| Noran IONIA Messages : 12
Poros d'or : 510
Date d'inscription : 21/09/2022
Localisation : Où me porte mes pas et les rumeurs
| NORAN • Surnom: Budgie • Nation : Ionia • Métier : Conteur • Âge : 180 ans • Allégeance : Les Lothla • Race : Vastaya • Feat : Weiro by Sevvanto Curieux - Amical - Têtu - Confident - Joyeux - Craintif - Rêveur - Naïf sur les bords - Passionné - Investit - Loyal QUI ES TU ?
Descriptions
Il n’y a aucun doute possible quant au fait que je suis un vastaya. Mon plumage va de mes oreilles semblables à des aigrettes, au-dessous de mes yeux, puis il descend le long de ma colonne vertébrale, couvrant mes épaules, mes bras. En bas de mon dos, il termine sur une fine queue de plumes arrivant jusqu’à mes genoux. Il est d’un blond platine, presque blanc. Mes cheveux sont dorés et une mèche rebelle d’un joli rouge dépasse sur le dessus -un peu plus courte que le reste-.
J’ai un visage assez expressif, ma mère me disait souvent que c’est ce qui faisait de moi un si bon public et aussi un si bon conteur. Quand je chante nos histoires, je les vis pleinement. Si j’ai une force supérieure -et de loin à celle d’un humain, pour un vastaya je suis plutôt faible, parfaitement incapable de rivaliser avec nos danseurs guerrier les plus moyens à cause de mes pattes. Elles sont plus fines que la moyenne, plus fragiles, les danses les plus complexes et périlleuses ne sont pas à ma portée malgré les efforts que je déploie.
Mes jambes sont semblables aux pattes d’un oiseau, fines et élancées, possédant deux serres en avant, et une serre à l’arrière me permettant de m’équilibrer et de m’agripper. Nos anciens pensent que cette “tare” chez moi est la manifestation de la raréfaction de la magie sur nos terres lorsque je fus conçu et né, une preuve de plus avec l’absence de naissance après moi… Cela ne m’empêche pas de danser malgré tout, certes pas aussi bien que mes pairs, mais j’y mets mon cœur et mon âme et c’est ce qui compte réellement.
Naissance d'une légende
Je suis le petit dernier des Lhotla, le dernier né avant que la magie ne commence à se faire bien trop rare pour que des enfants puissent naître. Comme chaque vastaya, j’ai grandi sous l'œil de toute la tribu, mais en particulier sous celui de ma mère. Elle était magnifique, son plumage était platine, sa chevelure était d’un rouge flamboyant, ses yeux d’un bleu nuit profond. Je tiens d’elle une grande partie de mes propres couleurs. Elle était ce qu'on appelle un esprit libre, me parlant de tout sans tabou, répondant à chaque interrogation que je lui soumettais, que ce soit sur le monde avant ma naissance, nos coutumes, mais surtout n'ayant pas peur de me parler des humains en d'autres termes que ceux péjoratifs utilisés par notre tribu.
Elle les trouvait tout bonnement fascinants ces petits mortels, pour la plupart insensibles à la Magie faisant vibrer le monde -tous incapable de la voir réellement-, qui se concentraient sur des banalités comme le temps qui passe et leur profit, plutôt que de chanter le temps passé, présent et à venir. Ils vivaient leur petite vie dans la crainte du lendemain, cherchant à piller discrètement le voisin pour obtenir plus de choses que lui, même s’ils s'entraidaient de visu. Elle me racontait qu’elle se plaisait à les observer de loin à l’occasion, observant leur petites manies avec amusement. Bien entendu tout ce qu’elle me disait devait être gardé secret, ne pas être ébruité. Sinon elle serait chassé de la tribu car considérée comme une mu'takl, une paria collaborant avec ceux qui bloquaient la magie si précieuse et essentielle pour nous. C’était un secret nous liant tous les deux, dont on ne parlait à personne, et je crois que c’était ça qui rendait notre relation vraiment spéciale.
Ma mère était aussi férue de nos traditions, nos chants, nos danses ! Ah, elle les maîtrisait magnifiquement, alliant les deux dans de gracieuses envolées lyriques et des mouvements fluides et gracieux. Il y avait de plus jeunes qu’elle qui maîtrisaient mieux cet art, notamment Rakan, un jeune que j’admirais grandement. Ses pas, ses mouvements, tout était si naturel, si sauvage et si… Les mots ne sauraient rendre justice et sa juste valeur à ses danses. Ma mère et lui étaient ceux qui m’avaient donné envie d’apprendre à maîtriser nos chants, nos danses de combat, pour rendre hommage à notre tribu… Mais la nature en avait décidé autrement pour la danse. Rakan me prit sous son aile, tenta de m’améliorer, mais c’était peine perdue et il le vit bien vite. Pas découragé pour autant, il m’encouragea alors à trouver ma propre voie, après tout je pouvais briller tout autant que lui mais dans un autre domaine que le sien. Et je trouvais alors ma voix, devenant l’un des meilleurs conteurs et chanteur des Lothla, compensant mon physique par ma lyrique. Il en fut fier, presque plus que ma propre mère.
Je fus profondément marqué et touché quand Rakan, mon ami, partageant sans le savoir la curiosité de ma mère et moi sur les humains, fut banni. Pour une raison que je trouvais injuste, même si je le taisais pour notre sécurité à ma mère et moi. Il voulait trouver le moyen de convaincre les humains de la beauté de la magie, leur ouvrir les yeux pacifiquement, après tout qui avait essayé cela ? Personne. Il fut chassé de la tribu et je ne pu que chanter un chant d’adieu à notre amitié quand il s’éloigna. J’avais toujours compris l’importance du secret que ma mère et moi partagions, l’amer vérité m'était revenue en pleine face ce jour-là.
Lorsque ma mère et moi étions réunis le soir autour du feu, elle me chantait nos histoires, dansait nos rêves, me berçait d'aventures vécues par de nombreux et éminents vastayas de notre tribu et de celles environnantes. Et ce depuis tout petit, j’avais grandi entouré d’histoires et d’aventures, ce qui m'avait donné une envie : Si je parcourais le monde à mon tour, quels seraient les chants que je créerais, ou que j’apprendrais, le monde regorgeait d’autres civilisation vastayas, il n’y avait pas que Ionia. Et aussi, le monde regorgeait d'autres peuples, d'autres races. Chacun d'entre eux devait bien avoir ses propres aventuriers, ses propres héros... Je voulais aller voir ça de plus prêt, pour voir et comprendre le monde hors de la tribu. Ma mère fut exaltée quand je lui fis part de cette petite envie, et elle commença à préparer mon départ, bien qu’intérieurement je ne savais pas si j’étais prêt pour le faire seul. J’espérais partir avec elle au moins, ou peut-être essayer de localiser Rakan, mon ami devait bien être quelque part en Ionia, je pourrais le rejoindre oui, le monde semblerait moins impressionnant à deux, et je pourrais une fois à ses côtés lui dire que je partageais ses idées sur les humains, chose que je n’avais pas pu lui dire au sein de notre tribu.
Il y avait aussi les aînés de notre tribu qui rechignaient à me voir partir loin d’elle, disant que j’étais trop jeune, bien trop précieux. Malheureusement trop faible aussi… Ils avaient un peu honte de mon incapacité à briller de part mes danses autant que les autres, même si ma voix et mes histoires n'avaient rien à envier à qui que ce soit, au contraire. Ma mère n’était pas d’accord avec nos aînés, il y avait des Lothla avant moi qui étaient partis sans problème, étant plus jeune que moi quand ils avaient pris cette décision, et moi je ne pouvais pas juste parce que ma force était moindre que celle d’autres vastayas ? Selon elle, j’étais débrouillard et suffisamment intelligent pour m’en sortir malgré ce handicap. Une sorte de guerre interne se fit, opposant ma mère et quelques autres à nos aînés dans des débats longs et sans fin, chaque partie ne souhaitant rien céder à l’autre. J’étais au milieu, soutenant timidement ma mère et mon point de vue, voulant partir oui mais en même temps il était dur pour moi de quitter réellement tout ce que je connaissais sans repère, ma mère m’ayant dit qu’elle ne partirais pas pour sa part, c’était mon aventure que je devais vivre.
Quand l’envahisseur noxien vint, piétinant tout sur son passage, arrachant la nature, la magie et la vie, forçant des tribus de vastayas, des villages humains à fuir loin de leur terre, ces guéguerres disparurent très vite. Nous avons été dispersés, certains furent pris, d'autres tués. Nous avons dû partir, pour fuir la guerre et ses conséquences, pour survivre et ne pas finir dans les geôles noxiennes… Ma mère, couvrant avec d'autres une énième de nos fuites, a disparu avec les guerriers l’accompagnant. Elle fut faite prisonnière selon les rumeurs des rares revenant auprès de nous. J'attendais anxieusement la fin de la guerre, espérant son retour, mais quand tout se calma, que les combats ne firent plus rage, je me rendis à la réalité. Elle ne rentrerait pas, pas sans aide.
Ce fut ce qui marqua le moment où j’ai mis toutes mes appréhensions de côté. Ma tribu était dispersée, la personne la plus importante pour moi avait disparue, je ne pouvais pas rester sous le prétexte de mon statut de dernier né et de faible. Nos aînés ne purent me retenir, je suis parti un matin, avec pour objectif d’aller là où campaient toujours nos envahisseurs, pour trouver des informations, savoir ce qu’ils avaient fait des vastayas capturés. Et pour une fois, vivre mes propres aventures.
La patrie est là où se trouve le coeur
Ionia est mon tout. Elle est ma terre natale, la terre de mes ancêtres, de mes premières fois, de mes joies, de mes peines. Elle est terre de magie, d’émerveillement, de danger et d’imprévu. Elle restera à jamais ma maison, qu’importe où me portent mes pas et mes voyages. Je suis déçu par contre du traitement qu’elle reçoit de la part des humains. Ceux vivant en Ionia essayent quelque peu de la respecter à leur manière, en voulant la contenir, l’apprivoiser par peur d’elle et ce faisant ils nous en privent trop. et certains d’eux la corrompent même la faisant suffoquer. Ceux venus d’ailleurs, en paix ou non, ne savent pas la traiter avec respect ou vivre avec et souvent la contrarie ou la tue plus qu’autre chose.
La magie
Il est drôle de demander à un vastaya s’il a de la magie, ou même ce qu’il en pense. La magie c’est notre air, notre vie, notre sang. Tout vastaya sait en faire, certains la spécialise, d’autres ne cherche pas à en faire quelque chose. La magie. C’est quelque chose grâce à laquelle nous sommes nés, grâce à laquelle nous avons grandi et grâce à laquelle nous vivons. Comme tout vastaya, j’ai des pouvoirs, la magie coule naturellement en nous. C'est aussi naturel que de respirer ou de cligner des yeux, je n’y pense que peu et j’ai parfois une réalisation sur le fait que j’en ai. Je suis fasciné de voir les différentes manifestations de magie, même celles dérivant sur la mort, le contrôle, l’oblitération. Après tout la magie est sauvage et la mort fait partie de la vie, l’un ne va pas sans l’autre.
La brume noire
La brume noire… Rien que d’en parler j’ai des frissons glacés hérissant mes plumes… Cette magie est… Elle n’est que mort, désespoir, froideur et horreur. Je fais mille fois plus attention lors de mes déplacements, je ne dors pas bien, je crains de voir cette vague foncer sur moi à tout moment, elle et la horde qu’elle emmène… Je ne pourrai jamais être avec celui qui en est la cause, jamais je ne me soumettrai à lui, quitte à ce que cela fasse taire ma voix à jamais.
Relations
RAKAN : Rakan est un ami, un partenaire de danse -enfin il danse et je chante pour l’accompagner avec brio-, un mentor et un modèle pour moi. Nous avons eu nos moments de complicité et son bannissement reste une cicatrice encore fraîche dans mon cœur.
MA MÈRE : Ma mère est un peu le centre de mon univers. Je n’ai jamais eu la curiosité de savoir qui était mon père et pourquoi il n’était pas là, et je ne l’ai pas. Ma mère et ma tribu mon toujours suffit, je n’ai pas besoin de plus, j’espère qu’elle va bien et que je pourrais la retrouver.
POUVOIRS | CAPACITÉS | ARMES
Comme tout vastaya je peux l’utiliser pour des tours de passe passe comme changer la couleur de mes plumes, de mes vêtements… Par contre il faut que ce soit en accord avec mon caractère, ma nature, je pourrais dans le principe prendre une apparence de dragon, mais ce n’est pas ma nature ou moi, cela me prendrait un temps et une énergie folle pour une chose si mineure…
Je préfère largement me servir de ma magie couplée à ma voix.
Mes chants, mes histoires influent grandement sur les émotions de mon auditoire. Je peux les faire rire, pleurer, sursauter à l’envie, même s’il y a des limites. Je ne peux pas oblitérer totalement l’émotion ressentie de base par quelqu’un, surtout si celle-ci est puissante. Mettons que je chante l'exaltation pour une veuve venant juste de perdre son époux, si elle ressentira de la joie, du bonheur pur, mais sa douleur et son chagrin s’y mêlera.
Quelqu’un ayant une rage aveuglante pourra ressentir la sérénité, mais elle entrera en conflit avec sa rage primaire. Par contre je peux oblitérer le temps d'un chant ou d'une histoire de petites peines, des colères, des joies… En bref, tout dépend de la force de l'émotion qui est déjà présente, si elle est très puissante, elle ne disparaîtra pas. ET TOI INVOCATEUR ? Bonjour, moi c’est Noran/Priam/Letty/Prim’/Nivarel et tant d'autres pseudos que tous les énumérer n’est pas réellement utile ^^’. J’ai un certain âge, je suis une fille, et c’est déjà pas mal en soit. Hâte d’évoluer ici tel un Pokémon ! |