“ Il fut un temps où je ne dansais que pour moi.
Aujourd'hui, je danse pour les Terres premières. ”
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Il est certain qu’Irelia peut remercier les cieux -ou simplement la génétique- de lui avoir offert un si joli minois. Lorsqu’elle était encore danseuse de la soie, cela lui avait valut une véritable renommée locale. Chacun de ses gestes, comme emprunt d’une élégance surnaturelle, inhumaine, et son corps svelte et sculpté comme tout ceux des athlètes ; ne doivent rien au hasard… Ce sont des années de pratique de la danse, et la volonté de fer d’Irelia à se garder en bonne santé afin de performer au mieux et de rendre hommage à ses traditions qui lui valent ce qu’elle est aujourd’hui physiquement. Ça, et aussi les traits délicats et les jolis yeux bleus dont sa mère semble lui avoir fait cadeau à la naissance. Si Irelia n’est pas très grande, elle marque les esprits par la façon qu’elle a de se mouvoir avec grâce. Et heureusement pour elle, les ravages du temps ne l’ont pas encore abîmée. Ceux des nombreux combats auxquels elle a participé, en revanche, on meurtris sa chaire et elle peine à les recouvrir lorsqu'elle se décide à se pomponner quelque peu.
Naissance d'une légende, ou inversement ? •Le premier chapitre de l’histoire de la jolie Irelia prend racine durant l’an 967, sur les terres de Navori. Alors que les terres de Ionia n’ont de cesse d’être menacées d’invasion par les forces Noxiennes, la famille Xan reçoit comme une bénédiction la naissance de leur dernière née : Irelia. Première née fille de ses parents, sa mère était aux anges. Les premières années de la vie d’Irelia se déroulèrent sans anicroche particulier, car elle pouvait compter sur la renommée de son père, Maître Lito, pour la garder elle ainsi que sa famille à l’abri du besoin. En effet son père était un épéiste réputé à travers tout Runeterra pour l’exotique style de combat à l’épée dont il était le créateur. Et s’il rechignait quelque peu à enseigner l’art du combat à Irelia, la prunelle de ses yeux, l’entêtement de cette dernière avait eut bien trop souvent raison de ses doutes. Pour calmer ses ardeurs, la grand-mère de cette dernière avec l’appui de sa mère l’initièrent aux traditions ancestrales telles que la danse de la soie. Aussitôt la jeune fille se prit d’amour pour cet art. On racontait souvent qu’à travers lui, le ou la danseuse pouvait littéralement rentrer en contact de façon mystique avec l’Esprit d’Ionia. Il semblait à Irelia que tout cela était quelque peu enjolivé, pareil aux histoires terrifiantes que ses frères aînés lui racontaient pour la tenir éveiller tous les soirs et la dissuader de traîner dehors une fois la nuit tombée. Mais même sans cet aspect mystique et quelque peu tiré par les cheveux, l’élégance et la beauté même de l’art de la danse de la soie touchèrent la jeune fille au plus profond d’elle même. A chacune de ses représentations, que ce soit devant sa famille, ses proches, comme les habitants de son village natal ; chaque fois Irelia ressentait cette fierté caractéristique. La fierté du travail durement mené ; mais aussi la fierté de rendre hommage à ses racines, pour ne jamais oublier d’où ils venaient. Elle appréciait tout particulièrement l’idée de pouvoir toucher les gens grâce à son art et à ses représentations.
Vers l’âge de treize ans Irelia dû faire face à une impasse. Malgré tout le savoir faire et les prouesses de sa grand-mère et de sa mère, Irelia avait de plus en plus l’impression de stagner dans son apprentissage ; tout du moins de ne plus réussir à progresser. Alors, après de multiples discussions avec ses parents, ces derniers décidèrent d’envoyer leur pupille jusqu’au Placidium de Navori, dans l’espoir que ce périple auprès d’autres artistes venus de tout Ionia puisse lui être bénéfique. Ce qui ne fut pas révélé à Irelia était que ses parents faisaient aussi ce choix dans l’espoir d’éloigner leur petite de la menace, chaque jour un peu plus grandissante, des troupes Neoxiennes sur leur région.
Son périple au Placidium fut tout aussi bénéfique que formateur pour Irelia, qui semblait grandir et mûrir presque trop vite mais de façon harmonieuse. Elle se prit d’amitié avec bon nombre d’artistes, bien souvent venus au Placidium pour les mêmes raisons qu’elle : pour se ressourcer, pour retrouver l’inspiration, pour faire évoluer leur art… et aussi, parfois, dans l’espoir de se préserver des conflits et de la guerre. Pourtant, même le chaos parvint jusqu’aux portes du Placidium. Et bientôt, Irelia eut vent du sort qu’avaient réservés les Neoxiens à son village natal.
Affolée et rongée par l’incertitude quant à sa famille, il ne fallut pas longtemps avant qu’Irelia ne reprenne la route pour rentrer chez elle. Mais ce qu’elle y trouva ne fut que mort et désolation. Son village entier avait été ravagé par la flotte de l’Amiral Neoxien Duqal, qui avait poussé le vice jusqu’à transformer la demeure de feu Maître Lito, en une auberge de seconde zone pour accueillir ses alliés. Le peu de civils n’ayants pas encore fuis, ou péris sous les coups, se voyaient rudoyés et réduits en esclavages à des fins purement utiles. Perdue et esseulée, Irelia trouva refuge chez une amie de sa grand-mère qui la garda cachée quelques jours. C’est ainsi que la jeune Xu apprit le sort qui avait été réservé à son père et à ses frères : ils avaient tous perdus la vie pour avoir osé s’opposer à la flotte de Duqal. Le meurtre de leurs mères ou épouses n’avaient été que dommages collatéraux. Chacun des membres Xu, exception faite d’Irelia, reposaient à présent six pieds sous terre, sous des stèles anonymes et taillées à la hâte.
Rongée par une haine féroce et sans nom, Irelia décida de se rendre à l’auberge, qui fut anciennement son foyer, dans le but de récupérer quelques affaires et aussi – si elle y arrivait – pour venger le sort des siens. Mais la réalité ne fut en rien similaire au plan qu’elle avait élaboré en son fort intérieur. Il ne fallut pas longtemps pour que les hommes de Duqal, même complètement saouls, se rendent comptent de sa présence entre les murs de leur nouveau dortoir. Les maigres effets personnels qu’Irelia avait réussi à rassembler dans un sac en toile de jute durant son infiltration lui fut arraché et on se moqua de sa prise ridicule tandis qu’on la maintenait durement pour l’empêcher de fuir ou de protester. Ce soir là, les cieux eurent la décence de lui éviter le pire. Irelia ne fut ni rouée de coups à en mourir ; ni abusée physiquement. Mais la situation fut suffisamment choquante aux yeux d’une gamine de quatorze ans, pour que sa fureur échappe à son contrôle. Pris d’un état second, elle rua et tenta de son mieux d’oter la vie à ses opposants alors qu’elle ne savait même pas ce que cela faisait de tuer un être humain. A cause de tout le capharnaüm provoqué par la présence d’Irelia, un haut commandant finit par se mêler à l’affaire. Il prit les choses en main en décrétant que la petite n’avait qu’à être tuée. «
Remercies moi, car tu rejoindras bientôt le reste de ta famille, au fond d’un trou. » Ces mots, agrémentés du blason familial des Xu que le commandant venait tout juste de briser devant ses yeux, finirent de saper le moral belliqueux d'Irelia. On décida de jeter les morceaux du blason avec elle au fond du trou, une fois que la vie lui sera enlevée. Alors, Irelia se laissa traîner jusqu’à l’arrière cour où étaient alignées les stèles anonymes des siens. Et durant un court instant d’inattention – désiré ou non par ce soldat un peu plus compréhensif que ses pairs – l’adolescente en profita pour récupérer les morceaux éparses de son blason. Irelia se releva et pris ses jambes à son cou. Elle cavala si loin et si longtemps qu’elle réussit à atteindre les portes de son village. Esseulée, apeurée et sans le sou, les joues baignées de larmes et les yeux emplis d’une fureur indomptable, Irelia retourna au seul autre endroit qu’elle considérait encore comme son foyer : le Placidium.
Là-bas comme partout ailleurs en Terres Premières, un vent de révolte se soulevait doucement. Renforcé par les agissements de Karma, haute autorité religieuse qui s’était fermement opposée aux troupes Noxiennes, ce vent de révolte monta jusqu’aux plateaux reculés du Placidium. Des groupuscules rebelles se formèrent, jurant de donner leurs vies s’il le fallait ; tout plutôt que de laisser leurs terres aux Noxiens. Irelia, dont ces mots paraissaient faire écho à son désarroi personnel et interne, se joignit à eux. Considérée comme trop jeune du haut de ses quatorze ans, pour aller au combat, elle se contenta pendant un temps de partager ses danses avec les rebelles dans l'espoir de leur apporter un peu de baume au coeur ; ainsi que pour continuer à faire exister les vestiges de leur culture qui, chaque jour, s’estompait un peu plus.
La paix toute relative qui régnait au Placidium ne dura guerre plus que quelques mois. Car Noxus savait l’importance d’une tel lieu aux yeux des natifs des Terres Premières. Sous la direction du général Jericho Swain, une attaque fut menée directement contre le Placidium et les quelques âmes qui y avaient trouvées refuge. Ces dernière furent gardées en otage à l’intérieur et on leur coupa les vivres dans l’espoir que des alliers à l'extérieur puissent être attirés et tomber avec eux. Acculés face à une mort certaine, ce fut à cet instant précis qu’Irelia rencontra sa destinée. Libérée de tout ce qui pouvait encore la retenir, Irelia laissa s’exprimer tout la fureur qui l’habitait. Avec l’aide de natifs comme elle, ils réussirent l’exploit d’ébrécher les lignes de Jericho Swain en jetant la mort et le chaos parmi leurs rangs. Beaucoup de rebelles tombèrent ce jour-là. Irelia elle même fut mortellement touchée par un sort de nécromancie Noxienne. Les morceaux du blason familial des Xu, qu’elle avait récupéré après s’être introduite dans son ancienne demeure et après s’en être enfuit la queue entre les jambes, et qu’elle gardait depuis lors dans une petite besace ceinturée à sa cuisse ; s’étaient éparpillés autour d’elle dans la cohue. Mais le mal était fait et la brèche qu’ils venaient d’ouvrir dans les rangs adverses permis autant aux captifs de se libérer qu'aux renforts extérieurs à passer. Soraka, une mage, anciennement être céleste, réussit au prix d’un gros effort à maintenir Irelia en vie en rattachant son âme à son enveloppe charnelle. Lorsque cette dernière revint à elle, après avoir entraperçu les portes de la mort et avoir pu prouver toute sa motivation et son dévouement pour les siens aux Êtres Supérieurs ; ces derniers acceptèrent de la laisser retourner sur Runeterra en lui octroyant un cadeau pour récompenser sa bravoure. Irelia se releva, cette même fureur indomptable nichée au fond des yeux. Les morceaux du blason familial des Xu, comme mus par une volonté propre, se mirent à voleter autour d’elle. Et lorsqu’Irelia, sur un pur coup de sang, se jeta à nouveau au cœur de la mêlée ; les morceaux d’argent la suivirent comme son ombre et la protégèrent autant qu’ils attaquèrent ses opposants. La danseuse aux lames d’argent était née. Et les actions de cette adolescente rebelle venaient de marquer le point de bascule de la guerre.
C’est ainsi qu’on lui offrit le surnom de symbole de la résistance.
Cette victoire à Navori propagea le nom de la guerrière danseuse, Xu Irelia, aux quatre coins de Ionia. On apprit à la craindre et à la respecter, sinon à se méfier d’elle pour son tempérament orageux. Des hommes et des femmes de tout âge louèrent ses actions, jusqu’à lui demander de les prendre sous ses ordres – ce qui avait le don de mettre Irelia particulièrement mal à l’aise. Car elle ne se sentait pas l’âme d’une meneuse. A contrecœur, et davantage par idéal partagé, Irelia prit la tête de la Résistance et fut nommée capitaine de la garde Ionienne.
S’en suivirent trois longues et difficiles années de combats incessants. Jusqu’à la mener à son triomphe à la Baie du Dalu, là où elle accula l’amiral Duqal, celui qui s’était moqué des siens et qui avait brisé son blason familial devant ses yeux d’enfant apeurée quelques années plus tôt. Depuis lors, l’adolescente avait laissée place à une femme redoutable. Si Irelia mit fin à l'existence de Duqal, en lui retournant les mots perfides qu’il avait eu à son attention durant leur première altercation ; la rage qui habitait son sein n’en fut pas moins apaisée. Elle ne se mua qu’en une tristesse infinie à la fin de la guerre.
Nombreux sont ceux à encore la considérer comme une héroïne de guerre, ou à venir la trouver pour lui demander conseil. Mais Irelia n’aspire qu’à un peu de répit pour pouvoir se recentrer et ainsi apaiser sa mélancolie.
Car au fond d’elle-même ; Irelia n’aspire qu’à danser.
Pourtant, il lui fallut récemment rejoindre les ranges serrés des sentinelles de la lumière face à la menace nouvelle que la brume noire avait jetée sur Ionia.
La patrie est là où se trouve le cœur •Dorénavant Irelia respire uniquement pour servir et protéger les contrées des Terres Premières ainsi que ses habitants.
Alors qu’elle pensait avoir tout perdu au moment même où elle fut contrainte d’endosser le rôle d’unique héritière de la famille Xan... Afin de ne pas totalement se morfondre dans sa tristesse et pour ne pas complètement perdre pied Irelia se mit à voir en chacun des habitants de Ionia un frère, une sœur, un cousin éloigné, voir même une figure parentale pour lesquels la combattante aurait pu donner sa vie sans sommation.
Ayant fait parler d’elle grâce à ses prouesses et son style de combat si particulier, ainsi que pour les quelques stratégies éclairées dont elle avait été l’investigatrice dans les rangs des rebelles ; à l’aube de ses dix-sept ans Irelia se vit brusquement proposer un nouvel emploi au sein de la garde Ionienne :
«
Pour récompenser l’héroïne » Lui avait-on certifié comme dans l’espoir de réussir à l’acheter à coup de belles flatteries. «
Non merci, je ne suis pas celle que vous recherchez. » L’ancien capitaine de la garde l’avait alors étudié de la tête aux pieds avec une lueur amusée nichée au fond de ses iris gris pâles. «
Voilà qui est bien dommage. La garde aurait pourtant grand besoin de sa danseuse aux lames d’argent pour protéger les frontières de notre patrie... » Il avait prit le soin de marquer une courte pause tout en continuant à jauger la combattante d’un regard mi-peiné, mi-amusé. Il espérait sans doute réussir à venir à bout de la carapace qu’Irelia bâtissait naturellement entre elle et autrui pour se protéger. Après un court instant de réflexion, le capitaine se pencha vers elle afin de capter son regard, pareil au reflet du ciel en plein été. «
Mademoiselle Xan, si vous ne désirez pas le faire par vocation, ni même pour la renommée que cela pourrait vous apporter ; acceptez mon offre pour tous ces gens qui voient en vous une bienfaitrice et un exemple à suivre au quotidien. Pour l’espoir que vous leur apportez... Faites le pour tous nos concitoyens qui ont, aujourd’hui plus que jamais, besoin d’être protégés. Ne le faites pas pour vous, ni pour moi ; faites le pour eux. » Alors seulement, les beaux yeux de l’ex-danseuse de la soie s’illuminèrent d’une étincelle nouvelle. Celle d’avoir enfin pu recouvrer un but à atteindre à tout prix. Ainsi qu’un nouveau sens à sa vie.
Pour cela, Irelia restera éternellement reconnaissante envers ce capitaine duquel elle héritera la position bien des années plus tard ; ainsi qu’à sa mère patrie et à l’ensemble de ses concitoyens, dans un dernier élan de patriotisme exacerbé.
Si la jeune Xan pouvait jouer un rôle dans le retour de la paix dans leurs contrées ; alors cette dernière était à nouveau prête à tout pouvoir voir ça de ses propres yeux.
La magie •De nature relativement sceptique au sujet de la magie, Irelia préfère fermer les yeux et ne pas trop chercher de réponses scientifiques qui pourraient appuyer ou injustifier son existence. Même si elle y est confrontée personnellement chaque jour par le biais des lames tranchantes de sa famille, qui paraissent se mouvoir comme dotées d'une identité propre et qui répondent à chacune de ses demandes. Cependant, Irelia croit en l'existences d'énergies spirituelles qui, sous une certaine mesure, pourraient s'apparenter à de la magie en grossissant le trait.
La brume noire •Une énième menace qui a récemment sévit dans les terres Ioniennes comme dans beaucoup d'autres régions de Runeterra. Irelia s'en méfie énormément, d'autant plus que la brume noire revêt une forme plus difficile à cerner et à repousser qu'une armée Noxienne par exemple. Irelia pressent bien qu'il s'agit là du prochain chaos qui touchera les Terres Premières. Aussi reste t-elle sur ses gardes tout en se préparant du mieux qu'elle peut pour la prochaine contre-attaque. C'est dans cette optique qu'elle a rejoint les rangs des sentinelles de la lumière. Elle ne laissera aucun malheur s'abattre à nouveau sur ses terres natales et sur ses habitants. Jamais.
Relations connues •Tous le monde ou presque à Ionia a déjà entendu parler de la famille Xu. Que ce soit pour les prouesses du père d'Irelia, Maître Lito, dont l'art martial qu'il avait créé avait fait jaser jusqu'aux rivages des autres continents ; comme pour les prouesses au combat de sa fille, Irelia Xu, qui a tenu un rôle majeur dans la rébellion contre les armées Noxiennes. Ces derniers temps cependant Irelia a bien du mal à se lier avec les autres. Même ceux qui lui prêtent allégeance et se placent sous ses ordres deviennent chaque jour un peu plus de visages inconnus à ses yeux, brouillés par la mélancolie qu'elle traîne derrière elle. En vérité, Irelia a peur de s'attacher aux autres - à quoi bon, si c'est pour perdre un autre être qui lui est cher ?
SORAKA •
En vérité elles se connaissent toutes deux très peu. Soraka a simplement porté secours à Irelia lors de la bataille qui s'est déroulée au Placidium et qui avait opposé Irelia, alors âgée de quatorze ans, et un groupuscule de Ioniens rebelles aux forces Noxiennes de l'amiral Swain. Irelia lui doit la vie, mais elle n'a pas encore eu l'occasion de se racheter.
Autres liens potentiels •
Swain ; tout combattant présent durant la guerre entre les Noxiens et les Ioniens (alliés comme ennemis) ; des sentinelles de la lumière ; des Ioniens.
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