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Muramasa & Asotz
L’attente était longue mais Asotz n’avait plus qu’a prendre son mal en patience. Ces humains qui l’observaient avec l’air troublé lui rapellait qu’il lui faudrait un bain rapidement au risque de vraiment passer pour un monstre … Mais l’un d’entre eux bien courageux c’était approché du Vastaya qui l’observait avec un air surprit et amusé avant de commencer a parler avec lui. Il lui racontait que Muramasa avait sans doute sauvé leur contrées d’une menace terrible mais que heureusement vu les prieres qu’il lui avait offert il n’avait pas été seul durant ce combat. Oh il n’allait pas raconter que tout ca avait été une erreur de sa part mais preferait rassurer le jeune garçon a propos de la bravoure et de l’honneur de son sensei sans faire mention du fait qu’il n’aurait pas du foncer tête baissée et encore moins des détails de leur discussion.
Ce fut que trois heures apres qu’il y eu du mouvement. D’abord les assistant que Asotz saluait egalement et puis finalement le guerrisseur lui faisant un résumé de la situation. Le Vastaya l’ecoutait attentivement, n’ayant pas de mal a imaginer Muramasa qui voudrait immediatement repartir au combat.
- Je vais essayer de me montrer convaincant. Merci a vous et allez vous reposer vous l’avez bien mérité.
Il laissait le jeune apprenti pour entrer avant de voir l’humain essayer de … Partir ? Manque de pot il était la maintenant. Apres plus de 3h de soin il avait la force de lever ? Ces créatures l’entonneraient toujours.
- Reviens t’allonger vite ou je te remets dans son lit de force.
Il n’oserait pas contrarier un esprit n’est ce pas ? Surtout qu’il avait vu de quoi il était capable. En plus Asotz avait l’air contrarié de le voir filer comme ça.
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Lun 30 Mai - 20:03
Muramasa
IONIA
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La force se trouve étonnamment bien, lorsqu’il s’agit de fuir les bons soins de Takimichi. Ce n’était pas du sarcasme et il n’y avait pas de quoi les fuir. Muramasa était surtout extrêmement gêné que l’on s’occupe de lui. Il préférait la solitude et prendre soin de lui par ses propres moyens. Pas qu’on le dorlote ou que l’on se fasse du mouron pour lui. Cela étant, l’envie lui passe lorsque soudain, il entend la voix du Vastaya derrière lui. Il cligne plusieurs fois des yeux et se met à rire nerveusement, ce dernier trait accentué par sa pâleur et sa mine fiévreuse. « Euh … O-…Oui, tout de suite. » Muramasa obéit sans réfléchir, bien docilement. En effet, il n’avait pas envie de contrarier un esprit. Qui plus est, l’esprit qui l’a ramené chez lui saint et sauf. Tel un enfant pris sur le fait, le noiraud se recouche. Ou moins, retourne se mettre sous la couette et reste assis sur la couchette. Il y a un moment de silence. Muramasa évite soigneusement le regard d’Asotz, assez honteux quant à ce qui venait de se passer. Outre le fait de les avoir menés dans un affrontement contre de potentiels envahisseurs noxiens, il n’avait pas su défendre son honneur et s’était laissé berner très facilement. Il n’avait pas non plus gardé son calme face à la situation et avait agi sous l’influence de son impulsivité.
L’humain guerrier avait donc toutes les raisons d’avoir honte. Takimichi revient et elle semblait totalement immunisée à cette ambiance pesante. Elle dresse la table pour Muramasa et voit l’esprit. « Oh ! Eh bien… Je vais chercher un deuxième bol. » Elle n’est étrangement pas troublée par la présence de ce dernier et s’en retourne dans la cuisine. Il lui fallu beaucoup moins de temps pour revenir avec de quoi servir Asotz, presque jalouse de constater qu’il ait autant d’autorité sur ce sale garnement. « Bon appétit ! Et vous ; Mangez. » dit-elle en lançant un regard suspicieux à Muramasa, qui n’avait pas saisi ses baguettes depuis le temps.
Il ne rétorque rien. Il n’a pas faim ! Cela dit, il a suffisamment fait d’esclandre pour aujourd’hui, alors il tente d’avaler quelques grains. Cela ne passe pas. C’est amer à avaler, c’est difficile également.
Un nouveau silence plane, jusqu’à ce que Muramasa finisse par le briser. « Je vous remercie de m’avoir ramené chez moi, Asotz-Sama. Je vous dois la vie. » Il s’incline légèrement pour appuyer ses remerciements, ce qui tire sur sa blessure. Qu’importe ! Ce n’est pas fait pour durer. Tout dépendra du courroux du Vastaya et ce qu’il aura à lui dire. Néanmoins, avant qu’il n’ait le temps de lui faire un sermon, il reprend rapidement : « Loin de moi l’idée d’aller à l’encontre de votre volonté, mais j’aurais souhaité que vous n’acheviez pas ce chef. Nous aurions pu l’interroger, savoir ce qu’il était venu faire ici. Bien que j’aie une idée sur la question. Un messager m’a rapporté que Démacia se défendrait trop bien pour Noxus et qu’ils projetaient de se rabattre sur Ionia pour leur plan de conquête. J’ai fait la protection de Ionia mon devoir. Je vous demande de ne pas me tenir rigueur de mes actions de ce soir. » La situation était affreusement compliquée et il avait la sensation de marché sur des œufs. Rien ne lui donnait le droit de contredire les décisions, que ce soit celles de son hôte comme celles de son sauveur Vastaya.
Muramasa devait même s’estimer chanceux d’avoir obtenu une telle faveur d’un esprit du vent. Peu de gens peut s’en targuer, car tout autant n’ose pas les approcher. Or, il avait autant mis sa vie en jeu sans sourciller qu’il n’avait apporté un esprit dans le village et ça, il risquait d’en entendre parler. Avec cette dernière entrée en scène, le titre de “Mauvais œil ” allait lui être attribué.
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Muramasa & Asotz
Asotz avait ordonné a l’humain de retourner se coucher avec une voix ferme. Il n’avait aucune envie d’user de la force mais il le ferait si nécessaire. Heureusement Muramasa se montrait assez docile et il n’eut pas a bouger puis ce que l’humain se recouchait tout seul. Le Vastaya le suivait du regard avec les bras croisés et les ailes bien repliées dans son dos.
- Bien je préfère ça. Est-ce que ton but est de mourir ou quelque chose comme ça ? Il te faut du repos surtout après une pareille blessure !
Il esperait que le message soit passé même s’il en doutait un peu. C’était une tete de mule mais il n’allait pas pouvoir le surveiller eternellement et les humains mettaient plutôt longtemps a recuperer de leurs blessures du point de vue d’un esprit. Maintenant il cherchait a aborder le sujet noxus mais une femme entrait precipitament avec un bol de riz.
- Oh mais …
Il n’eut pas le temps de dire a la femme que ce n’était pas la peine elle était déjà partie chercher un autre bol de riz. Une incroyable rapidité mais Asotz regardait la porte puis Muramasa avec son bol de riz fumant avant de dire :
- Eh bien voila de quoi nous faire reprendre des forces.
Elle était ensuite revenue avec le deuxieme bol de riz et Asotz se retrouvait avec un bol de riz entre les mains. Il remerciait la dame qui avait eu la gentillesse de lui donner de la nourriture qu’elle avait confectionné avec son temps et il attrapait les baguettes pour gouter, ce riz était tres bon et il fit un petit « Hmm ! » pour confirmer a l’humaine qu’il aimait bien. Les humains ici exprimaient leur gout pour la nourriture de cette façon. Il ecoutait les remerciements de l’humain puis ce qu’il avait a dire, grondant un peu alors qu’il affirmait vouloir le chef vivant.
- Tout d’abord sache que je ne laisserais pas un ionien qui nous venere autant mourir, ni … Un ionien tout court en fait. C’est mon devoir de vous proteger. Mais ça ne serait pas arrivé si je ne t’avais pas ramenné chez toi avant d’y aller moi-même. Ce que j’aurais du faire au lieu de t’écouter. J’ai été idiot.
Et il devait s’excuser a sa famille et a son maitre d’arme pour ça. Ainsi la faute ne serait pas que sur les épaules de Musamasa mais aussi sir les épaules de cet esprit impétueux.
- Quand a cet homme il ne méritait pas de rester en vie. Vu ton etat tu n’aurais pu ni le ramenner ni l’interroger. Il a été puni comme il se doit et a rejoint ses camarades. Que Noxus essaye de venir en Ionia, ils subiront la colere des Vastaya et verront que ses habitants ne sont pas inoffensif.
Il grognait avec l’air sombre , il était inadmissible pour l’esprit de laisser en vie quelqu’un pour l’interroger de toute façon et la mort l’avait fauché en guise de punition. Il ne voyait pas le mal a ca.
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Dim 5 Juin - 17:32
Muramasa
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Muramasa semble mitigé par la question de l’esprit. Il a la sensation d’être infantilisé et ses motivations être incomprises. Cela allume quelque chose dans un âme. Un soupçon de colère, qui n’est pas sans déplaire à un esprit. Un tout autre. La voix de la colère, seule l’humain pouvait l’entendre et elle sifflait des murmures au creux de son oreilles. Elle avait envie de grandir, cette colère. Cette indignation, cette frustration, cette rage de vaincre ! « Je préfère mourir dans l’honneur que vivre dans la lâcheté. D’autant que, sans vouloir vous offenser Asotz-sama, ce serait m’enterrer trop vite. » lance-t-il avec un ton agacé, difficilement neutre et presque grognard. Son regard glisse vers l’esprit, puis les paravents décorés de multiples estampes. Des oies au bord de l’eau, s’apprêtant à s’envoler.
Il réalise alors trop tard, peut-être, son arrogance et se tait. Son riz devient la seule chose pour laquelle sa bouche s’ouvre et il s’efforce de faire taire sa hardiesse. Il ne pouvait pas nier que le Vastaya avait raison. Son état en était témoin et difficile avec un corps aussi mutilé et affaibli de ramener un autre aussi massif que celui de ce chef noxien.
Seulement voilà, le discours infantilisant revient et Muramasa plante ses baguettes dans son riz d’un geste agacé. « Mais qu’est-ce que vous croyez ? Que vous êtes le seul à vouloir protéger les ioniens ? À votre avis, pourquoi je suis si loin de chez moi ? C’est mon devoir aussi, de protéger ces terres. Je viens d’une région où on ne compte plus sur les Vastayas, mais sur les humains. Ils sont même persécutés, chassés. J’ai prêté serment de protéger tous les habitants, quel que soit leur ethnie et vous, vous me dites que vous auriez préféré me consigner chez moi, avant d’y aller seul !? Vous m’insultez ! Jusqu’à preuve du contraire, je n’ai pas été insultant avec vous jusqu’à présent. Je n’attendais rien, si ce n’est un juste retour des choses. Je veux me battre ! L’honneur des 『…』repose sur mes épaules et ma lame n’a pas été forgée pour n’être qu’une décoration dans une chamb- ! »
C’est bien, explose. Ah. Quel dommage qu’on t’est amoché. Tu me fais pitié. À force de s’agiter, sa blessure le lance et le coupe dans son monologue. Il a un sursaut et en fait tomber son bol de riz sur la table mobile qu’on lui avait apporté. « Ça va, j’ai bien compris que je n’étais qu’un humain… » peste-t-il, avant de finalement trouver la force de se lever sous l’élan de la frustration. Ce n’était qu’un humain. Un humain fragile, à la vie courte et éphémère, qui n’égalera jamais les créatures magiques. Sa force est limitée par ses origines et malgré toute sa bonne volonté, il y en aura toujours pour le lui rappeler.
Il titube jusqu’aux jardins de la demeure et ouvre le paravent pour s’y rendre. Il fait quelque pas, puis se rassoit au bord de la terrasse en bois. Sur le chemin, il avait pris son kiseru, son tabac et ses allumettes. D’où le fait qu’une fois assis dehors, ses pieds déchaussés pendant dans le vide, il avait pu trouver de quoi fumer. « Je doute que si Noxus se décide à envahir Ionia, nous aurons la capacité de leur donner une riposte décente pour les repousser. Ils sont lourdement armés et leurs forges crachent sans cesse des engins de mort. Si nous avons notre courage et la magie de notre côté, eux ont la poudre à canon et le fer du leur. »
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Muramasa & Asotz
Ahhhh les humains. Voila une des raisons pour laquelle certains ne vivaient pas bien vieux. Ils se savaient probablement condamné et essayait de controler leur mort. C’était probablement la meilleure chose a faire mais ca ne voulait pas dire non plus qu’il devait se suicider sur tout et n’importe quoi.
- Je n’ai jamais parlé de lacheté mais mourir face a l’ennemi ne t’aurais servi a rien.
Il le regardait planter ses baguettes et faire son monologue avec l’air enervé. Asotz lui faisait plus une tete desespéré. Est-ce que Muramasa était un enfant ? Il en avait l’air en tout l’air en tout cas et le Vastaya était quand même surprit qu’il soit si … Pueril et buté. Le bol de riz tombe sans etre mangé et pire encore l’humain de leve.
- Oui j’aurais préféré te consigner chez toi car tu as failli mourir par ma faute ! Mon role n’est pas d’enmenner les humains comme toi au suicide. Et tu devrais te rasseoir et manger bon sang. Il ne s’agit pas de vous insulté ils étaient bien plus nombreux que vous et leur chef était fort. Ce n’est pas une honte de savoir quand on a besoin d’etre prêt a se battre ou pas !
Il n’était pas sur que Muramasa apprecie mais peut importe. Il esperait au moins que ca le fasse reflechir. Il se levait aussi il n’avait probablement pas a rester la surtout que l’humain ne semblait pas vouloir rester tranquille. Il regardait un peu juste pour voir s’il n’allait pas faire de malaise et si tout allait bien il s’en irait.
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Dim 5 Juin - 21:54
Muramasa
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Cette conversation prend une tournure des plus tendues. Muramasa n’arrivait pas à écouter sa raison et à garder son calme. Il était comme happé, totalement envouté par cette personnification de sa colère et de toute cette rage qu’il refoulait. Elle lui susurrait des mots doux, le féliciter et l’encourager à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Pourtant, il était conscient quelque part de son arrogance et que son attitude n’était pas des plus nobles pour un guerrier. C’est là qu’était le vice, puisque plus il s’enfonçait, plus il se sentait frustré et honteux, plus cela nourrissait cet esprit démoniaque qui le hantait et l’empêchait de se libérer de sa présence. « COMMENT JE SUIS CENSÉ AVOIR FAIM AVEC CE GOÛT DE DÉFAITE ET DE HONTE DANS MA BOUCHE !? » Muramasa finit par hausser le ton pour court-circuiter cette dispute.
Voilà. Une part de la vérité était sortie. D’un ton plus posé, mais toujours avec cette flamme de rage brulant dans son regard, il reprend : « C’est moi qui vous ai dit de descendre me semble-t-il, non ? C’est moi qui ai insisté ! Vous n’êtes pas fautifs, puisque c’est moi qui ai souhaité y aller. Vous m’auriez consigné dans votre chambre, ça n’aurait rien changé. Je serais sorti parce que c’est mon devoir, j’ai travaillé toute ma vie jusqu’à maintenant pour l’accomplir, je vous aurais rejoint et j’aurais perdu ! Je n’ai pas faim, parce que ça me reste en travers de la gorge. Je me sens humilié, honteux, désabusé ! Je n’ai jamais eu pareille blessure de toute ma carrière et regardez ! »
Il ouvre son kimono et laisse voir ses bandages. Ils étaient rougis par endroit, malgré l’épaisseur et couvraient une large zone. « À quoi je sers, si trois hommes me mettent dans cet état. Qu’est-ce que ça sera, face à toute une armée ? Je devrais opérer un demi-tour ? C’est tout bonnement hors de question. Je ne suis pas suicidaire, je veux mourir dignement. Ce n’est pas pareil ! » De toute façon, ce n’était pas le débat selon Muramasa, puisqu’il n’avait aucune intention de mourir. La preuve en est, il était parvenu à s’accrocher à la vie, malgré cette sale balafre. Le noiraud le remet convenablement en sifflant sa fumée grisonnante, puis reprends. « Je ne peux pas me reposer en constatant que je ne suis pas prêt en cas d’attaque. Vous ne serez pas toujours là pour me sauver. Alors j’espère que vous comprendrez, Asotz-sama, qu’en effet, si je veux rester en vie, je dois gagner en force pour défendre mes convictions et ma vie pour pouvoir les défendre. »
Un nouvel souffle s’échappe et cette fois-ci, l’aura démoniaque revient. Un glitch se fait, changeant le visage de Muramasa une demi-seconde. Elle rougit le pourtour de ses yeux, remplace le blanc de ses yeux par du noir et fait apparaître de petites excroissances sur le haut de son front dans un flash, avant de rétablir l’image originale. « Je sais ce que vous vous dites ; je suis puéril et buté. Ce n’est ni l’un, ni l’autre. Je suis un humain, un adulte, déterminé et qui tient à son honneur et à ses valeurs. Vous n’en croiserez pas beaucoup, des comme moi. Ils ont plutôt tendance à vouloir la paix, mais sans se mouiller. » finit-il par conclure avec un calme totalement contraire au caractère qu'il avait laissé exploser jusqu'à maintenant. Il semble retrouver ses esprits et sa maturité. Le regard de Takimichi, qui avait assisté à toute la scène, était à la limite entre la fascination et l'inquiétude. Elle avait la sensation de voir un vieux couple se disputer et elle s'était mise à se faire des films au sujet de leur relation. Seraient-ils ; amants ?! Cela expliquerait beaucoup de chose, à commencer par la motivation du Vastaya à sauver un humain et le ramener jusqu'au village ...
« Attendez... chez vous ? » À force de se remémorer la conversation, ses souvenirs s'embrouillent et Muramasa relève un détail sur lequel il n'avait pas percuté précédemment.
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Muramasa & Asotz
Ah c’était un grand gamin finalement. Enfin Asotz avait bien l’impression d’avoir a faire a un caprice. Bon l’honneur et ce genre de trucs était important chez les humains mais arriver a un certain stade il ne fallait pas se leurrer non plus. Le Vastaya poussait un soupir lassé aux mots du démon avant de lui dire dans le calme le plus déconcertant possible.
- Tu n’auras pas d’honneur si tu es mort et pas de force si tu ne te nourrit pas convenablement. Perdre une bataille n’est pas perdre la guerre et nous n’avons pas perdu ce combat.
Mais tout ca c’était de la faute de l’esprit et tout ce que disait l’humain ne réussirait pas a le convaincre du contraire il le fixait sans l’interrompre tout de même en soupirant a cause de la vision sur ses blessures ce qui ne faisait que renforcer sa culpabilité même s’il ne le dirait pas.
- J’aurais du ne pas t’ecouter … Tu te sens humillié et honteux mais si tu veux te remettre de cette blessure tu dois te nourrir, tu veux etre plus fort ? Alors commence par prendre soin de ton corps pour en faire une arme encore plus puissante. Ce n’est pas en te lamentant que tu deviendra plus fort. Quand tu tombe tu apprends a te relever, a garder ton équilibre et tu ne reste pas au sol en contemplant ta defaite.
Mourir dignement ? Oui ce serait la meilleure mort mais pas en essayant de lutter contre plus fort que soit betement.
- Apprends, devient plus fort, faire demi tour n’est pas une honte si on a un plan pour vaincre l’adversaire en tete. Les strategies en combat existent aussi.
Il ne serait pas toujours la certes mais il pouvait rester jusqu’à que ce sale gosse reprenne du poil de la bête non ? Ca ne le derangeait pas. Et puis il aimait bien son caractere entété au moins il ne se laissait pas faire. Mais le Vastaya comprenait mieux les conflits avec son maitre.
- Le repos est important pour etre paré a l’attaque. C’est inconscient de vouloir se battre quand in est pas prêt, je comprends ta frustration mais plus vite tu seras sur pied plus tu pourra te battre pour les tiens. Je ne serais peut etre pas toujours la mais je peux rester ici jusqu’à que tu reprenne du poil de la bete.
Il pouvait se trouver un endroit ou dormir dehors même en exterieur. Et Asotz ne pu s’empecher de sourire alors que l’humain semblait comprendre comment le Vastaya semblait trouver son comportement.
- Oui exactement mais c’est ce qui te rends appreciable et unique, et c’est pourquoi je tiens a essayer de veiller sur toi tant que je le peux.
Quoi il avouait son affection pour lui ? Eh bien oui. Peut etre que ca aiderait Muramasa a se detendre même si la femme qui les observait avait l’air de se demander ce qu’il y avait entre eux ? En tout cas elle s’interrogeait. Ah oui c’est vrai qu’il avait dit ça.
- Oui chez moi c’est … Le seul endroit que je connaissais sans que tu n’ai de problemes avec les tiens.
C’était bizarre c’est ça ? Oups Asotz n’avait pas vu les choses comme ça.
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Dim 10 Juil - 20:15
Muramasa
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Muramasa écoute et se fait violence pour ravaler ses mots. Le Vastaya a raison. Le reconnaître semble difficile pour lui. « Moi j’ai perdu… » Souffle-t-il, laissant sous-entendre que c’était évidant de dire cela, lorsqu’on ne s’est pas retrouvé dans la position délicate et humiliante de la victime à ramasser. Cela étant, il n’alla pas plus loin dans sa remarque, se contentant d’admettre sa défaite. Que cela pour ce combat comme pour ce débat.
Il prend une profonde inspiration et ainsi, il chasse de manière paisible ce démon insidieux dans son esprit pour cette fois. Le silence s’installe, au même rythme que l’apaisement. Ces ténébreux orages de colère ne semblaient plus. Ils avaient même laissé place au silence et aux chants de quelques insectes nocturnes. Le jardin ressemblait à un petit sanctuaire de sérénité et c’était presque comme si les fleurs absorbaient la lumière de la lune pour se mettre à briller dans le noir. L’eau s’écoulait au rythme soutenu du bambou taillé et le vent faisait frotter les feuillages entre eux. Un nuage de fumée grisâtre vient s’inviter dans le tableau et ce n’était nul autre que Muramasa qui soufflait sa bouffée toxique. Il n’avait pas prononcé un mot, laissant Asotz terminé son discours. La fin l’étonne. Son regard doré se fixe sur le Vastaya, puis dévie quelques secondes sur Takimichi derrière eux qui était en train de prendre des notes, le regard pétillant comme celui d’un enfant curieux.
Cela sentait mauvais et le noiraud ne put s’empêcher d’étirer une grimace gênée. Nul doute qu’il allait tout faire pour saisir ce carnet de note, afin de voir ce que cette vieille folle imaginait dans son coin. « Vous pouvez nous laissez, vous savez, Takimichi ? » lui dit-il, afin de l’inviter poliment à aller poser ses yeux et dépeindre ses idées saugrenues ailleurs. Elle hoche la tête vivement, se retire et en voyant cela, Muramasa se reporte son attention sur le Vastaya en se sentant soulagé d’un poids. Enfin presque ! Car cette vieille chipie n’a fait que trouver une cachette où aucun des deux ne pourra la surprendre.
« C’est très aimable de votre part. Je ne sais pas comment vous faites pour rester aussi calme. Ou me trouver attachant, après ce que je viens de vous dire. Je… » Muramasa avait retrouvé un tant soit peu de courage. Il était parvenu à balayer Takimichi de son esprit, retrouver sa droiture et son sérieux, mais ce qu’il s’apprêtait à dire ramena tout ceci sur le devant de la scène. Un malaise s’installe et l’humain ne put s’empêcher de regarder derrière lui. Par méfiance. Rien. Personne. C’est déjà cela de pris. Le blessé se râcle la gorge et s’efforce de laisser ses idées tordues au placard. « Est-ce que je peux vous tutoyer et vous demander de rester pour cette nuit ? Je suis certain que Takimichi vous trouvera un lit pour dormir. Si vous dormez, bien sûr. » Sans s’accrocher aux poutres de la maison, la tête à l’envers de préférence. Autrement, Muramasa ne saura comment expliquer ceci.
Une invitation en guise de remerciement pour ses propos réconfortants. Quand bien même Muramasa ne semblait pas réussir à trouver le moyen de gérer ses émotions sur l’instant. Ce n’était pas de la colère ou de la haine. C’était quelque chose de nouveau, presque enfantin.
« Je crois que j’ai surtout besoin d’un bon saké présentement, afin de digérer l’amertume et dissoudre la frustration. » finit-il par soupirer, fort théâtrale. Cela était exagéré à tel point que ça ressemblait plus à une mimique comique qu’un véritable dépit face à la situation.
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Muramasa & Asotz
Asotz n’ajoutait rien a ce qu’il avait déjà dit attendant que Muramasa se calme. Il esperait juste que ses paroles ne soient pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Mais il en avait presque l’impression alors qu’il entendait l’humain dire qu’il avait perdu. Il ne reagissait pas a cette ophrase en jetant un coup d’œil a la femme qui les observait jusqu’à que Muramasa ne lui dise de disposer. Asotz la saluait par politesse avant de reporter son attention sur l’humain qui semblait perturbé par les reactions du Vastaya. Il ne serait pas sage du tout s’il s’emportait et il ne voulait pas etre un esprit vengeur de la nature mais plutôt un guide.
- Je n’ai pas envie de mettre de l’huile sur le feu et pas envie de me disputer avec toi plus longtemps … Tu sais ce que je pense de tout ca voila tout.
Mais Asotz était plutôt soulagé du retour au calme et a la raison. Il esperait que Muramasa prene un peu plus soin de lui quand meme a l’avenir. Mais euhm oui a ce stade ils pouvaient se tutoyer et le Vastaya voulait bien rester. Il serait un peu plus rassuré comme ca.
- Oh oui tu peux me tutoyer et dormir ici me va bien. Ou est ce que je peux la trouver pour lui demander en cuisine ?
Un sake ? Vraiment ? Ah c’était mal barré. Asotz froncait les sourcils avant d’essayer de motiver l’humain a etre plus raisonnable au lieu d’etre capricieux et dramatique. Allez il allait le motiver.
- Un sake ? Oh j’en veux bien un aussi. Et aussi ce serait bien qu’apres ce sake tu manges un bol de riz et ensuite on se preparera a aller dormir.
Il avait l’impression de prendre soin d’un humain en pleine crise de puberté.
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Lun 11 Juil - 19:20
Muramasa
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Deux têtes de mules ensemble, c’est merveilleux. Muramasa avait laissé tomber, mais avec l’ombre d’un sourire sur son visage. Asotz ne pouvait pas comprendre ce qu’il ressentait. Sans doute parce qu’il n’était pas humain. Quelque part, il l’enviait. Sa vie n’était pas aussi courte que la sienne. Il avait le temps de relativiser. Aucune huile ne fut donc remise sur le feu et à la place, le guerrier blessé avait fait une proposition pour le moins : étonnante.
Le Vastaya ne le connaissait pas encore suffisamment pour savoir qu’une invitation à rester dormir de la part de ce jeune homme, c’est une chose rare. Miraculeuse presque. « Sans doute. La cuisine est son espace. Prépare-toi. Elle est très territoriale. Si elle n’est pas dans la cuisine, elle est peut-être partie lire dans le salon qui lui est réservé. » Une vague tentative de plaisanterie, loin de se douter que la fameuse Takimichi n’était ni dans la cuisine, ni dans le salon, mais à l’étage. Elle s’était glissée dans une sorte de grenier, où elle avait entrouvert l’une des trappes y menant pour observer ce vieux couple depuis le plafond de la salle. Elle avait bien entendu son nom et ni une ni deux, elle se précipite pour retourner à son poste. Le premier qu’avait indiqué Muramasa, afin de ne pas prendre le risque que sa cachette soit découverte. Elle faisait preuve de souplesse pour son âge. C’était impressionnant, si seulement ça pouvait être vu.
N’ayant pas du tout prêté attention à ce qui se passait au-dessus de leurs têtes, l’attention de Muramasa était restée rivée sur Asotz. Décidément ; sa surprotection frôle l’infantilisation. Cela dit, tout comme son invité, il n’avait pas envie de se disputer. L’hôte ne l’avouera jamais, mais il se sentait déjà suffisamment mal de ne pas avoir maîtriser sa colère face à lui. « Je peux très bien manger pendant que je bois ce saké avec toi. J’ai bientôt trente ans, tu sais ? Alors, marché conclu, “okaasan’” ? Je finis mon tabac et je me mets à table. » Trente ans, ça ne voulait probablement rien dire pour un Vastaya. Cela devait même être très jeune, mais à l’échelle d’un humain, le quart de sa vie était déjà passé. À cela s’ajoutait un petit soupçon de taquinerie en surnommant ainsi son invité. Il avait le comportement d’une mère. C’était une plaisanterie facile à faire, mais efficace. Assez pour donner au regard de Muramasa la dose nécessaire de malice à ce sourire en coin charmeur, qu’il lance à Asotz pour apaiser sa potentielle contrariété.
Chose promise, chose due, Muramasa rentra à l’intérieur du salon une fois que tout le tabac de son kiseru fut consumé. Il reprit sa place et commença à manger son bol de riz. Il s’était même permis de rajouter de le personnaliser avec les différents accompagnements, ajoutant un soupçon de gingembre, de wasabi et quelques lamelles de saumon. À croire que la bonne nouvelle lui ait ouvert l’appétit. Laquelle ? Eh bien : qu’Asotz reste à dormir.
Pendant ce temps, Takimichi essayait ses assiettes l’air de rien. Elle fût peut-être trop réactive et s’empressa de leur ouvrir une bouteille. « J’ai de bonnes oreilles et les paravents sont fins. Buvez avec modération, jeunes gens. Je vais vous préparer votre lit. » Il était hors de question que Asotz soit réduit à faire le service. Elle avait elle-même emmené le petit plateau avec les deux coupelles et la bouteille, puis elle s’était à nouveau retirée dans la chambre voisine. “Votre” cachait un joli quiproquo, mais pour ça : il faudra qu’ils aillent se coucher pour le savoir.
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Muramasa & Asotz
La cuisine son espace ? Très bien il ferait en sorte de ne pas envahir son territoire trop longtemps. C’était rare les humains territoriaux … Enfin comme ça du moins. Il ne connaissait pas vraiment ça mais il voulait bien faire confiance a Muramasa sur ce point. Il hochait la tete prêt a prendre le risque.
- Je ne la derangerais pas tres longtemps.
En tout cas il faisait un deal avec l’humain. Deal qui se passait plutôt bien puis ce que au final il acceptait même s’il le traitait de mere. Est-ce que c’était une sorte d’insulte ? De compliment ? Il n’en savait rien mais vu le sourire qu’il lui faisait il n’était pas tres sur que ce soit une insulte il detournait un peu le regard avec l’air troublé avant de dire :
- Ca me va parfaitement !
Donc Takimichi ! Il allait se diriger vers la cuisine avant de la voir arriver en face de lui avec une bouteille a la main. Avait elle une ouie surdéveloppée ? Il clignait des yeux avec l’air surprit en reculant un peu. Modération oui, Asotz ne buvait pas vraiment d’alcool en proncipe en plus mais il allait faire un effort.
- Oh ! Oui en effet ! On sera sage promis. Mais merci encore pour l’hospitalité.
Il avait fini par s’asseoir a table en repliant bien ses ailes histoire de ne pas tout casser. Il était a genoux pour pas qu’elle ne trainent par terre. Ce n’était pas toujours pratique certaines tables des humains mais il faisait un effort et il regardait sa coupelle de saké avant de la prendre et de la lever en l’air :
- A notre rencontre !
Non il n’avait pas relevé le quiproco il était trop redevable pour ça. Ca allait etre un peu compliqué de dormir dans un lit mais sur le ventre ça irait.
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Jeu 14 Juil - 16:23
Muramasa
IONIA
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Face au regard troublé de son vis-à-vis, le jeune homme blessé ne put s’empêcher d’étirer un sourire à la fois satisfait, amusé, mais avec un soupçon de gêne. Il semblerait que sa plaisanterie ait fait mouche. Que plonger le Vastaya dans l’embarras était son but. Une petite victoire réconfortante en soit, bien que ça n’apaise pas ses propres pensées troublées par l’attitude de la vieille servante. Il était sans doute plus sage de se taire. De ne pas faire faire de commentaire. Cela dit ; Muramasa a-t-il fait preuve de retenu jusqu’à maintenant ? Si son ton était plus posé, le seul filtre fonctionnel chez sa personne était sa politesse. Autrement il ne se privait pas pour dicter ses pensées. « Eh. C’était un compliment plus qu’une moquerie. Ne t’en fais pas. » souffle-t-il rapidement, évitant soigneusement le regard d’Asotz.
Les fleurs étaient incroyablement magnifiques, d’un coup.
Muramasa avait comblé l’absence de son invité en aménageant son plat. Ce n’est pas un mensonge de dire que l’appétit vient en mangeant. Ce n’était plus du tout le même rythme qu’avant la dispute et s’il avait commencé tranquillement, il semblait de plus en plus se goinfrer. Au point de manquer d’avaler de travers. Il semblerait que jusqu’à présent, il se soit retenu. Par fierté mal placée ou par orgueil, le goût de la défaite était de la cendre dans sa bouche. Elle l’empêchait d’avoir envie d’avaler quoi que ce soit. Néanmoins celle-ci semblait s’être dissipée et de ce fait, l’embargo autour de son estomac s’était effacé. Son bol de riz terminait, il n’avait pas manqué de le remplir une seconde fois et de réitérer sa présentation.
Du coin de l’œil, il voyait que Asotz fournissait des efforts. Peut-être un peu trop, mais c’était aussi étrange que touchant. Peu d’humains pouvaient se vanter d’héberger ainsi des Vastayas sous leur toit et encore moins attirer leur protection. Il faut dire qu’ils étaient encore moins nombreux à avoir cette idée. « À notre rencontre ! » répéta Muramasa dans un premier temps, avant d’ajouter : « et à notre amitié naissante. » Le noiraud adressa un regard à la fois bienveillant et reconnaissant à Asotz. Il vivait mal le fait d’avoir été ramassé, comme une demoiselle en détresse. Cela dit, en comparaison, si cela n’avait pas été le cas, il n’aurait pas pu vivre un instant aussi inédit que celui présentement ; Accueillir et héberger un membre des Vastayas sous son toit.
Alors qu’il commença à avaler le contenu de sa coupe, son élan fut coupé en réalisant l’inconfort pour Asotz. Il termine néanmoins celle-ci, car ça ne serait pas bien vu de s’arrêter en cours de route, puis il souffla un : « Attends… » Muramasa était bien décidé à donner un peu plus de confort à son invité et sa “maman”.
Il s’était levé (une fois de plus) et mettait (une fois de plus [i]bis repetita[/b]) son repos en pause pour la bonne cause.
Il mit le plateau avec la bouteille de saké parterre, sa propre coupe non loin et retira la table en veillant à ne pas renverser quoi que ce soit. Elle n’était pas trop lourde. Ce qui l’était davantage, c’est que le Feng Shui de la pièce allait probablement prendre une vilaine claque dans la figure, tant il était en train de mettre le bazar dans celle-ci. Il écartait tous les meubles et toutes les plantes pour que Asotz ait suffisamment d’espace, afin qu’il puisse étirer ses ailes. « Cela devrait être un peu plus confortable. Je ne peux pas pousser les murs en revanche, mais j’espère que tu te sens déjà un peu moins à l’étroit. » Sa main posée sur son torse, sentant qu’il avait tiré légèrement sur sa blessure, Muramasa ne tarda pas à revenir à sa place pour s’y asseoir. Néanmoins sur le chemin, il entraperçut des égratignures sur les ailes d’Asotz, parmi les traces de sang. Cette fascination pour ses ailes, celle qu’il avait éprouvé au tout début de leur rencontre, revint au galop. Ses yeux se posèrent dessus, s’y fixa, puis d’un geste hésitant, ce fut au tour de ses doigts de vouloir les toucher. « Tu t’es occupé de moi, mais toi ; Qui s’est occupé de toi ? » demanda-t-il sans réellement attendre une réponse, comme une pensée qui s’est échappée sans aucun contrôle.
Car oui, avec tout ça ; Eh bien Asotz était toujours couvert de sang, avec des blessures qui n’ont pas été traitée. Aussi superficielles soient-elles comparées à la sienne ! Cela donnait une boule au ventre à Muramasa en y pensant et y voyant l’occasion de lui rendre la pareille, il n’attendit pas la permission.
Il dut faire un aller-retour jusqu’à l’atelier du guérisseur, afin de trouver des plantes aux propriétés curatives, de l’eau et du tissus propres, puis il s’était assis derrière Asotz pour nettoyer ses écorchures. Sans doute à la fois gêné, fasciné et contrarié par l’accumulation de fautes, il se tût. Conscient qu’il ne saurait quoi répondre aux potentielles commentaires ou remarques d’Asotz dans ces circonstances. Alors plutôt que de dire de nouvelles bêtises…
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Muramasa & Asotz
Ah un compliment parfait Asotz le savait ! Bon il avait eu un doute mais il allait le garder pour lui. Son sourire s’etirait sur ses levres avant qu’il ne dise avec l’air presque sur de lui en guise de réponse.
- Ah oui ! Je le savais !
Une fois qu’il était prêt a venir manger avec Muramasa le Vastaya essayait de s’installer du mieux qu’il le pouvait pour marcher avec son protéger. Ce n’était pas la premiere fois qu’il veillait sur des humains mais est ce qu’il c’était déjà retrouvé dans ce genre de situation ? Pas tellement. Il portait un toast a leur rencontre et l’humain ne manquait pas de parler de leur amitié naissante. Ah etre ami avec un un humain était une des pires choses qu’un Vastaya pouvait faire etant donné leur mortalité. Mais tant pis Asotz prenait le risque.
- A notre amitié naissante oui !
Tenant comme il le pouvait avec ses ailes toutes repliées il portait la coupe de saké a ses lèvres avant de boire son verre mais il se stoppait en plein milieu interrompu par un « attends ». Asotz redressais un peu la tete pour observer l’humain demenager sa maison avec un regard plein d’incomprehension.
- Heu qu’est ce que tu fais ? Tu n’es pas obligé tu sais ?
Surtout qu’il s’agitait encore ! Mais bon puis ce qu’il pouvait s’etendre un peu il le faisait. Pas trop cependant il ne voulait pas tout casser. L’humain observait ses ailes avant de dire une phrase etrange. S’occuper de lui ? Oh juste en se lavant un peu et en laissant la nature faire son travail tout rentrerait dans l’ordre au plus vite.
- Personne mais …
Flute il était déjà parti et Asotz restait silencieux en attendant son retour. C’était bien la premiere fois qu’un humain se chargeait se panser ses blessures et c’était bien étrange comme sensation. Peut etre qu’il rougissait legerement a cause de la gene.
- Tu n’es pas obligé de faire ça je comptais enlever ce sang avant de dormir pour ne rien salir.
Même s’il ne savait pas comment était la chambre et qu’il ne dormait pas si bien dans un lit il aurait fait l’effort, du moins pendant 3 ou 4h avant de sortir pour squatter le toit.
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Ven 15 Juil - 18:03
Muramasa
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Ce n’était sans doute pas une bonne idée en effet, mais qu’importe. Lorsque la vie est courte, il faut savoir la vivre et en profiter à fond. Cela peut passer par des choix insensés, des courses, des actes irréfléchis, menant parfois à des regrets et de la perte. Cela étant, lorsque l’on surmonte tout ceci et qu’on prend le temps de recul nécessaire, on réalise alors que ça en valait la peine. Que ce n’était pas qu’un mal et que cela constitue un précieux souvenir impérissable. Quoi qu’il arrive.
« Je sais. Cela dit, je serais un bien piètre hôte si je ne veille pas au confort de mon invité. » La bienveillance et la protection ne vont pas que dans un sens. Muramasa lance cette réponse avec un naturel et une sincérité déconcertante. Ce ne sont que des meubles. Ils retrouveront tôt ou tard leur juste place. Il les remettra lui-même, si cela met en difficulté Takimichi. En échos à ce qu’il venait de dire, le noiraud revient avec le nécessaire pour nettoyer les plaies d’Asotz. Ses gestes, bien qu’un peu hésitants, étaient minutieux. S’en était troublant, alors qu’il avait démontré jusqu’à maintenant un caractère impétueux, franc, voir violent et virulent lorsqu’il se mettait en colère. En ce moment, c’était tout l’inverse. Muramasa était calme, comme une rivière tranquille. Ce n’était pas une tâche difficile, mais c’était la première fois qu’il l’exerçait sur un Vastaya. Il ne savait pas si cela serait réellement efficace. Si les remèdes des humains l’étaient sur les membres de son espèce.
C’est comme si soigner Asotz apaisait son esprit. Il ne voulait pas le blesser, mais il ne voulait pas se précipiter pour autant et risquer de faire une bêtise. Il a l’air de les enchainer depuis le début de leur rencontre.
« C’est marrant. À dire cela, tu me rappelles quelqu’un… » Muramasa relève brièvement son regard, voir s’il pouvait croiser celui de son patient. Qui ? Lui-même. N’est-ce pas pour une remarque semblable qu’ils se sont disputés ? C’est assez cocasse à entendre, venant de la bouche de son “donneur de leçon”. Cela étant, il n’en dit pas plus. Il se contente d’expliquer d’une autre manière : « Tu m’as sauvé et tu t’es blessé pour cela. Vois ça comme ; Ma façon de te remercier pour ce que tu as fait. Même si je maintiens que tu n’aurais pas dû le faire. » La dernière phrase est soufflée à voix-basse, sur le ton de la plaisanterie. Une petite taquinerie, pour confirmer que ce n’est pas parce qu’il a rendu les armes que Muramasa a changé son point de vue sur la question.
Une fois terminée, Muramasa doit se mordre les lèvres pour s’empêcher de faire le commentaire qui lui traverse l’esprit. Il terminerait bien le travail en le toilettant, mais… Ça serait très ambigüe et très étrange, même si entre humain, dans cette région, c’est quelque chose qui n’est pas tabou. Mais entre humains. Pas entre Vastaya et Humain. « Je vais te montrer où se trouve le bain. » Proposes-lui de terminer la bouteille là-bas ~ – « Shhh, fiches-moi la paix… » siffle-t-il entre ses dents, agacé. Le revoilà, lui. Pourquoi repointe-t-il le bout de son nez, celui-là ? Le spectacle l’amuse, alors il ne peut pas s’empêcher de le commenter ? Muramasa, sous l’élan de l’agacement et bien décidé à le faire taire, se resserre une coupe de saké et l’enfile d’une traite. C’est bien connu ; l’alcool aide à faire taire les voix dans sa tête.
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Muramasa & Asotz
Asotz n’était pas tres sur que le qualifier de bien pietre hote serait vrai si le pauvre Muramasa n’avait pas prevu une maison faite pour une créature aux ailes géantes non plus mais il ne pouvait qu’admirer sa determination a prendre soin du Vastaya.
- Hmm ce n’était peut etre pas necessaire de tout demenager mais j’apprecie le geste.
Surprit qu’il essaye de nettoyer ses plaies, Asotz se laissait faire même si c’était assez étrange comme sensation. Il était géné mais n’avait pas a protester vu le savon qu’il avait passé a l’humain. Apres c’est vrai que ce promenner avec du sang partout n’était pas tres hygiénique mais il avait préféré s’occuper des humains avant tout. Il profitait aussi du calme et de la detente avant que Muramasa ne le taquine.
- Vraiment ? Bon mes blessures sont vraiment superficielles il faut dire.
C’était une justification ? Oui totalement a ses yeux mais il n’ajoutera rien de plus. Le calme était quand même mieux que les disputes et puis Muramasa avait raison. Ca allait totalement a Asotz comme remerciement. Alors il esquissait un sourire avant de capituler.
- D’accord d’accord ca me va alors.
Quoi il avait meme droit a un bain ? Il ne s’y attendait pas et n’avait meme pas réellement demandé ca. Sauf qu’il n’alait pas refuser. Au moins ca allait le detendre avant de dormir et peut etre qu’il dormirait un peu plus que ce qu’il le faisait habituellement.
- Le bain ?
Le sake ca donnait un peu chaud alors ca ne serait pas un mal de se rafraichir. Il était persuadé par contre que l’humain avait dit autre chose mais il n’avait pas compris.
- Hmm .. ?
Il avait l’air un peu agacé mais pour une fois Asotz n’avait rien dit.
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Dim 17 Juil - 13:00
Muramasa
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Muramasa ne commente pas. Il se contente de garder le silence, ainsi que le sourire. Ses yeux étaient rivés sur sa tâche et son audition, sur les paroles d’Asotz. Il ne peut pas le regarder, mais ce n’est pas pour autant qu’il doit être impoli et ne pas l’écouter. « Ceci ; ce n’est pas à moi d’en juger. Je ne suis pas médecin ou guérisseur. Mais par expérience, je sais qu’une simple petite coupure peut s’aggraver, si on ne prend pas soin de la nettoyer. » C’est quelque chose qui lui a été dit et répété. Son impulsivité, elle ne date pas d’hier. Il l’est depuis son plus jeune âge. Alors des “petits bobos”, il en a eu beaucoup. Assez pour qu’on lui fasse la leçon à chacun d’entre eux. Cet instant aussi gênant qu’inédit prit fin. Muramasa avait terminé de nettoyer les plaies de son patient et à présent, c’est plutôt d’un bain dont il avait besoin.
« Oui. Le bain. » répond au tac-au-tac l’humain, qui ne comprend pas pourquoi cette soudaine question. Les Vastayas ne prennent jamais de bain ? C’est du moins la première interrogation qui lui vient à l’esprit. Il se corrige très vite, car cela lui parait stupide au plus haut point. « Hum… J’ai parlé à voix haute, c’est ça ? » C’est une autre forme de honte qui l’envahie. « C-ce n’est pas à toi que je … Euh… J-j’ai pensé trop fort, c’est tout. » Qu’est-ce qu’il allait penser de lui, après ça ? Pourquoi s’en soucie-t-il d’ailleurs, de son point de vue sur sa personne particulièrement ?
Ce n’est pas très honorable, mais Muramasa fuit la conversation. Il prétexte devoir ranger ses outils de soin et s’attarde dans l’atelier du guérisseur. Il ne range pas vraiment. Il se contente de remettre à une place aléatoire ce qu’il a emprunté, mais pas à celle convenue. Ça ne te ressemble pas de fuir… Serais-tu devenu lâche ? Un coup de sang le prend, gentillet en comparaison des précédents et Muramasa jette le tissu sur la table en le claquant. « Non, c’est faux ! » Cependant, elle ne répond plus. Il n’y a que l’échos d’un rire qui résonne et dont il était le seul capable de l’entendre. Le noiraud soupire, car il vient de lui donner ce qu’il souhaitait. À savoir sa colère. Touché en plein cœur dans sa dignité et sa fierté, il retourne voir Asotz, se resserre une troisième coupe de saké au passage, pour se donner du courage cette fois-ci et reprends : « On va terminer ceci là-bas. Viens. » Debout face au Vastaya, Muramasa tend la main à Asotz pour l’aider à se relever, puis il prend les deux coupes et la bouteille en se dirigeant vers le bain.
Celui-ci était à mi-chemin entre l’intérieur et l’extérieur. Il se trouvait dans une partie du jardin, mais il y avait un toit. Il n’était pas fermé par des paravents, car les palissades délimitant la surface du domaine étaient déjà présentes pour conserver l’intimité. C’était un onsen tout ce qu’il y avait de plus classique. Les bains étant important, ce ne serait pas peu dire que la maison s’est construite autour, dès l’instant où une source chaude fut trouvée. « Tiens, t’en auras besoin pour entrer et sortir. Juste de ça, cela dit. » Dit-il à Asotz, alors qu’il lui tend une serviette blanche. Peu de gens prend leur bain habillé, alors c’est tout ce qu’il aurait pour garder à la vue de Muramasa ses “secrets”.
Quant à Muramasa d’ailleurs, eh bien il n’est plus à se promener cul-nul devant Asotz près, compte-tenu de sa journée. Entre le fait d’avoir été sauvé comme une princesse et porté jusqu’ici, puis s’être fait infantiliser ; se déshabiller devant lui n’est plus un souci. D’autant qu’il avait déjà trois coupes dans le nez, celle qui servit à lui donner du courage avec plus que fonctionnée. Il n’était pas soul au point de ne plus savoir marcher droit, mais suffisamment pour être plus désinhibé. Le kimono est tombé, les sandales mises dans un coin et la serviette fut mise autour de sa taille. Du moins jusqu’à ce qu’il entre dans le bain, car elle était restée au bord de celle-ci. « Il faudra quand même que tu m’expliques ; tu ne vas pas avoir des problèmes avec les autres Vastayas ? J’en connais qui n’aiment pas les humains. Pas du tout même. »
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Muramasa & Asotz
Une infection ? Il n’était pas sur de pouvoir en avoir, l’avantage d’etre un Vastaya sans doute. Tant qu’il ne se roulait pas dans un endroit plein de bacteries ca devrait aller. Enfin il n’allait raler de se faire nettoyer ses plaies non plus.
- C’est vrai tu as raison.
Il ne pouvait bien lui concéder. Une fois ses plaies propres l’humain lui proposait un bain. Surprenant mais Asotz n’allait pas refuser, l’ambiance fut rapidement changeante. Il n’était pas sur de ce qu’il avait entendu mais Muramasa dire quelque chose. Le Vastaya hochait la tete avec l’air géné avant de dire:
- Euh oui tu as parlé a voix haute. Tout va bien ?
Pourquoi il avait eu l’air agacé par lui-même ? C’était peut etre la fatigue, les blessures, ca arrivait parfois. Il esperait juste que l’humain n’était quand meme pas victime d’une trop grosse fievre. Mais Muramasa était déjà parti pour ranger les affaires. Il attendait sagement qu’il revienne et il se relevait en s’étirant un peu sans rien casser avec ses ailes avant que l’humain ne revienne.
- J’arrive !
Il suivi Muramasa jusqu’à arriver prêt du Onsen. Est de que l’humain allait venir avec lui ? Bonne question. Mais il ne tardait par a avoir la reponse alors qu’il lui donnait une serviette. Ca voulait sans doute dire lui. Et c’est vrai que les humains étaient assez pudique ce qu’il pouvait un peu comprendre quand meme. Apres l’avantage d’avoir des ailes c’était qu’on pouvait se cacher rapidement. Il s’en servait d’ailleurs pour enlever ses vetements et ajuster sa serviette. Une fois prêt il entrait dans le bain egalement evitant bien de se coller au bord car avec ses ailes c’était compliqué. Est-ce que Asotz en avait quelque chose a faire de l’avis des autres Vastaya ? Non.
- Eh bien je ne vais pas agir selon les avis des autres alors peut importe s’ils n’aiment pas. Je ne leur doit rien.
Ils n’allaient quand même pas l’agresser pour ça non plus ? Et puis grace aux prieres des humains qu’il appreciait il gagnait de la force alors c’était tout benef’
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Lun 18 Juil - 21:23
Muramasa
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Légèrement gêné par cette question, Muramasa s’enfermait petit-à-petit dans le silence. Que pouvait-il lui expliquer ? Pas grand-chose. Cela faisait plusieurs semaines qu’il avait ce “léger souci” et qu’il ne parvenait pas à le chasser. Il ne comprenait pas lui-même ce que c’était. D’autant qu’il semblait être le seul à l’entendre. « Oui-oui, ce n’était rien. Je suis juste… » Possédé ? Non, c’était probablement la pire chose à avouer. Ou la meilleure, si son but était de gâcher cette soirée. « Fatigué. » Une réponse passe-partout. D’autant qu’avec cette journée riche en émotion, elle ne risquait pas de paraître étrange. Elle était même plutôt légitime.
L’ambiance s’allège et au bout du compte, cet adoucissement intervient alors que tous deux se trouvent dans le plus simple appareil. Muramasa avait même retiré ses bandages. Ce n’était pas très sage de les laisser, si c’était pour que ceux-ci s’imbibent d’eux et ne retiennent plus rien du tout. Il les gardait néanmoins non loin, afin de les remettre après. L’eau ne se teignait pas de rouge pour autant et il semblerait qu’un bon (ou mauvais) esprit a veillé à ce que ses plaies se referment un peu plus vite que d’ordinaire. Assez pour qu’il puisse prendre l’eau. « Ce n’est pas faux… » lance-t-il, comme une pensée qui s’échappe d’entre ses lèvres. Muramasa tend la bouteille à Asotz pour lui demander en silence s’il en resouhaite, puis reprends : « Pourquoi semer la discorde entre toi et tes semblables pour un humain ? Tu dois être le premier que je croise qui ne souhaite pas ma mort dans le pire des cas. Dans le meilleur, qui se contente de m’ignorer. » Cette dernière remarque le fait sourire, puis il se met à claquer sa langue contre le palais.
« Moi-même, je n’ai pas une très bonne réputation dans le village. Certains me traite même de “courtisan des démons”. Tu les as impressionnés, mais crois-moi ; les plus traditionnalistes ne veulent rien avoir à faire avec les Vastayas. L’inversement est également possible. À juste titre. Dans ma contrée d’origine, on les a pleinement chassés pour nous installer. Certains sont même persécutés et traités comme de véritables animaux. »
Muramasa dénoue sa langue et avoue à demi-mots être une exception. Il n’a pas la même philosophie de vie que certains humains et pour cela, on le traite en paria. Sa propre famille le met même à l’écart pour cela. « À cela, tu ajoutes une vieille histoire de forgerons qui terrifie les gamins et dont on m’a baptisé avec le prénom de l’antagoniste, ça donne un cocktail explosif. » En voulant se remettre droit, il tire sur sa blessure et cela le fait grimacer brièvement. Il a été surpris, car il l’avait presque oublié celle-là. Il avait d’autres traces de ses précédents combats. Des cicatrices sur son torse principalement, mais aucune dans son dos. Preuve qu’il ne l’a jamais tourné face à l’adversité.
« C’est pour ça que je suis parti du Shon-Xan, mais au bout du compte, on dirait que ça me rattrape. » Sa langue se dénoue et finalement, il revient sur son mensonge. Son index pointe sa tête et il toque gentiment sur sa tempe, signifiant que quelque chose lui suivait. Quelque chose d’attirer par sa colère bien enfouie et son goût pour être hors-norme, quitte à être mal vu.
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Fatigué ? Oui ca devait etre ça. Qu’est ce que ca pouvait etre d’autre ? Ces barbares de noxien ne lui avaient pas jeter un sort apres tout. Il hochait simplement la tete n’insistant pas plus avec cette histoire. Il le suivait juste jusqu’au bain ou il se delestait de ses vetements pour entrer dans l’eau qui faisait vraiment du bien et qui le detendait quand même. Asotz repondit aussi a une drole de question de la part de l’humain qui continuait a chercher des réponses.
- Pourquoi vouloir la mort de ceux qui prient pour nous ? Mes semblable ne realisent pas que les humains peuvent etre une chance. Je ne vis pas avec mes semblables de toute façon.
Il avait plus passé de temps agréable avec les humains en tout cas. Courtisant du démon ? Qu’est ce qu’était que cette histoire encore ? Et peu importe si certains n’appreciaient pas les Vastaya ! Il n’y avait que de la bonne volonté que Asotz montrerait que les Vastaya n’etaient pas tous si mal.
- Courtisant du demon ? C’est … Etrange. Mais hmm je continuerais a les impressionner jusqu’à qu’ils comprennent que certains Vastaya peuvent veiller sur eux. J’ai tout mon temps pour ça.
Mais il était surprit de savoir que les humains traitaient un de leur congenere ainsi. Il bougeait un peu ses ailes sans l’eau en regardant les mouvements avant de dire :
- Désolé pour toi, je ne pensais pas que les humains pouvaient etre ainsi. Ce n’est vraiment pas mérité toi qui fait de ton mieux pour les defendre.
Il redressait la tete avant de sourire.
- Je ne cesserait jamais de les defendres meme s’ils me detestent. Et toi tu ferais pareil ?
Est-ce qu’ils auraient cet autre point commun ? Est-ce qu’un jour ils seraient des heros tout les deux ?
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Mar 19 Juil - 22:12
Muramasa
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Pour une entité probablement plus vieille que lui, Muramasa était frappée par la naïveté de celle-ci. En l’entendant, il ouvrit un peu plus grande les yeux, mais ne sentait pas le cœur de saper ses espoirs. Peut-être qu’il n’était pas le seul à venir avec bienveillance auprès de leurs autels, après tout. « Ce serait assez stupide. Pourquoi ne vis-tu pas avec eux, d’ailleurs ? » Curieux, le noiraud y voyait une occasion de connaître un peu plus les us et coutumes des Vastayas. Leur vision de la vie en société, si elle existe. Pour le moment, cela semble mal engagé.
Muramasa souffle un semblant de sourire. Il ne trouve pas cela “étrange”. « Ça aurait pu être pire. Je suppose ? Je ne dirais pas que ça soit étrange. Plutôt évocateur de leur façon de penser. De toute façon, si je me fiche bien de savoir comment ils m’appellent ou me surnomment. » Il hausse les épaules, puis penche la tête en arrière pour regarder le ciel.
Il se perd à l’intérieur. Il y a peu, il était là-haut en train de voler. C’était une sensation qu’il n’allait jamais oublier et qu’il espérait un jour réussir seul. Protéger et défendre ? Même mal aimé ?
Il y a un petit temps de réflexion. Il était parfaitement inutile, plutôt présent pour ménager un suspens. Quelques secondes où rien n’est dit et rien ne se passe, avant que le visage de Muramasa s’éclaire d’un franc sourire : « Bien sûr ! Ne serait-ce que pour leur donner tort. Je n’aime pas ne pas avoir le dernier mot, haha ! » Il est sage de l’admettre, même si ce n’était pas nécessaire de le préciser. « On pourrait devenir des héros ensemble ? Wouah ; Ça aurait du panache. Un humain et un Vastaya combattant en duo contre les envahisseurs et les fauteurs de trouble, afin de maintenir l’harmonie et la paix à Ionia. » Présenté ainsi, cela vendait du rêve. Bien entendu, Muramasa ne vivra pas aussi longtemps que Asotz, n’ayant pas cette longévité prodigieuse. Cela dit, son esprit pourra se vanter d’avoir marqué ceux des autres avec ses actions et ses choix.
Reste à voir si ce sera en bon ou en mauvais. Seul l’avenir le dira.
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Pourquoi est ce qu’il e vivait pas avec eux ? Eh bien c’était une bonne question mais Asotz se sentait mieux dans sa petite vie tranquille tout seul. Oh ca ne l’empechait pas de sociabiliser la preuve mais il aimait bien ce petit sentiment de liberté a l’idée de n’avoir aucune attache.
- Je ne me plairais pas en groupe je pense j’aime bien voguer ou je veux et faire des nouvelles rencontres !
Franchement parfois les humains avaient des reactions incomprehensible. Au moins Muramasa ne vivait pas dans cette envie de se venger et les insultes semblaient lui passer au dessus de la tete ce qui était admirable et … La meilleure chose a faire finalement. Asotz était bien d’accord avec cette façon de penser.
- C’est vrai tu n’as pas tord.
Il s’etirait un peu dans l’eau et regardant un peu le ciel aussi. Defendre les humains mmee s’ils leur crachaient dessus un point commun qu’ils avaient décidé d’avoir. Est-ce que c’était grave ? Non du moment qu’ils ne defendaient pas naivement tout le monde comme les noxiens.
- Je suis d’accord avec toi …
Il tournait ensuite sa tete vers l’humain en rougissant un peu. Des heros ensemble vraiment ? Ce serait bien non ? Un peu cliché mais eh Asotz aimait le fait d’etre un heros alors il fit un sourire a Muramasa de tout ces crocs.
- Des heros ? C’est vrai ? Moi j’aimerais beaucoup, on ferait une fine equipe. Cette bataille n’est que le debut du bottage de fesses a ceux qui s’en prendront a Ionia alors !
Il avait l’air enthousiasmé par l’idée. Alors oui ils feraient equipe aussi longtemps que le temps le leur permettrait.
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Ven 22 Juil - 21:21
Muramasa
IONIA
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« Ça nous fait un point commun dans ce cas. » dit-il en levant sa coupe de saké. Ce sera la dernière pour ce soir. Parce qu’il n’y en a plus, tout simplement. Ses pommettes sont légèrement rosées, mais ce n’est pas à cause de la gêne. Plutôt à cause de la chaleur qu’apporte l’alcool et l’eau chaude dans laquelle il trempe. Muramasa n’a pourtant pas l’air d’avoir perdu toute sa raison. Il est certes moins mélancolique, moins dramatique, plus enjoué, mais loin d’être agressif ou malpoli. À croire qu’il avait arrêté juste à temps, pour ne pas devenir le plus rustre des humains.
Quant à la suite, bien que le ton se prêtait à l’exagération théâtrale, les propos étaient véridiques et loin d’être exagérés. Sa proposition était des plus sincères et voir que celle-ci emballait Asotz ne put que pousser Muramasa à rendre son sourire au Vastaya. « Exactement ! Je les mets au défi de revenir, avec une telle équipe pour leur faire barrage et cette fois-ci, je les découperais en morceau, ha ha ! » Son rire s’échappe dans les airs et même si ses propos peuvent être cruels ; mes principaux concernés sont les noxiens, est-ce vraiment de la cruauté lorsqu’il s’agit de tels barbares ? Le noiraud n’en est pas convaincu. C’est même un juste retour des choses, selon lui. Un temps de silence se fait. Un temps de contemplation, où ses yeux sont fixés sur le ciel. Les étoiles étaient bien hautes dans le ciel, signe qu’il commençait à se faire tard. Ils discutent, baignent et philosophent, persuadés d’avoir le temps.
Pourtant Muramasa a ses habitudes. Dans son esprit, il retourne s’entrainer demain. Le fait qu’il doit se reposer lui passe totalement au-dessus de la tête, buté et pugnace lorsqu’il a une idée en tête.
« Aux faites, je n’ai pas fini mon travail. » L’humain n’a plus trop la tête à se soucier des convenances. De toute façon, il avait déjà donné un bon coup de pied dans celle-ci depuis le moment où il a accepté de prendre son bain avec un Vastaya. Il fait signe à se dernier de se détacher de son appui et sans plus de cérémonie, commence à frotter son dos. « Je ne vais pas tarder à aller me coucher. Je - » Sa phrase est subitement coupée, faute à un bâillement qui le saisit. Il n’a pas besoin de se justifier, puisque son corps le fait pour lui. Après un temps en suspens, il reprend : « -devrais aller dormir. Je sais. » fit-il finement, avant que Asotz ne lui fasse la remarque. S’il y a bien des choses qu’il était prêt à oublier, ses souvenirs de l’attitude surprotectrice de son nouvel ami n’en faisait pas partie.
Muramasa prend néanmoins le temps de terminer ce qu’il avait commencé, avant de sortir du bain. Il fit attention en s’essuyant, puis remis ses bandages, mais de manières grossières, négligées. Du pur amateurisme qui n’allait pas servir à grand-chose pour cette nuit. Peu importe ! Le principal, c’est que c’était remis, non ? Il avait enfilé son kimono par-dessus, sans remettre ses sandales et se mit à chercher Takimichi. C’est en retournant dans sa chambre qu’il s’était souvenu ne pas avoir demandé à la servante où elle avait installé le lit de son invité. Elle avait pris des airs espiègles, avant d’annoncer : « Mais enfin ; dans votre chambre à vous ! Regardez mieux. » Elle ouvrit le paravent et montra un lit fait, suffisamment grand pour deux adultes. « Euh… Je crois qu’il y a méprise… »
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Muramasa & Asotz
Un point commun ? Oui. Est-ce que c’était un mal de jouer les heros ? Eh bien absolument pas aux yeux de Asotz qui s’en était toujours sorti jusque la et qui avait vecu bien des combats. Il esperait juste qu’avec son enthousiasme il ne conduirait pas cet humain a sa perte. Ils vivaient déjà si peu de temps alors il ne voulait pas etre responsable du fait de raccourcir encore plus sa courte vie.
- Oui un sacré point commun.
Il se mit a ricaner a l’idée de retomber sur une vengeance des Noxiens. Cette fois il ne se laisserait pas depassé par la surprise et passerait direct a l’attaque sans laisser l’humain se faire bléssé alors evidement que ca se passerait mieux.
- Oui on les reduira en bouillie et ils auront trop peur pour revenir !
Leur baignade se poursuivait et Asotz ne comprenait pas ce que l’humain voulait dire en parlant de travail non fini. Puis il lui frottait le dos. C’était etrange mais pas désagréable comme sensation. Il en ronronnerait presque s’il était un Vastaya chat mais il ne le fit pas il regardait juste ses mains dans l’eau jointe devant lui avec les joues rouges et l’air totalement troublé jusqu’à qu’il arrete.
- Merci ?
La fatigue ne tardait pas a se manifester et il était temps d’aller se reposer. Il était sortir de l’eau en s’ebrouant un peu, et avait mit un peu plus de temps pour se secher et s’habiller mais Asotz avait fini par rejoindre Muramasa pour constater la meprise.
- Oh euh … Eh bien ce n’est pas grave je peux aussi dormir sur le toit de la maison si ca ne derange pas !
Apres tout c’était un endroit tout a fait normal ou dormir pour un Vastaya chauve souris un toit.
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Mer 27 Juil - 19:52
Muramasa
IONIA
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Une chauve-souris qui ronronne. Cela aurait été fort amusant à regarder, à ne pas en douter. Heureusement pour Asotz, difficile de se faire frotter le dos autrement qu’en le montrant et c’est pour cette raison que Muramasa n’avait rien vu. Ni la gêne, ni les rougeurs. Il était totalement aveugle sur ce point et trop fatigué pour chercher. D’autant qu’à présent, il se laissait envahir par la satisfaction d’avoir totalement fini son “devoir” d’hôte et qu’ils pouvaient se coucher sans risquer de tâcher les draps de sang. En parlant de draps, le constat était : troublant. Cela dit, l’initiative de sa domestique avait permis à l’humain de mieux comprendre ce qu’elle s’était imaginée un peu plus tôt. Muramasa était devenu mutique, s’enterrant dans le silence et le malaise, alors que ses yeux restaient figés sur le lit préparer, comme si ses pensées étaient focalisées uniquement sur le récit fantastique et imaginaire qu’à pu se broder Takimichi.
Muramasa est physiquement présent, mentalement ailleurs. Plus il s’enfonce et plus ses rougeurs prennent une tout autre tournure, illustrant les moults pensées qui viennent de lui effleurer l’esprit. Quoi que ; “Effleurer” est un mot faible, compte tenu de leurs nombres et de leurs fugacités.
Takimichi ne manque pas d’en profiter d’ailleurs, en voyant que le jeune homme (comparé à elle et au Vastaya présent) est en train de planter devant le lit préparé. « Comment ? Dormir sur le toit ? Oh non-non, mais quelle idée ! On ne dort pas sur les toits. On laisse encore moins nos invités le faire, nous ne sommes pas des sauvages. Noooon, le petit Ryū partagera. N’est-ce pas ? » - « Quoi ? Euh … Oui. Non, attends. Hey mais. Je ne suis plus un enfant et je ne suis pas petit. Vous allez arrêter de me traiter comme un gosse, à la fin ! » grogne Muramasa sur un ton ; très loin de tout à l’heure. Le ridicule de la situation n’aidait pas du tout à le prendre au sérieux. D’autant que son visage était aussi rouge que les rubans de son katana et qu’il s’était rendu compte trop tard d’avoir donné son accord.
La vieille servante est extrêmement fière de son coup. « Ha ha ! Je le savais. J’ai de l’expérience pour ces choses, hi hi hi. Bon si un seul lit ne pose pas de problèmes, nul besoin d’installer une couchette sur le toit. » Elle tourne le dos aux deux messieurs en se frottant les mains, un air satisfait sur le visage et elle s’éloigne pour, à son tour, aller dormir. Elle rumine : « Sur le toit… N’importe quoi… Ils en ont de ces idées, ces petits jeunes… »
Sa petite silhouette disparaît derrière un paravent. Muramasa échange brièvement un regard, avant de très vite le détourner par honte. « Je t’interdis de dormir sur le toit. Sinon, elle va encore se faire des histoires et ça va être pire. » Ce n’est pas exagéré de dire cela. Elle serait bien capable de croire qu’ils ont eu une violente dispute conjugale et qu’elle doit intervenir, avant que l’un ne jette les affaires de l’autre par la fenêtre. Fichu pour fichu, Muramasa s’était résigné. Il s’était installé et s’était couché, mais il s’était mis sur le côté pour faire dos au Vastaya, comme s’il le boudait. En vérité, c’était surtout parce qu’il ne va jamais oser lui faire face.
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Muramasa & Asotz
Quoi ? Qu’est ce qu’il y avait de mal a dormir sur un toit ? Asotz était un peu prit au depourvu mais les humains ne pouvaient pas savoir que ce n’était pas si inconfortable que ça et en hauteur il se sentait quand même bien plus en sécurité qu’a terre. Alors il fit un peu la moue avant que la jeune femme ne dise que Muramasa partagerait son lit. Oh et le pre c’est que l’humain ne semblait pas géné par ce point en particulier mais plus l’appelation que lui avait fait Takimichi.
- Eumh … D’accord ….
Interdit de dormir sur le toit ? Ahh carrement ? Asotz pensait s’en ortir une fois la femme eclipsée mais il semblerait que l’ambitieux guerrier ne craigne plus la fureur de cette petite dame que de l’armée des noxiens. Dormir dans un lit ca allait etre un peu bizarre et un peu encombrant avec des ailes. Il reflechissait a comment se positionner en laissant l’humain prendre place en premier.
- Je ne dors pas sur le toit a une condition que tu repondes a cette question : Ryû est ton surnom ?
Il attendait la reponse avant de s’installer, tourné vers l’interieur faisant face au dos de l’humain. Pas qu’il voulait nvahir son espace vital mais ses ailes etaient placées elles, vers l’exterieur du futon. Heureusement la journée avait été assez fatiguante pour qu’il dorme un peu, au moins.