| Adelynn Rayegan PILTOVER Messages : 20
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Date d'inscription : 26/09/2022
| ADELYNN RAYEGAN • surnom: La Renégate • nation: Piltover et Zaun, Piltovienne d'origine • métier: Vigilante, Révolutionnaire • age: 22 ans • allégeance: Le Peuple • race: Humaine, non altérée • feat: Adelynn Rayegan (Références créés par IA)
Dévouée - Téméraire - Révoltée - Bénévole - Vengeresse QUI ES TU ? DescriptionsAvant de quitter la noblesse, Adelynn était une jeune femme à la coiffure mi-longue d'un blond doré, habillée généralement d'une veste soignée d'un blanc neutre qui laissait ressortir ses yeux bleu. Depuis les derniers événements de son histoire, elle fut forcée de se cacher et pour marquer une perte importante et son besoin de ne plus être reconnu, elle changea drastiquement d'apparence. Ses cheveux sont désormais coupé courts d'un côté et laissés long de l'autre, le côté court est teint dans un bleu marine dont quelques mèches partent sur le côté long qui lui est teint dans un rose tirant sur le magenta.
Concernant ces convictions profonde et pour des raisons traumatiques, elle se refuse de tuer, même si cela vient à lui complexifier une situation déjà critique, elle préfèrera toujours incapaciter ces ennemis, quitte à les blesser grièvement. Un sentiment de dégout et de haine importante pour un individu serait nécessaire pour qu'elle ne serait-ce que pense à revenir sur cette limite qu'elle s'impose à elle même.
Adelynn est également atteinte d'un déficit de l’inhibition latente. (Description dans le premier chapitre de l'histoire)naissance d'une légendeAdelynn est la dernière enfant d'une famille de basse noblesse et d'influence mineure de Piltover bien qu'avant de devenir renégate son travail avait permit à cette dernière de briller quelques brèves années jusqu'à attirer le regard d'autres membres de la noblesse. Elle n'est proche que de son père et de sa mère qui l'ont toujours soutenu mais sa situation et le fait qu'ils habitent dans la Piltover haute l'empêche de voir ces derniers, elle ignore comment ils, eux et le reste de sa famille, ont réagit à ses derniers choix et se contente d'essayer de ne pas y penser. la patrie est là où se trouve le coeurÉlevée dans la basse Piltover et diplômé d'une prestigieuse Académie, elle prenait son statut pour acquis et déjà à l'époque elle ne souhaitait pas vraiment se mêler à la haute noblesse qui pour certains se reposaient sur les acquis de leurs ainés lorsqu'elle avait dû travailler pour atteindre un niveau à peine similaire. Mais ses illusions se sont vites envolées quand elle découvrit la vie en dehors de la basse noblesse et prit de son temps pour écouter toute sortes de personnes de la basse Piltover à l'entresol de Zaun. "Sa patrie", s'il serait encore possible de l'appeler comme ça ne serait pas vraiment un endroit mais plutôt l'ensemble des gens qui y habite, le Peuple de Piltover comme de Zaun face à la noblesse qu'elle a quitté. la magieAdelynn n'a encore jamais rencontré de mage et la seule magie qu'elle n'a jamais observé fut celle noyée dans la technologie de l'Hextech, aillant des raisons de se méfier de cette dernière technologie, elle se méfie également de la magie, ne sachant pas vraiment encore si les torts qu'elle soupçonne à l'Hextech serait liés à cette nature magique ou à leur part technologie. la brume noireAdelynn a bien entendu parler de la nouvelle menace qui plane sur le monde et bien qu'elle n'abandonne pas ses projets, elle s'est concentrée sur des tâches d'observations et d'aide autour d'elle plutôt que des actions plus directes contre le système. Si injuste qu'il est, ajouter plus de chaos en ces temps incertain pourrait être néfaste pour tout le monde. Elle n'apprécie pas cet état de fait cependant...relationsClan Ferros: Adelynn était censée marier dans une union imposée un jeune homme de ce clan prénommé Simon Ferros, mais de tristes tournures ont mis un terme à ce projet. Clan Giopara: Adelynn a refusé une de leurs offres pour rester ainsi indépendante mais en s'attirant peut être bien leurs rancœur.- Histoire Complète:
- Chapitre I - Enfance, le prix de l'ingéniosité:
Les nombreuses Académies de la cité du progrès ont déjà accueilli et formé nombre de prodiges. La carrière d’Adelynn semblait toute tracée et destinée à l’illustrer comme l’une de ces nouvelles Lumières qui apporterait renouveau, sécurité et confort à Piltover. Issue du clan noble de moyenne extraction Rayegan, la jeune femme n’a jamais manqué de rien ni lors de son enfance ni lors de ses études. Étant la fille d’une riche artisane Piltoverienne mariée à un célèbre lutteur Zaunien à la retraite dont la fortune lui avait permis de se payer une vie dans la ville du progrès, elle eut toujours à portée de main des centaines de pièces détachées et de mécanismes que sa mère lui laissait utiliser afin de développer son inventivité dès le plus jeune âge. Lorsqu’elle eut atteint l’adolescence son père l’emmena quelque fois à la Promenade de Zaun avec sa mère pour qu’ils y voient des spectacles de luttes en famille. Pendant quelques années la jeune fille avait tenu à ce que son père lui apprenne quelques mouvements et technique par pure envie de mimétisme des grandes personnes et elle aimait beaucoup s’entrainer à la pratique de ce sport. Mais son père vieillissant fini par arrêter leurs leçons et le temps toujours plus important qu’envahissait l’artisanat fini par totalement engloutir ses entrainements jusqu’à ce qu’elle n’y pense même plus. Ayant remarqué l’entrain et les capacités inhabituelles de leur fille pour son âge, ils lui ont tout de même refusé l’accès à leurs nombreux ateliers afin qu’Adelynn ne se fasse pas submerger par les possibilités qui s’ouvraient à elle et qu’elle puisse progresser à son rythme. Cela n’eut pour effet que de frustrer l’enfant en elle qui voulait repousser ses limites, créer des outils et des maquettes d’automates inédits et essayer de battre les avancées qui ont été faites avant elle par des inventeurs qu’elle admire. Son admission à l’une des plus prestigieuses Académies des Sciences, à l’âge surprenant de quatorze ans, réussit toutefois à calmer cette soif d’expérimentations pour un certain temps. Au départ impatiente et excitée à l’idée de découvrir ce nouveau centre de pratique et de connaissances ; comme une enfant découvrant un immense terrain de jeu, ses premières leçons eurent cependant l’effet d’une douche froide au regard des attentes qu’elle en eût dressé. Les autres élèves, pourtant de cinq années au moins ses ainés, lui semblaient pour le mieux médiocre et pour le pire totalement incompétent. Les professeurs évoquaient des points qu’elle maitrisait souvent depuis l’enfance et elle avait fini par comprendre qu’elle en agaçait plus d’un à trouver la réponse à tout problème avant n’importe qui d’autre. Ces facultés furent rapidement jugées hors norme pour son âge au sein de l’Académie et Adelynn fut convoquée au bureau d’un célèbre Docteur, diplômé de la même Académie qu’elle fréquentait désormais. L’homme, plus âgé encore que le père de la jeune adolescente, n’eût d’abord pas dit mot. Il l’invita simplement à prendre place sur le siège faisant face à son bureau et posa un large carton sur ce dernier. Adelynn, intriguée, le regarda faire alors qu’il disposa une petite vis quelconque devant elle. — Que vois-tu ? demanda le Docteur. — Une vis B35-X des industries Veldes. Le Docteur observa cette jeune fille avec surprise, puis il attrapa un sachet en papier qui se trouvait dans la boite et l’ouvrit devant elle pour en verser le contenu sur la table. Il comprenait un grand nombre de petits mécanismes, de pièces, de joints et de vis en tout genre. Il y avait clairement trop d’éléments pour qu’il s’agisse des pièces détachées d’un seul produit. — Parmi tout cela, il y a le nécessaire à la fabrication de lunettes Chemtech de modèle R8, est-ce que tu vois ce dont je parle ? — Oui. Répondit la jeune fille avec nonchalance, piquée par un ennui qui grimpait doucement en elle. — Eh bien, j’ai brisé les miennes il y a quelques jours. Pourrais-tu en réassembler une paire ici, sans te tromper ? Adelynn ne répondit pas, mais ses yeux se fixèrent sur la petite pile de technologie en morceaux qui trônait sur le bureau devant elle. Une étincelle brillait dans son regard, elle allait remporter ce défi haut la main. La fille Rayegan écarta rapidement la majorité des pièces, celles qui ne l’intéressaient pas pour la tâche qui lui avait été confiée. L’adolescente faisait preuve d’une assurance et d’une méthode époustouflante pour son âge. En moins de cinq minutes, elle avait catégorisé et séparé les éléments en fonction de leurs types et d'étapes à suivre qu'elle avait érigés dans sa tête. Un simple coup d’œil ou une palpation semblait lui être suffisant pour différencier le moindre élément important au milieu de tout le reste. Après moins de dix minutes, elle attacha finalement la lanière à son prototype de lunettes Chemtech terminé et le retourna au Docteur. — Il vous manquait le filtre réducteur de flou RX-16 pour la vision en obscurité. Vous devriez vous le procurer. Tels furent les mots qu’employa l’adolescente pour clore son tour de force alors qu’un léger rictus avait enluminé son visage. Le résultat de ces tests était bluffant et la conclusion ne tarda pas à tomber, Adelynn souffrait d’un déficit de l’inhibition latente. Son cerveau n’était pas capable de trier les stimuli secondaires venant de l’ensemble de ses sens aussi bien que la plupart des autres personnes. Elle pouvait discerner les moindres détails d’un boulon, ressentir tous les crénelages et minuscules rayures d’une surface par le simple toucher et son esprit pouvait utiliser ces informations comme d’innombrables catégories de tri et ressources au service de son inventivité. Il lui était quasiment impossible de mélanger deux pièces pourtant semblables, comme il serait impossible pour la grande majorité de prendre un chat pour un chien. Dès ses premières années, Adelynn s’éleva au sommet de sa promotion sans véritables difficultés. Elle se montrait à la fois capable d’une grande ingéniosité et d’inspiration pour créer des modèles nouveaux et pour retravailler et améliorer des brevets déjà existants et qui avaient parfois été posés par les plus grands noms de la cité. Ceux qui lui donnaient le plus de fil à retordre et aiguisaient le mieux sa soif de surpassement de soi étaient les inventions d’Heimerdinger dont le génie inspirait et épatait la jeune inventrice. Elle gardait cela pour elle, mais profondément elle savait qu’elle n’avait qu’une envie, celle d’un jour le dépasser. À l’âge de seize ans, elle eut son premier grand examen et dut créer un automate entièrement fonctionnel. Bien que la plupart des élèves de sa promotion ne purent proposer que des petits modèles à la fonction unique au Service des Examens, Adelynn leur retourna un modèle humanoïde. Ce dernier la dépassait bien d’une tête et possédait une banque de mémoire dans ses circuits lui permettant d’apprendre diverses tâches par l’observation. Les fonctions d’utilisation que l’adolescente suggéra étaient principalement la surveillance, le ménage et les tâches ingrates, mais le Service des Examens fut complètement bluffé par les capacités de ce droïde. Le brevet fut déposé le jour même sous le nom d’Adelynn Rayegan et le succès de ce modèle la poussa à en monter davantage pour les revendre à usage domestique, mais aussi et surtout, policier et militaire pour venir soutenir les forces de l’ordre de Piltover. Quand elle eut passé vingt ans, Adelynn fut finalement diplômée et quitta son Académie pour s’installer dans un appartement proche de celui de ses parents puis elle hérita de l’ensemble des ateliers après le départ en retraite de sa mère. La première décision qu'elle prit fut de mettre les pieds dans le plus vaste d’entre eux, chose qui lui avait été interdite depuis son enfance. Le choc fut immense. Habituée à une petite échelle, à la manipulation de quelques pièces pour former toujours les mêmes modèles, elle avait tout à coup l’impression de découvrir un monde totalement nouveau. La lumière artificielle du gigantesque hangar dévoilait devant elle des colonnes de dizaines de machines et elle pouvait entendre les rails automatisés transporter toutes les pièces qui étaient usinées ici. Elle s’était figée pendant un temps incertain alors que son esprit visualisait autant de combinaisons que son cerveau pouvait en supporter. S’imaginant des centaines d’emboitements et de capsulassions formant des systèmes complexes, des prothèses mécaniques, des armes Hextech, des armures intelligentes… Là où la plupart auraient vu des amas de ferrailles, Adelynn voyait des milliards de possibilités. Sans plus y réfléchir, elle s’était ruée dès le premier jour sur tout ce qu’elle pouvait. Elle avait testé plusieurs dizaines de mécanismes et crayonné d’innombrables croquis pendant des heures et des heures, toujours encore plus fasciné par chaque innovation qu’elle pouvait trouver que par la précédente…
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Puis elle avait passé les trois jours suivants coincée au lit avec une migraine et des visions de systèmes mécaniques si envahissantes qu’elle eût l’impression qu’elle allait en mourir.
À la suite de cet incident elle se montra davantage responsable et tenta du mieux que possible de ne se concentrer que sur un seul projet à la fois. Bien heureusement, son handicap ou son don lui permettait de tous les mener en bien moins de temps que la plupart des inventeurs de sa génération. Ainsi elle put enchainer la création de dizaines de modèles de drones, machines domestiques, armes et prototypes en tous genres qu’elle breveta sous son nom. Porté par la réputation de sa famille et la qualité de son travail, le succès de ses produits ne se fit pas attendre. Adelynn dépassa assez facilement les revenus annuels maximum que ses parents n’avaient jamais atteint et elle s’éleva au sommet économique de sa famille, en devenant ainsi la personne la plus influente. Ces recettes lui permirent de financer le déménagement de ses parents vieillissants vers les niveaux plus élevés de Piltover à l'air plus sain, où son père, marqué par une longue vie exposée au Gris Zaunien, pourrait recevoir des soins adaptés et de la meilleure qualité technologique en ce monde. Adelynn avait cependant préféré rester sur place, elle y avait ses ateliers, elle connaissait les quartiers de ce niveau et la pollution ici n’était pas vraiment dangereuse pour quelqu’un de son âge. Son rapide succès ne se fit pas en silence et son nom, bien qu’issu d’un clan de moyenne extraction, commença à apparaitre dans de nombreuses discussions. Si bien qu’elle attira l’attention même d’un des clans les plus influents de la ville du Progrès, le clan Giopara. Ces derniers voulaient lui offrir un parrainage ainsi qu’un financement de ses inventions si elle acceptait de leur donner l’exclusivité de ses brevets. Adelynn perçut cette proposition comme une insulte à sa personne, à sa famille et à sa créativité. Où étaient donc passés tous ces pompeux quand elle avait dû reprendre les rênes du commerce familial et s’occuper de ses parents seule ? « Non. — Excusez-moi, Mademoiselle ? Je ne pense pas que… — J’ai dit non. — Mais, vous ne pouvez pas ! C’est ridicule, nous avons déjà parrainé des centaines d’esprits brillants et nous avons… — Oh… vous faites certainement un très bon travail. Mais, j’en fais un meilleur. » La conversation s’était arrêtée sur cela, Adelynn avait tourné les talons et quitté le bâtiment des Giopara sans prêter aucune attention aux protestations et menaces qui étaient lâchées dans son dos.
- Chapitre II - Foutu mariage, foutu robot et foutu monde de merde:
Quelques mois après cette mauvaise rencontre, l’inventrice fut conviée à rejoindre le Grand Bal de l’année. Il s’agissait officiellement d’une fête décidée par les trois clans majeurs pendant laquelle la Noblesse de Piltover se réunissait pour danser, manger et discuter. Mais Adelynn se doutait bien que sous ces beaux airs se cachait souvent les messes basses liées à une quête d’influence insatiable. Ce Bal était cependant iconique et tenu si rarement que le manquer aurait été un puissant signe d’irrespect et même d’insulte aux traditions dont la jeune femme savait qu’elle ne pouvait pas se permettre. Elle s’y rendit donc à contre cœur, espérant tout de même y trouver une quelconque source d’amusement. Et ce Grand Bal ne fut, sans surprise, qu’une très grande déception à ses yeux. L’atmosphère y semblait forcée jusqu’à dans ses finitions mêmes ; et Adelynn avait pu s’apercevoir que la plupart des invités n’était là que pour se donner une belle image en accord avec les attentes de l’Elite de la Cité du Progrès. Bien qu’ayant le désagréable sentiment d’être coincée dans une pièce de théâtre à taille humaine, Adelynn avait toutefois essayé de passer un bon moment en partageant quelques danses et en profitant du buffet aménagé pour l’occasion. Cependant, peu daignaient lui accorder la parole et elle eut vite remarquée que les meilleures mets et animations se trouvaient dans des parties dont l’accès lui était restreint. Après tout, elle était membre actif d’une famille certes nobles mais d’influence inférieure. Aux yeux de presque la totalité des invités ici présent, elle n’était pas plus importante qu’un citoyen lambda. Ce dur retour à la réalité lui avait fait serrer les poings de rage, mais une voix l’interpellant l’avait subitement tiré de ses pensées. Une voix qu’elle avait déjà entendue au travers des Haut-Parleurs Hextech de la ville. Sous le choc elle s’était retournée pour faire face à cette silhouette impressionnante qui la dépassait bien de deux têtes. « M-Madame Ferros ? » La gérante des affaires publiques du clan Ferros se contenta d’abord d’hocher la tête, gardant une posture droite avec ses bras se tenant derrière son dos. « Effectivement, et vous êtes Adelynn Rayegan, si je ne me trompe. — C’est ça… avait répondu la jeune inventrice en reprenant doucement son calme. — Félicitations pour votre succès, c’est assez surprenant pour votre âge. J’ai aussi eu vent du différent que vous avez eu avec les Giopara. Sachez que vous serez bientôt sous la protection du clan Ferros et qu’aucune représailles ne pourra vous menacer. — Oh… je… c’est vraiment aimable de votre part, mais je ne comprends pas. Pourquoi feriez-vous cela Madame Ferros ? » Cette dernière haussa un sourcil de surprise en entendant ces mots. « Vos parents ne vous ont rien dit ? »
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Adelynn s’était éclipsé et avait couru le plus loin possible de ce bal de malheur dès qu’elle en avait eu l’occasion. Déjà, elle avait perdu l’usage de la parole en face de la cheffe de clan Ferros quand la nouvelle l’eut frappé comme un convoi Hextech sur une autostrade. Elle avait été promise en mariage à un obscur petit Ferros qu’elle n’avait jamais vu ni même entendu parler de toute sa vie. Comment ses parents avaient pu lui faire ça ? Et surtout ne rien lui dire ? Depuis quand cela avait était le cas ? Était-ce de cette façon que leur famille avait évité la ruine quand ils étaient au plus bas dans son enfance ? Tous ces songes se bousculait dans sa tête alors qu’elle avait couru un long moment pour s’arrêter seulement d’épuisement. La voilà à présent déambulant dans les ruelles de Piltover sans but, une bouteille à moitié vide à la main après avoir dépassé une signalisation qu’elle n’avait pas vu, ou peut être simplement pas pris la peine d’observer. Mais une voix robotique fini par briser le silence pour la ramener à la réalité. « DeMoIsElLe, La RoUtE eSt BarR-… — Quoi ENCORE ?! » S’était-elle écriée en se redressant vers l’automate qu’elle reconnut presque immédiatement. C’était un modèle de surveillance civile de ce stupide robot qu’elle avait créé suite au succès de celui qu’elle avait rendu pour son premier grand test à l’Académie. La voilà contrôlée par sa propre création. « DéSoLé, MaIs VoUs DeVeZ fAiRe DeMi ToUr. » Pourquoi elle leur avait donné une voix si agaçante déjà. La voilà déjà sur les nerfs, épuisée. L’alcool dans son corps et cette rencontre n’arrangea rien de tout ça alors qu’avant même de réfléchir elle avait asséné un crochet dans la ferraille de cette stupide machine. C’était la sienne de machine après tout, non ?
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Deux heures du matin passé et elle avait perdu l’envie de compter les minutes restée dans la cage de ce commissariat. ‘Agression sur agent du maintien de l’ordre’. Souffrant d’un horrible mal de crâne, elle s’était affalée de dépit sur le banc en pierre trop plat pour être confortable qui se trouvait aussi être le seul mobilier à sa disposition avant de laisser échapper un râle d’exaspération. Finalement un pacifieur finit par venir lui ouvrir sans réel entrain. La jeune femme se redressa immédiatement, soulagée d’être finalement libérée de cette soirée sans fin. « Quelqu’un a payé votre caution, il va vous raccompagner, ne causez plus de grabuges sur le chemin, avait dit le pacifieur vieillissant sur un ton blasé. » Quelqu’un ? Mais qui avait bien put venir pour elle ?... Adelynn eut vite une réponse visuelle en passant le coin du couloir qui l’emmena à l’accueil du commissariat où elle pût voir le seul jeune homme présent à cette heure si tardive, très bien habillé et une gueule d’ange de quelqu’un pour qui rien ne devait jamais manquer. « Adelynn Rayegan je présume ? — Et vous êtes ? avait-elle demandé après avoir hoché la tête. — La personne pour qui vous allez devoir changer de nom j’en ai bien peur. Sinon on m’appelle Simon, Simon Ferros. » Ah !... C’était bien son jour… Sauvée par le prince charmant désormais. Elle fit tout son possible pour camoufler son grincement intensif de dents. « Oh, splendide... Et j’imagine que vous allez me ramener chez moi comme si… si j’étais une petite fille ? demanda-elle avec sarcasme alors qu’ils avaient commencé à marcher à l’extérieur. — C’est ce que j’ai compris. Il serait fâcheux que vous vous écrouliez quelque part. Ou que vous frappiez un autre agent de l’ordre. — Ça va à la fin ! C’était un robot. MON robot en plus ! — Ce n’était plus le vôtre si vous l’avez vendu à la ville. — … Si vous l’avez vendu à la ville et gnagnagna et gnagnagna… — Quoi ? — Rien. »
‘Simon’ fut pris d’un fou rire qui attira le regard de la jeune femme. « Pourquoi vous riez ? — Parce que tu es drôle voyons. — On… se tutoie maintenant ? — Je ne sais pas. Cela sera certainement plus confortable si on doit vraiment devenir mari et femme un jour, expliqua-t-il en haussant les épaules, tu sais… moi non plus je n’ai pas envie de te marier. — Eh ! Qu’est-ce que ça veut dire ça ? — Oh… Je ne sais pas, peut être que payer une caution pour la sortir saoule de garde à vue n’est pas le premier rendez-vous rêvé que j’aurais voulu avec la femme de ma vie, dit-il en riant de nouveau, mais je suis content, au final on se ressemble un peu et je pense que nos familles ont voulu faire d’une pierre deux coups pour ranger les aliens de leurs rangs. — Mes… mes parents ne m’auraient jamais fait ça ! avait-elle protesté. — J’ai longtemps cru que ma famille ne serait pas capable de beaucoup de chose moi aussi. — Qu’est-ce que ça veut dire ça ? demanda-t-elle, intriguée. — Rien. »
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Quelques semaines passèrent sans qu’un autre grand événement ne soit à déplorer. Adelynn et Simon se rencontrèrent plusieurs autres fois, il était bien entendu par les deux parties que ces entrevues n’étaient que symbolique, mais la première remarquait de plus en plus que la compagnie de cet homme n’était pas aussi mauvaise que dans ses prédictions bien qu’elle n’eût aucun sentiment amoureux pour lui. Il avait de l’humour, une pointe de sarcasme et était généralement une très bonne discussion, Adelynn déplorait cependant qu’il ne s’agissait pas d’un inventeur. Les deux promis finirent par apprendre la date du mariage qui était prévu pour la fin de l’année dans quelques mois. Adelynn se faisait doucement à l’idée qu’elle n’aurait pas son mot à dire dans cette histoire et le fait que Simon ne s’en réjouissait pas non plus la rassurait. Finalement leur union n’allait certainement être qu’une illusion pour lier leurs familles mais ils n’en seraient pas prisonniers et continueraient à vivre leurs vies comme ils l’entendaient en dehors. Cela n’était pas si mal. Mais le nom ‘Adelynn Ferros’ lui faisait grincer des dents à chaque fois qu’elle y pensait où en parlait. Que c’était moche. Elle décida, une soirée où elle souhaitait penser à autre chose, de descendre seule au niveau de la Promenade de Zaun pour observer un match de lutte comme elle avait l’habitude de le faire en famille avant le déménagement de ses parents. Confortablement installée dans les gradins surplombant le ring, la jeune femme avait des difficultés à penser à autre chose qu’au mariage approchant doucement et tentait de se plonger dans une analyse poussée du match qui se déroulait devant elle. Elle découpait chaque mouvement d’attaque, d’esquive, feinte en tout autant de motifs, chaque suite de motifs en patterns et chaque suite de patterns en séquence dans une vision mentale de la lutte presque mathématique. Il lui était compliqué d’éviter ces réflexions en temps normal à cause de son déficit d’inhibition latente mais en s’y penchant volontairement avec attention elle arriva peu à peu à sortir sa présente situation de sa tête. Elle remarqua que ce petit tour marchait peut-être un peu trop bien pour détourner son attention quand elle posa sa main à côté d’elle là où son sac était censé se trouvé et qu’elle ne sentie que la pierre froide des gradins. Choquée elle regarda d’abord sa main pour s’assurer de l’absence de son bien puis découvrit en levant les yeux une silhouette qui marchait tranquillement vers la fin des gradins avec un sac sous le bras, leurs regards se rencontrèrent et la silhouette sauta alors par-dessus les derniers sièges la séparant de la sortie, causant plusieurs complaintes à son égard. « EH ! REVIENS ICI ! VOLEUR ! » S’était écrié Adelynn en se dressant pour courir vers la sortie à son tour, causant encore plus de râles de la part du public dont elle bouscula certains pour réussir à s’extirper. Une course poursuite s’engagea dans les rues de Zaun où plusieurs passants durent se pousser du chemin à la dernière seconde pour ne pas entrer en collision avec ces deux fauteurs de troubles. Bientôt les rue se transformèrent en ruelles, la silhouette passa par une trappe menant sur un niveau intermédiaire rempli de tuyaux et Adelynn le suivit avant que les deux ne finissent finalement par émerger au niveau inférieur à quelques secondes d’intervalle. Adelynn ne le savait pas encore mais c’était la première fois qu’elle se retrouvait dans l’entresol Zaunien où l’odeur du vert de gris dont elle n’était pas du tout habituée l’agressa dès son arrivée. Après plusieurs minutes supplémentaires de marche rapide, la silhouette passa une porte usée qu’il poussa à peine et avec précaution avant de la repousser derrière lui. « C’est bon ! J’ai réussi à chopper quelque chose ! Regarde, regarde ! dit une jeune voix. » Adelynn entendit à travers la porte alors que sa course poursuite s’était transformée en filature. « Quoi ? Tu es encore monté tout seul ? Tu ne t’es pas fait suivre j’espère ? demanda-une autre voix assez jeune elle aussi et clairement agacée. — Non, enfin… Non, non. — Bordel… Tu l’as semé au moins ? — … Oui, enfin je… » Puis tout à coup, la porte sur laquelle s’appuyait Adelynn pour écouter flancha légèrement et avant qu’elle ne puisse s’écarter, elle fut happée par la gravité et retomba sur la porte qui venait de s’écraser au sol dans une petite volute de fumée. « Euh… bonjour ?... dit Adelynn d’une voix hésitante après avoir repris ses esprits en croisant le regard avec ces deux individus. » Elle eut l’occasion désormais de voir cette silhouette qu’elle avait pourchassé à visage découvert ainsi que la personne qui l’accompagnait et cette découverte la figea de surprise un instant. Il s’agissait de deux jeunes adolescents, dans les treize à seize ans au maximum, un garçon et une fille, tout deux avec des cheveux roux coupés courts et des tâches de rousseurs à moitié couvert par de la suie sur leurs visages. Deux gamins dont la ressemblance laissait penser Adelynn qu’ils étaient possiblement de la même famille. Mais elle n’avait pas le temps de réfléchir davantage à tout cela et se décida finalement à se redresser le plus rapidement possible pour faire face aux deux jeunes dont le garçon qui tenait encore son sac sous le bras. « J’y crois pas, t’as ramené une Pilto ici ? T’es idiot ou quoi ?! s’énerva la fille en secouant l’autre par les épaules. — Eh ! Redonnez-moi juste mon sac et je m’en vais, expliqua Adelynn en se faisant le plus droit qu’elle le pouvait pour essayer d’avoir l’air plus intimidante. » Ils avaient beau être des adolescents, ils étaient deux et elle était seule. Adelynn avait beau s’être entrainé pendant plusieurs années avec son père mais cela remontait à quelque temps désormais et elle n’avait jamais été dans la situation d’un combat réel si cela dégénérait. La jeune femme espérait régler ça rapidement et sans que personne ne soit blessé. « Mais qu’est-ce qu’il y a dans ce sac pour que tu m’aies suivi depuis là-haut ? demanda le garçon avec énervement. — Quoi ? Tu ne sais même pas ce que tu lui as volé ? demanda la fille. — Rien de grande valeur, pour vous deux en tout cas… Ouvre le si tu veux vérifier. » Le rouquin s’exécuta et ils ne trouvèrent à l’intérieur qu’une pâtisserie s’étant ratatinée partout dans le sac après avoir été extirpée de son papier ainsi que divers rouleaux de papiers tous imbibé de pâte et de sucre les rendant collant et complétement illisible. « Ah, super… il est foutu maintenant, et mes plans aussi… — Mais… qui pourchasse quelqu’un pour un gâteau ? demanda le garçon. — Eh ! Y’a aussi les croquis de mes derniers projets que tu as ruiné. Mais… pour le gâteau, c’est une pâtisserie qui n’existe pas à Piltover, l’anniversaire de mon père arrive et c’était sa préférée. J’imagine que je vais devoir en acheter une autre mainte-… » Adelynn arrêta nette sa phrase quand elle vit les deux adolescents sortir le reste du gâteau du sac pour commencer à le dévorer à pleines mains comme des bêtes et sans la moindre once de gêne. Elle eut un petit sourire alors qu’un souffle de soulagement lui échappa. « Bougez pas de là, je vais vous prendre quelque chose à manger. » Et elle tenu sa parole et revint quelques minutes plus tard avec un repas pour les deux voleurs en herbe. L’atmosphère de l’endroit lui était très désagréable et elle s’était mise à beaucoup tousser, n’ayant jamais respiré de gris zaunien jusqu’à ce jour, mais elle ne voulait pas partir sans en apprendre plus sur ce qui avait poussé de si jeunes personnes à prendre autant de risques. Elle apprit ainsi leurs noms ainsi que le fait qu’ils travaillaient pour une brute locale et ne récupérait généralement qu’une minime partie de leurs larcins. Elle avait serré les poings à plusieurs moments de leur récit, mais ce ne fut pas ce qui la choqua le plus. « On ne vient pas d’ici à la base… commença la jeune fille, on habitait à Piltover avec nos parents et puis… — Et puis quoi ? demanda Adelynn avec un manque de tact certain mais involontaire, trop habituée au milieu de la noblesse, elle était cependant sincèrement touchée et intéressée par leur histoire. — Et puis leur atelier à brulé… Et quand nos parents sont… partis. On n’avait rien pour payer la maison et les dettes… Un jour ils nous ont chassé, la Promenade n’a pas voulu de nous et on a fini ici, termina le garçon. »
- Chapitre III - Illusions perdues:
Ce soir-là Adelynn rentra chez elle tard dans la nuit avec les mains qui tremblaient, lorsqu’elle eut posé la main sur la poignée de sa porte d’entrée elle s’était figée avec le souffle difficile avant de finalement tourner les talons et venir toquer à une autre porte, celle de Simon. Le jeune Ferros fini par venir lui ouvrir après plusieurs minutes de bruits incessant contre sa porte, il était à moitié endormi et en robe de chambre. « Adelynn ? Qu’est-ce que tu… — Je peux entrer… s’il te plait ? » Avait-elle répondu en ayant déjà mis un pied presque à l’intérieur de chez lui. L’homme hésita avant de finalement s’écarter en hochant la tête. « Bien sûr… Tu veux quelque chose ? Un café ? » Elle ne répondit pas et alla simplement s’installer sur le canapé de son salon en fixant le vide et la cheminée éteinte de son futur mari. Ce dernier fini par revenir de la cuisine avec deux tasses de café rempli presque à ras bord dont il en tendit une à Adelynn qui l’agrippa machinalement sans réfléchir. « Je vais croire que je commence vraiment à te plaire si tu viens toquer comme ça au milieu de la nuit, plaisanta-t-il en s’asseyant en face d’elle. » Mais l’absence de réponse le perturba rapidement, normalement elle riait toujours, parfois par dépit à ses blagues et même quand ces dernières n’étaient pas vraiment drôles au premier abord. Ce silence était louche à ses yeux et il comprit rapidement que la situation était importante. « Tu crois que l’on mérite tout ce qu’on a ? » Cette question prit le Ferros de court et il hésita un instant avant de répondre. « Comment ça ? Qu’est-ce qui se passe Adelynn ? — Tu… sais. Tout ça… On n’a jamais manqué de rien, toi encore plus. Est-ce que… est-ce que tu es déjà allé à Zaun ? — J’ai dû allé à la promenade une ou deux fois, mais… — Tu n’y es pas allé donc… — Eh ! Adelynn, qu’est-ce qu’il se passe à la fin ?! » S’était énervé Simon qui était normalement tout le temps une personne émanent le calme et qui faisait redescendre les tensions environnantes, cette réaction choqua la jeune femme qui le fixa en silence avant de tout lui raconter. « Et qu’est-ce que tu veux y faire ? — Quoi ? Toi ça ne te fait rien ? s’inquiéta Adelynn. — Si, bien sûr. Mais ça à toujours été comme ça, ma famille est à sa place aujourd’hui parce que d’autres sont en bas. — Qu’est-ce… qu’est-ce que ta famille a fait ? — … Beaucoup de choses. Des choses que j’aimerais oublier. Zaun n’est pas sûre pour toi, pour aucun d’entre nous. — Mais… Je ne peux pas les laisser comme ça ! Je peux faire quelque chose et au moins m’occuper de leur patron j’en suis… — Adelynn, c’est trop dangereux. Qu’est-ce que tu vas faire déjà ? Te promener dans les rues avec une arme et descendre jusqu’à l’entresol en espérant passer toutes les sécurités ? Tu te feras arrêter avant même de quitter Piltover… — Mais… mais… je dois faire quelque chose, c’est injuste… je devrais être heureuse de ce que j’ai et me taire ? — … Tu n’es pas possible, tu va finir par me tuer, dit-il avec un rire nerveux. — Pourquoi tu ris ? Qu’est-ce qui est drôle ? — Parce que je vais te faire passer, si je ne fais rien tu y iras par toi-même et on sait tous comment ça va se passer. — Q…quoi ? Vraiment ? — Vraiment. » Adelynn senti une larme rouler sur le coin de sa joue alors qu’elle s’élança au cou de Simon pour l’enlacer. « Eh ! Attends un peu, j’ai des conditions d’abord ! Premièrement, tu n’y va que pour faire peur à ce gars, je ne veux pas de meurtre sur la conscience. Deuxièmement, ne meurt pas, je t’apprécie un peu, ça serait dommage. » Adelynn fut pris d’un léger rire avant de frapper gentiment l’épaule du Ferros qui l’a raccompagné ensuite chez elle, demain serait une grosse journée.
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La jeune femme s’écroula au sol, la lèvre en sang, repensant un instant au cheminement de sa pensée lorsqu’elle avait pris la décision d’exécuter ce stupide plan. Ce qu’elle avait prévu comme une démonstration rapide pour effrayer son adversaire ne s’était pas passé comme prévu. Avant qu’elle n’eût même eu le temps de viser ce dernier, son arme lui avait été fauchée des mains par un coup de pieds bien placé. Adelynn avait réussi à esquiver un coup de poing au ventre par un pas apprit lors de ses vieux entrainements puis à assener un coup à la tête de son adversaire, mais elle n’avait pas vu venir le jet de poussière qui l’aveugla avant qu’un puissant coup ne la frappe à la mâchoire et l’envoie où elle se trouvait présentement. L’homme l’insultait et se moquait-elle alors que les deux adolescents regardaient la scène avec horreur. Adelynn tenta de se redresser en voyant son adversaire sortir une arme mais avant qu’elle puisse réagir l’homme fut pris d’une convulsion qui le fit tomber à genou et dévoila par ce fait le jeune garçon derrière lui qui avait attrapé le zappeur hextech qu’Adelynn avait fabriqué à la va-vite pour l’occasion. La jeune femme accourue vers lui pour le repousser et attraper son arme qu’elle pointa directement vers l’homme pour lui infliger une seconde décharge suivie d’un coup de pied à l’estomac. Elle le regarda s’enfuir juste avant que son arme ne parte en morceaux dans une petite explosion interne qui força Adelynn à la jeter. « Ah… La prochaine fois je prendrais plus de temps… — Il… Il est vraiment parti ? s’inquiéta la fille. — Oui, mais et s’il revient ? Il va vouloir nous tuer maintenant ! — J’en doutes, mais j’ai prévu le coup, répondit Adelynn aux deux adolescents apeurés, je vais sécuriser votre petite base au cas où il essayerait quand même quelque chose. — Mais… On n’a rien d’efficace pour ça ici, c’est juste des vieilleries inutiles. » Adelynn observa alors les plaques et diverses pièces métalliques, mécanismes, rouages et vis trônant en monticules désordonnées à l’extérieur et le peu de matériel à l’intérieur de cette maison de fortune et sourit. « Non, c’est tout ce qu’il nous faut, et vous allez m’aider. » Sur ces mots, elle commença à trier les pièces en guidant les deux jeunes pour que la tâche soit plus rapide et écouta son instinct pour visualiser tout ce qu’il serait nécessaire et possible de mettre en place. Avec l’équipement à disposition sur place et les pièces qu’elle avait ramené de Piltover elle fut en mesure de remplacer la porte branlante par une toute nouvelle entièrement sécurisé et renforcée qui ne s’ouvre qu’avec un code, elle ajouta des plaques de tôles en renfort aux murs et fini son travail en installant un système de sécurité sommaire mais efficace. Rien n’était léthal bien sûr mais ça suffirait pour décourager et ralentir n’importe quel intrus. Avant de rentrer elle paya à nouveau un repas aux deux jeunes orphelins et dîna avec eux, se promettant qu’un jour elle réussira à les sortir totalement de cette situation. De retour à Piltover, le cœur plus léger, elle se mit à fréquenter de plus en plus les cercles moins aisés que le sien et s’enquit des diverses situations de toutes les personnes de la Piltover basse, s’attirant la sympathie de plusieurs personnes par ses services rendues bénévolement au cours des mois. Le mariage approchait également et avec lui sa connaissance grandissante sur la réelle situation du monde d’en bas et les écarts injustifiables avec la noblesse la révoltait de plus en plus. Elle eut bientôt cette étiquette de noble renégate qui était principalement attribué sur le ton de la blague simplement pour souligner le fait qu’elle passait la majeure partie de son temps auprès de citoyens ordinaires et loin des soirées et galas de la noblesse. Les questions sur le fonctionnement de la haute noblesse et les affaires cachées qu’elles posaient à Simon devenaient également pointues alors qu’elle voyait que leur nouvelle proximité était suffisante pour qu’il se sente assez à l’aise pour dévoiler certaines choses que la plupart ignorait. Mais il restait en même temps souvent vague comme s’il lui manquait à lui aussi certaines pièces ou comme s’il ne voulait pas en parler pour éviter de mettre qui que ce soit en danger que ce soit elle ou lui-même. Elle apprit cependant que l’économie qui faisait tourner la noblesse était intimement liée au fonctionnement de certaines parties de la pègre de Zaun qui polluait la cité d’en bas mais participait à l’abus de richesse de celle du sommet de part leurs commerce circulaire. Un jour Simon eut l’air beaucoup plus hésitant et inquiet à l’idée de révéler autre chose mais il fini par cracher le morceau et lui confia que même s’il en ignorait la source, il se doutait fortement que l’Hextech avait une face néfaste pour une grande quantité de personnes et qu’il n’était encore en production certainement car ce ou ces secrets étaient fortement gardés par le clan Ferros. Quelques jours plus tard, Adelynn revint chez elle et après avoir fait un pas dans le salon elle tomba sur la dépouille de Simon, couché sur le dos avec une plaie béante tranchée de l’épaule à l’estomac. La jeune femme horrifiée s'était figée pendant un temps qu'elle ne saurait pas décrire, une seconde, une minute ou peut être même plus. Cette vision du corps ensanglantée d'une personne à qui elle tenait reste à ce jour encore gravée dans sa mémoire. Avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, on toqua énergiquement à sa porte et d’une voix forte des pacifieurs l’alertèrent qu’une dispute violente avait été entendue et qu’ils devaient entrer. Des larmes roulèrent jusqu’à son menton alors qu’elle ne pouvait s’empêcher de trembler. Quelqu’un l’avait piégé et… Simon… Simon… Prise de panique, et sans réfléchir, elle s’échappa par une fenêtre à l’arrière du bâtiment et courut le plus vite qu’elle pût pour descendre aux niveaux inférieurs et arriver à l’entresol avant d’être activement recherchée. Désormais pourchassée pour meurtre avec préméditation, Adelynn Rayegan a depuis trouvé refuge dans maison des deux adolescents qu’elle avait aidé il y a quelque mois. Poussé par un sentiment de révolte viscérale aux origines croisées de son envie de venger la mort de son… ami et d’aider les Piltoviens de la ville basse et les Zauniens à pouvoir obtenir ou conserver une vie digne, elle changea drastiquement de coiffure et d’habits pour ne plus être reconnu, reprit ses entrainements avec une intensité redoublée et commença à travailler sur des plans d’armes et d’équipement pour se dresser très bientôt contre les élites des deux cités, en quête de réponses et de justice.
POUVOIRS | CAPACITÉS | ARMES Adelynn ne dispose pas de pouvoirs magiques ou d'altérations chimiques quelconques. Elle s'entraine régulièrement à la lutte pour pouvoir se défendre si jamais le besoin s'en faisait ressentir bien que ce ne soit pas son atout majeur et qu'elle préfère compter sur la technologie. Elle possède en effet une arme et quelques outils technologiques de sa propre facture. Ses armes fonctionnent sous une énergie alternative à l'Hextech, sur le modèle de piles énergétiques et cela pour des raisons d'accessibilités et de confiance, des choses que ne peuvent lui fournir l'Hextech dans sa condition.
- Un bâton d'un mètre quatre vingt d'envergure électrifié aux deux extrémités. Le bâton est pensé pour être une arme incapacitante plutôt que mortelle et peut se séparer en deux pour former deux armes plus courtes ou être replié/rétracté à une longueur de soixante centimètre pour être porté dans le dos.
- Trois grenades à impulsions électromagnétiques capable de désactiver des appareils technologiques et Hextech pendant une durée de 15 secondes à 3 minutes selon la complexité et la puissance de l'appareil. ET TOI INVOCATEUR ? Je suis le DC de Taliyah :3 |