quand elle utilise ses pouvoirs, ou qu’elle est sous leur emprise.

En effet, Aéris n’est pas toujours en contrôle, suivante de Kindred. Leurs voix s’élèvent dans sa tête, des ordres qu’elle se doit de suivre, des âmes marquées par la dualité de la mort qui doivent être fauchées en son nom. A défaut d’obéissance, sa vitalité la quitterait, jusqu’à ce que les dieux viennent la cueillir.
Alors Aéris frappe au nom de l’Agneau en une étreinte qui endort éternellement. Alors, Aéris frappe au nom du Loup, de ses mains devenues faux. Et puisque ce n’est pas une tâche aisée, elle qui n’a jamais été ni guerrière ni chasseuse est accompagnée de deux figures masquées pour l’aider dans sa besogne, qui si elle ne lui coûte pas la vie, lui a couté son âme.
 

Et te voila officiellement validé.e sur le forum ! On espère que tu te plairas parmi nous ! Avant de commencer la grande aventure RP, voici quelques petites choses à faire. Tout d'abord merci d'aller te recenser dans le bottin des avatars puis dans le bottin des metiers & regions, ainsi que dans celui des magies. Si tu ne le fais pas, tu prends le risque que ton avatar et ton métier ne soient pas recensés et te soient volés !

De plus nous t'encourageons à aller poster une fiche de liens et rps pour étoffer tes relations si tu le désires (cette étape est bien entendu facultative).

Pour un peu plus d'immersion dans le monde de Runeterra je t'invite à aller lire le sujet des poros d'or, la boutique et les missions (et ou rp aléatoires).

Nous te rappelons si ce n'est pas déja fait que tu peux rejoindre le DISCORD à cette adresse.