ღ surnom: Le plus souvent, il est simplement appelé “Monsieur” ou par son prénom usuel, à défaut de connaître son nom de famille. Personne ne connait ce dernier d’ailleurs et beaucoup tienne à rester polis avec celui-ci.
ღ nation : Il vit à Zaun, dans l’Entresol -1. Razan a toujours aimé l’animation qui s’y trouvait et la vie défiler devant ses yeux. Plus encore, il aime voir les autres libérés de leur tracas et de leurs complexes. Il les observe avec ce petit sourire en coin, toujours satisfait de recevoir de la visite dans son humble demeure. Pour autant, il ne supporte pas la noblesse et la prétention des riches. Alors il s’en tient éloigné, écartant ainsi les soucis qu’ils emmènent dans leurs bagages, ainsi que leur irritante arrogance. S’ils apportent suffisamment d’argent sur la table, il concède à les tolérer pour quelques heures dans son périmètre.
ღ métier : Il est le directeur du “Jardin d’Even”, un hôtel tout à fait classique de façade, mais à l’intérieur, l’ambiance est tamisée. L’accueil fait rougir autant que les néons de la décoration, car ses employés et employées aiment être à l’aise. Une maison close à trois étages au style ancien, propre et sélective, dans laquelle la solitude et les secrets ne peuvent pas exister ou persister. Au rez-de-chaussée se trouve l’accueil, mais également un salon où on y sert boissons froides, chaudes, alcoolisées ou sucrées, mais également des spectacles de chants et de danses sensuelles, afin de mettre à l’aise la clientèle avant que celle-ci n’aille s’enfermer dans une chambre attribuée.
ღ age : “Monsieur” est un jeune homme de vingt-cinq printemps. Son mental d'acier et sa maturité se sont forgés au fil de ses rencontres dans l'environnement noxien, rarement sympathiques ou bien, bienveillantes que lorsque des bénéfices sont promis. L'agneau recueilli a pris exemple sur le loup paternel, puis est devenu à son tour le prédateur plus que la proie facile.
ღ allégeance : Il a choisi de s’investir dans les affaires de Zaun, même s’il a trempé dans l’éducation noxienne toute sa vie. La sombre jumelle de Piltover a une mentalité plus plaisante à son goût. Moins conquérante, plus curieuse de tout et parfois au détriment de la bienséance. Il a l’impression qu’il sera plus utile à elle qu’à Noxus et ce, malgré qu’il aime sa patrie de naissance.
ღ race : Un lointain parent, d’une branche oubliée et probablement injuriée pour son métissage, était un Vastaya. Une ethnie exceptionnelle qui fait de lui un métamorphe doué de magie. Temporairement, il est capable de se transformer en panthère noire, mais il réserve cela pour ; Les grandes occasions, dirons-nous. Il préfère utiliser sa magie spirituelle pour trouver des réponses, aiguiser son audition pour entendre les invisibles ou faire apparaître des griffes sous sa forme humaine, plus longues et plus tranchantes encore que sa forme animale, si la diplomatie ne suffit plus.
Razan est une force tranquille, voir assez paresseuse. Il semble être toujours de bonne humeur, car il apporte beaucoup d’importance à faire une première bonne impression. C’est pour cette raison que vous le verrez toujours bien habillé, très propre sur lui, voir coquet avec ses touches de parfum et ses bijoux, mais sans pour autant détonner dans le paysage zaunien. Son sourire est sans exagération, mais son regard peut paraître rêveur parfois, comme s’il peinait à se concentrer sur ce qu’il avait face à lui. Chose qui n’est pas vraie. Disons plutôt qu’il s’efforce à rester attentif pour ne pas froisser, même si son vis-à-vis ne mérite pas son attention, car il s’avère être inintéressant, plat et sans relief. “Monsieur” accorde beaucoup d’importance à la loyauté, à la politesse et au respect. Le respect des valeurs de chacun, des goûts, des couleurs, des physiques, des orientations, des points de vue ; Le respect de tout ce qui constitue une personnalité. Une âme. Aller à l’encontre de cette règle première est puni d’une simple exclusion en premier lieu. À répétition, cela peut mener à des punitions plus ; Saignantes, car derrière cette tranquillité, ce regard songeur et les plis impeccables de sa chemise, il a tout de même un côté très sauvage, très brutal dès qu’il s’importe et qui ne fait pas rougir ses racines noxiennes. Bien au contraire.
Ces sauts d’humeurs ne surviennent que rarement et il faut vraiment titiller sa patience pour voir cette facette plus violente. D’ici à ce qu’elle rompt, les agents de sécurité auront déjà eu l’ordre de mettre à la porte la teigne têtue, car lui-même n’apprécie pas céder à la colère et à ses plus bas-instincts devant un public. Il évite autant que faire se peut, car cela ferait mauvaise presse pour son image. Un tic reviendra souvent lorsqu’il tente de l’étouffer à ce propos ; Celui de desserrer son nœud de cravate et de se râcler la gorge. Si par malheur témoins il y a, sa langue de velours reviendra caresser les oreilles de ceux-ci pour leur faire oublier ce malencontreux accident et Razan ne se privera pas pour recentrer la conversation sur un sujet moins fâcheux pour lui.
Parlons-en des conversations, des entretiens ; “Monsieur” sait recevoir. Il y a toujours des verres propres dans son bureau, ainsi que de bonnes bouteilles. Les encens apportent une odeur plus agréable et dépaysante que la pollution à l’extérieur, même si la lumière verdâtre émise par les fenêtres rappelle qu’ils ne sont pas sous les plages shurimiennes pour autant. Il adore faire affaire, conclure des ententes et faire profit. C’est sans doute son plus grand péché. Il prête allégeance au plus offrant, sans se soucier de tromper le précédent. Ce serait triste qu’un libertin comme lui s’attache ad vitam aeternam à la même personne. Cela dit, il faut préparer ses cartes avec parcimonie, car ce n’est pas un homme facile. Il ne se couche pas dans un lit comme ses employé.e.s et il reste particulièrement de marbre devant la nudité d’un.e autre. Non, ce qui le séduit, c’est l’étincelle qu’il entrevoie dans le regard de chacun. Une lueur de détermination, de conviction, de volonté. Il aime ceux qui en veulent. Ceux qui savent la défendre et qui sont prêts à mordre pour la protéger, cette étincelle. Rien n’est gratuit pour autant avec Razan, mais il est plutôt arrangeant.
Il faut néanmoins faire attention avec “Monsieur”. S’il aime tout savoir et être au courant de tout, c’est avant tout pour préparer sa défense et toucher là où cela fait mal. Son sourire demeure et le déclic sur sa sournoiserie se fait. Il aime avoir le contrôle sur les choses, un coup d’avance sur son adversaire et le mettre dos au mur, face à ses secrets les plus honteux. Il est prêt à donner de sa personne pour cela, si cela peut permettre de créer un péché dans le parcours lumineux de quiconque. Ce ne sont plus ses ronronnements qui fascinent, mais ses griffes autour du cou qui dérangent.
Au-delà de respecter “ses filles et garçons” qu’il protège, nourri et loge, apparaissant ainsi comme un bienfaiteur à leur yeux, Razan ne fait pas de quartier à celui qui ne lui en présente pas. En toute intimité, bien entendu.
ღ naissance d'une légende
Quoi de mieux pour raconter une histoire, que des portes closes et une unique paire d’oreille prête à l’écouter. Le bureau est si peu éclairé, mais l’odeur d’encens qui y plane suffit à faire taire les angoisses. Les luminescences verdâtres de l’extérieur viennent frapper le fauteuil où “Monsieur” venait de s’asseoir. Celui-ci adopte une posture détendue sans être vulgaire, après avoir servi deux verres. Alcoolisés, bien sûr. Nous sommes entres adultes respectés et respectables, après tout. Une seule minute semble durer une éternité, à cause de ce silence. Razan semble rêvasser sur sa chaise, son verre dans la main et il attend. Le mutisme ambiant est brisé par une première question et taquin, il ne peut s’empêcher de répliquer par un premier commentaire : « Les pieds sont directement mis dans le plat qui fâche, de ce que j’en entends… » qui glisse dans les airs, avec un soupçon de reproches pour les plus concentrés ou attentifs. Cela dit, il avait promis et s’il était facile de lui reprocher bien des choses, celui de la malhonnêteté n’en faisait pas parti. Pas toujours. Il s’accoude au bras de son fauteuil, puis reprends : « Lorsque j’ai vu le jour pour la première fois, c’était le chaos. Les plus farouches et les plus entêtés vous diront que je suis ionien et ils ont en parti raison, puisque ma mère est une native de Ionia. Cependant, la guerre est passée et malgré le retrait des troupes, certains territoires sont restés noxiens. Fae’Lor, mon île natale, en fait partie. Les fiers noxiens, dont mon propre père, vous diront donc que je suis l’un des leurs par naissance et ils auront raison à mon sens, puisque ma famille s’est liée à leur patrie dès l’instant où ma mère s’est soumise à lui et à sa patrie. »
Salace, au sujet de sa propre mère, Razan ne semble pas la porter en haute-estime. Il semblerait qu’elle se soit trop peu occupée de lui, pour qu’il puisse développer une affinité suffisamment solide, afin de la porter en haute-estime. Dans celle-ci, son père a visiblement l’air d’avoir une bien meilleure place et pour cause, “Monsieur” ne manque pas de faire l’éloge de tout ce qu’il a fait pour lui, l’enfant bâtard d’un général noxien et d’une civile ionienne. Il n’a jamais pesé ses mots à son sujet et c’est ce qui attirer l’estime de son propre fils. Il n’était qu’un accident de parcours, comme se plaisait à dire son paternel et malgré cela, il l’a pris son aile et l’a élevé pour faire de lui un homme digne de vivre parmi eux.
Ton ressenti est mitigé, toi qui écoutes son récit. Tu ne sais pas si tu dois être outré par ce paternalisme lamentable ou t’étonner de son flegme face à ce traitement. Il te rappelle alors : « Ionia et Noxus étaient en guerre lorsque je suis né. Crois-tu vraiment qu’il faille faire la fine bouche ? Ah ! Si jeune et si insouciant. Je m’estime chanceux ; Il ne m’a pas jeté dans la première rivière qu’il avait sous le coude pour se débarrasser des preuves de sa bévue et il a assumé son acte. » Razan avale une nouvelle gorgée de sa boisson amère, puis te sourit. Son regard te transperce de part en part, a quelque chose d’envoutant et d’intimidant à la fois, mais tu t’accroches à ce sentiment de bienveillance qu’il dégage. « Dans le cas contraire, je pense qu’il s’en serait mordu les doigts cela dit. Mes racines ioniennes m’ont donné accès à quelque chose que les noxiens tueraient, sans mauvais jeu de mot, pour avoir : la magie. C’est grâce à elle si, malgré mon rang discutable, j’ai pu m’immiscer dans les affaires de Noxus, jusqu’à avoir le privilège d’être rapatrié sur le continent et d’obtenir une fonction de médiateur à Noxus Prime. Rien de prétentieux. J’écoutais, je conseillais, je guidais. J’aimais beaucoup le luxe que cela m’apportait. Cela me manque. Parfois. »
Vraiment ? C’était à se demander, car il ne semblait pas plus émeu que cela. Pourquoi restait ici, alors ? La question t’échappe et alors que ses airs étaient dans le vague, il reporte son attention sur ta personne : « Les noxiens sont de mauvais perdants et bien trop fiers pour digérer qu’il y aura toujours meilleurs qu’eux. Je suppose que, moi qui voulais simplement être l’un des leurs et une belle vie loin de la misère, un bâtard de guerre était gênant. Je me souviendrais toujours de cet homme qui a perdu aux échecs face à moi. J’ai cru qu’il allait me crever un œil avec la Reine, en envoyant valser le plateau. » Ses épaules s’haussent, les paumes de ses mains se dressent vers les cieux et semble se foutre d’une telle réaction. Cela dit, son expression s’affaisse et l’espace d’un instant, une vague de tristesse le submerge sans qu’il ne parvienne à contrôler son amplitude sur son visage. « Ce genre de réaction prenait proportionnellement de l’amplitude au fur et à mesure que j’arrivais à creuser mon trou parmi la haute société noxienne. Au travers de leur cœur, je voyais leur dégout, leur sentiment d’injustice, le refus d’accepter ma présence. Certains disaient que ma simple présence déshonoré mon père et qu’il aurait mieux fait de me tuer, que de garder le fils d’une catin ionienne. »
L’amertume ne provient plus de la boisson, mais bien de ses paroles. Il prend soudainement conscience d’avoir fourché sur ses petits secrets et d’un geste de la main, il balaye l’air, puis retrouve son sourire détendu : « Je ne sais pas s’ils ont torts ou raison et je m’en fiche. C’est du passé de toute façon. Je suis bien mieux ici. Je me sens si libre d’être ce que je suis en comparaison. Je les aime dans le fond, mais je préfère quand ils sont à Noxus Prime que dans les parages. Mon père a mal digéré mon départ, mais je suis convaincu qu’il comprend mes raisons. Son fiston n’a jamais aimé l’arrogance des puissants, de toute façon. » Razan s’étire, puis finalement se lève. Il fait quelques pas dans la pièce, comme pour se dégourdir les jambes, puis revient vers toi. À la différence près qu’il ne retourne pas sur son siège, mais vient s’appuyer au dossier du tiens. « Pourquoi ? Oh sans doute qu’il tenait à moi. À force de s’occuper de son fils, il a fini irrémédiablement par s’y attacher et l’aimer. Il n’y a pas que les mères qui ont ce type d’instinct primaire. Je l’aime beaucoup aussi, mais il était temps que je le laisse souffler de cette responsabilité. J’espère seulement qu’il ne se sent pas trop seul. Il sait qu’il peut venir ici quand il le souhaite. Ce qui l’en empêche, c’est qu’il est étonnamment bien timide. » Un ricanement s’échappe, puis il baisse sa tête au niveau de ton oreille pour y murmurer : « Et toi ? Es-tu timide ou téméraire ? » L’interrogation est ponctuée par un baiser volé au creux du cou, aussi furtif que provocateur, avant que ce dernier ne se redresse. « Malheureusement, je dois y aller. Je possède une maison à faire tourner. Nous continuerons cette entrevue plus tard. »
ღ la patrie est là où se trouve le coeur
Il y a toujours eu cette impression de ne pas être à sa place, à Noxus. Pourtant il avait tout pour plaire ; Razan savait manier la magie avec facilité, probablement à cause de son hérédité et il était malin, à défaut d’être combatif. Cette même magie permettait aux troupes noxiennes d’avoir un coup d’avance sur leurs adversaires, lorsqu’il se décidait à mettre le nez dans leurs histoires et ainsi, il les aidait à prendre du terrain. Son ambition plaisait aux nobles, mais son insolence lui coutait de jalouses menaces. Peut-être est-ce pour cela que, même s’il aime sa patrie de naissance, Razan ne consacre pas sa vie à la rendre glorieuse. Il y a cette fracture entre ce qu’il veut et ce qu’il est. Ce goût désagréable de ne jamais obtenir ce qu’il souhaite, car il n’a pas été bercé dans le bon couffin. “Monsieur” ne leur en tient pas rigueur pour autant. Il ne crachera pas sur ces années où il a appris à se battre et à vivre en société à la noxienne. Un enseignement qui lui sert encore aujourd’hui et qui dicte sa manière d’être. Il a encore moult attache sur l’île de Fae'lor, mais également à Noxus Prime.
C’est lors d’une reconnaissance dans les ruelles de Zaun qu’il s’est attaché à cette cité de l’ombre. Rien ne semblait impossible ici et même si la pureté de l’air laisse à désirer, il y voyait dans toutes ces âmes égarées un terreau fertile pour y faire pousser une notoriété et la faire croître. Devenir quelqu’un en somme et pas uniquement un trophée de chasse vivant, beau et présentable. Peut-être que malgré tout, il était capable d’avoir pitié d’un autre. De s’attacher, d’une certaine manière, au paria et au sans-abri. Ils étaient de nombreux addicts du Shimmer ayant perdu leur travail, leur vie et une certaine forme d’humanité à cause de cette drogue. Razan s’est mis en tête de les aider, envoyant une missive à Noxus Prime pour informer son général qu’il resterait pour le moment à Zaun. Il lui promettait en échange un réseau d’information au cœur de la sombre jumelle de Piltover pour lui donner une bonne raison de ne pas lui ordonner de revenir.
Il n’a pas oublié Noxus pour autant et le doute quant à sa véritable loyauté est permis. Cependant il est bien trop attaché à ce qu’il a bâtit ici pour le jeter en pâture à la moindre occasion, s’étant lui-même enchainé à Zaun.
ღ la magie
Doué de magie et ce, aussi loin que ses souvenirs le ramènent, “Monsieur” s’en sert en toute discrétion quotidiennement. Pour s’entrainer, pour ne pas perdre la main, mais également pour être au courant de tout ou presque. Il a une vision pragmatique de la magie. Pour lui, celle-ci est un outil bien pratique. Un don confié à ceux qui méritent et qu’il faut savoir exploiter judicieusement. Il se sentirait probablement nu sans elle, mais sachant rebondir, il ferait tout pour récupérer son principal atout. Une vision qui avait particulièrement plus à Noxus et qui lui avait permis d’obtenir des faveurs. L’argent lui faisait terriblement défaut, alors il n’hésitait pas à s’enrichir grâce à ses dons en faisant payer parfois très cher ses consultations. Jeune, il était déjà suffisamment vicieux pour jouer avec la curiosité d’autrui et argumenter pour les faire céder à la tentation. D’où la jalousie de certain qu’un enfant bâtard puisse grimper aussi vite dans les échelons.
ღ la brume noire
L’arrivée de la Brume Noire dans les rues de Piltover avait fait grand bruit à Zaun. Des rumeurs courraient, car c’est l’os à ronger du moment. Ses clients passent la porte de son hôtel et colportent avec eux ces fameux ragots. Ils les déposent aux creux de l’oreille, ou sur l’oreiller, nourrissent les bavardages à l’intérieur de l’établissement et font converser tout ce beau monde. Derrière le comptoir du bar, “Monsieur” essuyait les verres fraîchement rincés. Le barman étant absent, il avait remonté ses manches pour assurer le service, afin que les rouages de son business continuent de tourner sans accroc dans la mécanique. Un sourire aimable éclaire son visage, tandis qu’il écoute. Il résiste quelques instants à l’envie de s’immiscer dans la conversation, puis craque finalement en entendant l’hypocrisie et la naïveté dont fait preuve ses demoiselles. « Allons Mesdames, en quoi est-ce aussi épatant, effarant, effrayant ? » les interpelle-t-il, alors qu’il passe ses doigts sous le menton de la plus dissipée, le caressant avec une infinie douceur, pour s’assurer de son attention : « La corruption n’a pas attendu la venue de cette brume pour s’emparer des individus. Elle ne fait qu’accélérer le processus pour dévoiler le pire de chacun, visiblement. Il n’y a que ceux qui ont quelque chose à cacher, qui ont toutes les bonnes raisons du monde d’être terrorisée par sa venue. Or ici, nous ne cachons rien. »
Son regard glisse sur le décolleté de la seconde, puis remonte jusqu’à croiser les yeux de la poupée dépravée. Un contact silencieux, rempli de sous-entendu, s’effectue et elle se met à glousser. L’aimable plaisanterie passe, alors que la seconde ose à peine se retirer de l’emprise, visiblement de mauvais poil. Elle pose son menton dans sa propre main, s’accoudant au bar, puis marmonne. “Monsieur” se fait conciliant, comprenant qu’on puisse être effrayé par cette chose inconnue et sort le nécessaire de mixologie pour lui préparer un remontant. La boisson, une fois remuée dans le shaker, est présentée à la plus boudeuse en première, puis à la plus enjouée ensuite. « Tenez. Ce ne sera pas retenu sur votre salaire. C’est votre patron qui régale et qui vous promet que cette brume ne viendra pas vous importuner. »
ღ relations
Son fonds de commerce. En tant que tel, il parait logique à ce que “Monsieur” veille à les maintenir et à les entretenir. Ce qu’il fait. Dans tous les sens du termes possibles et imaginables, car c’est son “Shimmer” à lui.
Cependant il ne fait pas un perfect partout et il a du mal à approcher les Barons de la Chimie. Pour cause, il est une épine dans le pied de ceux-ci. Un mélange de méfiance (à juste titre), de colère, de curiosité se fait dès lors que le nom de Razan retentit dans les ruelles et tombe dans leurs oreilles. C’est notamment à cause d’eux que “Monsieur” fait profil-bas dans la ville souterraine. Il ne souhaite pas s’attirer des problèmes et la présence des barons suffit à elle-seule pour le raisonner, afin de ne pas faire un pas de travers qui pourrait lui coûter très cher. Il ne faut pas confondre en revanche “méfiance” et “peur”. “Monsieur” n’a pas peur d’eux. Il n’a pas abandonné l’idée de les approcher et de les mettre dans sa poche. Il cherche encore comment faire, sans mettre en danger son établissement et ce qu’il protège entre ses murs.
Du reste, s’ils sont mis de côté, le nom de Razan est un écho positif dans les rues de l’Entresol -1. Preuve qu’il parvient à obtenir ce qu’il souhaite, à savoir être apprécié pour ce qu’il est. Son sourire sans exagération et son calme constant sont de bons points qui séduisent hommes comme femmes, qui aspirent la sympathie à son encontre et qui lui permettent des faveurs un peu partout où il va à cet étage. Il veille à ce que cette appréciation générale se maintienne et même s’il peut paraître soumis à ce besoin de notoriété, c’est ce qui le rend aussi facilement accessible. C’est un individu instruit, qui s’intéresse à tout et qui entretient une conversation en toute sobriété, tout en écoutant. S’il est vraiment d’humeur généreuse, peut-être offrira-t-il un chaleureux réconfort bien physique cette fois-ci pour se changer les idées.
POUVOIRS | CAPACITÉS | ARMES
Razan ne possède aucune arme visible pour se défendre. Aucun couteau, aucune épée, aucun pistolet. Malgré cela, en le voyant remettre convenablement ses gants en cuirs rouge, il est facile de se douter que quelque chose se prépare. Un sentiment d’intrusion, désagréable et gênant, comme si l’on venait de percer l’intimité la plus profonde de chacun, se fait sur sa cible.
Quelque chose cloche. Ses mots sont trop efficaces et la "malheureusement coïncidence" n'en est plus une. Les références, à d'obscures conversations soi-disant secrètes, pleuvent comme s'il n'y avait eu aucun mur pour assurer l'intimité de celle-ci. Les exemples sont des faits réels et même s'ils ont eu lieu dans la plus sombre ruelle ou cloisonnés entre quatre mur, sa description est parfaite. Sur le ton de la plaisanterie, il vous dira : « J'ai des amis bien placés. », mais il ne précisera jamais quel genre d'amis est-ce ou qui aurait-eu la langue trop pendue. Le regard se posera sur son bureau et finalement, au détour d'un regard fuyant le sien, un indice se fait. Il te l'a dit un peu plus tôt : il sait utiliser la magie. La sienne est pernicieuse, vicieuse et voir dangereuse entre de mauvaises mains. Il est ce que l'on pourrait nommer un médium, capable de clairaudience et de clairvoyance en plongeant son esprit dans le monde spirituel, afin de faire fit de la matière et de voir ou entendre dans un rayon de cinquante à cent mètre en fonction de sa forme physique et de sa concentration.
Il est cependant possible de constater visuellement quand il utilise sa magie, puisque ses yeux changent de couleur pour un bleu violacé et il tombe en transe. Une couleur qui sert de témoin, lorsque son esprit décide de partir en balade dans l’immatériel. Durant cet instant, son corps physique devient amorphe et il sera totalement vulnérable, puisqu'il n'a aucun moyen de se défendre physiquement. Il aura alors le réflexe de s’enfermer seul dans une pièce, pour protéger son intégrité physique.
Razan est également capable de faire la manipulation en sens inverse et de matérialiser les énergies spirituelles au bout de ses doigts, formant ainsi ses griffes sous forme animale, plus longues cela dit et de couleur bleu violacé. La couleur témoin reste la même, mais sa conscience est belle et bien présente dans le monde réel. Dans ce cas-ci, il ne cherche plus à être attentif et se laisse bercer par ses instincts sauvages les plus profonds, renouant brièvement avec cette part vastaya en lui. D’objet de curiosité à sonder, sa cible devient une “proie” à abattre. Il faut alors oublier la subtilité, car il cherchera à faire saigner cette proie sans jamais l’achever, afin qu’elle se vide de son sang et qu’elle se sente lentement dépérir. L’idée de l’achever ne surviendra que lorsqu’il sera lassé et si aucun retour à la raison n’est fait entretemps, la panthère noire aura remplacé l’humain pour planter ses crocs pour le rompre.
ET TOI INVOCATEUR ?
Re-bonjouar, ici le TC de Muramasa
Jeu 27 Oct - 16:46
Sarah Fortune
BILGEWATER
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Hey bienvenue ! J'adore ton vava, hâte de lire ta fiche en entier ~
Jeu 27 Oct - 16:47
Adelynn Rayegan
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Tiens, un futur voisin ?
Rebienvenue avec ce TC !
Jeu 27 Oct - 16:50
Razan
ZAUN
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Localisation : à zaun, dans l'entresol -1
Merci à vous
Jeu 27 Oct - 16:57
Sekh'ëm
SHURIMA
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Rebienvenue <3
Jeu 27 Oct - 18:15
Razan
ZAUN
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Localisation : à zaun, dans l'entresol -1
Merci
Jeu 27 Oct - 18:39
Valh
BILGEWATER
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De nouveau la bienvenue à toi.~
Jeu 27 Oct - 20:11
Razan
ZAUN
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Localisation : à zaun, dans l'entresol -1
Merci !
Mer 9 Nov - 8:48
Zaïvan Medarda
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BIENVENUE SUR RUNETERRΛ
PETITS MOTS D'USAGE
Encore un bad boy BG... Tu as vraiment le don de réveiller tout mes pires travers C'est donc un plaisir pour moi de t'annoncer que te voila officiellement validé.e sur le forum ! On espère que tu te plairas parmi nous ! Avant de commencer la grande aventure RP, voici quelques petites choses à faire. Tout d'abord merci d'aller te recenser dans le bottin des avatars puis dans le bottin des metiers & regions, ainsi que dans celui des magies. Si tu ne le fais pas, tu prends le risque que ton avatar et ton métier ne soient pas recensés et te soient volés !
De plus nous t'encourageons à aller poster une fiche de liens et rps pour étoffer tes relations si tu le désires (cette étape est bien entendu facultative).
Accueil
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C'est donc un plaisir pour moi de t'annoncer que te voila officiellement validé.e sur le forum ! On espère que tu te plairas parmi nous ! Avant de commencer la grande aventure RP, voici quelques petites choses à faire. Tout d'abord merci d'aller te recenser dans le