DescriptionsPhysique :
Un simple carré dégradé encadre son visage, sa chevelure courte, brune et raide possède deux mèches aux couleurs Magenta.
Une paire de fines et élégantes oreilles sont visibles à tous ceux qui posent le regard en direction de sa tête.
Ses yeux sont comme deux perles pétillantes aux couleurs du ciel, comprenant parfois de légers reflets vert-d'eau. Mais prenez garde lorsque vous la regardez droit dans les yeux, souvent vous aurez l’impression que si son regard pouvait être une arme, il serait composé deux fines lames bleu-clair, prêtes à vous transpercer aux moindre faux pas.
Un petit nez typiquement lié à la famille Laurent se retrouve coincé entre son regard réprobateur et sa bouche neutre. Malgré un visage d'ange, les traits marquants son faciès sont souvent durs et fermes, voir indifférents aux étrangers. Mais ce masque de pierre se change parfois en un sourire amical et chaleureux lorsque Madame Laurent rencontre une personne qu'elle estime digne d'elle, ou en expriment sa fierté envers son art aux plus jeunes .
Fiora est d'une grande taille, pour une demacienne, mais reste modeste comparé à celles des autres membres de la Maison Laurent.
Son corps longiligne et légèrement musclé témoigne d'une certaine force physique, contrairement à sa gestuelle fluide, dynamique, vive et agile. Son teint légèrement pâle rappelle les poupées d’albâtres conçues pour les enfants.
En terme de tenue vestimentaire, Fiora aime les vêtements simples qui tiennent bien au corps. Inutile de s'encombrer d'une lourde et peu pratique armure de plate ou de se satisfaire de vêtements amples qui entraveront certains de ses mouvements.
C'est donc une armure légère qui protège le haut de son corps, du cou jusqu'aux hanches, accompagnée d'une ravissante pièce de tissu renforcée de couleur blanche.
Ses épaules sont surmontés part d'autres parties de son armure, d'un or mat et pur.
Pour ses membres supérieurs, seul le bras tenant la rapière est couvert entièrement par le même type de métal.
Une élégante traîne écarlate en dessous et blanche sur le dessus, créée d'après un tissu fin, s'échappe du son épaulière, captivant le regard tous ceux qui eurent le privilège de la voir en mouvement.
Fiora ne porte jamais d'armure complète, trop gênante pour effectuer des bottes ou des fentes complexes. Non, elle se contente de porter une combinaison matelassé et renforcé d'un vert-lagon en lin.
Une simple mais efficace paire de bottes en cuir vert protège ses pieds.
Lorsque Fiora brandit hors de son fourreau une rapière de très bonne facture, aux ciselages fins et gracieux, c'est dans un geste tout aussi harmonieux que mortel.
Caractère :
"Talent. Honneur. Discipline et...un joli minois."
Ces trois premiers mots peuvent à eux seuls décrire la façon de penser de mademoiselle Laurent.
Le Talent: Une qualité rare dont jouit Fiora, qui n'échappera à personne que ce soit en tant qu'oratrice, négociante ou à la pointe de sa rapière.
L'Honneur: Plus qu'un mot, il s'agit de là d'une impérative à ses yeux. Un voleur peut être talentueux dans son domaine, mais il ne sera jamais reconnu dans l'estime de Fiora.
La discipline: Avoir du talent ainsi que que de l'honneur sont certes appréciables, mais il faut savoir comment les utiliser sans y laisser sa vie.
Quid du "joli minois" ?
Et bien, Mademoiselle Laurent est une belle femme et elle le sait parfaitement.
Cela lui est bien utile pour certaines négociations avec des nobles de Demacia:
Qui ne baisserait donc pas sa garde devant un si jolie visage ?
Qui ne se laisserait donc pas tenter de charmer mademoiselle Laurent et ainsi de succomber à ses conditions en terme de marchandage ?
Et même lorsque les transactions se heurtent aux préjugés de la société demacienne, Fiora peut se montrer froide, distante et parfois cruelle.
Ainsi, ses manières brusques et sa vivacité d'esprit sont autant reconnues que la rapidité de sa rapière d'acier bleu.
Mais il ne s'agit là que de la couche superficielle, de ce qu'elle montre pour faire fuir ses prétendants ou pour négocier ses affaires.
Car au fond, Fiora est une femme sensible, que la vie de noble n'a pas épargné.
Elle se montre certes stricte et bornée, mais non tout aussi aimante envers sa famille et ses proches.
Si petite elle s'était enfermé dans son monde à cause de l'injuste de la place de la femme dans la société, aujourd'hui, La seule Chef de famille est une femme pleinement épanouie qui jouit de l'instant présent avec assurance.
Enfin, pour terminer sur un conseil: Prenez donc garde au caractère de Mademoiselle Fiora, il est autant à double tranchant que sa lame.
naissance d'une légendeCe fut durant une après-midi hivernal que la Maison Laurent dut accueillir une nouvelle naissance.
Un homme d'une quarantaine passée était agenouillé au chevet d'une femme haletante et visiblement exténuée.
Une autre dame, se tenant debout dans la pièce, portait un bébé dans ses bras. La petite chose pleurait en s'agitant."
Maître Laurent, nous sommes ravis que vous ayez pu vous libérer, mais Madame doit se reposer. Donner naissance est acte merveilleux, mais extrêmement épuisant.L'homme caressait la main de sa femme et déposa un tendre baiser sur son front avant de se redresser.
-
Puis-je au moins savoir le sexe de notre nouveau-né, sage-femme ?La mère pris son époux par le bras.-
Fiora...C'est une fille Sébastien.Le père sourit avec fierté. Maître Laurent se pencha au-dessus de la couche de sa femme pour lui déposer un doux baiser sur ses lèvres. Il finit par se diriger vers sa nouvelle petite fille. La sage-femme lui tendit la bébé avec toutes les précautions du monde.
-
C'est une belle fille que voici."
Il caressa la tête de l'enfant avant de sortir de la pièce.
Six années passèrent.
Le frêle nourrisson laissa place à une petite fillette espiègle et farceuse, passant plus son temps à taquiner ses frères que d'écouter les conseils de ses derniers. Même lorsque sa mère lui offrit des poupées de bonne facture, elle les donnait discrètement aux autres filles qui bien n'ayant pas le sang des Laurent, partageaient tout de même sa vie mais ne pouvaient pas le reporter à sa mère.
Par la suite, Fiora préféra demander aux domestiques de lui créer des jouets bien plus amusant pour elle et ses seuls amis qui furent un chien de chasse du nom de Lothaire ainsi que les autres enfants des domestiques.
Plus tard, la mère de Fiora décida qu'il était temps de l'éduquer, de faire d'elle une future femme et épouse digne de son rang.
Mais la encore, Fiora dupa sa mère.
Au début les exercices ne l'intéressèrent point. Préférant faire le pitre ou feindre la maladie pour se substituer à ses leçons. Bien vite sa mère se rendit compte de la supercherie et devint plus ferme avec sa fille.
Ce qui ne fit que renforcer le caractère borné de son enfant.
Au cours d'une énième leçon sur la façon dont une femme noble de Demacia devait se comporter, Fiora pu observer un duel amicale entre son père et l'un de ses frères aînés."
Mère...pourquoi suis-je obligée de me ridiculiser avec ses livres sur ma tête pour marcher et que mon frère, Ammdar peu s'amuser avec père sans avoir ses objets sur la sienne ?La noble soupira.-
Ils ne "s'amusent" pas Fiora. Père est entrain d’entraîner l'un de ses fils à l'art des duels.Les yeux de la jeune fille pétillèrent d'admiration devant l'échange entre son père et son frère.-
Je pourrais aussi avoir un entraînement comme Ammdar ?La mère s'étrangla presque aux mots de Fiora.-
NON ! Une femme de notre rang n'a nullement besoin de savoir se battre.Fiora regarda sa mère aussi intriguée que déçue.-
Mais...pourquoi mère ?Madame Laurent soupira longuement.
-
Parce nous sommes des femmes. Et les femmes doivent être de futures épouses, aimantes et attentionnées et non des guerrières. Ceux sont les règles de la société Fiora. "
Sous le regard triste de sa petite enfant, Madame Laurent ne put s'empêcher de la réconforter.
Suite à cette nouvelle qui affecta fortement Fiora.
Elle décida donc de s’entraîner en cachette en plus de recevoir les cours de bienséance. Trouvant que les garçons avaient bien plus droits qu'elle et qu'au vue du comportement que devait avoir une femme noble, Fiora referma son cœur aux Nobles, que se fut aux garçons trop imbus d'eux même ou des filles trop couardes pour se rebeller.
Durant une matinée de printemps, Fiora s’entraîna avec l'unique cadeau de sa mère qu'elle avait gardée: Une poupée à son effigie. Dans la roseraie, le sabre en bois fouettait l'air malmené par les mouvements de son utilisatrice.
Attiré par la voix de sa sœur en pleine conversation imaginaire, Ammdar se tint non loin de Fiora, en évitant d'être vu.
Sa petite sœur s’exerçait aux maniement du sabre et sa technique était certes rudimentaire, mais montrait un talent inné pour l'escrime.
Ammdar souriant s'approcha de sa petite sœur qui imitait les codes du duel sur sa poupée posé sur une chaise. De son sabre en bois Fiora affronta sa poupée la ratant une fois trois.
"
Oh c'est qu'elle te donnes du file à retordre cette petite chose, non ?"
Fiora sursauta en cachant vainement son sabre.-
De, de quoi parlez vous mon frère ?Ammdar rit à gorge déployé.-
Oh je ne suis point aveugle ma petite Fiora. Je trouve cela mignon, même gratifiant que père et moi même sommes devenus un modèle à suivre pour toi.Fiora soupira.-
Pourrez-vous convaincre père de m’entraîner ?-
Non, je ne pense pas en être capable.-
Alors entraînez-moi !Le frère recula sous l'effet de la surprise. Il observa sa sœur, le regard dure et sur d'elle. Fiora l’impressionna un cours instant et ce fut se moment là qu'elle choisit de passer à l'attaque avec son sabre en bois. Sa botte était correcte, mais insuffisante pour un homme expérimenté. Il dévia la lame de bois, faisant mettre la petite sur son côté.
Elle grommela en s'assaillant noblement. Son sabre en bois au sol la lame brisé par l'impacte du métal.-
Donnez-moi le votre.-
Quoi ? Non Fiora. Tu es gentille, mais tu n'es pas faite pour ça.La concerné soupira en toisant son frère d'un regard noir.-
Si jamais un jour j'arriverais à vous battre. Me donnerez-vous votre sabre ?-
Ah ce n'est pas un "sabre" Fiora. Mais une rapière. Il réfléchit un instant. Oui.-
Sur l'honneur des Laurent ?-
Évidemment !"
Sur ceci Ammdar quitta Fiora sans se douter qu'il venait de prendre sa rapière.
Trois autres printemps passèrent.
Trois années où notre duelliste en herbe ne s'ouvrit à personne à l’exception de son chien. S’entraînant ardemment sans relâche, progressant peu à peu vers son but : être aussi performante que ses frères.
Un jour, Notre apprentie solitaire trouva une autre utilité aux cadeaux de ses parents: ses livres ne servirent plus qu'à la simple lecture, mais aussi à ses entraînements et ses brocarts les plus fabuleux finir par devenir des mannequins d’entraînement.
De nouveau, des ouvrages se logèrent sur tête, non plus pour sa démarche mais pour son équilibre avec une arme.
Bien vite, Fiora réussit à ne plus faire tomber les livres en s’entraînant aux bottes, aux fentes et autres feintes.
Satisfaite de ses progrès elle décida de donner rendez-vous à Ammdar dans la roseraie."
Alors...Ma petite Fiora veut encore se prendre pour un garçon ?-
Non, je me prends pour ce que je suis: Fiora, la cadette des Laurent. Et toi cher Ammdar ? Mon adorable frère prodige, se souvient-il de sa promesse fait sur notre honneur ?-
Bien sur. En garde !"
Ammdar attaqua le premier.
Fiora le para sans la moindre difficulté.
Le combat ne fut qu'une longue suite de bottes, de fentes, de passes, mais devant l'agilité et le style bien particulier de la seule fille Laurent, Ammdar finit par s'incliner.
La rapière au sol, il regardait sa sœur avec le plus grand des étonnements et comme promis, la rapière de son frère lui appartenu.
Suite au duel dans la roserai, Fiora força dorénavant son frère à lui donner en secret les même leçons que son père dispensait à ses fils.
Trois autres printemps se terminèrent.
Fiora se voyant grandir et ses formes apparaître, commença à redouter le jour où elle devrait recevoir la visite de prétendant.
Malgré toute la bonne volonté que ses parents et tuteurs mirent en œuvres pour son éducation, Fiora refusa l'idée même d'être guider par un homme, ni part qui que se soit d'autre.
Plus les années passèrent, plus Fiora chercha rien de moins que la perfection en toutes choses. Ne tolérant aucune insulte envers son honneur ou les idéaux de sa famille.
Étant la seule fille de la Maison Laurent, elle était destinée à n'être qu'un pion politique, à servir par son mariage le grand jeu des alliances patriciennes.
Cela ne lui convenait nullement et affirma au cours d'une dispute avec ses parents, qu'il n'y avait que déshonneur à être manipulé par la volonté d'un autre.
Même si cet autre fût-il son père bien-aimé, mais par respect envers ses derniers, elle n’eut plus aucun cou d’éclat et se força à résister en silence à cette mascarade.
Mais en dépit de ses années de résistance silencieuse, un mariage hautement politique fut arrangé avec une branche de la Maison Crownguard et devaient être célébrées peu après son dix-huitième anniversaire. Les noces serait fêté l'été suivant et elles se dérouleraient dans la capitale, le roi Jarvan III lui-même était convié.
Le jour venu, alors que les invités commençaient à arriver, Fiora se leva et déclara , mais Fiora refusa d'accepter le sort qui lui était imposé.
Elle déclara devant l'élégante assemblée qu'elle mourrait plutôt que de se disgracier en laissant quelqu'un prendre la main haute sur sa vie.
Son prétendant fut publiquement humilié et sa famille exigea qu'un duel à mort pour effacer le scandaleux affront de Fiora.
Cette dernière accepta immédiatement, mais son père, Sébastien, implora le roi d'intervenir. Jarvan avait longtemps tenté de mettre fin à ce genre de querelles entre nobles, mais dans ce cas, il avait les mains liées. Fiora avait déjà accepté.
Il ne restait plus qu'une chose à faire. Sébastien fit valoir son droit pour remplacer sa seule fille au combat.
Le Grand Maréchal, Tianna Crownguard, désigna à son tour son champion, un vétéran du Détachement hardi qui combattrait au nom de son parent. Le champion de la Maison Crownguard était un guerrier redoutable et la défaite de Sébastien était presque certaine.
Mais perdre signifiait la ruine et la disgrâce de la Maison Laurent et l'exil de sa fille. Devant cette terrible perspective, Sébastien fit un choix qui allait jeter l'opprobre sur sa famille pour les années à venir.
La nuit précédant le duel, il tenta de droguer son adversaire pour amoindrir ses réflexes, mais sa tentative fut découverte et le maître de la Maison Laurent fut arrêté. La loi demacienne était claire : Sébastien Laurent avait enfreint le fondement même du code de l'honneur.
Lorsque Fiora découvrit ceci, elle en fut en premier lieu terriblement accablé, puis la colère l'emporta détruisant à la pointe de sa rapière des tapisseries onéreuses. Bien vite le chagrin lui fit s’asseoir au pied de l'une des ses destructions. Non sans rapidité, l'un des domestiques vint la voir, un léger sourire aux lèvres."
Ma petite Fiora a donc cessé sa colère ?-
Kadghar...Ce n'est vraiment pas le moment...mon père a rompu le fondement même du Code de l'Honneur...Et...Il va subir une humiliation publique sur l'échafaud, avant d’être pendu comme un criminel de droit commun ! Sans ommettre mon bannissement et la disgrâce de notre famille.Fiora versa quelques larmes.-
Non ma petite Fiora. Il n'est pas trop tard. Va rejoindre ton père et parles-lui de la "loi du sang".La noble releva sa tête intrigué.-
La..."loi du sang" ?"Le domestique opina du chef avant de reprendre son chemin, laissant la jeune femme réfléchir à ses propos.
La veille de l'exécution de son père, Fiora lui rendit visite en cellule."
Père...Si je suis venue aujourd'hui...c'est pour vous poser une question...-
Je t'ai déjà expliquer pourquoi j'ai failli à notre noms ma chérie.-
Non. Je ne suis pas venue pour cela père. Mais pour...Hésitant l'ombre d'un instant. Pour cette "Loi du sang". Qu'est-ce donc ?Le père de Fiora la regarda surpris avant de sourire.-
Une règle ancienne...Celle d'un Code d'Honneur oublié qui autoriserai les membres d'une famille déchue à reconquérir son honneur dans le sang et à éviter ainsi un exil... Ce qui correspond à une condamnation à mort.-
Alors nous devons appliquer cette loi !-
NON ! Fiora...cela signifie la perte de l'un de tes frères ou de la mienne.-
Mais...tu viens de dire que...Sur le coup de la surprise, la jeune Laurent en oublia tout les codes de la noblesse et se comporta telle une élégante roturière.
-
Ah...Ma douce Fiora...viens donc dans les bras de ton vieux père fatigué.Sans se faire prier, cette dernière se jeta dans l’embrassade de son père.
Ce dernier la câlinait tendrement.
Au font de lui même, il savait que Fiora avait raison.
Si la mort d'un Laurent pouvait sauver les autres, alors il n'avait pas le choix.-
Père...je tiens à vous affronter. Je suis aussi en partie la cause de l’opprobre qui c'est abattue sur nos têtes.-
Fiora...Tu es l'enfant dont je suis le plus fier. Tu as toujours su plier les règles à ton avantage. Alors je voudrai que tu me remplace...-
Quoi ? Père...les règles...je ne peux pas...Et Ammdar ? Ce n’est pas juste pour lui.-
Si ma fille...Mon fils aîné est certes doué, mais il n’a pas cette flamme qui tu pousse à ne pas te laisser abattre. Et puis, il a perdu son duel avec toi.L’homme sourit, ne cachant pas qu’il était déjà au courant de toutes les petites manigances de sa fille.-
Le Code t'y autorisera et je sais que tu seras une bien meilleurs chef de famille que je ne l'aurais jamais été.Un geôlier vint ouvrir la cellule.-
Terminé les adieux. Rentre chez toi l'indigne.Fiora toisa le garde puis soupira.-
Demain...nous verrons bien qui sera l'indigne..."
La jeune femme contacta dans la soiré les responsables du cas de son père et exposa sa vision, non sans oublier de mentionner la vieille loi fratricide, devant le Roi lui même. Jarvan III, devant la volonté inflexible de la jeune Laurent, ne put qu’accepter sa demande et au fond, un mort valait mieux que la perte d’une famille loyale à la couronne.
Le lendemain, le père de Fiora fut conduit non à l’échafaud mais dans la prestigieuse Salle des Lames.
Père et fille se saluèrent respectueusement.
Bon nombre de demaciens étaient venus voir le sang d'un Laurent couler aujourd'hui et le Jarvan III présidait l’assemblé afin d’ôter tout soupçon de triche et de veiller à ce que la loi s’applique.
La futur chef de maison en profita pour se manifester devant se dernier, s'approchant de l'estrade du roi, à la vue de tous. Elle s'agenouilla devant le roi et lui présenta sa lame. Avec sa bénédiction, elle revendiquerait le nom des Laurent en affrontant son père. Car la justice ne pouvait se contenter d'un assassinat malgré la soif des spectateurs.
Fiora se mit en garde, son père l'imita.
"
Heureux de te revoir ma tendre fille. Mais ne t'attend pas à ce que je sois indulgent envers toi.-
Je sais père. Il n'est plus question d’entraînement.-
L'un de nous deux va laver notre nom dans son sang.-
C'est un honneur pour moi de vous affronter père. Mais il est temps de commencer."
L'affrontement fut aussi fulgurant que prodigieusement rapide.
Leurs duel se fit dans une danse de lames si fluide que ceux qui la virent n'oublièrent jamais ce dont ils avaient été le témoin.
Sébastien était une fine lame, mais il ne pouvait lutter contre sa fille.
Chaque pas, devenait un remerciment pour tout ce qu'ils s'étaient apportaient l'un à l'autre.
Chaque cliquetis de lame était pour eux un adieu.
Chaque regard croisé, était une embrassade.
Mais à la fin Fiora pris le dessus. Son agilité avait primé sur la force de son père."
Pardonnez-moi père...Je vous aime tant !"
Ce fut en larmes que Fiora enfonça son épée dans le cœur de se dernier.
L'assemblait hurla des cris de victoire et des "Ah bas le couard !" ou des "Vive la justice !"
Leurs propos, leurs injonctions scandé tel des barbares du Nord rivés à leurs boissons, révulsa la futur Chef de Maison. Ils n'étaient pas des demaciens à ses yeux, juste des couards trop imbu d'eux-même.
Seul la vision de Jarvan III et des quelques familles de nobles tout aussi révulsés par ses pratiques barbares dignes des jeux sanglant de l’Empire de l’Est, la fit reprendre confiance en sa cité-état.
Solennellement, le roi déclara que les crimes de Sébastien avaient été rachetés et que Fiora serait son successeur. La querelle entre les deux familles était résolue et cette histoire était terminée.
Le publique se tu à la voix de son régent. Tous abasourdis devant les propos de ce dernier et personnes n'osèrent contre-dire son roi bien aimé. L’offre ne pouvait être refuser, outrageant au passage la moitié des spectateurs, pour la plus part masculin.
Satisfaite, Fiora mit la chevalière de son père et ordonna avec calme à tous les spectateurs de quitter la propriété des Laurent, sa propriété.
L'honneur de la Maison Laurent n'était pas totalement détruit, mais les scandales de cette envergure ne s'oublièrent pas si vite.
Fiora assuma ses nouvelles fonctions à la cour avec sa clarté et sa franchise habituelles, mais elle constata que rumeurs et ragots continuaient de la suivre à chaque instant. Elle avait usurpé le droit de ses frères à diriger leur famille. Que pouvait donc apporter cette enfant arrogante à la Grande cité de Demacia, si ce n'est plus de conflits et d'effusions de sang, si elle refusait de prendre quiconque pour époux ?
Dans les années qui suivirent, Fiora se montra avisée à la tête de sa Maison, apprenant rapidement à ne pas commettre les erreurs habituelles des jeunesses impétueuses.
Elle devint aussi remarquable dans la négociation qu'avec une épée, tranchant les nœuds gordiens avec une clarté qui allait devenir légendaire et une immédiateté qui n'avait que l'apparence de la cruauté.
Et lorsque sa propres famille, aussi lointaine puissaient-elles être se retourna contre elle, plutôt que d'exiger réparation par le fil de son épée, dont plusieurs étaient des épéistes de renom, Fiora fit taire leurs critiques en leur accordant à tous un titre de noblesse.
Ensemble, les Laurent se consacrèrent au perfectionnement de l'art du duel à travers le royaume.
Et cet art ancien, aussi noble soit-il, ne doit pas nécessairement se solder par une mort.
Si quiconque souhaite contester cette notion, Fiora se fera un plaisir de tester elle-même la force de sa conviction lors d'une escarmouche.
la patrie est là où se trouve le cœurDemacia malgré tout ses défauts et ses travers, restera sa patrie à jamais. Fiora sait que le cœur des humains est faillible, mais aussi fort et fier. •
la magieAucune magie connue à ce jour. •
la brume noireL'attaque de la brume noir sur la cité-état est quelques chose de terrible et Fiora n'hésitera pas à se manifester afin d'aider à contrer cette menace obscure, même si les stigmates de son passé peuvent se retourner contre elle et briser sa volonté de fer. •
relationsSa famille :
Père, Sébastien Laurent. Autre fois chef de la Maison Laurent, il fut tué durant un duel d'honneur de la main de sa fille. •
Mère, Auriane Laurent. Actuellement veuve, elle s'occupe des unions concernant la famille Laurent, désirent sincèrement le bonheur de la chef de Maison. •
Frère aîné, Ammdar Laurent. Il sert en quelques sorte de conscience à Fiora, même si cette dernière ne l'avouera jamais publiquement. •
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Cousin, Pierre de Guillard-Laurent. Il est le ciment entre les membres les plus bas de la famille Laurent et ceux disposant d'une bien meilleurs place dans la société demacienne. •
Cousin, Antoine Laurent. Jeune prodige prétentieux, il désir être le meilleur duelliste de tout Runeterra. •
Cousin d'adoption, Eric Laurent. Jeune prodige visionnaire, il désir humblement perfectionner l'art du Duel. •
Oncle, Hugues Laurent. Forgeron et maître d'arme de la Maison Laurent. •
Membre important pour la Maison Laurent :
Roi, Jarvan III. Ancien régent du royaume de Demacia. Il avait une volonté d'inclusion des mages et de mettre un terme aux massacres légalisés entre nobles. •
Roi, Jarvan IV. Nouveau régent du royaume de Demacia. •
Conseillé principal des Laurent, Kadghar Eaudargent. Il surveille que la Maison Laurent ne parte pas à veau l'eau quand Madame Laurent doit s'absenté, ou représente cette dernière lorsqu'elle ne peut se présenter à une réunion ou autres organisions qui ne nécessite pas obligatoirement sa présence. •
Amis de la chef de Maison :
Commandant du Détachement Hardi, Garen Crownguard. Il est aussi un ami de longue date de la famille Laurent, prouvant que la rancœur suite aux agissement de Fiora fut très vite oublié. •
Maître d'arme vagabond et duelliste invaincu, Jax. Il a eu l'occasion de croiser le fer avec Fiora et personne ne fut témoin pour connaître le vainqueur de se duel. •
Autres :
Petite sœur de Garen, Luxanna Crownguard. •
Marshal de Demacia, Tianna Crownguard, tante de Garen. •