| Zélie SHURIMA Messages : 14
Poros d'or : 635
Date d'inscription : 21/08/2022
| Zélie surnom: Sélie, Mercenaire de l'Eau, Mushie • nation : Shurima • métier : Mercenaire • age : 27 ans • allégeance : Elle-même, et Shurima • race : Née magique • feat Isabela - Dragon Age Déterminée • Rancunière • Débrouillarde • Obstinée • Charmeuse • Cupide • Combative • Brutale • Curieuse • Indiscrète • Compétitive • Arrogante • Confiante QUI ES TU ? descriptions
Rien n'est fait pour la rendre visible ou remarquable parmi les siens. Zélie, c'est une enfant de Shurima, telle que l'empire en a vu naître des milliers. Un teint hâlé aux reflets cuivrés, des cheveux sombres, un regard dur et déterminé, comme nombre de nomades à l'existence rythmée par les caprices du désert et des seigneurs de guerre. L'on pourrait imaginer de la coquetterie dans les quelques bandeaux, foulards et autres bijoux d'or ou de cuivre qu'elle arbore souvent, mais il y a là plus de fierté qu'autre chose. Ces objets de valeur, Zélie les a obtenus au prix de grands efforts, à la sueur de son front. L'eau versée est un lourd tribut et, chaque récompense, la preuve de son talent et de sa compétence. Son corps témoigne aussi de son expérience. Des nombreux combats menés, de leur difficulté, et de ses victoires. Sa peau raconte une histoire, tant par les tatouages qui s'y accumulent comme autant de récits que par les cicatrices, devenues memento mori. Souviens toi que tu es en vie et qu'un jour tu mourras. Si Zélie se sait mortelle, elle s'applique à retarder l'échéance, prouver au monde qu'elle mérite d'y être, plus que quiconque, et qu'elle affrontera la mort en combat singulier chaque jour que le soleil daigne éclairer.
L'argent ne la laisse pas indifférente pour autant. Si ses attributs ne témoignent pas seulement de sa coquetterie, l'appât du gain n'est pas non plus étranger à leurs atours. Car il est hors de question de manquer à nouveau, de mendier, ou dépendre de qui que ce soit pour sa survie. Le rapport d'un mercenaire à l'argent ne suffit pas à justifier celui de Zélie. Il y a quelque chose d'inconscient, une forme d'hypnose peut-être. Un besoin de posséder pour ne plus jamais douter du lendemain qui dépasse le rationnel. Mais là où le paradoxe s'étend, c'est aussi qu'elle sait se montrer généreuse, prête à faire la démonstration de ce qu'elle a su accumuler. La peur de manquer, comme toutes les autres angoisses qui l'animent, est à cacher, envers et contre tout.
La mercenaire de l'Eau, c'est un mélange de colère et de rancune. Elle parcourt le désert, court à travers l'empire comme si elle était en colère contre le sable lui-même. Comme si elle le mettait au défi de la mettre à genoux, ce que personne n'est parvenu à faire depuis Long John.
Hantée par le souvenir de celui qui a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui, Zélie parvient néanmoins à être d'une loyauté sans failles pour qui parvient à entrer dans ses bonnes grâces. Une tâche complexe. Car la valeur d'un serment se mesure à l'eau que l'on est prêt à verser. Si sa morale semble réduite à peau de chagrin face aux nécessités de la vie et le pragmatisme de la vie de mercenaire, reste tout de même quelques valeurs et, en particulier, celle-ci. L'eau versée est un sacrifice qu'il faut honorer.
naissance d'une légende Née dans une famille de nomades au fin fond du désert du Shurima au plus fort des chaleurs, elle n'était pas vouée à survivre. Trop de choses se recoupaient pour qu'elle n'obtienne se droit, à commencer par une décision cruelle, celle de ses parents. Superstitieux, persuadés d'être pieux et dévoués à une divinité dont elle ne connaît ni le nom ni l'origine, ils virent sa naissance prématurée comme un affront, un risque à écarter. La preuve que cet enfant ne devrait pas vivre. Quelques semaines à peine après sa naissance, l'enfant sans nom était abandonné au désert, voué à offrir sa vie et son eau pour restaurer une forme d'équilibre. Sacrifice douloureux mais opéré sans le moindre regret ni la moindre hésitation : qu'il en soit ainsi.
Si ses parents et leur communauté ont abandonné l'enfant sans se retourner, ils n'ont pas vu le visage de l'homme qui les a convaincus d'offrir leur progéniture au désert. Celui qui, quelques jours plus tôt, leur faisait offrande de ses visions, celles qui prédisaient leur ruine, et la catastrophe pour Shurima tout entière. Un homme intéressé, au regard dur, un étrange sourire aux lèvres.
Appelé Long John par ceux à qui il ne daignait offrir autre chose qu'une fausse identité, l'étrange itinérant originaire de Zaun perçut vite l'intérêt de l'enfant qui, à peine venue au monde, faisait déjà bouillir l'eau dans le corps des siens. Une malédiction, disait-il, et un cataclysme à venir. Alors, à peine abandonnée aux sables du désert, l'enfant trouva un nouveau protecteur, un mentor, un père adoptif et un tortionnaire.
A peine était-elle capable de tenir assise qu'il l'étudiait. A peine marchait-elle qu'elle apprenait à extraire son eau pour l'offrir à Long John. A peine parlait-elle qu'il lui intimait de se taire. A peine osait-elle dessiner un sourire à son visage qu'elle devait pervertir son âme en ôtant l'eau du coeur de ses ennemis.
Les ennemis du Vieux sont ceux de Zélie. Petite Mushie, nommée ainsi par son mentor dont l'appétence pour les champignons aux doux effets n'avait d'égal que sa cupidité, était une véritable mine d'or. Ou plutôt d'eau.
Il n'y a pas d'âge pour apprendre que la vie a une fin, et Zélie n'a pas le souvenir d'une époque où le visage tordu de douleur de sa première victime ne la hantait pas. Encore aujourd'hui, plus de vingt ans plus tard, elle tente d'oublier son nom mais il lui reste en tête. Alors elle l'utilise pour baptiser son arme, un compagnon, ou un animal. Puisqu'elle ne peut l'oublier, il sera partout.
Dix-sept ans passés avec le Vieux. Long John aura vu et orchestré toutes les souffrances et les quelques petites joies de Zélie. Il aura fait usage de ses compétences, maîtrisées à grand coup de bâton, pour toutes ses lubies et tous ses plans. Un chimiste de Zaun au beau milieu du désert, aurait-il pu survivre autrement ?
Le déclic fut difficile à expliquer. Zélie n'en a qu'un souvenir flou, du jour où Mushie s'est rebellée. Le jour où elle a massacré les plus fidèles compagnons de Long John, libéré les autres, et laissé le Vieux pour mort. Pourtant, elle le sait, le regard violine de son mentor est encore posé sur elle, après toutes ces années.
Dix ans qu'elle l'a quitté. Dix ans qu'elle l'espère mort et que, déterminée comme le jour de sa naissance, elle gagne le droit de vivre encore un peu. Se fait un nom, de plus en plus prestigieux, celui de la Mercenaire de l'Eau. Car tout le monde doit savoir qu'elle est libre, enfin et pour toujours, qu'elle n'a peur de rien ni de personne, et qu'elle est bien vivante. Zélie travaille pour tout le monde, à peu de choses près. Elle gagne bien sa vie, fait démonstration de sa morale variable, héritage du Vieux qu'elle n'admettrait pas. Trouvant refuge dans une Shurima idéalisée, empire sur lequel Long John crachait à longueur de temps, Zélie ne pose pas de limite à son ambition et à ses rêves. Mushie savait rêver grand, peut-être que la Mercenaire de l'Eau en est encore capable.
la patrie est là où se trouve le coeur Shurima est à la fois un berceau et un refuge. La terre de toutes les pires tortures de Zélie et son ultime espoir. Si la mercenaire de l'eau est par nature très indépendante, son cœur bat à l'unisson avec le désert. Car face au dédain de Long John envers elle comme envers Shurima, aux abus et à la crainte, la réponse de Zélie a toujours été un espoir placé dans l'ambition, celle de voir son pays et ses habitants une revanche bien méritée. Un désir bien caché, dont les manifestations sont étranges. Car jamais elle ne se contenterait d'offrir sa lame à quiconque revendique simplement la tête de l'Empire. Zélie n'est pas si chauvine, et reste très curieuse du monde. Mais son âme est liée au désert, il est comme l'extension d'elle-même, et si elle devait mourir, il n'y a que dans les sables de Shurima qu'elle accepterait de déposer les armes.
la magie Sujet complexe, et truffé de contradictions. Si les pouvoirs de Zélie sont une aubaine dans un environnement comme celui du Désert, l'apprentissage lié à celui-ci a été extrêmement toxique et douloureux. Adoptée puis gardée sous la coupe de Long John pour ses capacités magiques, Zélie a longtemps été forcée d'employer l'aquamancie par des méthodes que beaucoup considèreraient peu éthiques, voire sacrilège. Profaner les corps, à commencer par le sien, pour en extraire l'eau est une véritable torture. Ce fut pourtant son quotidien durant de longues années. Aujourd'hui, pratiquer la magie est une seconde nature, et si elle a appris à varier les techniques, la douleur est toujours là, superflue mais nécessaire, quand bien même ni son corps ni le sien ne serait mis à contribution. Elle est comme un membre fantôme, et la souffrance lancinante qui l'accompagne, sans jamais disparaître. Utilisée par les autres, la magie est source de curiosité et de crainte chez la mercenaire de l'eau. Elle ne peut associer de telles pratiques à la douleur de ceux qui la manient, et est bien incapable de se projeter dans un rapport sain entre mage et magie. Elle ne porte cependant aucun jugement contradictoire sur eux, et préfère garder une saine distance.
la brume noire C'est une rumeur lointaine, devenue crainte, puis cause d'un chaos qui semble parfois bien opportun. Zélie ne sait que peu de choses à ce propos, n'est pas encore vraiment concernée, mais la panique qu'elle semble causer dans l'esprit de certains a rendu quelques parties du désert chaotiques. De quoi embaucher des mercenaires pour remettre de l'ordre. Tout ça a contribué à remplir ses poches, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Au-delà de ça, elle fait le choix délibéré de ne pas s'en soucier tant qu'elle n'y sera pas confrontée.
relations Zélie connaît beaucoup de monde à Shurima. Elle a travaillé pour certains, refusé des contrats d'autres, et entendu des rumeurs sur ceux qui restent. Il n'y a cependant que peu de gens dans son entourage proche, à l'exception de ses compagnons d'armes.
Long John : Père adoptif et mentor. Un homme toxique et abusif, originaire de Zaun, capable de se servir de tout le monde pour arriver à ses fins, y compris d'une enfant, en la personne de Zélie. Elle est parvenue à s'en défaire vers la fin de son adolescence et tente de se persuader qu'elle l'a laissé pour mort au milieu du désert, défait de tout son équipement et de sa compagnie. Mais la vérité est toute autre, Zélie le sait. Long John est certainement vivant, il survit à tout. Elle regarde toujours par dessus son épaule, consciente que la voix du vieux pourrait bien se faire entendre à nouveau.
POUVOIRS | CAPACITÉS | ARMES Aquamancie — L'Aquamancie de Zélie s'est manifestée très tôt, et a éveillé l'intérêt de son père adoptif et mentor. Aussi, son entraînement dans la maîtrise de ce pouvoir a débuté très tôt. Cependant, et de par sa vie et son environnement, elle s'est retrouvée malgré elle forcée de se spécialiser dans certaines méthodes singulières et souvent mal vues.
Très rapidement, le mentor de Zélie l'a forcée à expérimenter avec l'eau des corps - ceux des autres et le sien. Elle est ainsi bien plus capable de manipuler l'eau issue de matières complexes que le commun des aquamanciens plus regardants sur l'éthique et la préservation du corps d'autrui.
L'aquamancie de Zélie est assez brute, directe. Elle peut manipuler l'eau à sa guise et s'en servir pour amplifier sa puissance, absorber l'eau du corps de ses ennemis, manipuler les fluides comme on l'attendrait d'un mage de l'eau. En revanche, elle n'a aucune connaissance alternative permettant de leur donner une nature secondaire, qu'elle soit guérisseuse ou toxique. L'eau est une force brute pour elle, à laquelle elle ne saurait donner une vie indépendante ou bien une conscience. L'approche de Zélie est purement technique, primale, et bien peu spirituelle, comme le lui a enseigné Long John et son existence toute entière.
En vertu de son entraînement et sa vie de mercenaire, Zélie s'est faite connaître pour sa grande polyvalence dans la maîtrise des armes. Si le bâton, les cimeterres et les dagues ont sa préférence - elle les maîtrise mieux - elle sait se débrouiller avec à peu près tout ce qui lui passe sous la main, cette expérience lui permettant de rapidement comprendre le fonctionnement d'armes nouvelles et inconnues. ET TOI INVOCATEUR ? Oui bonjour c'est Iris/Nuawa, j'avais dit que j'en faisais plus mais je suis un peu teubé. |