La Lame Sinistre - Katarina Du Couteau

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Mentionner Katarina Du Couteau, aujourd'hui connue autant pour sa position de Chef de sa maison, que pour ses talents d'assassin, provoque des réactions diverses et variées.

Certains parlent d'une tueuse de talent, en voie de devenir l'un des piliers de Noxus. En effet, en tant que fille du Général Du Couteau, depuis son plus jeune âge elle fut, avec grande joie, baignée dans la culture noxienne. Pour cette raison, elle décida très tôt de faire de son mieux pour honorer sa maison, ainsi que sa nation. Sa ténacité, son efficacité, son aptitude presque surnaturelle au combat; c'est avec une langue et des lames acérées qu'elle force quiconque veut bien l'entendre à les reconnaître. Certains apprécient son attitude. Après tout, frôler l'insubordination toutes les deux paroles, dire ce que l'on pense à voix haute sans une once de peur, c'est une force, en soi.

Bien qu'elle soit spécialisée dans l'assassinat, elle est en de rares occasions aperçue sur un champ de bataille. Et c'est un véritable régal pour les yeux, si l'on est amateur de bain de sang. Habituellement vêtue d'une armure légère, profession oblige, on croirait de prime abord que la Lame Sinistre a un désir de mort. Après tout, il suffirait d'un coup de lame bien placé, ou d'une flèche perdue pour l'abattre. Cela dit, elle se meut à une vitesse effrénée, laissant derrière elle une traînée de cris et de sang.
Très facilement, on se retrouve impressionné devant une telle technique. Comment quelqu'un qui est sensé être spécialisé dans le meurtre silencieux, est-il capable d'une telle brutalité? Comment fait-elle, pour que sa longue chevelure pourpre ne vienne pas entraver son mouvement, sa vue?

Ce n'est que lorsqu'il ne reste plus un seul ennemi debout en vue, que l'on peut jeter un réel coup d’œil pour s'imprégner de ses traits. Les courbures de son corps trahit sa nature féminine, contrairement à ses manières volontairement impolies. Rappelant son occupation, un long tatouage noir, tranchant comme l'acier jonche la partie gauche de son abdomen.
Les traits doux de son visage d'ange sont bafoués par un rictus démoniaque, lui octroyant une expression délicieusement coupable. Expressive, on devine que constater le sang encore frais sur ses lames lui procure un plaisir qui serait honteux, si ce dernier n'avait pas coulé pour Noxus.
Étonnamment, sur son œil gauche, on peut voir une cicatrice, parcourant son visage de haut en bas. L'implication de celle ci est que quelqu'un a non seulement eu le culot s'en prendre à une personne aussi dangereuse, mais aussi l'habileté d'arriver à la blesser, assez pour qu'elle en soit marquée de la sorte. Cela dit, au vu de ce que l'on sait de l'assassin, on est tout de suite convaincu que son mystérieux assaillant n'a pas eu assez de chance pour s'en sortir indemne.


naissance d'une légende
Le manoir Du Couteau n'était pas plus bruyant que d'habitude, au contraire. Chacun vaquait à ses occupations. Les domestiques s'occupaient de dépoussiérer les recoins sombres que personne ne remarquerait jamais. Le personnel de cuisine finissait à peine de rendre à l'argenterie sa splendeur, avant de la ranger dans l'armoire désignée, ne serait-ce que pour quelques heures. Le travail aujourd'hui était méticuleux, et personne n'osait dire un mot pour adresser la futilité de celui-ci, et pour cause: Maîtresse Soreana était récemment revenue d'un voyage diplomatique important, et contrairement au maître de maison, elle avait un réel goût du détail qu'il ne fallait surtout pas froisser. Dame Du Couteau est un régal pour les yeux, et son comportement, bien qu'intimidant, est d'une douceur et d'une grâce rarement observée. Sans surprise, cela dit, si quiconque avait le malheur de la contrarier de n'importe quelle façon, cette personne subirait certainement un sort moins cruel si elle se retrouvait face au Fiddlesticks.

Mais l'esprit de tout le monde était à l'aise, pour l'instant. La torpeur d'après déjeuner s'était emparée de la Maison toute entière, même si ce temps de paix ne durerait pas bien longtemps. Chacun eut à peine le temps de souffler, qu'un bruit de casse vint briser le silence. Soudain, les yeux de tous s'écarquillèrent. Les domestiques sentirent leurs coeurs tomber dans leur poitrine, et certains d'entre eux avaient déjà entrepris de se déplacer, prudemment, vers la source du fracas: La chambre de Cassiopeia Du Couteau. Un bruit de pas cependant, peu après, se rapprochait d'eux. Un peu trop rapidement pour ne pas être suspect. Surpris, ils s'écartèrent de sa route lorsque Katarina déboula, de nulle part, courant à toute vitesse. Confus, pas un membre du personnel n'osa l'arrêter, ou même lui dire de ralentir sous peine de se faire mal. Et quelques secondes plus tard, sa longue chevelure rousse qui flottait derrière elle avait déjà disparu au coin du couloir opposé. La marche reprit.

Les domestiques arrivèrent devant la chambre de la jeune fille. La porte déjà ouverte laissait apercevoir une scène des plus étranges. A terre, éparpillés, se trouvaient les vestiges de ce qui fut, il y a peu, un vase de porcelaine, orné et gravé, souvenir d'un des voyages diplomatiques de Soreana. Parmi les belles choses qui constituaient le mobilier de la chambre, cette pièce en particulier semblait des plus précieuses. Plus loin, les fesses vissées sur un tabouret, supportées par la délicatesse d'un coussin de velours, la jeune Cassiopeia Du Couteau brossait des cheveux déjà parfaitement entretenus. Elle tourna la tête très brièvement, avant de retourner à ce qu'elle faisait, visiblement avec hâte.  Peu de temps après, la maîtresse de maison apparaissait.

Le silence était lourd. Soreana, devant le personnel, constatait les dégâts. En silence, elle balayait du regard la pièce, comme si elle reconstituait la scène dans sa tête. Cassiopeia se retourna à l'arrivée de sa mère, puis se leva de son tabouret, les jambes fébriles. Faisant écho à la grâce de sa mère, elle s'inclina légèrement, de façon maniérée. En relevant le nez, on pouvait maintenant voir qu'elle était bien plus pâle que d'habitude, malgré son attitude calme. Elle tremblotait légèrement, mais s'efforçait tant bien que mal de ne rien laisser paraître.

"Mère", dit-elle de façon fébrile tout d'abord. Elle ouvrit la paume de sa main, et tendit légèrement le bras, ses doigts pointant vers le sol. Elle se racla la gorge, dans un effort d'éclaircir sa voix, avant de continuer: "Il semblerait que le vase soit tombé."
La scène était invraisemblable. Tout le monde attendait avec anticipation la réaction de la Maîtresse de maison, qui, en silence, bouillonnait. Personne ne savait réellement ce que valait la babiole maintenant éclatée au sol, mais visiblement, c'était plus qu'un simple outil de décoration. Soreana décidait de jouer le jeu, très certainement dans un effort de piéger la jeune fille, la faire craquer sous la pression, la forcer à admettre. Ses sourcils se froncèrent légèrement, et elle rehaussait la tête, aiguisant son allure, avant de demander à sa fille comment le vase avait pu se briser tout seul.

"Comme vous avez pu le voir, j'étais simplement en train de me brosser les cheveux. Peut-être était-ce un courant d'air qui a soufflé trop fort? Étourdie comme je suis, j'ai omis de fermer la porte..."
Cassiopeia plaidait que la cause était naturelle, et que sa main, dans toute cette histoire, était innocente. Soreana n'appréciait pas être prise pour une imbécile. La scène était parfaitement dressée, cela dit. La fenêtre et la porte était ouverte, la porte aussi. La jeune fille avait une brosse en main. Cela dit, même si l'on omettait l'expression de terreur a peine voilée sur le visage de Cassiopeia, une chose ne collait pas. Son lit était en désordre, signe que, dans cette chambre, il y avait eu plus d'activité qu'elle ne semblait vouloir faire croire. La jeune fille, remarquant ce détail fatal, puis remarquant que sa génitrice l'avait bien vu, entrouvrait les lèvres, s'apprêtant cette fois à improviser un autre mensonge. Cela dit, avant même qu'un son s'échappe d'entre ses lèvres...

"J'ai rien fait! J'ai rien fait!!"
La voix de Katarina Du Couteau retentissait dans les couloirs de manoir. Elle se rapprochait, doucement, jusqu'à ce que dans le cadre de la porte apparaisse Marcus Du Couteau, la tornade au cheveux rouges portée sur son épaule comme un sac de pomme de terres, gesticulant pour tenter sans succès de se libérer de sa prise. Jamais n'a-t-elle cessé de grossièrement plaider son innocence, non plus. Entre Cassiopeia, dont les couleurs passaient du beige pâle au rouge, Soreana qui soupirait, exaspérée, et Marcus, dont le stoïcisme habituelle ne vacillait pas, des regards s'échangèrent. Finalement, le Maître de maison tourna son regard vers sa compagne, avant de déclarer: "Soreana, aujourd'hui, je vais prendre Katarina avec moi."


L'argenterie cliquetait sur les assiettes. La table était bien trop grande pour seulement trois couverts. La salle était bien trop vide pour un repas "en famille". Malgré cela, Marcus avait toujours insisté pour que sa fille et lui mangent ici, comme si sa soeur et sa mère n'avaient pas été absentes depuis des années maintenant. Elle ne l'admettrait pas, mais sa mère, et surtout sa soeur, lui manquaient. Savoir que leur absence servait les intérêts de Noxus, cela dit, était grande consolation pour la rousse. Cela dit, elle ne pouvait s'empêcher, au fond d'elle, de nourrir un certain ressentiment. Il devait y avoir une manière de servir Noxus, sans que sa maison ne soit éparpillée aux quatre coins de Runeterra, non?

Mais ce n'était pas tout. Marcus avait récemment décidé d'introduire au manoir un énergumène des plus étrange. Un garçon, jeune, sale, impoli et ennuyant. Il était là depuis un moment maintenant, et Katarina soupçonnait qu'il subissait, comme elle, un entraînement rigoureux pour devenir un assassin. Elle ne comprenait pas; son talent inné au maniement de la lame ne suffisait-il pas à son géniteur? Que lui fallait-il de plus? Une partie d'elle pensait que son genre avait un rôle à jouer. Elle maudissait sa naissance, des fois, lorsque, dans sa solitude, ses insécurités prenaient le dessus sur ses ambitions. On avait essayé de la forcer vers une éducation de Dame, après tout, par défaut. Elle aurait dû finir comme sa soeur, si ce n'était pas pour son comportement bourru, dès son plus jeune âge. Elle était heureuse d'avoir forcé la main du destin, mais cette confiance, a chaque seconde passée face à ce garçon des égouts, s'émiettait. Et alors que celui-ci mangeait à sa faim, avec ses doigts, comme un sauvage, son appétit disparaissait. Sa jalousie la poussait à se lever, et à disparaître, allant se cacher quelque part aux alentours du manoir, dans un bois.

Le vent siffle, et un arbre souffre silencieusement. Puis un autre. Puis trois autres. Ses mouvements, efficaces et dénués d'hésitation, décochaient des lames fines, meurtrières. Elle ne manquait jamais sa marque. Peu importe l'angle, peu importe la distance, peu importe la fatigue. Et elle n'en était plus étonnée. Mais elle ne comprenait pas pourquoi ça ne suffisait pas, ni au général, ni à elle même. Ainsi, une fois qu'elle avait épuisé sa réserve de couteaux, elle se fit une promesse. Perchée sur une montagne de cadavres, elle serait le plus grand assassin que Noxus ait connu, et elle ferait en sorte de prouver à tout le monde que la meilleure, c'était elle.


Il y avait un tas d'explications. Un tas d'excuses à donner. Un tas de théories. Elle a pensé que couper la tête du serpent réglerait le problème une fois pour toutes. Elle ne savait pas qu'un lieutenant, du menu fretin pareil, pourrait faire tant de dégâts. Ces soldats noxiens, peut-être qu'ils avaient tous mérité de mourir. Ce n'est que leur dû, il n'avaient qu'à être moins faibles, non? Cette mission qui lui avait été assignée, n'avait que pour but de la rabaisser. Elle était en dessous d'elle, elle ne ferait que gâcher son talent. Elle était à court d'idées. A court d'excuses. Débattant toute seule, en silence, dans son esprit, elle finissait par donner raison à son père. Elle avait échoué en tant que Du Couteau, en tant qu'assassin, et en tant que Noxienne.

Mais tout serait réparé. Vengeresse, elle marchait à vive allure, décidée à accomplir sa mission originale. Mais c'était déjà trop tard.
Trop distraite, elle n'avait pas remarqué que c'était elle, cette fois, qui était la cible. Un coup de vent meurtrier la traversait. Avant qu'elle ne le réalise, elle avait déjà bougé hors du chemin de l'audacieux meurtrier qui osait s'en prendre à elle. Elle s'apprêtait à esquisser un sourire, moqueur, provoquant son assaillant, qui venait de manquer sa cible. Cela dit, plusieurs réalisations vinrent briser son esprit, toutes en même temps. Une sensation brûlante et mouillée lui descendait au visage. Sa vision s'obscurcît, et une douleur intense l'exaltait. Devant elle; Talon, stoïque.

Elle entrait en transe, laissant sa rage, sa déception, son dégoût, sa jalousie, sa douleur prendre le dessus. Oui, elle avait échoué. Oui, elle devait réparer la situation. Et oui, peut-être, méritait-elle d'être punie. Mais perdre la vie? Par la main de cet homme de basse naissance? Est-ce que Marcus le pensait capable de la tuer, elle, sa propre fille? Il n'y avait pas de pensée plus insultante. Elle n'arrivait pas à accepter la situation, à accepter son sort. Et elle n'arrivait pas à s'arrêter de danser, lames en main, attaquant son relâche son assaillant, qui, lui, ne se battait pas. Il ne tentait pas même de finir le travail. Pourquoi?

Petit à petit, alors que son corps s'épuisait, le tumulte qui avait pris place dans sa tête se calmait. Observer Talon, en tentant de lui prendre la vie, étrangement, lui donnait la lucidité pour comprendre. Lui aussi, à l'instant, venait d'échouer. Était-ce pour cela qu'il avait été désigné? Pour lui montrer qu'elle n'était pas inférieure, qu'il n'essayait pas de la remplacer? Savait-il que Talon n'arriverait pas à lui ôter la vie? C'était tiré par les cheveux, comme raisonnement, mais le calme que ça lui apporta fut assez pour la faire revenir à la raison. Toujours blessée, toujours sanguinolente, son assaut cessait. Elle adressait un regard de défi à Talon. Malgré tout, elle avait tout de même envie de ramener sa tête à Marcus. Mais elle lui tourna le dos, et plusieurs heures plus tard, elle reviendrait au manoir avec celle de sa cible originale, qu'elle jetait avec nonchalance au pieds de son père.
Elle acceptait sa punition, et son échec. Elle placé sa gloire et son ego au devant de son devoir, et c'était la dernière fois qu'elle ferait une erreur pareille.


Elle fixait son assiette dans laquelle se trouvait une pièce de viande parfaitement cuite et assaisonnée, qui parfumait toute la pièce. Ce luxe, cette vie de manoir, ne lui manqueraient pas. En relevant les yeux, et en balayant la pièce du regard, elle ne trouvait que silence et solitude. Sa mère, sa soeur, son frère, absents, tous occupés, au service de Noxus. Et elle aussi, dès demain, quitterait le nid, en tant que Chef de la maison Du Couteau. Cela faisait maintenant plus d'un an depuis la disparition de Marcus, et pas un seul indice en vue.

La brume noire avait progressé de son statut de simple légende urbaine, jusqu'à devenir une rumeur. Chaque jour, plus de témoins apparaissent, contant la disparition de leurs proches. Certains parlent de membre de leur familles se transformant en bêtes, perdant leurs esprits et attaquant ceux avec qui ils furent jadis complices. Ça et d'autres choses, qui font froid dans le dos. Katarina soupire.

Elle s'était portée volontaire pour enquêter sur la dite brume, et voir ce qu'il en était réellement. Bien que ce soit très peu probable, c'était l'événement le plus proche d'être responsable de la disparition soudaine du Général. Le manoir vide était une image qui la déplaisait fortement, mais loin d'elle le désir d'échapper à son devoir, bien au contraire. Elle ferait face à n'importe quel danger se dressant devant elle, quel qu'en soit la nature. Cela dit, elle n'avait pas encore décidé si elle le ferait pour sa gloire personnelle, pour celle de Noxus, ou si elle était motivée tout simplement par le désir de ne plus jamais se retrouver assise devant un steak, dans une salle remplie de solitude.


la patrie est là où se trouve le coeur
Katarina est née et a baigné dans la culture noxienne depuis son plus jeune âge. Elle est très familière avec les principes de la cité-état, et y adhère complètement, ou presque. Elle nourrit en elle une certaine voracité, un désir ardent de se prouver à quiconque pourrait avoir conscience de son talent. Elle est obnubilée par le principe de Force qu'apprend Noxus, plus que les deux autres. Si bien qu'elle ne sait pas si, dans un cas extrême, ferait le choix de prouver sa force ou sa loyauté. Jusque là, heureusement, elle a réussi à contrôler son ambition. Aussi, tout ceux qui la connaissent, ne parleront d'elle qu'en utilisant les mots de championne de Noxus, et parangon des valeurs de celle-ci. Et quiconque ose questionner sa loyauté, ne gardera pas sa langue bien longtemps.

la magie
Durant son entraînement, Katarina a développé une dextérité et une technique hors pair, mais aucune affinité avec la magie. Elle croit fermement qu'une lame aiguisée au travers de la gorge vaut mille sorts, cela dit.
Malgré un certain dédain pour la magie, elle reconnait celle-ci comme une forme de Force comme une autre, et respectera tout de même un mage puissant, approuvant de tout ce qui peut permettre de se dresser face à l'ennemi. C'est la voie de Noxus, après tout.

la brume noire
L'arrivée de la brume noire, au début, la Lame Sinistre y était sceptique. Du même acabit que le Fiddlesticks, un conte que les soldats se racontent autour du feu, après une longue bataille, pour décompresser. Cela dit, plus le temps passait, et plus les témoignages se faisaient nombreux. D'abord venant de plusieurs milliers de kilomètres, d'alliés et de soldats, par le biais de messagers. Mais elle comprit que, peut-être, cette brume existait réellement lorsqu'une connaissance de Talon venant des bas quartiers fit le déplacement jusqu'au manoir Du Couteau, pour lui demander à lui, directement, son aide. Et malgré que ce dernier était absent, la pauvre âme réussit à convaincre Katarina que ce n'était pas qu'une simple rumeur. Ainsi, après quelques courriers ci et là, elle entreprit la mission de découvrir ce qui se passait réellement bien qu'elle soit toujours sceptique aux effets surnaturels, aux disparition soudaines et à la supposée corruption.

relations
Marcus Du Couteau:
Père. Mentor. Ancien maître de la maison Du Couteau. Disparu. Elle respecte son talent, et lui est reconnaissante de lui avoir tout appris. Mais, au delà de ça, elle a des sentiments mitigés à son sujet. Elle a l'impression de ne pas compter pour lui, qu'il ne la comprend pas, ou qu'il ne lui accorde pas assez d'importance. Elle ne le mentionne pas. Il n'est plus là, et elle s'y est faite. Elle se surprend à sentir un sentiment de manque vis à vis de lui, de temps en temps, mais sa vie est bien trop remplie pour qu'elle y accorde de l'importance.

Talon Du Couteau:
Frère adoptif. Elle le haït, jadis, jalouse de son talent et de l'attention spéciale que lui accordait son géniteur. Lorsqu'il a essayé de l'assassiner, cela n'a pas arrangé les choses, et elle a souvent penser à mettre fin à sa vie, et livrer sa tête à Marcus. Mais, après des années, elle finit par lui pardonner. Elle pense qu'il la déteste, et en joue. Il déteste la voir s'écarter de la voie de l'assassin qu'ils avaient tous deux appris, et lorsqu'elle le surprend à l'épier, fait tout pour lui causer le plus de malaise possible.
Elle nourrit une certaine affection pour lui, et maudit que l'influence de Marcus sur lui soit aussi profonde, pensant de lui que ce n'est qu'une victime du patriarche Du Couteau. Elle le respecte cela dit, pour sa force et son habileté au combat, et a une certaine empathie pour sa condition. Lorsqu'elle le mentionne, elle le fait avec fierté, l'aillant accepté à part entière comme membre de sa famille.

Cassiopeia et Soreana Du Couteau:
Sa soeur et sa mère, respectivement. Elle les chérit, peu importe la distance qui les sépare. Elle n'a que peu de nouvelles, les deux diplomates étant sûrement aussi occupées qu'elle. Elles ne se voient que rarement, mais la femme aux cheveux de sang ne rayonne jamais plus que lorsqu'elle se trouve en compagnie de sa famille.

Katarina Du Couteau est renommée pour son talent, une lame à la main. Toujours armée jusqu'aux dents, elle possède de nombreuses lames de tailles diverses et variées, toutes prêtes à pénétrer la chair et compromettre des organes vitaux. Sa dextérité, son agilité, sa vitesse, son adresse et même sa force, sont surprenants. Au sommet de l'art qu'est l'assassinat, la Lame Sinistre est d'une efficacité mortelle, lorsqu'il s'agit de mettre fin à une, ou plusieurs vies. Lorsqu'aperçue sur un champ de bataille, il est clair qu'elle est très à l'aise au combat, que ce soit contre une ou plusieurs personnes. Ses réflexes et son instinct sont tout aussi aiguisés que ses armes, et elle est très difficile à attraper.

Cela dit, bien être élusive a beau servir de défense, sur ce point, elle reste néanmoins plutôt faible dans ce domaine. Un coup bien placé pourrait grandement réduire la menace qu'elle pose. De plus, sa passion ardente est une faiblesse. Son amour du combat et son besoin de fanfaronner et de jouer avec sa nourriture peut vite se retourner contre elle. Impatiente, un adversaire malin n'aura aucun mal à la provoquer pour que, dans sa fougue et sa rage, des failles se créent dans sa garde. Habituellement très bonne duelliste, si elle perd sa concentration et ne se tempère pas lorsqu'elle se bat, elle se fatiguera et perdra son avantage en combat. 

On m'appelle Skayio, je suis vieux, et j'habite Paris. Talon m'a traîné ici de force.

Et te voila officiellement validée sur le forum assassin noxienne ! On espère que tu te plairas parmi nous ! Avant de commencer la grande aventure RP, voici quelques petites choses à faire. Tout d'abord merci d'aller te recenser dans le bottin des avatars puis dans le bottin des metiers & regions, ainsi que dans celui des magies. Si tu ne le fais pas, tu prends le risque que ton avatar et ton métier ne soient pas recensés et te soient volés !

De plus nous t'encourageons à aller poster une fiche de liens et rps pour étoffer tes relations si tu le désires (cette étape est bien entendu facultative).

Pour un peu plus d'immersion dans le monde de Runeterra je t'invite à aller lire le sujet des poros d'or, la boutique et les missions (et ou rp aléatoires).

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